5-Saint-Simon - Notes de cours 5 PDF

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ahmed boubeker...

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Mercredi 12 Octobre 2016

Histoire de la Sociologie (BOUBEKER Ahmed)

Les économistes avaient une idée de la nature humaine. Une voie était tracée naturellement que l’humanité devait suivre pour être en accord avec elle-même et pour remplir ses destinées. Pour se faire il fait construire une véritable organisation économique de la société et seule la science serait en capacité de construire ce modèle d’organisation. Ce modèle était beaucoup plus idéal que réel, et les économistes convenaient d’ailleurs et que les hommes c’étaient toujours laissé détourner sous l’influence du gouvernement, d’où cet idéal de cette organisation économique de la société. La vision de ces précurseurs sur cette vision économique idéal, s’avéraient plutôt théorique que pratique. Elle était construite conceptuellement beaucoup plus qu’on ne l’observait.

c. Saint-Simon Début du 19 ème siècle, Durkheim père de la sociologie, Auguste Compte le grandpère et Saint-Simon l’arrière-grand-père. Ces avec ces personnages qu’une conception nouvelle (qui va donner la sociologie) va se faire jour. Selon Durkheim, c’est grâce à Saint-Simon qu’il y a la formule d’une vraie science sociale. C’est avec la foi qu’il avait de la toute-puissance de la science qui va lui inspirer cette conception. L’idée est que le malaise qu’il observe dans les sociétés européennes est avant tout lié à leur état de désorganisation intellectuelle. Contexte de révolution industriel. Et bien entendu, il va se donner comme tâche d’y mettre un terme en fournissant un nouveau thème d’idée, en harmonie avec l’état de la société du début

du

19ème

siècle.

Saint-Simon à l’époque n’appelle pas ça la sociologie mais la physiologie sociale. Son idée est d’interroger la science pour construire un nouveau système d’idée qui va permettre de réguler la société. L’idée est de redonner une conscience aux sociétés, pour cela il faut les connaitre. Il faut donc construire une science des sociétés. Pour lui il est cette idée est indispensable et n’existant pas, il faut la fonder. Ce qui va appeler physiologie sociale. Qui a pour objet le corps social, les organismes sociaux, à travers leur devenir, leur évolution. Saint-Simon : « la société n’est pas une simple agglomération d’être vivant dont les actions n’ont d’autres causes que l’arbitraire des volontés individuelles. C’est un véritable être dont l’existante est plus ou moins vigoureuse ou chancelante, suivant que ces organes s’acquitte plus ou moins régulièrement des fonctions qui leur sont confiés ». La société n’est pas une simple connexion d’individu. La physiologie sociale explique que la société est au-dessus / prime sur les individus, et les individus ne sont plus pour elle et pour la physiologie sociale que des organes d’un corps social dont il faut étudier les fonctions. Pour lui les sociétés constituent une réalité originale, qui sont soumises à des lois, et il y a notamment une loi qui domine leur développement, c’est la loi du progrès. Pour lui, il est essentiel de formuler cette loi. Saint-Simon : « pour la loi du progrès, les hommes ne sont que des instruments. N’es pas plus dans notre pouvoir de nous soustraire à son influence ou de maitriser son action que de changer à notre grès l’impulsion primitive qui fait circuler notre planète autour du soleil ».

L’idée c’est de formuer cette loi du progrès, de manière à lui obéir, pour comprendre la marche que nous prescrit cette loi. Grand objectif de la physiologie sociale. Comment faire ? Pour comprendre tout ça il faut fonctionner de manière scientifique, et comme pour les sciences naturelles, il faut expérimenter et observer (les faits sociaux). Il a fait ce vaste programme mais n’a jamais essayé de le réaliser. C’est avec Auguste Compte, que ce projet va devenir une réalité. Saint-Simon est un socialiste utopique (distingué de socialiste scientifique). Socialiste utopique Saint-Simon Fournier Owen

Socialiste scientifique Marxiste

d. Le Marxisme L’un des plus grands penseurs, il n’y a personne d’équivalent. Réf : Lucien Lefebvre : la pensée de Marx est une pensée qui est devenue monde. Il dit que le règne humain n’est pas le règne de la nature. Le but de l’homme est la lutte de la nature. « il produise leur moyen d’existence ». Cette production va être l’objet d’une histoire matérialiste. Cette production est avant tout un phénomène social. Qui implique réciproquement la production et relation sociale.

Cette organisation économique pour Marx correspond à un certain niveau de développement des forces productrices et des rapports de production. Le mode de production le plus ancien est le communisme primitif, qui correspond à la communauté. Ensuite le mode de production antique, basé sur l’esclavage, mode de production féodal basé sur le servage, mode de production capitalisme fondé sur le prolétariat, le socialisme fondé sur la dictature du prolétariat et au final le communisme total, étape ultime des développements des sociétés.

Les rapports de production correspondent chacun à un certain stade développement des forces productives. Ces rapports sont basés sur une infrastructure économique qui est à la base des super structures politiques, culturelles, idéologiques, juridiques auxquelles correspondent des rapports sociaux et certaines formes de conscience sociale. A ce titre la Marx nous dit qu’il y a révolution est dû au moteur de l’histoire : la lutte des classes. Un moment la classe dominé va se révolté. Question de lutte des classes (le moteur de l’histoire) qui est fondamentale. Il dit que la conscience individuelle et collective résulte des rapports sociaux, résultant eux-mêmes des rapports de production. Tonies : Le modèle du communisme primitive vient de la famille. Avec l’accroissement des besoins des hommes, les rapports sociaux vont se diversifier. On assiste à un perfectionnement dans la division du travail. Révolution aussi du commerce vers l’industrie. Par ces évolutions on assiste à la création de nouvelles forces productrices qui vont imposer un changement dans les modes de production et dans les rapports sociaux. Par exemple, le capitalisme industriel est lié à l’invention du moulin à vapeur et sa généralisation. Il y a différent degrés de division du travail, ce qui correspond à différentes formes d’organisations sociales. Dans ces modes de productions, dont différentes formes de divisions sociales et de propriétés, mais aussi différentes formes de conscience. Précisément parce que les idées ne sont pas indépendantes des conditions sociales. C’est pourquoi on peut parler de l’esprit d’une époque. Selon la classe sociale on partage une conscience particulière. Marx « les circonstance font tout autant les hommes, que les hommes font les circonstances ». C’est parce que l’homme est conditionné qu’il a une histoire. A ce titre pour Marx, l’histoire est la science de l’homme par excellence. Car il n’y a pas de nature humaine en soi, mais des rapports sociaux. Tout le mouvement de l’histoire, c’est le processus d’autoréalisation de notre condition. L’histoire c’est l’étude des pratiques sociales par lesquelles les hommes s’apparaissent à euxmêmes en subissant l’effet de leur œuvre. En prenant conscience de son histoire on se donne les moyens de la transformer. Ce que Marx appel la conscience de classe, conscience historique. C’est l’aliénation qui fait que le prolétariat et les classes dominés ne sont pas conscients de l’organisation. Il nous dit qu’avec la révolution prolétarienne ils deviendront maîtres de leur propre socialisation. C’est la mission historique du prolétariat. Que de construire une société sans classe. C’est la classe révolutionnaire par excellence. C’est l’idée de mouvement dialectique. La dialectique est la science des lois générales du mouvement tant du monde extérieur que la pensée humaine. La dialectique permet de comprendre les lois de matérialisme historique.

Principales œuvre : 1848 : Le manifeste du parti communiste . 1850 : Les luttes de classes en France. 1859 : Contribution à la critique de l'économie politique . 1867 : Le capital.

Ce qui se joue dans l’ordre économique détermine l’organisation et l’évolution des sociétés....