Cognition spatiale dév typique et atypique PDF

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cours de psychologie du développement, licence 3, 1er semestre...

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Cognition spatiale : développement typique et atypique introduction aux concepts théoriques et méthodes de recherche Natacha Duroisin [email protected] évaluation : synthèse écrite sous la forme d'un poster basé sur un article imposé portant sur le dév de connaissances spatiales d'ind amenés à appréhender un environnement donné. La tâche consiste à identifier les différentes parties de la recherche et de les présenter de façon claire et concise. L3-2016-DEV

Introduction : l'espace espace : notion complexe Piaget & Inhelder (1947) : dans l'avant propos de leur ouvrage intitulé « la représentation de l'espace chez l'enfant », vont même jusqu'à indiquer que « le problème de l'espace est d'une complexité extrême » du latin « spatium » le terme « espace » recouvre plusieurs acceptions étant donné la pluralité de ses propriétés et son utilisation dans divers champs disciplinaires : espace temps, espace en fonction des distances etc... ; notre environnement (plus en lien avec la géographie), en mathématiques, en sciences Devillez-Batsuhi (1982) évoque la polysémie du lexème « espace » – comme un « volume ou d'une surface susceptible d'être perçu, occupé ou parcouru » – comme « un intervalle entre deux objets » – comme un « intervalle de temps » (cf en musique) – en fonction de leurs domaines d'expertise, de nombreux scientifiques se sont attachés à définir la notion d'espace.. Soulignant la notion de perception, Kant, repris par De Wide d'Estmal & Dubois (2007), définit l'espace comme un « système de lois réglant la juxtaposition des choses relativement aux figures, grandeurs et distance et permettant la perception » la pensée kantienne inclut la notion de représentation en mentionnant que l'espace est « une représentation nécessaire a priori qui sert de fondement à toutes les institutions extérieures » (Dupouy, 2006) Piaget se rapproche sensiblement de la pensée kantienne en 2 points : • il explique que l'espace c'est « percevoir les relations des choses entre elles, sont propre déplacement par rapport aux choses » • il revient sur la notion de représentation qui diapo la perception et la représentation reposent sur des mécanismes différents

En effet, la perception exige un contact sensoriel direct avec des objets présent alors que la représentation renvoie à l'évocation de contenu identiques en leur absence Piaget, tout comme Wallon, conçoit l'espace comme une construction progressive (approche psychogénétique). Ainsi, en tant que psychologue, Wallon (1968) indique que « l'espace n'est pas une donnée en soi » et qu’il s'agit d'une acquisition, d'une construction réalisée par l'enfant dès son plus jeune âge

Introduction : la cognition spatiale définition : « processus complexe qui repose sur l'interaction des structures sensori-motrices ets systèmes neurologiques d'un ind » (Osberg, 1993) « la connaissance interne ou cognitive de la structure, des entités et des relations spatiales ; […] la réflexion intériorisée et la reconstruction de l'espace en pensées » (Hart & Moore, 1971) : notion de cartes mentales « capacité à combiner l'information spatiale provenant de différentes sources et événements, et à utiliser cette connaissance pour estimer des directions et des distances et gérer des déplacements » (Péruch & Corazzini, 2006) → liée à l'apprentissage et à la navigation dans un environnement restreint ou étendu (Gopal, Klatzky & Smith, 1989) « l'acquisition, l'organisation, l'utilisation et la révision des connaissances sur les environnements spatiaux, qu'ils soient réels ou abstraits, humains ou artificiels » (Berkowsky & Freska, 2003) « processus par lequel l'individu perçoit, emmagasine, rappelle, édite et communique les informations spatiales dont il dispose sur un environnement fréquenté » (Duroisin & Demeuse, 2015) → l'espace n'estplus seulement considéré comme un obet que l'on apprend et que l'on utilise pour (comme des contenus interdisciplinaires en géométrie par ex), il constitue également un moyen pour appréhender et comprendre les processus cognitifs impliques lors d'activités diverses • cognition environnementale vs cognition spatiale la connaissance du milieu renvoie à 2 aspects de la cognition (Depeau, 2006) : – la cognition spatiale concerne les habiletés spatiales qui permettent la connaissance des relations spatiales et leur représentation interne – la cognition environnementale concerne la connaissance d'informations spécifiques sur des espaces liées aux expériences vécues dans le milieu comme l'indiquent Péruch & Corazzini étudiée par de nombreuses disciplines : – géographie – architecture et urbanisme – intelligence artificielle

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psychologie cognitive psychologie du développement neurosciences psychologie de l'environnement

populations concernées par les recherches en cognition spatiales : recherhces auprès de différentes populations : animaux (rat, oiseaux...) ; perspective développementae (enfants, adultes, personnes âgs) ; déficiences visuelles, otrices, intellectuelles ; traumatismes crâniens objectif des recherches menées en cognition spatiale = comprendre comment sont interpréteées et organises en mémoire les info d'apprentissage, en lien avec la navigation spatiale notamment Quels environnements utiliser ? Recherches menées dans différents environnements : – environnements urbains vs ruraux – ouverts vs fermés – réguliers vs irréguliers – réels vs virtuels Pourquoi s'intéresser à la cognition spatiale ? • vie quotidienne pour se situer, se repérer pour s'orienter pour reproduire un chemin pour comprendre l'organisation spatiale d'un lieu pour indiquer un itinéraire à suivre • vie scolaire / académique et professionnelle prédicteur important de réussite dans différents domaines profession où il est important de « visualiser spatialement les objets) « les compétences spatiales sont essentielles voire vitales pour tout être humain, tout citoyen, il est ainsi nécessaire de les exercer et de les faire acquérir dès le plus jeune âge » (Darken & Petterson, 2002) Quelles méthodes d'évaluation utiliser ? – croquis/modèles réduits – descriptions verbales d'itinéraires – reconnaissance de routes – estimation des distances et directions – entretiens cognitifs – mapping – environnements virtuels diversité terminologique : la multiplication des champs de recherche, la multiplication des populations concernées, la multiplication des outils d'évaluation en cognition spatiel engendrent : – une absence de théroei formelle, intégrative validée ou non empiriquement – une diversité de la terminologie utilisée et des définitions

– une profusion et une diversité des recherches das ce domaine de connaissance ensemble de données empiriques que l'on ne peut cosidérer comme validan ou non un modèle précis difficulté à confronter les apprcohes en se servant des données expérimentales obtenues Repartition des recherches en cognition spatiale selon 4 dimensions principales : • le format des représentations spatiales • la structure des représentations spatiales • les processus et stratégies utilisées par l'individu en situation de navigation pour mémoriser ou récupérer l'information de nature spatiale • les mécanismes liées à l'apprentissage spatial

Présentation d'une taxonomie des connaissances spatiales modèle L – R – S model Landmark (= repère) – Route – Survey (=configuration) reprise des ravaux de Siegel & White (1975), la taxonomie des connaissances spatiales a été développée par Thorndyke & Hayes-Roti -1982) 1 – repères fonction des points de repères : – indication des lieux – aide à la localisation d'autres points de repères – confirmation de suivi – servent d'emplacement prototyoe acquisition ? – apprentissage direct en voyant directement les entités dans l'environnement – sources secondaires : photographies cartes, film... – apparition précoce au cours du dév : dès 6 mois 2 – route : connaissance des routes une route = une séquence de points de repères organisés spatialement et temporellement un ensemble de direction et d'action à effectuer à des endroits précis succesion de connaissance de nature : – sensori-motrice – séquentielle – procédurale – egocentrique...