Culture de l\'image L1 PDF

Title Culture de l\'image L1
Author Faustine Ferrer
Course Culture de l'image
Institution Université Bordeaux-Montaigne
Pages 40
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Description

Culture de l'image! [email protected] !

Cours : !

- Mardi 17 septembre ! - Mardi 15 octobre ! - Mardi 5 novembre ! - Mardi 19 novembre ! - Mardi 3 décembre ! - Mardi 17 décembre ! Exam : QCM !

«"Il faut toujours s’étonner qu’une image arrive, il pourrait ne rien avoir."» !

- Jean Luc Godard ! But du cours : théoriser l’image, comment l’image pose des prbm, répond et pose des questions !

1/ problématisation de l’image ! 2/ le tableau! 3/ l’invention de la photo ! 4/ théorie de la photo ! 5/ invention du cinema ! 6/ la television !

I - Problématisation de l’image Qu‘est ce que la ressemblance? Y a t-il un progrès dans l’image? ! Francis Bacon, Etude pour un portrait de Van Gogh, 1956!

- homme portant un chapeau et quelque chose sur son dos, les traits de son visage sont absents !

- Chapeau de paille: renvoie aux autoportraits de Van Gogh! - On peut imaginer que l’homme porte alors du matériel de peinture !

- Herbe : champs, figure solitaire du peintre qui partait peindre dans la campagne. cf : la vie passionnée de Vincent Van Gogh, Vincente Minelli / Van Gogh, Maurice Pialat )!

- Tableau sombre, tons bleus et noires! - Palette chromatique, style de peinture, identique à celui de Van Gogh!

Cf : Vincent Van Gogh, Autoportrait au chapeau de paille, 1887

- un portrait photo de moi renvoie a un autre portrait de moi ! -> La ressemblance renvoie à l’expertise de l’observateur : chacun s’appuie sur sa propre culture de l’image et sa propre expérience ! -> l’image ne ressemble pas à Van Gogh mais à un tableau peint par Van Gogh ( voir palette chromatique et esthétique du tableau ) et par Bacon dont on retrouve également la trace. !

«" Le monde entier tient dans notre tête, sous la forme d’une anthologie d’images"» !

- Susan Sontag, sur la photographie, 1982. ! La photographie est une manière de s’approprier le monde puisqu’elle immortalise des souvenirs, des lieux, des événements, etc… ! Ex: le selfi est une manière de posséder quelque chose et de le partager ! 2

Les images que l’on rencontre sont toutes différentes et utilisent différents supports comme la publicité, la photographie, le cinéma, la peinture, etc… Cependant ces images sont toujours en interaction avec des images déjà vues, c’est le « hors image"» Ex: les rêves, la perception du monde, les images d’art … ! Ce que nous avons dans la tête anime ces images.!

«"Ce qui fait la ressemblance c’est ce que nous donnons au sens"»

Ainsi, nous pouvons constater que la ressemblance à des faiblesses. ! !

Roland Barthes ( 1915-1980 ), philosophe français ! La chambre claire, 1980 ! L’auteur se questionne sur la nature de la photographie, en essayant de comprendre si elle a un «" génie propre" », c’est à dire, un trait qui la distingue des autres moyens de représentation. ! «" La ressemblance est une conformité mais à quoi? À une identité. Or, cette identité est imprécise, imaginaire même, au point que je puis continuer à parler de ressemblance sans avoir jamais vu le modèle"» - Roland Barthes! L’identification est un rapport de similitude entre deux objets: c’est la question de la stabilité ! La ressemblance implique une conformité mais faudrait-il qu’elle soit stable puisque, en effet, avec le temps, les choses évoluent tout en restant les mêmes. Par conséquent, l’identification est instable. «" Moi qui me sens un sujet incertain, amythique, comment pourrais je me trouver ressemblant? (…) la ressemblance renvoie a l’identification d’un sujet, chose dérisoire, purement civile, pénale même; elle le donne «" en tant que lui même" », alors que je veux un sujet «"tel qu’en lui même"»"»! ! 3

René Magritte (1898 - 1967), peintre surréaliste belge ! la trahison des images, 1929 ! «"Ceci n’est pas une pipe"», c’est en fait l’image d’une pipe. ! Ici il y a dédoublement dans la représentation. !

Louis Marin, 1931-1992, philosophe français Pour Marin, le pouvoir va se mettre en signe et les signes montrent la puissance et la force en réserve afin de la montrer dans l’image. ! Exemple de Hommes politiques : !

- Hyacinthe Rigaud, le roi louis XIV, 1694 / 1701 ! - Les affiches de campagne de Macron au premier et second tour et une fois président. Le portrait s’agrandit entre le premier et le second tour ce qui le met en avant et par conséquent met en avant son programme. De plus, la photo officielle montre le président devant une fenêtre ouverte ce qui offre une double perspective, un cadre dans le cadre, une fenêtre ouverte sur l’avenir ? Enfin, la présence des drapeaux de la France et de l’Union Européenne montre encore une fois la puissance. ! Le dédoublement intensifie la représentation et intensifie la présence : c’est l’effet de présence. ! Ce que l’on voit constitue le sujet par la réflexion du dispositif représentatif par l’effet de sujet, l’effet d’institution et la légitimation. ! La représentation permet ainsi au sujet de se constituer. ! !

Nelson goodman ( 1906 - 1998 ), philosophe américain Langage de l’art, donner un sens plus général que juste le pouvoir !

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Distinction entre ressemblance et représentation:!

Ressemblance

Représentation

Réflexive = renvoi à soi

Transitive = renvoi à son objet

Symétrique :! Si A ressemble à B ! B ressemble à A

Le tableau peut représenter quelqu’un mais pas l’inverse.

Il parle d’imitation ou de copie. Cependant on ne copie que certains aspects de quelque chose quand on imite ou copie. !

Purse: on ne peut pas représenter un objet dans sa totalité, seulement certains éléments qu’on a retenu. !

Peut-on alors représenter un même objet selon les représentation ? ! «" C’est toujours vieilli que l’oeil aborde son activité, obsédé par son propre passé et par les insinuations anciennes et récentes de l’oreille, du nez, de la langue, des doigts, du coeur et du cerveau."» ! La représentation n’est pas une copie, pour copier il faudrait savoir qu’est ce que copier, on ne peut donc pas spécifier ce qui est à copier : «" ni l’objet dans sa manière d’être, ni toutes ses manières d’être, ni sa manière d’apparaitre à l’oeil dépourvu de toute préoccupation"» !

A- Réalisme et Perspective Le réalisme n’est pas «" affaire d’un quelconque rapport constant ou absolu entre une image et son object mais d’un rapport entre le système de la représentation employé dans l’image et le système servant la norme"» - goodman ! On copie pour restituer dans le cinema, la peinture, le dessin… ! Cette idée de copier est tellement répandue que nous avons l’impression que ses images sont naturelles. On trouve quelque chose de réaliste parce qu’on apprend a le voir comme ça, c’est normal pour nous, ça se présente comme une habitude. !

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Autrement dit, a chaque fois qu’une image va se présenter sous une forme nouvelle on va la juger irréaliste. ! Ex: vieux jeux videos!

Leon Battista Alberti : la perspective c’est avoir un morceau de monde dans le cadre. La perspective linéaire de la Renaissance était considérée comme nonréaliste par les contemporains. ! Hubert Damisch : Elle a mis beaucoup de temps à supplanter les habitudes de lecture de l’image héritée du Moyen-Age. ! Erwin Panofsky : la perspective est un système conventionnel qui organise la représentation d’une expérience de la réalité, propre à une culture ! ! L’image va être une construction qui va restituer un rapport au monde, c’est à dire une idéologie, valeur partagée par un groupe humain aux différentes cultures. ! La ressemblance permet de constater que les propriété d’une image ne sont pas seulement à la surface de celle-ci, mais aussi comment on la lit et on la détermine. ! Enfin, une représentation n’est pas un état naïf du monde mais se rapporte aussi aux connaissances culturelles et scientifiques. On fait pas les mêmes images aujourd’hui qu’au Moyen-Age. Ainsi les artistes et scientifiques appartiennent à une certaine époque et partagent différentes connaissances. ! Ex: cartographie, rapport entre la science et les images. ! Picasso et Einstein se pose la question sur la relativité de l’espace à la même époque. ! La dimension meta : une image va montrer une image du monde mais tient aussi un meta discours sur ce dernier, sa matière, manière de production et le rapport au monde à cet instant T. !

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B- Le progrès Y a t il un progrès dans l’image ? ! «" Au coeur de l’idée de progrès, il y a la conviction que tout ordre de succession, dès lors qu’il concerne le monde humain ( en particulier dans la période dite moderne ) est un processus ou un mouvement d’amélioration"» - P-A. Taguieff ! Le progrès présuppose le changement, changement qui va dans la bon sens. ! Cf: levi strauss !

Les nouvelles technologiques de l’image portent l’utopie de voir plus ou mieux. ! Ex : évolution des pixel, imagerie scientifique ( voir plus loin, voir là où on ne pouvait pas voir, exploration…) ! Ces évolutions permettent une nouvelle vision. ! Mythe du progrès technique : pour imiter la réalité, les outils modernes sont plus fiables que les anciens. ! On peut imaginer que les images en disent plus sur le monde. !

C- Puissance des images Pourquoi les images sont elles si puissantes ? !

- lumineuses, attirent l’attention ! Ex : écran géant pour pubs !

- Événement, animé par des transformations ! - Impliquent notre participation ! - Intensifient une présence! - Immersives ! Cf : allégorie de la caverne de Platon, croire que l’image est réelle ! Ex : images violentes, est ce que les images influent le comportement ? ! Barthes: les images sont plus réelles que les gens ! Sontag : déréalisation = les images deviennent la référence du réel

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Ce qui est beau repose sur la photogénie ! Visible et visuel! Image et hors image ! Xp et existence des choses !

Duchamps : c’est le spectateur qui fait le tableau par son interprétation ! L’image expose le visible pour le problématiser, compromettre l’observation, ce qui peut susciter le désir de voir et empêcher de voir : c’est la Balance entre la présence et l’absence La présence prend son sens que dans le risque de l’absence. ! Paradoxe : ce qui compte dans une image c’est l’empêchement de voir et non ce qu’on voit, relié au vouloir voir, désir. ! Au delà du visible il faut construire un visuel hors image ! Relâchement iconique : sélection des traits mais l’imagination les complètes, situe dans une scène plus large ainsi notre imagination complète les traits du dessin. ! Cf: Francis Bacon! Ex : Leonardo de vinci, a partir de croquis, a elaboré des machines. ! !

Laszlo Moholy Nagy ( 1895 - 1946 ), artiste peintre, photographe et théoricien des arts hongrois. Enseignant au Bauhaus à partir de 1923. ! Reconnu pour ses expérimentations en photographie ( phonogramme ), son intérêt pour les «"nouveaux médias"», et ses réflexions théoriques sur les formes artistiques utilisant la lumière ( cinéma, photo ). ! Photoplastique : collages d’image, sur impression !

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Christian Metz (1931-1993) Fondateur de la sémiologie du : essaie sur la signification au cinéma 1968. ! Metz a apporté une nouvelle perspective dans l’étude du cinéma : un vocabulaire, des principes d’analyse et une rigueur empruntés à la linguistique. ! Le cinéma est un langage qu’il faut analyser comme un système. ! Metz donne aussi l’impression d’un film quasi réel c’est à dire que le spectateur doit avoir l’impression d’une réalité inégalée. ! Cependant le théâtre joué par des personnes en face du spectateur et non à travers un écran, crée une proximité jugée trop réel alors que le cinéma stimule l’imaginaire et emporte le spectateur dans un autre monde. ! Ainsi, certaines images comportent du vide, on ne sait pas tout ce qui laisse un espace disponible pour l’imaginaire. L’image mobilisée, implique et stimule le spectateur si celle-ci est imparfaite et laisse la possibilité de la compléter avec l’imaginaire ! Au contraire, les images complète sont dédensifiées et ont un sens plein et figé ex: panneau de signalisation ! L’image stimule aussi la mémoire et communiquent entre elles dans le hors image. ! Image = signe = dédoublement commun au langage et aux images! Le langage permet a l’homme de parler d’autre chose que de lui même ou partager des objets. !

D- Peut on se passer de signes ? «"Parce que la scène des idées que constitue les pensées d’un homme ne peut pas paraitre immédiatement à la vue d’un autre homme, ni être conservée ailleurs que dans la Mémoire, qui n’est pas un réservoir fort assuré, nous avons besoin des signes de nos idées pour pouvoir nous entre-communiquer nos pensées aussi bien que pour les enregistrer pour notre propre usage."» - John Locke ! Ainsi, on ne peut pas se passer de signes si on veut se souvenir de nos expériences et les partager, penser le monde et conserver les choses. ! 9

Bergson: c’est toujours une image ou un signe qui veut traduire l’intuition. ! L’image matérielle est un plan de manifestation qui permet de partager les pensées, les expériences et de les conserver. ! Par conséquent, le hors-image est une impression, allusions qui constituent un stock qui permet de les investir, de comprendre les choses ! Les deux se construisent socialement car ils dépendent de la culture. !

II - l’invention du tableau La peinture a commencé dès la préhistoire sur les parois des cavernes qui sont un espace symbolique. Cette peinture est organisée et permet de di fférencier les espèces ( figures animales ). On peut aussi remarquer un embryon de pensée religieuse. ! Comment s’organise la profondeur ? !

- Par un détachement verticale des plans ! - Par la superposition ( le dessin en haut espace plus proche de nous )! - Par la perspective tordue ( le bison a le corps de profil mais les cornes de face ) ! - Par le volume ( hachure, tracer les articulations, utilisation des volumes

et

textures de la roche). Ce sont des stéréotypes pour figurer l’animal. !

Cet ensemble de technique constitue un système de représentation.

Mythogramme = « représentation figurative, support d’une production orale ( culturelle, mythologique quelconque )."» ! Mythogramme

Pictogramme

Type d’image, mode de pensée mythique

Image des états successifs d’une action

Non linéaire

Linéaire

L’homme renversé est considéré comme un pictogramme, on peut considérer une action: il se fait renverser. ! 10

Cf : Venus de laussel ! «" Préparée, l’image, s’enlevant souvent sur un fond de couleur distincte, acquit un espace définit bien à elle (…). L’invention d’une surface lisse et fermée rendit possible l’ultérieure transparence du plan pictural, sans laquelle la représentation de l’espace du plan pictural, sans laquelle la représentation de l’espace tridimensionnel n’aurait pu s’accomplir"» ! Meyer Shapiro «" sur quelques problèmes de sémiotique de l’art visuel : champ et véhicule dans les signes iconiques"» dans style, artiste et société, 1900. !

La préparation du fond permet d’organise le champ, elle permet de distinguer : !

- Support matériel : surface physique ( objet, médium ) qui va servir d’inscription. ! - Support formel : format qui définit les règles d’inscriptions, l’organisation des traits, les proportions. Le support format «"domine"» le support matériel. ! Shapiro ne sait pas quand et comment cette préparation est apparue. ! ex: graffiti romain / graffiti d’aujourd’hui ! La figure et le fond n’étaient pas à l’époque quelque chose d’inséparable : rapport fond / figure. !

A- Limite, contour, figure, fond cf: groupe µ, traité du signe visuel, 1992! La perception capte des similitudes et détermine un champ = espace coloré plus ou moins homogène. L’oeil capte des différences dans les objets, ce qui permet de les différencier. Cela permet de dégager :!

- la limite : tracé neutre divisant l’espace ( le champ ) en deux régions, foncières perceptives. !

- Le contour : tracé qui va diviser l’espace en deux régions pour créer le fond et la figure. Dégage un extérieur et une extérieur et donc une hiérarchie -> le contour appartient à l’objet tracé. ! Le contour en lui même marque des différences en fonction de l’épaisseur et de la couleur, ainsi de simples points peuvent marquer un contour et renvoie a la vision. ! Cf : principe de proximité, loi de la Gestalt ! 11

Il suffit donc de tracer un contour pour qu’il y ai un rapport figure/fond. !

Schéma : limite, contours, figure, fond ! Limite : contraste entre! deux couleurs. !

champs

La ligne fait émerger un contour. ! La figure «"avance"» et se détache du fond. !

B- Figure VS fond Une figure est «"ce que nous soumettons à une attention impliquant un mécanisme cérébral élaboré de scrutation locale. Sera fond ce que nous ne soumettons pas à ce type d’attention (…)"» ! Le fond est «"indifférencié et par définition sans limite, doté d’une existence sous la figure, laquelle, dès lors, paraîtra plus proche du sujet que le fond."» ! (Groupe µ, traité du signe visuel. Pour une rhétorique de l’image, paris, seuil, 1992.)

!

Le fond quant à lui est un arrière plans qui n’est pas analysé par le mécanisme de la vision en premier abord. Le fond renvoie au champs il est indifférencié et sans limite. L’ existence de ce fond permet à la figure de paraitre plus proche de nous. ! Ainsi, en traçant le contour on opère une distinction figure/fond. ! De plus, la manière dont on regarde les choses fabrique une différence entre figure et fond. !

Ex : photo de Pierre Niney. Ici on peut distinguer la figure du fond grâce à un fond blanc. !

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C- Le cadre Le cadre est la «" clôture régulière isolant le champs de la représentation de la surface environnante"» - Meyer Shapiro, 1990! Le cadre attire et centre l’attention. De plus, il fait reculer la surface du tableau et permet de jouer sur l’attention du spectateur : c’est l’effet de focus. ! Shapiro considère que le cadre appartient à l’espace du spectateur plutôt que celui de l’image. !

D- La perspective L’histoire de la peinture va se confondre a celle de la perspective. ! Ex : trompe l’oeil a Pompeï ! Les trompes l’œil existaient avant la Renaissance puisqu’à Pompeï ils permettaient de restructurer l’espace et gérer le peu de lumière en introduisant des fenêtres peintes. Ainsi les lignes d’horizon multiples et plusieurs axes verticaux donnaient l’impression d’un champs au delà de la fenêtre. ! Cf : j.white! Dans l’art byzantin, les personnages et les paysages ne renvoient pas aux perceptions naturelles et donc à la perception. En effet, on utilisait une échelle de hiérarchie de taille. La taille renvoie donc à l’importance sociale. Ex : le roi ou la vierge est plus grande que les serveurs. ! Les axes de fuites multiplient les points de vu et sont pas homogènes. ! Ex : dans l’oeuvre de Ambrogio Lorenzetti, le carrelage donne une notion d’infini et ouvre sur l’espace du spectateur. Cela met en évidence un espace homogène qui rompt avec l’infini du doré en fond et donne l’échelle des corps et de leurs intervalles. ! Ex : Masaccio, la trinité, 1428, la grande croix montre une échelle de domination mystique ! Ainsi, c’est la perspective mathématique qui donne notre place. !

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1 ) L’invention de la perspective

• F. Brunelleschi ( 1377-1446 ) imagine en 1425 une boite optique qui permet de figurer l’espace selon des règles mathématiques. !

La perspective marque les débuts d’une perception unitaire formée sur les maths. Elle impose au spectateur une position fixe, c’est à dire qu’un point de vu possible pour avoir une sensation de réalité. !

• L-B Alberti (1404 -1472) théorise le problème dans De Pictura et en déduit la constrizione legittima Il déduit les principes de la bonnes manières de représenter les objets selon...


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