Emile durkheim fiche lecture k arnaud - Les règles de la méthode sociologique PDF

Title Emile durkheim fiche lecture k arnaud - Les règles de la méthode sociologique
Course Sociologie appliquée
Institution Sorbonne Université
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EMILE DURKHEIM, Les règles de la méthode sociologique [1895] Quadrige/Presses Universitaires de France, 20ème édition 1981, 144pp. INTRODUCTION [p.1] : Etat rudimentaire de la méthodologie dans les sciences sociales : « Jusqu’à présent, les sociologues se sont peu préoccupés de caractériser et de définir la méthode qu’ils appliquent à l’étude des faits sociaux ». Objet de l’ouvrage : « Ce sont ces résultats de notre pratique que nous voudrions exposer ici dans leur ensemble et soumettre à la discussion ». Résultats formulés à partir de La division du travail social, accompagnés de leurs preuves et illustrés d’exemples connus ou encore inédits. On peut mieux juger ainsi de l’orientation qu’on veut essayer de donner aux études de sociologie. CHAPITRE PREMIER.  Qu’est ce qu’un fait social ? [p.3] Chaque individu boit, dort, mange, raisonne, mais si ces faits étaient sociaux, la sociologie n’aurait pas d’objet qui lui fût propre, et son domaine se confondrait avec celui de la biologie et de la psychologie. Il y a dans toute société un groupe de phénomènes qui se distinguent par des caractères tranchés de ceux qu’étudient les autres sciences de la nature. Ex. : ma tâche d’époux, de frère, de citoyen, le fidèle et les pratiques de sa vie religieuse, le système de signes, de monnaies,… Caractères distinctifs du fait social : 1) son extériorité par rapport aux consciences individuelles ; 2) l’action coercitive qu’il exerce ou est susceptible d’exercer sur ces mêmes consciences. Ces faits sociaux « consistent en des manières d’agir, de penser, de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui » (p.5). Application de cette définition aux pratiques constituées et aux courants sociaux (ex. : dans une assemblée, les grands mouvements d’enthousiasme, d’indignation, de pitié qui se produisent). Vérification de cette définition. Autre manière de caractériser le fait social : l’état de dépendance où il se trouve par rapport à ses manifestations individuelles. Les manifestations privées ont bien quelque chose de social, puisqu’elles reproduisent en partie un modèle collectif ; mais chacune d’elles dépend aussi de la constitution organico-psychique de l’individu. Elles intéressent le sociologue sans constituer la matière immédiate de la sociologie. Le fait social se généralise parce qu’il est social, loin qu’il soit social parce qu’il est général. Comment cette définition rentre dans la première. Comment les faits de morphologie sociale rentrent dans cette même définition. Formule générale du fait social : « Est fait social toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ; ou bien encore, qui est générale dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles ». CHAPITRE II.  Règles relatives à l’observation des faits sociaux [p.15] Règle fondamentale : « Traiter les faits sociaux comme des choses ». I. « L’homme ne peut pas vivre au milieu des choses sans s’en faire des idées d’après lesquelles il règle sa conduite ». C’est surtout en sociologie que ces prénotions (terme repris de la philosophie de Bacon) sont en état de dominer les esprits et de les substituer aux choses. Phase idéologique que traversent toutes les sciences et au cours de laquelle elles élaborent des notions vulgaires et pratiques, au lieu de décrire et d’expliquer des choses. Pourquoi cette phase devait se prolonger en sociologie plus encore que dans les autres sciences. Faits empruntés à la sociologie de Comte, à celle de M. Spencer, à l’état actuel de la morale et de l’économie politique pour montrer que ce stade n’est pas encore dépassé. Raisons de le dépasser : 1) les faits sociaux doivent être traités comme des choses parce qu’ils sont l’unique datum offert au sociologue, ils sont les data immédiats de la science, tandis que les idées, dont ils sont censés être le développement, ne sont pas directement données. 2) Ils ont tous les caractères de la chose. Il nous faut considérer les phénomènes sociaux en eux-mêmes, détachés des sujets conscients qui se les représentent. « Le caractère conventionnel d’une pratique ou d’une institution ne doit jamais être présumé ». Les faits sociaux « consistent comme en des moules dans lesquels nous sommes nécessités à couler nos actions » (p29). Analogies de cette réforme avec celle qui a récemment transformé la psychologie. Raisons d’espérer, dans l’avenir, un progrès rapide de la sociologie. II. Corollaires immédiats de la règle précédente : 1) Ecarter de la science toutes les prénotions. « Il faut que le sociologue s’affranchisse de ces fausses évidences qui dominent l’esprit du vulgaire, qu’il secoue une fois pour toutes, le joug de ces catégories empiriques qu’une longue accoutumance finit souvent par rendre tyranniques » (p.32) car nous nous passionnons pour nos croyances politiques et religieuses, pour nos pratiques morales bien autrement que pour les choses du monde physique. 2) Manière de constituer l’objet positif de la recherche : grouper les faits d’après leurs caractères extérieurs communs . Le sociologue doit définir les choses dont il traite afin que l’on sache et qu’il sache bien de quoi il est question. Règle : « Ne

jamais prendre pour objet de recherches qu’un groupe de phénomènes préalablement définis par certains caractères extérieurs qui leur sont communs et comprendre dans la même recherche tous ceux qui répondent à cette définition ». Ainsi, le concept vulgaire n’est pas pour autant inutile au savant : il lui sert seulement d’indicateur. Exemples des erreurs auxquelles on s’expose en négligeant cette règle ou en l’appliquant mal : M. Spencer et sa théorie sur l’évolution du mariage ; M. Garofalo et sa définition du crime ; l’erreur commune qui refuse une morale aux sociétés inférieures. C’est aux données sensibles qu’elle doit directement emprunter les éléments de ses définitions initiales. 3) Ces caractères extérieurs doivent en outre être les plus objectifs qu’il est possible. « Quand donc le sociologue entreprend d’explorer un ordre quelconque de faits, il doit s’efforcer de les considérer par un côté où ils se présentent isolés de leurs manifestations individuelles ». CHAPITRE III.  Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique [p.47] Les phénomènes normaux*  ceux qui sont tout ce qu’ils doivent être. Les phénomènes pathologiques*  ceux qui devraient être autrement qu’ils ne sont. Utilité théorique et pratique de cette distinction. Il faut qu’elle soit scientifiquement possible pour que la science puisse servir à la direction de la conduite. I. Examen des critères couramment employés : la douleur n’est pas le signe distinctif de la maladie, car elle fait partie de l’état de santé, ni la diminution des chances de survie, car elle est parfois produite par des faits normaux (vieillesse, parturition, …), et elle ne résulte pas nécessairement de la maladie. De plus, ce critère est inapplicable, surtout en sociologie. On appelle normaux les faits qui présentent les formes les plus générales et on donne aux autres le nom de morbides ou pathologiques. On nomme type moyen l’être schématique que l’on constituerait en rassemblant en un même tout les caractères les plus fréquents dans l’espèce. Le type normal se confond avec le type moyen ; tout écart à cet étalon est un phénomène morbide (type spécifique). Nécessité de tenir compte de l’âge et du niveau de développement pout déterminer si le fait est normal ou non. II. Utilité qu’il y a à vérifier les résultats de la méthode précédente en cherchant les causes de la normalité du fait, i.e. de sa généralité. Nécessité qu’il y a de procéder à cette vérification quand il s’agit de faits se rapportant à des sociétés qui n’ont pas achevé leur histoire. Ce second critère ne peut être employé qu’à titre complémentaire et en second lieu. Enoncé des règles: 1° « Un fait social est normal pour un type social déterminé, considéré à une phase déterminée de son développement, quand il se produit dans la moyenne des sociétés de cette espèce, considérées à la phase correspondante de leur évolution ». 2° « On peut vérifier les résultats de la méthode précédente en faisant voir que la généralité du phénomène tient aux conditions générales de la vie collective dans le type social considéré ». 3° « Cette vérification est nécessaire, quand ce fait se rapporte à une espèce sociale qui n’a pas encore accompli son évolution intégrale ». (p 64) III. Application de ces règles à quelques cas, notamment à la question du crime. L’existence d’une criminalité est un phénomène normal car toute société qui en serait exempte est tout à fait impossible. Qui plus est, il est nécessaire, utile dans l’évolution car les conditions dont il est solidaire sont elles-mêmes indispensables à l’évolution normale de la morale et du droit. Exemple de Socrate. Le criminel = « agent régulier de la vie sociale ». Exemples des erreurs dans lesquelles on tombe quand on ne suit pas ces règles. La science même devient impossible. CHAPITRE IV.  Règles relatives à la constitution des types sociaux [p76] Il existe une branche de la sociologie consacrée à la constitution des espèces sociales et à leur classification. Cette notion d’espèce sociale a le très grand avantage de fournir un moyen terme entre les deux conceptions contraires de la vie collective : le nominalisme des historiens et le réalisme extrême des philosophes. Ce concept est donc l’intermédiaire entre la notion de genus homo et celles de sociétés particulières. I. Le moyen de les constituer n’est pas de procéder par monographies aussi exactes que complètes qu’on comparerait pour voir par où elles concordent ou divergent, et donc de classer les peuples dans des groupes semblables ou différents. Impossibilité d’aboutir par cette voie. Principe de la méthode à appliquer : distinguer les sociétés d’après leur degré de composition. Nous devons pour notre classification choisir des caractères particulièrement essentiels et c’est de ces caractères que dépendent les faits généraux de la vie sociale. Comme ils sont morphologiques, on pourrait appeler morphologie sociale cette partie de la sociologie qui a pour tâche de constituer et classer les types sociaux. II. Par société simple, il faut entendre toute société qui n’en renferme pas d’autres, plus simples qu’elle. La horde répond exactement à cette définition. Clan : société formée par une réunion de hordes. On distinguera autant de types

fondamentaux qu’il y a de manières pour la horde de se combiner avec elle-même en donnant naissance des sociétés nouvelles, et pour celles-ci de se combiner entre elles. Proposition d’une typologie de ces compositions possibles en sociétés polysegmentaires simples, simplement composées et doublement composées. Règle énoncée ainsi p.86 : « On commencera par classer les sociétés d’après le degré de composition qu’elles présentent, en prenant pour base la société parfaitement simple ou à segment unique ; à l’intérieur de ces classes, on distinguera des variétés différentes suivant qu’il se produit ou non une coalescence complète des segments initiaux ». III. La preuve d’existence d’espèces sociales est contenue dans le principe même de la méthode qui vient d’être exposée. Les sociétés engendrées sont d’une autre espèce que les sociétés génératrices, parce que ces dernières, en se combinant, donnent naissance à des arrangements tout à fait nouveaux. Différences dans la nature de l’espèce en biologie et en sociologie. CHAPITRE V.  Règles relatives à l’explication des faits sociaux [p.89] La constitution des espèces est avant tout un moyen de grouper les faits pour en faciliter l’interprétation ; la morphologie sociale est un acheminement à la partie vraiment explicative de la science. I. Caractère finaliste des explications en usage. L’utilité d’un fait n’en explique pas l’existence. Dualité des deux questions, établie par les faits de survivance, par l’indépendance de l’organe et de la fonction et la diversité de services que peut rendre successivement une même institution. Les besoins humains ne peuvent avoir d’influence sur l’évolution sociale qu’à condition d’évoluer eux-mêmes et les changements par lesquels ils passent ne peuvent être expliqués que par des causes qui n’ont rien de final. Nécessité de la recherche des causes efficientes des faits sociaux. Importance prépondérante des causes en sociologie, démontrée par la généralité des pratiques sociales, même les plus minutieuses. « Quand donc on entreprend d’expliquer un phénomène social, il faut rechercher séparément la cause efficiente qui le produit et la fonction qu’il remplit » (p.95). De plus, il est logique que la cause efficiente soit recherchée avant la fonction, cette dernière étant toutefois utile pour que l’explication soit complète. II. La méthode généralement suivie par les sociologues, en même temps qu’elle est finaliste, est essentiellement psychologique et ces deux tendances sont solidaires l’une de l’autre. Or, cette définition utilisée par Comte et M. Spencer est inapplicable aux phénomènes sociologiques car elle méconnait la nature du fait social qui est irréductible aux faits purement psychiques en vertu de sa définition. « Un tout n’est pas identique à la somme de ses parties, il est quelque chose d’autre dont les propriétés diffèrent de celles que présentent les parties dont il est composé » (p.102). La société n’est pas une simple somme d’individus, mais le système formé par leur association représente une réalité spécifique qui a ses caractères propres. Les faits sociaux ne peuvent être expliqués que par des faits sociaux. Importance du fait de l’association qui donne naissance à un être nouveau et à un ordre nouveau des réalités. Rapport positif des faits psychiques et des faits sociaux. Les premiers sont la matière indéterminée que le facteur social transforme : exemples. Si les sociologues leur ont attribué un rôle plus direct, c’est qu’ils ont pris pour des faits purement psychiques des états de conscience qui ne sont que des phénomènes sociaux transformés. Autres preuves à l’appui de la même proposition : 1) indépendance des faits sociaux par rapport au facteur ethnique, lequel est d’ordre organico-psychique ; 2) l’évolution sociale n’est pas explicable par des causes purement psychiques. « La cause déterminante d’un fait social doit être cherchée parmi les faits sociaux antécédents, et non parmi les états de la conscience individuelle ». « La fonction d’un fait social doit toujours être recherchée dans le rapport qu’il soutient avec quelque fin sociale » (p.109). Le sociologue doit uniquement recourir à la psychologie dans le cadre d’une préparation générale ou pour en tirer d’utiles suggestions. III. Importance primaire des faits de morphologie sociale dans les explications sociologiques. « L’origine première de tout processus social de quelque importance doit être recherchée dans la constitution du milieu social interne ». Rôle prépondérant de l’élément humain de ce milieu. Le problème sociologique consiste donc surtout à trouver les propriétés de ce milieu qui ont le plus d’action sur les phénomènes sociaux. Deux sortes de caractères répondent en particulier à cette condition : le volume de la société ou densité matérielle, et la densité dynamique mesurée par le degré de coalescence des segments (la première permettant de mesurer la seconde). Importance de cette notion du milieu social. Si on la rejette, la sociologie ne peut plus établir de rapports de causalité, mais seulement des rapports de succession, ne comportant pas la prévision scientifique ; exemples empruntés à Comte et M. Spencer. Importance de cette même notion pour expliquer comment la valeur utile des pratiques sociales peut varier sans dépendre d’arrangements arbitraires. Rapport de cette question avec celle des types sociaux. Les causes des phénomènes sociaux sont internes à la société. IV. 2 théories se partagent les esprits sur la conception de la société et de la vie collective. Pour Hobbes, Rousseau, le lien entre le psychique et le social est synthétique et artificiel ; pour M. Spencer et les économistes, il est naturel, mais

analytique, car c’est des penchants naturels de l’homme que dérive l’organisation sociale. Pour notre auteur, il est naturel et synthétique. Pour Durkheim, la contrainte est simplement due à ce que l’individu se trouve en présence d’une force naturelle qui le domine et devant laquelle il s’incline. La vie sociale dérive directement de l’être collectif qui est une nature sui generis. Les règles qui viennent d’être exposées permettent de faire une sociologie qui voit dans l’esprit de discipline la condition essentielle de toute vie en commun. CHAPITRE VI.  Règles relatives à l’administration de la preuve [p.124] I. La méthode comparative ou expérimentation indirecte est la méthode de la preuve en sociologie. Inutilité de la méthode appelée historique par Comte. Réponse aux objections de Mill relativement à l’application de la méthode comparative à la sociologie. Importance du principe : « A un même effet correspond toujours une même cause » (p.127). II. Sociologie caractérisé par sa complexité très grande des phénomènes et l’impossibilité de toute expérience artificielle. Des divers procédés de la méthode comparative (méthodes des résidus, de concordance ou de différence), c’est la méthode des variations concomitantes qui est l’instrument par excellence de la recherche en sociologie. Le simple parallélisme des valeurs par lesquelles passent les deux phénomènes, pourvu qu’il ait été établi dans un certain nombre de cas suffisamment variés, est la preuve qu’il existe entre eux une relation. Supériorité d’une telle méthode : 1) en tant qu’elle atteint le lien causal par le dedans ; 2) en tant qu’elle permet l’emploi de documents plus choisis et mieux critiqués. La sociologie, pour en être réduite à un seul procédé, ne se trouve pas dans un état d’infériorité vis-à-vis des autres sciences du fait de la richesse des variations dont dispose le sociologue. Mais nécessité de ne comparer que des séries continues et étendues de variations, et non des variations isolées. III. Différentes manières de composer ces séries. Cas où les termes peuvent être empruntés à une seule société. Cas où il faut les emprunter à des sociétés différentes, mais de même espèce. Cas où il faut comparer des espèces différentes. Ce cas est le plus général. « On ne peut expliquer un fait social de quelque complexité qu’à condition d’en suivre le développement intégral à travers toutes les espèces sociales » (p.137). Méthode dite génétique : partir du type le plus rudimentaire pour suivre pas à pas la manière dont il s’est progressivement compliqué. La sociologie comparée n’est pas une branche de la sociologie : c’est la sociologie même. Erreurs à éviter en respectant la règle suivante : « Il suffira de considérer les sociétés que l’on compare à la même période de leur développement » (p.138). CONCLUSION [p. 139] Caractères généraux de cette méthode : 1) Son indépendance vis-à-vis de toute philosophie (la sociologie n’a pas à prendre parti entre les grandes hypothèses qui divisent les métaphysiciens) et cette indépendance est utile à la philosophie elle-même, car plus la sociologie se spécialisera, plus elle fournira des matériaux originaux à la réflexion philosophique. Son indépendance vis-à-vis des doctrines pratiques : la sociologie n’est ni individualiste, ni communiste, ni socialiste ; elle y voit des faits sociaux qui peuvent l’aider à comprendre la réalité sociale. Le rôle de la sociologie doit consister à nous affranchir de tous les partis , non pas tant en opposant une doctrine aux doctrines, qu’en faisant contracter aux esprits une attitude spéciale face à ces questions que seule la science peut donner par le contact direct des choses. 2) Son objectivité. Notre méthode est dominée par cette idée que les faits sociaux sont des choses et doivent être traitées comme telles. Nous avons montré comment le sociologue devait écarter les notions anticipées qu’il avait des faits pour se mettre en face des faits eux-mêmes. 3) Son caractère sociologique : nous devons considérer les faits sociaux comme des choses sociales. On peut les traiter scientifiquement, malgré leur complexité, sans rien leur enlever de leurs caractères spé...


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