Title | Chapitre 3 - Le Knowledge management |
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Author | Anaïs DE SOUSA |
Course | Gestion du recrutement et de la formation |
Institution | Université d'Évry-Val-d'Essonne |
Pages | 3 |
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CHAPITRE 3 – LE KNOWLEDGE MANAGEMENT I-
Définition
Plusieurs définitions mais mise en évidences des aspects suivants :
Création de valeur à partir de la gestion et la mobilisation du patrimoine immatériel de l’entreprise ; Ce patrimoine comprend les connaissances tacites, implicites et explicites, individuelles et collectives différents savoirs (techniques, relationnels) des salariés ; Le KM ou management des connaissances vise à améliorer la production, l’identification, la capitalisation (stockage) et le partage de ces connaissances cercle vertueux de la connaissance.
Problématique centrale : Les connaissances en entreprise sont-elles formalisables/capitalisables et transférables ?
Explication de connaissances implicites.
II-
Evolution et instrumentation A) Principales étapes
On retient 3 grandes étapes : 1. Formalisation-capitalisation Formalisation-capitalisation des connaissances explicites : procédures, modes opératoires… par la modélisation recours à un fort appareillage technologique : base de données, progiciels, ERP… résultats mitigés. 2. Dimension technique Dépasser la seule dimension technique dans la gestion des connaissances : insuffisances de leur « mise en boîte ». Il faut prendre en compte des dimensions organisationnelles : mode de fonctionnement et de coordination : réseaux humaines production et appropriation des connaissances investissement en formation (différentes actions). 3. La multi dimensionnalité du Knowledge management Appréhender le KM dans sa dimensionnalité :
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Technique ; Organisationnelle ; Humaine
B) Démarche 1. Au plan organisationnel Mise en place de formes d’organisation qui permettent de repérer/identifier les lieux et structures de production et de transmission des savoirs cartographie des connaissances.
Développement de modes de management qui apportent des réponses aux questions du sens : o Pourquoi (causalité) o Pour quoi (finalité) SENS o Comment (faisabilité).
Favoriser différentes formes d’apprentissage organisationnel : Apprentissage en « simple boucle » (Argyris et Schön) : apprendre en corrigeant son action sans remise en cause des objectifs ou des modes d’organisation et de représentation ; Apprentissage en « double boucle » : apprendre par leur remise en cause ; Apprentissage en « triple boucle » : distanciation et analyse des expériences et formes d’apprentissages (compétences critiques) apprendre à apprendre.
2. Au plan de la gestion des connaissances Etablir des liens entre management des connaissances et nature de l’activité de l’entreprise : niveau technologique et risques d’obsolescence veille technologique et actualisation des savoirs. Combiner usage offensif et défensif de la « gestion des stocks » des connaissances :
Base de développement de la R&D et de l’innovation ; Préservation en cas de départ de salariées « experts » ;
C’est une démarche qui révèle généralement deux approches opposées :
Possibilité de codifier, formaliser et transférer l’ensemble des connaissances (conservées et véhiculés par des supports techniques). ≠ Même codifiées, les connaissances conservent toujours un part d’implicite et de tacite (communiquées et échangées par le dialogue).
On établit une distinction entre : 2
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Compétences formalisables et informalisables (Winter) Et Compétences transférables et intransférables (Becker)
A partir de cette distinction, quatre cas de figure peuvent être envisagés (M. Ferrari) :
A/ Compétence formalisable et transférable ; B/ Compétence informalisable mais transférable (enseignant, vendeur) ; C/Compétence formalisable mais intransférable (spécificité de l’outil de production) D/ Compétence informalisable et intransférable
Incomplétude de l’automatisation : progression du rapport taciteimplicite/explicite dépend de facteurs objectifs (nature de l’activité) et subjectifs (degré de confiance).
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