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Correction dissertation séance 4...

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Dissertation : Les marchés constituent-ils un bon mécanisme de régulation économique ? Dans quelle mesure les marchés permettent-ils de réguler efficacement l’économie ? Accroche : Depuis la crise des subprimes de 2007, il nous est apparu nécessaire pour l’économie mondiale de réguler d’avantage le marché. Cependant il est important de tout d’abord bien comprendre son fonctionnement avant de parler de régulation. Définitions des termes : Marché économique : En économie, le marché est un système d'échanges où se rencontrent l'offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs). C'est aussi l'ensemble des règles, juridiques ou informelles, par lesquelles ce type d'opérations économiques peut se réaliser. Le marché concerne aussi bien les échanges de biens, de services que les échanges d’actifs financiers et immobiliers. Un équilibre de marché est fondamental pour éviter la sous production, la surproduction, l’inflation ou encore la faillite d’entreprises. C’est pourquoi la notion de régulation économique est utilisée pour désigner : Régulation économique : les mécanismes qui stabilisent le système économique à un niveau jugé acceptable, pour que ces derniers soient stables. Ce mécanisme de régulation est possible par la main invisible d’Adam Smith suite à une politique libérale. Ce concept énonce que « Des actions guidées par notre seul intérêt peuvent dans certains cas davantage contribuer à la richesse et au bien-être commun ». Problématique : Nous pouvons alors nous demander comment le marché permet de réguler efficacement l’économie ? Annonce du plan : Pour ce faire, nous verrons, tout d’abord, qu’il est régulateur de l’économie, en principe. Puis, nous démontrerons que cette régulation a, en pratique, des limites.

Partie 1 : Le marché, un régulateur économique théorique

A) L’optimum, un équilibre du marché  Rationalité des agents économique : Selon la thèse de Marchal, le marché est le moteur de la production et les entreprises produisent dans un seul but : faire du profit. Le consommateur choisit d’acheter ou de ne pas acheter un produit selon son prix et sa qualité. Par conséquent, le consommateur dicte donc la production des entreprises qui doivent satisfaire la demande si elles ne veulent pas faire faillite. De plus, les producteurs doivent investir dans la recherche pour innover afin de toujours renouveler l’envie du client d’acheter leurs produits. Cette situation est bénéfique aux deux agents économiques, au producteur car s’il est performant il va faire du profit et au consommateur qui bénéficie de pris les plus bas possible, de produits de bonne qualité et de l’innovation continuelle des produits. Un équilibre de marché entre l’offre et la demande se créer donc naturellement suite aux comportements rationnels des agents économiques. Comme le montre Adam Smith, avec la théorie de laMain Invisible.  Main invisible, Adam Smith : Selon la théorie de la « Main Invisible » d’Adam Smith, la liberté individuelle, les préférences individuelles permettent d’améliorer la situation générale. Chacun peut décider librement de produire ce qu’il veut, de vendre au prix qu’il veut, d’acheter ou de ne pas acheter. La liberté individuelle est quasi-totale. Les producteurs ont pour intérêt personnel la production de biens et la vente de tous ceux-ci pour faire le profit le plus important possible. Quant aux consommateurs, ils ont intérêt à acheter aux prix les plus bas des produits de bonne qualité. Les deux intérêts sont a priori divergents mais vont amener à l’équilibre de l’offre et de la demande et donc à l’optimum. Par conséquent, la satisfaction de l’intérêt personnel entraîne l’amélioration de l’intérêt général.

B) La loi de l’Offre et de la Demande L’économie n’est pas un système statique mais, au contraire, évolutif. Le marché peut réguler seul l’économie grâce, également, à sa flexibilité, sa capacité d’adaptation.

Le prix, régulateur du marché : Le mécanisme des prix est un bon indicateur du marché puisqu’il entraine un équilibre optimal. En effet, tout déséquilibre entre l’offre et la demande provoque la hausse ou la baisse des prix. Cette capacité autorégulatrice du marché s’explique par la loi de l’offre et de la demande. Si, sur un marché, la demande est supérieure à l’offre, les prix vont augmenter, ce qui va avoir pour effet de diminuer la demande. Au contraire, voyant les prix monter, les producteurs ont un avantage à produire plus, car ils peuvent espérer un profit plus élevé. L’offre augmente alors. A travers une série d’oscillations successives de la production entrainant des hausses et des baisses de prix, on s’achemine peu à peu vers un équilibre stable de l’offre et de la demande. Un cadre de Concurrence pure et parfaite nécessaire : Concurrence pure : L’atomicité (aucun agent n'est capable de « peser » et a fortiori de fixer à lui seul les prix). L’homogénéité des produits (Les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et donc interchangeables) la libre entrée et sortie sur le marché : Quiconque veut s'adonner à une certaine production peut le faire sans restriction ni délai. Les firmes qui composent l'industrie ne peuvent s'opposer à l'arrivée de nouveaux entrants. La libre entrée suppose de manière plus générale que les nouveaux entrants ne font face à aucun désavantage face aux insiders et peuvent aisément obtenir les facteurs de production qui leur sont nécessaires. Ce qui signifie également que les rendements d'échelle sont supposés constants. La concurrence parfaite : La libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : Les facteurs de production sont parfaitement mobiles et peuvent se déplacer d'une industrie à l'autre. (la plus performante généralement) la transparence de l’information : Tous les participants au marché ont une connaissance complète de tous les facteurs significatifs du marché. Au total, les 5 conditions énoncées ci-dessus définissent le cadre très précis où s'opère la fixation des prix. En théorie : l’équilibre général tel qu'imaginé par les néoclassiques explique le fonctionnement d'un processus de convergence progressive des prix jusqu'à ce s'établisse un prix d’équilibre. CCL / TRANSITION 1ère/ 2ème PARTIE : Si dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite, les mécanismes du marché permettent seuls de réguler, de la façon la plus efficace possible, l’économie, cette structure de marché connaît cependant des limites. Partie 2 : Le marché, un mécanisme de régulation aux nombreuses limites en pratique. A) Une concurrence imparfaite réelle

 Une transparence des marchés non respectée : En effet, aucuns producteurs ne disposent de la totalité des informations, nécessaires à sa prise de décision économique. Ils n’ont que des informations partielles qui leur font prendre des risques.  Informations imparfaites : lorsque l’on est en présence de bulles spéculatives, soit une hausse importante des prix sur un marché actif, comme celui des actions et de l’immobilier, sans que la situation économique de l’entreprise ou du pays concernés ne justifie cette envolée des prix. Le mécanisme des prix n’est donc pas applicable et les informations transmises par les bulles spéculatives n’ont rien d’indicatives et de révélatrices de l’économie. Le marché est alors un bon régulateur local mais, en revanche, un mauvais régulateur d’ensemble  Marché imparfait : le marché est imparfait du fait des nombreux cas d’oligopoles* et de monopoles* qui existent. La concurrence est donc imparfaite et l’intérêt général est rarement satisfait car ces entreprises peuvent profiter de leur situation de pouvoir pour faire monter les prix et faire d’un produit un service indispensable, tel que l’électricité, un bien coûteux que les consommateurs sont tout de même obligé de payer. Ils pâtissent aussi généralement des oligopoles ne disposant que de peu de poids face à ces multinationales. B) Les limites du marché  L’intervention de l’Etat : Le marché peut, par ailleurs, avoir besoin d’une intervention de l’Etat, pour, par exemple, mettre en place des lois qui essayent de maintenir une concurrence en interdisant la vente à perte. L’Etat doit, également, faire face aux défaillances du marché. Il s’agit, notamment, des externalités négatives. Elles font état d’une situation où chaque agent économique décide dans son propre intérêt et ce sans tenir compte des éventuels effets négatifs que ses décisions peuvent avoir sur la collectivité. Ce cas est expliqué dans le dilemme qui La main invisible controversée par la réalité du marché : contredit la thèse de Smith que nous avons évoquédans la première partie. Elle part du constat que deux agents économiques ont un intérêt économique différent. Or, en général, la nature fait que c’est l’intérêt personnel qui prévaut et qui peut aboutir à l’insatisfaction générale. Un exemple qui montre les limites du marché sans l’intervention de l’Etat : Enfin, le marché a du mal à s’adapter à une dégradation telle que celle qui s’est produite dans le marché de l’immobilier. Alors qu’il y avait une forte demande de logement, l’offre n’a pas suivi ce qui a provoqué une pénurie de logements et surtout une hausse important des prix. L’Etat est intervenu par le biais de la création de logements sociaux et la création de prêts à taux zéro, par exemple. CCL 2ème partie : Par conséquent, le marché a besoin d’institutions comme l’Etat pour fixer des règles et faire en sorte que l’intérêt personnel d’un agent économique ne porte pas préjudice à l’intérêt général Conclusion : Le marché est un mécanisme irremplaçable qui permet dans de nombreux cas de

réguler l’économie même si sa régulation connaît des limites. Le marché est efficace dans la mesure où l’intervention de l’Etat facilite son bon fonctionnement, le complète et surtout le corrige. Ouverture : Pour finir, nous pouvons nous demander si une réglementation accrue du marché serait en mesure d’obtenir un équilibre de marché en rendant la concurrence de nos jour s, pure et parfaite comme dans la théorie d’antan....