Commentaire 3 (4a Jean calvin) PDF

Title Commentaire 3 (4a Jean calvin)
Course Histoire moderne
Institution Université de Haute-Alsace
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Commentaire de texte comparé Institution de la religion chrétienne de Calvin, et un compte de Marguerite de Navarre l’Héptameron, Appendice dans Conteurs français du XVIème siècle...


Description

Le 02/02/2020

Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, ed. Jacques Panier, Paris, Les Belles Lettres, 1961, chapitre X : « Des sacrements » p.199-200

Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon et, est mort le 27 mai 1564 à Genève. C’est un théologien français, un important réformateur, et un pasteur emblématique de la Réforme protestante du XVIᵉ siècle, notamment pour son apport à la doctrine dite du calvinisme Institution de la religion chrétienne. L'Institution de la religion chrétienne est un traité de théologie écrit par Jean Calvin. Ce manuel est devenu la somme de la théologie réformée de la réforme. Il faut noter que la réforme avait pour but de rappeler les fondements originels de la Bible, et non de créer une nouvelle religion. L'ouvrage est censuré à Paris, sous le règne du roi Henri II car il est considéré comme hérétique. L'homme vit sous le règne de la loi de Dieu, signe d'une déchéance dont il ne peut sortir par lui-même : il ne lui reste que la louange de Dieu et la repentance, c'est-à-dire la reconnaissance de son néant et sa totale dépendance de Dieu. Mais cette attitude même est éclairée par l'infinie miséricorde divine car Dieu donne la foi, signe de sa justification et de son salut. Son salut dépend uniquement de la grâce divine, dont les bénéficiaires sont établis de façon prédestinée. Rédigé en latin, l'ouvrage parut en 1536 à Bâle, petit volume, de format presque carré, facile à passer sous le manteau. Calvin l'a sans cesse retravaillé et augmenté au cours des éditions successives : en 1536, il a six chapitres ; en 1539 paraît à Strasbourg une deuxième édition latine en dixsept chapitres ; en 1559, il contient quatre-vingts chapitres, divisés en quatre livres. Nous pouvons voir que le texte à commenter date de 1961, il est possible que l’œuvre est été modifiée avec le temps. La reforme est-elle la base de tous les conflits religieux de la Renaissance ? Dans un premier temps nous allons voir le coté religieux du passage et dans une seconde partie nous allons nous concentrer sur la critique implicite de la religion chrétienne.

A. Le coté religieux 1) Qui est Dieu et Que fait Dieu 2) Définition de Dieu/religion B. La critique implicite de la religion chrétienne 1) Une règle de la religion 2) La réforme, revenir à la vraie religion

Marguerite de Navarre, l’Héptameron, Appendice dans Conteurs français du XVIème siècle, ed. Pierre Jourda, Gallimard, 1956, p. 1130-1131 L'Heptaméron est un recueil de nouvelles de Marguerite de Navarre. Elle est la sœur du roi François 1er et elle fit de la cour de Navarre un haut lieu de la culture et de l'humanisme, accueillant quelques-uns des plus beaux esprits du temps. De 1540 jusqu'à sa mort (en 1549), Marguerite de Navarre rédige ce qui deviendra l'Heptaméron, un ensemble de

nouvelles (appelées « contes » à l'époque) inachevé, publié une première fois en 1558 sous le titre Histoires des amans fortunez, puis en 1559 dans une édition plus complète et moins arbitraire, intitulée Heptaméron des nouvelles de la reine de Navarre . Ce recueil d'environ soixante-douze histoires, semblables dans leur structure au Décaméron de Boccace, permet de montrer à quel point les révolutions techniques mais aussi philosophiques se répercutent dans la littérature. Les ambivalences ainsi que les conflits fusionnent de sorte que l'œuvre reflète l'esprit réel cette société. L'ambiguïté de l'époque engendre au niveau de la religion un questionnement dont les manifestations sont multiples tant au niveau de la narration, des genres, de la prise de position. L’anecdote met en scène deux prêtres qui discutent de la forme correcte de la prière de consécration. Le curé auquel on soumet la question avoue, pour sa part, n’en savoir rien, lui ne fait que réciter son Ave Maria. improvisé une fanfare au moment de l’élévation de l’hostie à la messe. La scène est comique, mais beaucoup plus que cela, la juxtaposition de ces deux épisodes donnant à la nouvelle toute sa force ironique et satirique : celui qui «s’arrest(e) sur la coutume » en tenant à ce que l’élévation soit accompagnée d’une fanfare, est celui-là même qui ne se soucie pas de la forme exacte de la prière de consécration ! Le cérémonial auquel tient le curé est non seulement vide de sens mais blasphématoire, si le «Corpus Domini » qu’il offre à l’adoration des fidèles n’est qu’un morceau de pain. L’ironie veut aussi que le curé n’ait pas l’intention de se moquer du sacrement, en l’honneur duquel, comme il le dit, «l’on ne peut crier trop haut » . Il est tout simplement non «moins glorieux que ignorant » , un curé, en fin de compte, qui n’en est pas un, qui prive ses paroissiens des sacrements, et qui, en récitant son Ave pendant la consécration, ressemble à la plus simple femme de sa congrégation, de qui il est censé être séparé par sa prêtrise. Or, on sait l’intérêt porté à la réforme liturgique par bon nombre de catholiques français de l’époque, dont Marguerite de Navarre et son protégé et guide spirituel.

Commentaire comparé. Notre premier texte se tourne vers Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon et, est mort le 27 mai 1564 à Genève. C’est un théologien français, un important réformateur, et un pasteur emblématique de la Réforme protestante du XVIᵉ siècle, notamment pour son apport à la doctrine dite du calvinisme Institution de la religion chrétienne. L'Institution de la religion chrétienne est un traité de théologie écrit par Jean Calvin. Ce manuel est devenu la somme de la théologie réformée de la réforme. Il faut noter que la réforme avait pour but de rappeler les fondements originels de la Bible, et non de créer une nouvelle religion. L'ouvrage est censuré à Paris, sous le règne du roi Henri II car il est considéré comme hérétique. L'homme vit sous le règne de la loi de Dieu, signe d'une déchéance dont il ne peut sortir par lui-même : il ne lui reste que la louange de Dieu et la repentance, c'est-à-dire la reconnaissance de son néant et sa totale dépendance de Dieu. Mais cette attitude même est éclairée par l'infinie miséricorde divine car Dieu donne la foi, signe de sa justification et de son salut. Son salut dépend uniquement de la grâce divine, dont les bénéficiaires sont établis de façon prédestinée. Rédigé en latin, l'ouvrage parut en 1536 à Bâle, petit volume, de format presque carré, facile à passer sous le manteau. Calvin l'a sans cesse retravaillé et augmenté au cours des éditions successives : en 1536, il a six chapitres ; en 1539 paraît à Strasbourg une deuxième édition latine en dix-sept chapitres ; en 1559, il contient quatrevingts chapitres, divisés en quatre livres. Nous pouvons voir que le texte à commenter date de 1961, il est possible que l’œuvre est été modifiée avec le temps. Notre seconde œuvre est L’Heptaméron, Appendice dans Conteurs Français du XVIème siècle. L'Heptaméron est

un recueil de nouvelles de Marguerite de Navarre. Elle est la sœur du roi François 1 er et elle fit de la cour de Navarre un haut lieu de la culture et de l'humanisme, accueillant quelquesuns des plus beaux esprits du temps. De 1540 jusqu'à sa mort (en 1549), Marguerite de Navarre rédige ce qui deviendra l'Heptaméron, un ensemble de nouvelles inachevées, publiées une première fois en 1558 sous le titre Histoires des amans fortunez, puis en 1559 dans une édition plus complète et moins arbitraire, intitulée Heptaméron des nouvelles de la reine de Navarre. Ce recueil d'environ soixante-douze histoires. Les ambivalences ainsi que les conflits fusionnent de sorte que l'œuvre reflète l'esprit réel cette société. L'ambiguïté de l'époque engendre au niveau de la religion un questionnement dont les manifestations sont multiples tant au niveau de la narration, des genres, de la prise de position. Ces deux œuvres ont un thème en commun, celui de la religion, le premier texte se consacre à la religion protestante qui est en pleine formation, et le second texte nous montre l’ignorance d’un curé catholique, on sent qu’il y a une satire de la religion. En quoi c’est deux œuvres nous donne un aspect différent de la religion ? A) Le savoir religieux a) Le christianisme présent dans les textes b) La confrontation des deux religions B) La satire de la religion a) L’ignorance de la religion b) Dieu partisan de deux religions

A) Le savoir religieux : a) Le christianisme présent dans les textes Dans le premier texte l’auteur nous parle des sacrements et du fait qu’il faut donner des doctrines « Des sacrements, desquels, il nous est grandement besoin que quelque certaine doctrine nous soit donnée » (l.1-2), le sacrement est quelque chose d’important dans la religion chrétienne, le premier sacrement est le baptême. « Un signe extérieur par lequel Notre Seigneur nous représente et testifie sa bonne volonté envers nous » (l.4-5) Le sacrement produit un effet dont la source est Dieu, qui donne sa grâce. Ils y trouvent le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes. Dans le second : « Jusqu’à l’élévation de l’hostie » (l.7) L'élévation est un rituel chrétien où sont élevés dans le domaine saint, le corps du Christ et le sang du Christ lors de la célébration de l'eucharistie. Ce mot s'applique particulièrement au moment où, lors du rite romain de la messe, l'hostie et le calice sont présentés immédiatement après les parties consacrées. « Le haut Saint-Sacrement » (l.10) Le saint sacrement représente l'eucharistie dans la religion catholique. Il s'agit d'un acte rituel, réalisé pendant une messe le plus souvent, lors duquel les croyants reçoivent la sanctification par le sang et le corps du Christ (représentés de façon symbolique avec l'hostie).  Les deux textes parlent de sacrement, qui est une chose primordiale dans la religion chrétienne, il y a une différence des rites, en effet l’hostie est mangée tous les dimanches par les catholiques, tandis que les protestants ne la mange qu’à Pâques.

A) b) La confrontation des deux religions : « Autrement, il se peut définir et appeler témoignage de la grâce de Dieu » (l.6) la grâce de Dieu est l’un des 5 principes de la religion protestante. En effet dans le christianisme, la grâce est une aide surnaturelle accordée par Dieu aux hommes pour leur salut, qui est le fait d'échapper à la damnation éternelle, alors que dans la religion catholique, le salut s’achète avec des indulgences. « Est de métier à l’ignorance de notre sens et à l’infirmité de notre chair » (l.9-10), les pasteurs (religion protestante) on le droit de se marier, il n’y a donc pas de pécher de chair, tandis que chez les catholiques, le prêtre n’a pas le droit de se marier ni d’avoir de relation sexuelle, il a prêté serrement de ne pas commettre de pêcher de chair, seuls les laics ont le droit de se reproduire. Dans le second texte qui est orienté vers la religion catholique : « Quand on lève le Corpus Domini » (l.6), c’est une fête religieuse catholique (parfois anglicane) qui célèbre la trinité 60jours après Pâques, la fête se déroule toujours le jeudi ou le dimanche. « Son clerc » (l.8), en définition un clerc est un membre du clergé de confession chrétienne, dans la religion catholique il y a les clercs réguliers et les clercs séculiers. Selon le droit canon, sont appelés clercs les fidèles ayant reçu l’ordination de diacre (assiste le dirigeant de l’Eglise) ou de prêtre.  On peut constater que les deux religions sont d’une même base, elle repose sur le christianisme, mais, elles ne suivent pas la Bible de la même manière, l’hostie est mangée qu’à Pâques chez les protestants, et tous les dimanches chez les catholiques, de plus les protestants ne croient pas en la Vierge Marie, ils ne suivent pas toutes les mêmes rites de catholiques.

2. La satire de la religion Jean Calvin suit les pas de Luther, il veut revenir dans les pas originelles de la religion catholique, le but premier de Luther n’était pas de former une nouvelle religion. Les prêtres sont souvent moqués par leur manque de connaissance, leur manque de formation et leur mauvaise connaissance du latin. a) L’ignorance de la religion Dans le texte un : « Un signe extérieur par lequel Notre Seigneur nous représente et testifie sa bonne volonté envers nous » (l.4-5), dans la religion catholique, on croit aux Saints, qui sont la parole de Dieu, c’est le seul signe extérieur qu’on les catholiques, les protestants ne croient pas aux saints. « Ainsi le Seigneur miséricordieux s’accommode en ceci à la rudesse de notre sens, que même par ces éléments charnels il nous mène à soi, et nous fait contempler même en la chair ce qui est de l’esprit » (l.17-19), il met en avant le Carême, les catholiques, et les protestants pratiquent tout deux ce rite.

Texte deux : « Il voulait avoir louange, cherchant à entendre sa bonne doctrine » (l.17-18), plus haut dans le texte on apprend que le curé a chanté car les instruments n’ont pas retentit. On peut voir que le curé ignore comment agir lors du Saint-Sacrement, alors il fait ce qu’il lui semble bon. On voit qu’il y a un manque de formation des membres du clergé catholique. « Je dis mon Ave maria et voilà comment j’en échappe au grand repos de ma conscience » (l.26), on voit que le curé recite son Ave maria, sans vraiment le comprendre, il le récite par habitude, il y a un manque de formation cruel.  On voit qu’il y a un manque de savoir chez les catholiques, alors que les protestants ont instaurés des règles, des explications clairs à leurs membres ecclésiastiques ainsi qu’à leurs fidèles. b) Dieu partisan de deux religions « Notre seigneur » (l.9) on voit que Dieu est présent chez les protestants, il est l’élément central de la religion, alors que chez les catholiques le rôle des Saints est aussi important. « Pour sacrement aient de leur nature telle qualité et vertu, mais pour ce qu’elles sont signées et marquées de Dieu pour avoir cette signification » (l.19-21) pour être près de Dieu, les protestants utilisent le baptême et la communion, tout comme les catholiques. Texte deux : « Vous entendez que l’on ne peut crier trop haut en l’honneur du Saint Sacrement » (l.15), Dieu est présent, lors du Saint Sacrement c’est à Dieu que nous rendons hommage. Elle occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse de la plupart des confessions chrétiennes. Alors que les catholiques parlent d'Eucharistie, le terme de Sainte-Cène est généralement utilisé par les protestants pour désigner le même rite. « hoc est enim corpus meum » (l.20) cette phrase latine, signifie « ceci est mon corps », le cœur de Dieu dans les deux religions est l’hostie, on peut voir que Dieu est présent dans les deux religions.  Outre les rites qui peuvent souvent être différents, mais le fondement principale de la religion chrétienne reste Dieu, les protestants et catholiques vénèrent le même Dieu, ont des rites similaires mais pas forcement pratiqués de la même manière. Dieu est partisan des deux religions dû aux similitudes. Conclusion : Ces deux œuvres nous donnent deux visions différentes de la religion, mais qui ne sont tout de même pas si éloignée l’une de l’autre. L’œuvre de Jean Calvin prime la religion protestantes, tandis que l’œuvre de Marguerite de Navarre se moque de la religion catholique, mais vu qu’elle était reine, elle devait pratiquer la religion catholique, mais elle était peut-être protestante. Mais l’œuvre est parue en 1956, elle a pu suivre bon nombres de modifications au court du temps.

Correction : Texte 1 : Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, ed. Jacques Panier, Paris, Les Belles Lettres, 1961, chapitre X : « Des sacrements » p.199-200

L’essor de la Réforme en France et dû à Jean Calvin. Calvin a crée une doctrine qui a crée un courant religieux qui a crée une religion, il n’a jamais voulu créer quelque chose de distinct. On est plutôt sur du dogme que de la doctrine. Il n’est pas le créateur du Calvinisme, ca vient de lui mais, néanmoins il a crée son dogme c’est à partir de là que va se créer le calvinisme. Le calvinisme s’appuie sur la doctrine rédigée par Calvin. Calvin n’est pas luthérien, il ne c’est jamais converti, pour se convertir il faut qu’i y ait une religion établie (avec un dogme & une doctrine), à cette époque le protestantisme est juste un dogme. A partir des années 1553-1554, Calvin ne cache pas sa sympathie pour le courant Réformé. Calvin est à l’origine un catholique, du début de la première moitié du 16ème, mais pour plusieurs raisons il c’est éloigné du dogme catholique. Calvin était destiné à une carrière ecclésiastique parmi tant d’autres, ce qui fait que Calvin vient l’un des réformateur, il avait une crainte viscérale du pécher, et d’être châtié après sa mort et à ce moment la dans la pratique catholique rien ne peut calmer sa peur. Cette peur contribue à l’éloigner de Dieu c’est de là que vient cette nécessité de reformer les bases de la foi. Le premier tournant : 1553 : Calvin ami avec Jean La Cop, il fait un discours en faveur d’une réforme catholique, que Calvin aurait rédiger, il doit fuir à cause de la constatation. 1534 : l’affaire des placards : des personnes placardes un texte (parfois avec des images) qu’on affiche sur une porte d’Eglise, la on l’affiche près de François Ier, et la c’est une critique de la messe catholique, François Ier n’est pas content, on s’inquiète de sa sécurité. Calvin s’enfuit à Bâle ou il rédige L’institution à la religion chrétienne. Dès la fin de 1536, il part à Genève, pour prêcher ses nouveaux aspects de la religion chrétienne, il pose les fondements comme le retour permettant à la vraie foi. En 1559, Calvin va faire une académie. Ses œuvres ont été partagés à Genève et dans le Royaume de France. La plus part des protestants français sont des calvinismes. La Réforme au début n’est pas une rupture. Une Réforme = on considère que qqch existe mal et qu’il faut le changer, l’améliorer… Il s’agissait de redéfinir, mais cela a mené à une rupture. La doctrine calvinienne propose une autre conception de l’Homme : a une influence sur la société, mais cette société n’est pas la même qui reste catholique. Les réformés sont considérés comme dangereux par la société, on a peur que cela dégénère et que ca remette en cause les institutions, le pouvoir du roi. La doctrine ecclésiale est à peu près pareil. Calvin essaye de structurer. Calvin introduit une réflexion sur l’Homme. Les grandes différences entre le calvinisme et le catholicisme : ils nient le culte des Saints, on refuse les intermédiaires.

La question de la prédestination (différence catho/protestant) chez les catholiques : si on fait les choses correctement on sera sauvé, chez les protestants : seul Dieu peut choisir qui sera sauvé ou non, si Dieu fait don de la foi, cela indiquerait qu’on serait sauvé. 2ème grande différence : l’exercice des Sacrements : chez les catho : baptême, communion, l’eucharistie, le mariage, la pénitence, l’ordination des prêtres. Chez les protestants : baptême + Saint Cène. Transsubstantion : chez les catho : vin = sang du christ, hostie = corps du christ. Luthérien : Consubstantiation : on considère que le pain est du pain que le vin et du vin, mais que c’est aussi le corps et l’esprit du Christ. Chez Calvin : Présence spirituelle : C’est simplement du pain et du vin, mais qu’au moment de l’eucharistie le Christ se manifeste au près des fidèles. Correction de l’introduction 1 : C’est un extrait du chapitre X, de L’institution de la religion chrétienne, c’est un traité théologique. Cela a été construit comme un guide par Calvin. On va recontextualiser très rapidement. On retient que ce texte montre la construction en cours d’une nouvelle doctrine, d’une rupture sociale et politique. On est confronté à un chapitre écrit en réaction à certains éléments de la religion catholique.

Texte 2 : Marguerite de Navarre : sœur de François Ier. Elle était catholique (reine), qui ne c’est jamais convertie, elle n’a pas embrassé les réformés, elle avait juste de la sympathie. Elle a protégé les protestants. Dès 1524, elle fait traduire un texte de Luther : De natis monastrias, elle connait très bien la Bible et la pensée des Réformateurs. C’est une femme de lettre, elle incarne un esprit de la Renaissance. Son œuvre est inachevée. Ce sont des petits récits de vie. C’est un texte littéraire publié en 1558. Son texte s’appuie sur une licence artistique. A ...


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