analyse linéaire : Acte 1 scène 2 des fausses confidences de Marivaux PDF

Title analyse linéaire : Acte 1 scène 2 des fausses confidences de Marivaux
Author karmen diego
Course Français
Institution Lycée Newton
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Summary

voici l'analyse linéaire de l'acte 1 scène 2 des fausses confidences de Marivaux contitué de l'introduction puis du plan à travers un tableau avec tous les procédés, les interprétations et les citations et enfin la conclusion...


Description

INTRODUCTION

• Marivaux est l'un des plus grands dramaturges français du siècle. Marivaux interroge



également les pouvoirs du langage, l'opposition de l'être et du paraître, et les inégalités sociales, tout en amusant un public bourgeois. Les Fausses Confidences est une comédie en prose et en trois actes. Dorante est un jeune bourgeois honnête, mais ruiné. Il est engagé comme intendant par la riche Araminte , qu'il aime en secret. Le valet Dubois orchestre leur union amoureuse par une série de fausses confidences. Cette scène expose l'intrigue de la pièce où Dorante aime Araminte et l'ingénieux Dubois met en place un stratagème pour rapprocher les deux jeunes gens. Comment l’ingénieux valet Dubois, par les pouvoirs du langage, annonce-t-il à Dorante que la dame qu’il aime l’aimera ? EXPLICATION LINÉAIRE

I. Dorante doute de pouvoir plaire à la riche dame qui l’engage («!de cette femme-ci!» à «!point de bien ?!») Procédés

Citation

Interprétation

Répétition du déterminant démonstratif

«!Cette!» puis «!ci!»

Cette femme est particulière pour Dorante

Effet d’attente

«!Cette femme!»

Le spectateur ignore qui est cette femme

«!A un rang le monde!»

Portrait fondée sur le rang social (importance du rang)

«!Tout ce qu'il y a de mieux!» «!une grande charge dans les finances!»

Haute société est étrangère à Dorante = amour inaccessible pour Dorante

«!veuve!»

Femme intéressante car elle possède une grande fortune

Autoportrait antithétique

«!Moi qui ne suis rien, moi qui n’ai point de bien!»

Dorante se dévalorise

Anaphore et rime interne

«!moi!»/«!rien bien!»

Pauvreté de Dorante

Tournure vague et hyperbolique

II. Dubois affirme à Dorante que la dame l'aimera pour son mérite («!Point de bien!» à «!il parlera!») Répétition

«!Point de bien ! »

Alliance et la bonne entente des deux personnages

Enthousiasme de Dubois

«!Votre bonne mine est un Pérou!»

Référence exotique = la beauté de Dorante est un atout décisif

Tutoiement de Dorante

«!Et tu me dis!»

Ascendante Dubois sur Dorante

Hyperbole comique

«!Il n'y a point de plus grand seigneur que vous à Paris!»

Assimile la beauté au rang social, la beauté = socialement élevé

Répétition d’ «!infaillible!»

«!Notre affaire est infaillible, absolument infaillible!»

Exprime la certitude

Insistance de Dubois

«!Vous êtes actuellement dans votre salle!»

Manipule Dorante pour rendre ça crédible

«!Ah, vous en avez bien soixante pour le moins!»

Dubois le rassure, l'écart de richesse = contraste comique

Double énonciation

«!Vous m'en direz des nouvelles!»

spectateur pour connaître la suite de l'intrigue

Futur de l’indicatif et juste apposition de propositions sans mots de liaison

Vous réussirez

Témoin de la certitude de Dubois

Anaphore «!je!»

Dubois est le personnage et décide du destin des autres

III. Dubois mets en place son premier stratagème («!adieu!» à la fin) chassé-croisé dynamique (Dubois pars en annonçant l'entrée de M.Rémy) -> Plaisant et caractéristique de la comédie Double énonciation

«!Nous voilà embarqués, poursuivons!»

Tenir les spectateurs au courant en annonçant les péripéties à venir

Avant de partir, Dubois invite Dorante à séduire Marton surprend Dorante (amoureux d’Aramatin). Complexifient l’intrigue = illisible pour le spectateur. L'amour = masque mensonger «!L'amour et moi nous ferons le reste!»

Dubois rappelle que seul le vrai amour triomphera

CONCLUSION Nous avons vu que l’ingénieux Dubois annonce à Dorante que la dame qu’il aime l’aimera. Cette scène d’exposition surprend car elle!inverse l’ordre social!de l’époque : un bourgeois qui manque d’assurance est dirigé par un valet éloquent et ingénieux. Dès le premier acte, Dubois apparaît comme un maître du jeu, un!metteur en scène!qui tire les ficelles de l’intrigue qu’il met en place. Cette!scène d’exposition!promet un!pièce comique!mais aussi un!jeu de tromperie cruel!qui oppose la confiance et la trahison, comme annoncé dans le titre oxymorique de la pièce,!Les Fausses Confidences. Paradoxalement, la vérité du cœur va triompher par le mensonge. Parce que les normes de la société étouffent les élans amoureux, c’est la tromperie qui permettra de faire surgir la vérité des sentiments....


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