Chapitre 5, Les groupes d’intérêts PDF

Title Chapitre 5, Les groupes d’intérêts
Course Sociologie politique
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Chapitre 5, Les groupes d’intérêts...


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Chapitre 5, Les groupes d’intérêt Groupes d’intérêts nombreux / divers, ont des ressources / influences inégales. « Groupes d’intérêts » et « groupes de pression » Groupe de pression : modalité d’action ; mobiliser des membres / des soutiens pour faire pression sur les décideurs politiques. Groupes d’intérêts : [manque]. Ils ont été accusés de diviser la Nation. Mais ils participent à l’expression du pluralisme démocratique = décisions inspirées par l’intérêt général. 3 sections : -

La notion de groupe d’intérêt La typologie Les modalités d’actions

Section 1, La notion de groupe d’intérêt Définition : Organisation constituée pour la défense d’intérêt et exerçant une pression sur les pouvoirs publics afin d’en obtenir des décisions conformes à ses intérêts.

I. Les caractéristiques des groupes d’intérêts Réunion de 3 éléments : -

Un groupe organisé Défense d’intérêts Exercice d’une pression

A. L’existence d’un groupe organisé Organisation durable avec à sa tête un dirigeant. C’est une organisation spécialisée dans l’articulation des intérêts. Des rapports collectifs stables et durables s’établissent. Distinction entre groupes d’intérêts et actions spontanées (manif, émeutes).

B. La défense d’intérêts Intérêt : problème, grief, frustration, qu’un groupe veut ériger en cause à défendre. Il est rendu légitime auprès de l’opinion publique / pouvoirs publics. C’est un travail politique, cela fait preuve de la légitimité / représentativité du groupe. Il ne s’agit pas seulement d’intérêts matériels, ils peuvent être moraux (distinction) ou les deux (syndicats enseignants). Certaines organisations dissimulent des intérêts individuels / matériels derrière des intérêts « collectifs » et moraux.

C. L’exercice d’une pression Le groupe pèse sur l’autorité publique prenant les décisions. Il veut influencer la prise de décison par les pouvoirs publics. L’intérêt à défendre est politique. Distinction entre la présence de candidats ou pas = parti politique.

Groupes d’intérêts et partis politiques ont des liens complexes : concurrence et complémentarité. Concurrence : pour exprimer les demandes des citoyens. Complémentarité : finalités et modalités d’actions différentes. Dépendance : les partis politiques relaient les idées des groupes de pressions. Les GdP limitent le pouvoir des partis = consensus. Distinction entre GdI et administration (police, EducNat) bien que syndicalisés. Ils explicitent des attentes sociales, agissent pour que ces attentes soient prises en compte par les pouvoirs publics. Ils sont des acteurs du système politique, ils l’influencent. Comment expliquer leur prolifération ? -

Peu de secteurs ne sont pas affectés par l’action de l’Etat = des intérêts se liguent pour la défense d’intérêts Des organisations centrales / fédératives ne parviennent pas à maintenir le monopole de la défense des intérêts (MEDEF) = nouvelles organisations [Manque]

En France, la culture fut longtemps hostile aux groupes d’intérêts.

II. la légitimité des groupes d’intérêts Les groupes d’intérêts ne sont pas spontanés, sont construits par les acteurs. questions : -

Est-il légitimé, dans les régimes démocratiques, que le politique s’exprime par lz biais d’intérêts spécifiques ? Ces intérêts spécifiques ne sont-ils pas susceptibles de dégénérer en intérêts particuliers contraires à l’IntGen ? Ce phénomène ne menace-t-il pas l’égalité démocratique entre les individus ?

Quelle est la légitimité des GdI ? Elle varie selon les cultures. Conception américaine : L’association d’idées est présente dans la culture américaine. La politique y est le fait de groupes sociaux dont les intérêts s’opposent même au sommet de l’Etat. Les GdI y sont perçus comme inhérents / correctifs à la Démocratie représentative. Ils sont reconnus et identifiés. Conception française : Vision unitaire et jacobine de la Nation et de l’Etat. La loi du 17[25] juin 1791 interdit les associations, interdiction levée en 1901. Au nom de l’unité du peuple, on refuse les représentations fragmentaires. Ainsi les GdP sont mal vus, sont critiqués : -

En exprimant les divisions de la société, ils sont une menace pour l’unité de la Nation / risque de fractionnement de la VolGen Ils remettent en question la Démocratie représentative, ils s’intercalent entre citoyens / gouvernants, permettent à des citoyens de se faire entendre, concurrencent les élus.

-

Ils risquent de bloquer les initiatives gouvernementales par la pluralité des intérêts défendus.

La situation française a évolué. Il est admis que les GdI, malgré ces risques, participent à l’expression du pluralisme politique. Ils constituent un moyen de transmission des exigences citoyennes aux gouvernants. On admet que la concurrence entre groupes est bénéfique au bien commun. Un équilibre précaire s’établit entre les groupes et laisse une marge de manœuvre au Ppol. Ils limitent la toute-puissance des partis politiques (partitocratie).

Des risques d’inégalité subsistent : -

Surreprésentation des intérêts les + puissants

Section 2, La typologie des groupes de pression Ils constituent une catégorie vaste et hétérogène. Pour les classer, plusieurs critères : -

Le but Le genre (public, privé) Structure interne (Masse, cadre) Nature de l’activité (politique, apolitique / Nationaux, internationaux)

Seul critère retenu : Nature des intérêts ; caractère global ou spécialisé des intérêts. Les groupes d’intérêts qui s’adressent à une base sociale préexistante, dont l’identité collective est préconstituée ont une démarche particulière. Deux catégories, alors : -

GdI à vocation globale / spécialisée

I. Les groupes d’intérêts à vocation globale...


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