CM La construction des liens et la théorie de l’attachement PDF

Title CM La construction des liens et la théorie de l’attachement
Course Psychologie
Institution Université de Lorraine
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CM de psychologie du développement de L2 sur l'attachement avec Monsieur Schneider...


Description

CM PSY DU DEVELOPPEMENT / COURS SCHNEIDER

La construction des liens et la théorie de l’attachement Séance 1 – 05/11/14

1. Introduction 1.1

Un besoin vital

Théorie de l’attachement : notion introduite par Bowlby dans les années 50. Correspond à la relation mère-enfant, parents-enfant. Les enfants sont suffisamment sécurisés dans leurs liens d’attachement forgés dès la petite enfance par les parents, en particulier la mère. Ces liens permettent l’essor vers l’ouverture, l’autonomie, la découverte. C’est un besoin primaire pour réguler les émotions d’un individu. Comment la présence d’une figure familiale permet de réduire la tension que l’enfant peut ressentir dans certaines situations ? Elle calme son anxiété, intériorise un schéma d’interaction, donne un sentiment de sécurité à l’enfant… Cette première empreinte marque les premières relations individuelles et intérieures. Fredrik II de Prusse se demande en quelle langue parlerait un enfant à qui on n’apprend aucune langue ?  Tous les bébés qui ont participé à cette expérience sont morts… ce qui prouve bien l’importance de l’interaction. Les jeunes enfants ont des besoins relationnels incontestables. Fin du 19ème siècle à la suite des découvertes de Pasteur, on a renforcé les précautions de soin pour assurer dans les lieux de garde une hygiène rigide (on a renforcé les mesures d’hygiène) car 25% des enfants n’atteignaient pas l’âge de 2 ans. A rendre les contacts aussi légers pour des mesures d’hygiène, on a enlevé les interactions des bébés avec le monde. 1.2 Origines : les travaux de Harlow et Bowlby et les apports de l’éthologie

2 théories fondamentalement opposées avaient des points communs :  Théorie de l'apprentissage

 Théorie psychanalytique L'attachement de l'enfant, la création des liens d'autres personnes (surtout la mère) résultait d'associations répétées entre la présence d'un individu et l'activité de nourrissage (une personne répond à ces besoins). Au bout du compte, quelque soit la complexification de cette théorie, il reste l'idée que le lien est secondaire par rapport à ces besoins de nutrition. En psychanalyse : théorie de l'étayage, théorie psychoaffective de Freud qui revient à cette activité de nourrissage. Ces théories ont assez bien fonctionné. Un certain nombre d'observations et de découvertes ont été produites de façon indépendantes mais vont se rencontrer (travaux des éthologues : comportement animal  ils observent en milieu naturel parce que les comportements des individus dépendent des caractéristiques de la société).  Watson : la vie émotionnelle de l’enfant est organisée selon une tendance héréditaire à chercher le plaisir et à éviter la douleur. Association répétée entre la présence de l’adulte et le nourrissage. Le lien serait quelque chose de secondaire qui succèderait au besoin primaire qui est le nourrissage.  Harlow s’est intéressé à des macaques rhésus. Il s’intéresse aux liens sociaux avec les adultes, en particulier la mère et au nourrissage. Il utilise des supports qui pourraient ressembler à la mère. 1ère observation : comportement tactile du jeune singe, cherche à s’attacher, tète mais avec un peu de dégoût… mais dégradation du comportement parce qu’ils sentent que ce n’est pas leur mère  comportement d’isolement, de repli, de crainte, d’angoisse… 2ème observation concernant leur développement supérieur : ils sont dans l’incapacité d’entretenir des relations sexuelles, des relations de gestation, de se rapprocher d’autrui. Pour celles qui ont mis au monde des bébés, elles sont dans l’incapacité de s’occuper d’eux (beaucoup meurent). Quand elles arrivent à maintenir une relation, elles arrivent à retrouver un comportement maternant petit à petit. Ces travaux vont être diffusés et intéresser Bowlby. Il commence ses premiers travaux pendant les années de guerre en Angleterre. Spitz et Bowlby vont beaucoup travailler avec des bébés pris en charge par des hôpitaux et des orphelinats (bébés séparés). Spitz va fortement contribuer à montrer que les phénomènes de rupture relationnelle dans les premiers mois vont avoir un impact marquant dans le développement des enfants. Bowlby a commencé sa carrière par un autre travail : il choisit des adolescents qui ont des difficultés de relations sociales et de comportement issus des maisons correctionnelles. Il construit une sorte d’anamnèse de leur comportement (il regarde leur histoire). Il démontre que les premières relations sont un besoin primaire. Il observe les mécanismes d’absence de protection et de rupture relationnelle. Il fait ses observations et rencontre Winnicott, Anna Freud… il prend connaissance des travaux de Harlow et est intrigué.

Lorentz : prix Nobel pour ses travaux, éthologue. Il met à jour le phénomène d’empreinte = stimulus signal  Il montre que quand les jeunes viennent de naître, ils sont sensibles à certaines caractéristiques sommaires du stimulus qui vont leur permettre de s’attacher à un objet pour survivre. Ce n’est pas toujours le même système pour toutes les espèces. Pour les oies, le stimulus est le premier objet vu après la naissance. Cette empreinte doit être mise en place au bon moment de développement. Elle a des effets immédiats sur la protection de la survie des jeunes et la préparation des relations futures puisque c’est cette même espèce qui va se reproduire. Pour les brebis, ce n’est pas le système visuel qui fonctionne comme pour les oies mais le système olfactif = ils arrivent à retrouver leur mère en sentant et ainsi le lien s’établit naturellement. René Spitz (cf. notion d'hospitalisme) est aussi un psychanalyste qui va travailler avec des bébés pris en charge au sein d'hôpitaux, d'orphelinats pendant les années de guerre. Les phénomènes de rupture relationnelle dans les premiers mois de vie d'un enfant vont avoir un impact important sur leur développement. Bowlby commence ses premiers travaux dans un contexte particulier : la guerre en Angleterre. Bowlby, lui, travaille avec des adolescents et observe les difficultés de comportement. Il les prend en charge, les écoute et fait une sorte d'analyse rétrospective, une anamnèse, regarde du côté de leur histoire. Bowlby va constater que 9 fois sur 10 on observe de façon systématique ces mécanismes de rupture, de séparation précoce. Il observe et prend connaissance des travaux d'Anna Freud et d'Harlow et ses apports en matière d'éthologie. Il va ainsi essayer de montrer comment se structure ces premières relations. 1.3

La spécificité du lien d’attachement

Attachement = lien affectif, durable, particulier qu’une personne développe au cours de sa vie. Plusieurs caractéristiques : -

persistance dans le temps, implique une personne spécifique, relation émotionnellement significative, implique que les contacts avec la personne significative soient maintenus, l’enfant manifeste une détresse quand il est involontairement séparé de cette personne significative, - recherche de sécurité et de confort par cette même personne.

2. Quelques concepts clés - Le statut primaire des liens : La relation d’attachement du bébé à son parent est toute aussi importante que le nourrissage ; elle est nécessaire à la survie. - La figure d’attachement = la personne vers laquelle se tourne l’enfant quand il est en situation de détresse. C’est auprès d’elle qu’il va chercher sa sécurité. La personne doit être sensible, disponible, à l’écoute des besoins de l’enfant, savoir répondre à ses attentes. - Les soins et leur influence : le fait de donner des soins est considéré de la même façon que le fait de les rechercher ; c’est une composante de la nature humaine.  complémentarité des besoins. - La base de sécurité : dès qu’il se déplace, l’enfant s’éloigne de sa figure d’attachement mais maintient une sorte de distance quand il se sent en sécurité et il va se rapprocher quand il se sent trop éloigné pour être protégé. S’il est sécurisé il peut explorer le monde qui l’entoure. - Le système exploratoire : quand on est sécurisés on s’ouvre au monde extérieur.  équilibre attachement-exploration : être attaché n’est pas être dépendant ou replier sur une personne c’est la sécurisation, base nécessaire à l’autonomie. - Les comportements d’attachement : comportements mis en place quand il se sent en danger : il manifeste des comportements de peur : courir, s’agripper, pleurer…

 MIO (Modèles Internes Opérant) = intériorisation des modèles d’attachement chez l’enfant.

3. Les phases - Pré-attachement : (3-4 premiers mois) premières formes de langage, sensibilité à la voix de la mère, premières propres vocalisations pour exprimer ses besoins, faux cris de détresse pour attirer l’attention, regards, comportements d’orientation (se blottir pour se protéger, se tourner, s’adapter pour entendre, se rapprocher…), etc. = réactions constitutives du lien d’attachement pour cette personne plus tard. - Formation d’un lien d’attachement : première forme de sélectivité (attachement à des personnes particulières. (milieu de la première année) - Tissage des liens : 6-7 mois. On progresse dans la sélectivité. Les enfants commencent à s’éloigner, se déplacer, ce qui renforce le lien d’attachement quand il y a une stabilité relationnelle. - Formation de modèles internes opérationnalisés.

Les différences individuelles entre enfants vont dépendre de la qualité de relation d'attachement construite dans l'histoire de la qualité des soins : capacité, disponibilité des parents. L'adulte qui prend soin de l'enfant et fait preuve de proximité de l'enfant va avoir tendance à avoir un enfant aimé, confiant et va développer un équilibre adéquat entre exploration et besoin de proximité du parent. Si ce mécanisme est défaillant : attachement déséquilibré, insécurisant, la recherche de proximité va se retrouver entravée.

4. Soins parentaux et attachement - Sensibilité : détection par l’adulte des mimiques, des signaux émis par l’enfant. S’ils les interprètent correctement, ils sélectionnent une réponse juste, appropriée. - Proximité : la qualité des soins implique une proximité physique et psychologique avec l’enfant = habileté de la mère à calmer l’enfant, la capacité de proximité physique, capacité de sécurisation. - Engagement : se sentir responsable de son développement, de sa sécurité et agir en conséquence : régulation émotionnelle, connaissance des stades de développement, vigilance… pour augmenter la possibilité de percevoir les signaux et s’ajuster. - Réciprocité : relation dynamique entre l’enfant qui émet des signaux pour exprimer ses besoins et le parent qui y est sensible et qui agit pour y répondre (interaction fine, sensibilité, capacité à répondre aux signaux.)

5. L’attachement et la construction de ses modalités comportementales 5 .1 la mesure de l’attachement chez le bébé : le paradigme de la SE.

Marie Ainsworth cherche à mettre en place une situation rigoureuse capable de répondre aux critères scientifiques de la recherche (répétabilité) et qui permette de décrire la plus ou moins bonne capacité de l'enfant à s'attacher. Elle va mettre en place le dispositif de la situation étrange : laboratoire avec des enfants, une pièce, une glace sans tain et dans la pièce il y a 3 chaises et quelques jouets. On va demander aux parents de faire certaines choses qui vont créer un stress progressif vis-à-vis de l'enfant. 8 étapes : 1. L'expérimentateur s'introduit avec l'adulte (la mère) avec son enfant dans la pièce et vont passer quelques minutes ensemble.

2. L'expérimentateur sort (après 3 min). On dit à la mère de s'assoir sur la chaise et d'adopter une attitude pas très active face à l'enfant. 3. Une autre personne arrive (étrangère à l'enfant) et ne se fait pas intrusive. Ils passent 3 min ensemble. 4. La maman sort sans fournir d'explication à l'enfant qui reste seul avec la personne étrangère. La mère laisse un objet qui indique qu'elle va revenir. 5. La personne étrangère sort et la mère revient. Elle laisse une pause et laisse à l'enfant la possibilité de montrer son besoin d'attachement. 6. La maman sort de la pièce et dit au jeune enfant qu'elle va revenir tout de suite. On observe l'enfant pour voir s'il est en détresse ou pas (un expérimentateur peut intervenir au cas où). 7. La personne étrangère revient à nouveau. 8. La personne étrangère sort et la mère revient et reste avec lui pendant 3 min. Sur cette base de mesure de l'attachement, Ainsworth a développé 4 modèles : o Modèle sécurisant o Modèle insécurisant anxieux résistant ou ambivalent o Modèle insécurisant anxieux évitant o Modèle insécurisant désorganisé

- Modèles Sécurisants : enfants qui jouent bien mais manifestent une protestation lors d’une séparation avec la mère. Ils sont intimidés par les personnes extérieures, surtout en présence de la mère et montrent une préférence. Ils ont un plutôt contact tactile, proximal, physique avec leur mère ou distale (sourire…) mais en tous cas ils recherchent la sécurité, le contact et explorent le monde extérieur. Ils se calment facilement si les parents sont là. Les parents sont sensibles, disponibles, réconfortant, compréhensifs, affectueux, éprouvent du plaisir à s’occuper de l’enfant, digne de confiance. - Insécurisant ambivalent : 8-10%. Enfants incertains quant à la capacité de leurs parents à répondre à leurs besoins. Ils sont plus mal à l’aise, moins explorateurs, s’accrochent à la mère, se montrent anxieux et agités lors de la séparation avec la mère, ils sont angoissés en présence d’une personne non familière. Le parent a un comportement imprévisible, parfois réceptif aux signaux mais parfois ignorant. L’enfant n’ose pas s’éloigner par peur de perdre l’affection et la sécurité.

- Insécurisant évitant ou fuyant : 15%. Comportements de peur, de colère ou bien d’indifférence parfois envers l’adulte, peu d’assurance. Enfants qui interagissent peu, refusent parfois de quitter les bras, enfants difficiles à cerner, qui donnent un sentiment d’indépendance (sorte d’indifférence globale). Quand la mère s’éloigne, ils semblent moins affectés mais quand elle revient ils donnent l’impression de vouloir l’éviter comme si le sentiment d’indépendance qu’ils semblaient montrer n’est qu’une apparence. Ils donnent l’impression de ne pas vouloir être aidés. C’est comme s’ils s’attendaient à être repoussés par leurs parents. Comportement de rejet avec une forme de réponse négative intrusive ou d’indépendance. Le parent n’a pas cette sensibilité aux besoins de l’enfant alors même qu’il y a un sentiment d’insécurité manifesté. - Insécurisant désorganisé : enfants décrits comme désorganisés, qui rejettent le parent ou alors essayent de lui faire plaisir. D’un côté ils manifestent de la colère mais de l’autre ils sont tactiles. D’un côté ils sont vigilants et de l’autre incapables de réagir. Attitude hostile des parents. Ils rejettent, ignorent les signaux, sont désemparés et négligent gravement les besoins de l’enfant. Séance 2 – 12/11/14 5.2 Les figures d’attachement : mono tropisme, attachements multiples et hiérarchisés

On se demande si l’enfant dispose de plusieurs figures d’attachement et quelles relations il entretient avec chacune d’elles. On voit comme première figure la mère. Mais d’autres personnes s’occupent de l’enfant : père, nounou, personnel de crèche… et ont un rôle important. L’enfant, en s’attachant progressivement, construit des modèles d’attachement avec des attentes différentes selon ses besoins. Il y a donc des attachements multiples et hiérarchisés. D’où le mono tropisme : Qu’une figure d’attachement et elle est indispensable  Aujourd’hui cette idée est dépassée. o Attachements multiples et hiérarchisés : pose la question du degré d’attachement  relation que le père entretient avec le bébé. Cela nous mène à une idée plus nuancée. L’attachement est une idée théorique. Est-ce que les outils utilisés pour l’attachement sont bons ? on se rend compte que les capacités d’interaction avec le bébé du père sont d’un autre registre que celles de la mère mais toutes aussi bonnes. D’où une complémentarité entre les capacités de la mère et du père.

6. La valeur prédictive des comportements d’attachement 6.1

Les « prédictions essentielles »

Idée que l’enfant dont le parent a pris soin de lui serait plus susceptible d’exprimer ses besoins d’amour et plus susceptible de se sentir en sécurité parce qu’il a confiance en lui. Cela favorise sa capacité à avoir une image positive de lui-même, à avoir des pairs, ses capacités cognitives et sa capacité à gérer ses émotions. Les enfants qui bénéficient dès leur jeune âge d’une relation sécurisante avec leur mère vont donc devenir ultérieurement davantage de compétences sociales que les enfants insécurisés. Les mères sensibles aux signaux de leur enfant développeront dans la durée une relation sécurisante avec lui. L’attachement mère-enfant se révèle relativement stable dans le temps. Le degré d’attachement reste le même au fil du temps. La transmission intergénérationnelle se produit dans environ 70-80% des cas. Il y a des différences entre les types d’attachement à la mère et des catégories d’attachement à l’examen de l’adulte. Il y a donc une correspondance entre le modèle d’attachement de la mère et les modèles d’attachement de l’enfant.

6.2

Un exemple : L’étude du Minnesota

Une quarantaine d’enfants observés à 12 mois et suivis pendant leur enfance. Ce qui ressort c’est que les enfants « attachés » c’est-à-dire avec une relation sécurisée, sont plus populaires parce qu’ils savent demander de l’aide, ont une bonne estime d’eux-mêmes, sont bons à l’école, et leur professeurs se montrent chaleureux à leur égard. A l’inverse, les enfants avec un moindre attachement sont râleurs, ne savent pas demander du réconfort, se moquent des autres, cherchent de l’attention. Les enfants anxieux résistant sont plutôt préoccupés par eux-mêmes que par les autres et ont un comportement infantilisant. Ainsi le modèle construit avec le parent a des conséquences sur le développement de l’enfant.

Tableau sur les modèles d’attachement : étude de Waters et Al (1995), « l’étude du Minnesota », USA. MODELE SECURE 12-18 MOIS 4-5 ANS

Beaucoup d’amis, bonne estime d’euxmêmes

MODELE EVITANT

MODELE AMBIVALENT

6 ANS

Affectueux, échanges riches avec leurs parents + d’amitiés proches

10 ANS

7. L’attachement au niveau des représentations 7.1

Les MIO et l’apparition de la pensée représentationnelle

Dès les premiers mois de vie, intériorisation des modèles tirés de l’expérience familiale. Ces modèles sont dynamiques puisqu’ils opèrent au niveau du comportement de l’enfant et opérant car ils influencent la perception de l’enfant sur l’environnement. L’enfant intègre des séquences interactionnelles, interactives, des structures de relations et ces enfants auront tendance à les généraliser, à les reproduire avec les personnes de leur entourage. Pendant longtemps on s’est intéressés à l’aspect procédural de l’attachement : les composants d’actions. 7.2

L’attachement adulte : l’AAA = Adult Attachment Interview

Il est intéressant de distinguer les représentations des parents épisodiques et sémantiques de l’attachement et des relations avec leur enfant. Mary Main s’est intéressé à l’attachement des parents. Elle va interviewer des parents. Elle s’intéresse aux représentations épisodiques de l’attachement : elle sollicite l’adulte sur les souvenirs d’événements particuliers. Et sur les représentations sémantiques : interrogations sur comment des personnes se représentent des relations en générale (vision des relations qu’ont les personnes). En fait elle s’intéresse à comment se sont construit les modèles d’attachement d’un enfant dans une famille. Elle se concentre sur la cohérence entre les différents niveaux : s’ils se représentent des souvenirs positifs en images négatives alors cela va créer une incohérence dans leurs comportements. Théorie de l’attachement de Mary Main, 1985 : Trois types de narratif autobiographique : sécurisé

détaché

préoccupé

7.3 Les compétences narra...


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