Title | Construction syntaxique des phrases |
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Course | Description syntaxique |
Institution | Université de Limoges |
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L1 Sciences du langage
Cours de M. TSALA EFFA...
Construction syntaxique des phrases I. La phrase simple La phrase simple structure un verbe en mode personnel. Elle correspond à une proposition qui n’est associée à aucune proposition indépendante. Sa forme de base est la phrase verbale. La structure canonique de la phrase simple peut présenter deux formes : Structure à deux termes sujet + verbe transitif / intransitif Structure à trois termes sujet + verbe + attribut du sujet / objet sujet + verbe + complément Le verbe qui forme le centre de la phrase est appelé le verbe attributif. On peut mettre plusieurs compléments mais il n’y a qu’un seul verbe. Un verbe = une proposition. Il existe d’autres structures de phrase : Structure incomplète - nominale - mots-phrases - interjections
Modes / modalité : manière ou la façon dont on l’énonce. Plusieurs outils syntaxiques permettent de la définir : - l’ordre de mots - les emplois lexicaux spécifiques - les intonations
La modalité affirmative pose des faits certains, probables, incertains. Elle peut être négative ou positive. On peut utiliser des semi-auxiliaires. La modalité interrogative sert à poser des questions qui peuvent porter sur l’ensemble de la phrase, on parlera d’interrogation totale, ou sur une partie de la phrase, on parlera alors d’interrogation partielle. L’interrogation s’exprime selon plusieurs procédés : Le ton Les constructions spécifiques L’inversion : le sujet va se placer après le verbe
La modalité exclamative se rapproche de la modalité interrogative, seul va changer le ton. L’exclamation peut être utilisée pour exprimer un état affectif. L’accent frappe le plus souvent le mot qui porte l’émotion, le mot qui provoque la réaction affective. On peut également utiliser l’exclamation pour exprimer : - Un ordre : exclamation jussive. - Un souhait : exclamation optative - Un regret : l’exclamation déplorative
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On peut également exprimer l’exclamation affective en utilisant des adverbes d’intensité « Combien tu m’énerves ! »
II. La phrase complexe Elle se compose soit de propositions indépendantes juxtaposées soit d’une ou plusieurs propositions principales et une ou plusieurs propositions subordonnées. Proposition subordonnée : dépend d’un mot (verbe, substantif) et d’un outil de subordination (conjonction, locution conjonctive, pronom, adjectif, adverbe). Dans sa fonction elle est assimilable à un nom ou un adverbe. Elle peut être sujet, attribut, complément d’objet etc. D’un point de vue purement syntaxique, les propositions conjonctives sont réparties en deux séries : - complétives - circonstancielles La subordonnée complétive est intimement liée à la proposition principale, autrement dit, elle est en dépendance syntaxique. Dans sa forme on va très souvent observer qu’elle a une place fixe dans la phrase. Elle répond souvent aux question « Qu’est-ce que ? » « Qu’est-ce qui ? » « Quoi ? » Elle est introduite par des locutions conjonctives du type « A ce que… » « De ce que… »
D’un autre côté la proposition circonstancielle est mobile par rapport à la proposition principale. Autrement dit, elle a une certaine indépendance modale, son rôle est d’exprimer l’ensemble des circonstances de l’action que porte la proposition principale. En général, on l’identifie à travers des questions du type « Quand ? » « Pourquoi ? » « Dans quel but ? » Elle est souvent introduite par la locution « Que »
1. La proposition complétive Elle dépend souvent du mot de tête de la proposition principale. Dans son fonctionnement elle peut occuper plusieurs types de fonctions syntaxiques, elle peut être : - sujet - attribut - apposé - complément d’objet - complément de nom Lorsqu’elle occupe la fonction de sujet elle est souvent en tête de phrase.
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