Dissertation - Ionesco, Citation PDF

Title Dissertation - Ionesco, Citation
Author Thomas Dumats
Course Littérature
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
Pages 11
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CORRECTION DE LA DISSERTATION SUR LE THEATRE Analyse du sujet : Réflexion sur le tragique et le comique et non pas sur les genres. Effectivement la tragédie est définie par opposition au rire. Réflexion sur la parodie du tragique, qui reste du tragique. S’aider du concept d’issue pour se donner les moyens de comparer les deux, c’est par manque d’issue que sont comparable le tragique et le comique. Il provoque : on peut le voir aussi dans le titre : Note et contre-note A éviter : - Catégories scolaires : listing Provocation et est une méfiance vis-à-vis du théâtre. Le roi se meurt fait rire sur le thème de la mort, le rire peut être cruel, mais évidemment « rire » c’est interpréter, pleurer aussi. Rire peut être cruel. Plus le personnage est un type, plus il peut faire rire, le type empêche une projection de développer à ce personnage une histoire : Harpagon n’a pas de passé, on peut en rire de son avarice. Il fallait s’intéresser aux concepts du dérisoire qui étaient proche du pitoyable. La notion d’issue qui doit mettre en rapport le tragique et le comique. Qu’est-ce que l’issue de la scène. L’issue au théâtre est qqchose de concret : c’est ce que l’on regarde le hors scène : on sort de la scène pour rentrer dans un autre espace. Mais sans issue veut dire sans véritable dénouement : les types n’évoluent pas car ils n’ont pas d’histoire : un Harpagon ne peut pas évoluer. Harpagon n’évolue pas. En revanche si le type n’évolue pas il force les autres à évoluer : Ionesco réduit il la pièce à une question de registre. Phèdre n’évolue pas mais Hyppolite évolue. La notion d’issue pouvait aussi être prise sur le sens temporel. Texte religieux. Marguerite emmène le roi dans l’au-delà de la scène.

. Il fallait mentionner qu’il y avait une provocation d’Ionesco : c'est-à-dire qu’on ne prend pas au pied de la lettre ce qu’il dit. On peut donc contester un moment ou un autre ou lui emboiter le pas mais cette provocation est également lié à son œuvre : Le Roi se Meurt fait rire sur un thème funèbre. Ce thème est moins théorique que l’expérience dramaturgique de Ionesco et le titre sous entend qu’il ne faut pas accorder trop de sérieux à tout ce qu’on trouve. On suggère une sorte de subversialité des idées. . N’hésiter pas à faire référence à ce qu’on connait : le rire peut être cruel : quand nous rions devant CC installé dans la machine dans le temps modernes. Le burlesque nous fait froid dans le dos. Chaplin est un bon exemple. Nous avons déjà éprouvé ce paradoxe, il ne s’agit pas de le mettre entre parenthèse. Mais la portée comique d’une situation absurde peut être fonction du rapport qu’on établi avec la vie du personnage : fonction du degré de compassion qu’on éprouve vis-à-vis de l’objet du rire. De quoi et de qui rions nous ? Nous rions aussi d’un personnage emblématique de toute victime d’un capitalisme sauvage : nous rions d’un type : Charlot est des fois un type et dans l’autre un autre personnage : dans Le Dictateur. Personnage qui joue sur le type, et à partir du type renvoie une projection de sa propre vie.

. Ce qui est risible peut avoir des conséquences tragiques selon le niveau de lecture que nous en avons, mais le sujet ne se contentait pas de remettre en cause cette distinction entre comique et tragique.  Notion d’issue « Le comique n’offre pas d’issue » La notion met en rapport le comique et le tragique. Définir une issue : / Synonyme de dénouement : le comique n’offrirait pas de dénouement véritable. A priori faux Chez Molière les pièces se finissent par un mariage : mais est-ce des issues : mais par rapport à quoi : un personnage comique quand il est un type : il ne peut pas évoluer : l’avare n’a pas d’histoire, de passé, et c’est pour cela qu’on peut en rire… Si l’avare devenait généreux la pièce tombe par terre Cette absence d’issue semble concerner le tragique : le personnage est condamné dès le début car il subit une fatalité / Quelle issue pour le tragique ? La mort est-elle une issue ou l’absence d’issue : dans les formations de Phèdre Quand Antigone est enfermée dans le tombeau : le théâtre est un lieu fermé : autre issue en sortant de scène. Marguerite accompagne Béranger : il y a une issue par le tragique : l’espace hors scène va être important : enfermement dans l’illimité. Absence d’issue par l’infini et pas seulement enlisement des personnages. I.

Etablir que les registres (pas les genres) du tragique et du comique sont sans issue : ils ont en commun un enfermement : combinaisons du comique et du tragique

Mais ne prend pas en compte la fonctionnement d’une pièce : il y a plusieurs issues qui s’offrent au comique et au tragique. Si un personnage subit sa fatalité Ce qui est fatal passe par la voie des personnages : manipulation de la fatalité par les personnages : utilisation de la fatalité : la fatalité est utilisée pour se justifier : « fatum » ce qui est dit. La fatalité est toujours remise en jeu. II.

Le tragique entre dans un jeu de signification de l’œuvre entière et il arrive que les personnages arrivent à trouver une issue au tragique. Il y a Hippolyte mais aussi Thésée. Le récit de Théramène fait d’Hyppolite un héros qui réintègre le fils dans les liens paternels : mais si je peux dire qu’il y a issue il y a bien un système de valeur comme fondement. Hors quand ce système de valeur font défauts à ce moment là tout théâtre serait sans issue : il y a trop d’issues. III.

La formule de Ionesco ne redouble pleinement sa signification : « il n’y a plus que de la comédie chez Ionesco précisément parce que tout est tragique ».

I.

Les registres du comique et du tragique sont sans issue 1) Enfermement dans une passion, et il faut le montrer RACINE - Phèdre : « A peine au fils d’Egée… » Etre enfermé c’est suivre : « par mon époux lui-même … » A l’extérieur, celui qui représente l’autorité amène la tentation. Préfixe qui ramène la répétition : caractère implacable de l’image mentale : « j’adorai Hyppolite », elle n’est même plus maitresse de ses paroles. « Je lui bâti un temple » et ce temple va ancrer la passion qu’elle voulait supprimer. L’issue serait uniquement la mort. Le fait de parler semble aller dans le sens de l’expiration, au fond Phèdre avoue pour faire cesser l’aide d’Oenone , la valeur théâtrale semble accompagner ce dernier souffle.

La parole dissipe toute issue : inversion de la signification de son nom (Phèdre : brillant) ne supporte pas la vue du soleil dans la première scène : scène 3 Acte I. Quand elle s’adresse à Hyppolite elle revit le mythe en imaginant qu’elle sorte Hyppolite, mais ceci n’est qu’un rêve : Phèdre ne peut faire que rêver l’issue delà passion, ce qui montre bien qu’elle y soit enfermé, la tirade de l’acte II scène 5. La tirade se transforme en déclaration d’amour. Se perdre dans le labyrinthe est se perdre dans la passion : labor intus = travail intérieur. Dans Andromaque : Oreste, en écoutant Andromaque perd tous ses alliés : « Eh bien je meurs content et mon souhait est rempli ». Décence de la folie chez Oreste qui s’exprime comme un enfermement : une des beautés de la tirade est de faire advenir sur la scène un autre lieu que la scène : une prison invisible. Le personnage tragique dont Phèdre et le modèle mais le personnage des comédies est aussi enfermé. L’espace théâtral est comme une prison MOLIERE - L’avare - scène, 8 Acte IV : où on a pris sa cassette La mort qu’il s’invente est drôle car nous savons bien que la mort ce n’est pas cela. La mort devient drôle car elle est employé pour dire l’enfermement de l’avarice. Et cet enfermement atteint des dimensions extraordinaires lorsque le soupçon finit par envahir jusqu’à l’espace de la scène et du théâtre : « je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons » « sur personne » est aussi bien les acteurs ou les spectateurs. « quel brui fait-on là haut ? » l’avare élargi sa prison au spectateur – voit Michel Bouquet qui joue l’avare. L’avarice a ce point de faire de l’argent une économie de soi. 2) Le tragique le comique s’associe HUGO – Ruy Blas – scène 1, Acte II L’enfermement dans lequel se trouve la reine combine le tragique et le comique. La reine s’exclame : « je veux sortir ». Jeu scénique de l’enfermement, on peut dire que la reine est enfermée dans les conventions auxquelles Victor Hugo donne une expression burlesque et cruelle. L’enfermement est à la fois comique et tragique, Victor Hugo rend la cruauté de la situation de la...


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