Enquête sur l\'entendement humain PDF

Title Enquête sur l\'entendement humain
Course Philosophie
Institution Université de La Réunion
Pages 22
File Size 479.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 104
Total Views 144

Summary

Résumé de l'Enquête sur l'entendement humain de David Hume. ...


Description

Intro : Essai : genre mixte, surmonter la séparation monde des doctes / monde conversation. Remédier aux défauts de chacun. Charme du savoir, intelligibilité. "En abrégeant et en simplifiant les questions, je les rends beaucoup plus complètes. Addo dum minuo". Précision de la philosophie abstruse qu'il faut rendre accessible. Impression : perception plus vive, plus forte et plus ferme que l'idée. Il faut la chercher sous l'idée indistincte. Claires en elles-même les impressions éclairent les idées. Le penser repose sur le sentir. L'impression est à découvrir par un effort d'analyse de notre expérience et d'attention à un donné caché. Expérience pure en deçà de l'expérience commune. Différence de degré dans la vivacité. Mais discontinuité entre les deux séries qui ne se rejoignent pas et entre lesquelles demeure un hiatus irréductible, même si parfois l'intervalle est presque réduit. Confusion quasiment impossible. Différence de degré telle qu'elle manifeste une différence qui apparaît comme de nature, entre deux espèces. Paradoxe d'un dépassement de l'expérience par l'expérience elle-même. La relation causale permet ce dépassement. Impuissance de la raison dans ce domaine : l'expérience est le fondement de nos conclusions concernant la causalité. Mais quel est le fondement de nos conclusions tirées de l'expérience ? Appel d'un autre principe : l'expérience ne peut nous faire faire elle même ce pas qui nous porte hors d'elle. Principe de la nature humaine : accoutumance. Par lui seul l'expérience sert. Guide de la vie humaine autant que l'expérience. Conclusions tirées de l'expérience : effets de l'accoutumance, non de la raison. Solution sceptique qui explique sans légitimer : fondement = principe explicatif et non justificatif. Le paradoxe du dépassement du donné à partir du donné ne se dissipe pas au cours de l'analyse mais se précise et s'accentue. Je conçois la cause et l'effet mais surtout j'y crois, je pose et j'affirme son existence passée ou à venir. Ce n'est pas seulement en concevant le possible que je dépasse le donné mais en constituant un monde réel qui déborde ce qui m'est donné. Croyance : transfert de la vivacité d'une impression à l'idée qui lui est liée. Détermination de la pensée due à l'accoutumance à passer d'une impression présente à l'idée de ce qui lui a toujours été associé. D'où l'idée de nécessité. Pas la copie d'un pouvoir ou d'une efficace que nous observerions dans les choses. Connexion non saisie sur les objet extérieurs mais établie entre les idées. Transition coutumière dans l'imagination et non acte de l'entendement. Nécessité : qualité des idées et détermination de l'esprit. Solution qui explique sans la nier l'idée de nécessité. La tendance à croire que nous percevons dans les opérations de la nature qqch de semblable à une connexion entre la cause et l'effet persiste après l'examen le plus soigneux de la question. p24 Scepticisme modéré : pas dogmatique. Développer les doutes et proposer les solutions sceptiques de ces doutes. Positivité et fécondité du scepticisme. Si l'on pense que toute justification est rationnelle, il faut dire que Hume renonce à reconnaître le bien-fondé de nos jugements. Il se borne à montrer empiriquement comment ceux-ci se produisent en nous. Mais il ne prétend pas invalider ce dont il nie le fondement rationnel. Distance qui sépare la connexion nécessaire de la conjonction cste, pas qui n'est pas franchi par la raison. Mais Hume ne veut pas plus critique que justifier. La

connaissance dégénère en probabilité (TNH, I, IV, 1), mais la probabilité n'est pas l'ignorance ni le doute. La science est un fait dont il faut rendre compte, comme de la croyance. Scepticisme non destructeur. Attaque des théories plus que des croyances : l'idée de nécessité est expliquée, non dissipée. Section I, Les différentes espèces de philosophies : Deux manières de traiter la philosophie morale ou science de la nature humaine. Chacune a son mérite. 1) Homme né pour l'action, influencé par goût et sentiment. Il ft alors peindre la vertu sous des couleurs aimables. Manière facile et claire, séduire l'imagination et éveiller les affections. Sentir la différence entre vice et vertu. Eveiller et régler nos sentiments. 2) Homme comme être raisonnable plutôt qu'actif. Former l'entendement plutôt qu'améliorer les moeurs. Nature humaine comme sujet de spéculation. Trouver les principes qui règlent notre entendement et éveillent nos sentiments. Fixer le fondement de la morale, du raisonnement et de la critique. Passer des cas particuliers aux principes généraux. Trouver les principes primitifs. Paraissent abstraits et inintelligibles, cherchent à instruire la postérité. La philosophie facile et claire aura toujours la préférence. Plus agréable et plus utile. Réforme la conduite. La philosophie abstraite s'évanouit dès que le philosophe quitte l'ombre. Plus durable et plus juste renommée de la philosophie facile. Un profond philosophe peut aisément commettre une erreur dans ses raisonnements subtils. Une erreur en engendre une autre, d'où contradiction entre conclusions et opinion populaire. Le sens commun ramène dans le bon sentier et garantit des illusions dangereuses. Philosophe éloigné de toute communication avec les hommes. Pur ignorant encore plus méprisé. Caractère parfait entre les deux extrêmes. Conversation et discernement. Homme raisonnable et sociable et actif. La nature a désigné un genre de vie mixte comme le plus convenable pour la race humaine, elle a secrètement averti les hommes de ne permettre à aucune de leurs tendances de les trop entraîner. Je punirai par la mélancolie pensive et par l'incertitude infinie la pensée abstruse et les recherches profondes. Soyez philosophe ; mais, au milieu de votre philosophie, soyez toujours homme. Rejet de la métaphysique, mais elle est précise et sert la philosophie facile qui autrement est inexacte. Connaissance des opérations de l'entendement, des procédés des passions. Pénible mais nécessaire, comme l'anatomiste pour le peintre. L'esprit de précision conduit à la perfection. Subtilité, méthode, régularité. Satisfaction de la curiosité. Certains esprits réclament de durs exercices. Mais obscurité responsable d'incertitude et d'erreur ? Vanité humaine qui veut pénétrer des sujets absolument inaccessibles à l'entendement. Mais vaincre la superstition. Enquêter sur la nature de l'entendement humain et montrer par l'analyse de ses pouvoirs et capacités qu'il n'est apte en aucune manière à s'aventurer sur les sujets abstrus. Raisonnement juste et précis pour ruiner le jargon métaphysique qui se mêle à la superstition populaire. Connaitre les opérations de l'esprit, les distinguer, les classer. Tâche de mise en ordre des opérations de l'esprit. L'esprit est doué de pouvoirs et de facultés, distincts. Distinctions évidentes (volonté/entendement) et plus subtiles. Découvrir les principes qui

font agir l'esprit humain dans ses opérations ? On peut toujours remonter à des principes plus généraux, il faut savoir jusqu'où on peut mener ces recherches. Précision et application pour aller le plus loin possible. Rejeter toute tentative : plus dogmatique que la plus affirmative des philosophies. Raisonnements abstraits et justes. Si cela à échappé à tant de personnes, ce ne peut être très clair et très facile. Surmonter la difficulté avec des soins et de l'art. Unifier les frontières entre les différentes espèces de philosophie. Miner les fondements d'une philosophie abstruse. Section II, Origine des idées : Différence entre perceptions de l'esprit quand on se brûle et perceptions quand on rappelle à la mémoire cette sensation ou quand on l'anticipe en imagination. Facultés qui imitent ou copient les perceptions des sens, mais ne peuvent jamais atteindre la force et la vivacité de la sensation originelle. On peut presque dire que nous touchons ou voyons. Ms, sf si l'esprit est troublé par la maladie ou la folie, elles ne peuvent jamais atteindre un degré de vivacité tq'il rende ces perceptions complètement indiscernables. La poésie ne peut peindre les objet extérieurs naturels d'une telle manière qu'on prenne la description pour le paysage réel. « La pensée la plus vive est encore inférieure à la sensation la plus terne. » Distinction analogue dans toutes les autres perceptions de l'esprit : colère, amour... Notre pensée est un miroir fidèle et elle copie ses objets avec vérité. Mais les couleurs qu'elle emploie sont pâles et ternes en comparaison de celles qui habillent nos perceptions originelles. On peut donc diviser toutes les perceptions de l'esprit en deux classes ou espèces, qui se distinguent par leur degré de force et de vivacité. Les moins fortes et les moins vives = pensées ou idées. Les autres sont les impressions : nos plus vives perceptions. Les impressions se distingue des idées qui sont les moins vives perceptions, dont nous avons conscience qd nous réfléchissons à l'une de ces sensations. Liberté de la pensée humaine, « l'imagination unit des formes discordantes à volonté ». Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir. Rien au dessus du pouvoir de la pensée. Ms en fait notre pensée est resserrée en de très étroites limites. Pouvoir créateur = faculté de composer, transposer, accroître et diminuer les matériaux que nous apportent les sens et l'expérience. Qd nous pensons à une montagne d'or, nous joignons seulement deux idées compatibles, or et montagne, que nous connaissions auparavant. Cheval vertueux : sentiment de nous même -> sentiment de vertu, on peut unir celle-ci à la figure d'un cheval, animal familier. Tous les matériaux de la pensée sont tirés de nos sens, externes ou internes. C'est seulement de leur mélange ou de leur composition que dépendent l'esprit et la volonté. « Toutes nos idées ou perceptions plus faibles sont des copies de nos impressions », ou perceptions plus vives. Deux arguments pour le prouver. 1) Analyse des idées -> elles se résolvent toujours en idées simples qui ont été copiées de qq manière de sentir antérieure. Toutes les idées st dérivées. Dieu : réflexion sur les opérations de notre propre esprit qd nous augmentons sans limites les qualités de bonté et de sagesse. Pour invalider cette thèse il faudrait produire l'idée qui ne procède pas de cette source. 2) Homme privé d'une espèce de sensation par un défaut d'organe -> il est incapable d'avoir l'idée

correspondante. Aveugle/couleur, sourd/son. De même si un objet et propre à éveiller une sensation n'a jamais été présenté aux sens. Lapon-Nègre/vin. Homme de mœurs douces/cruauté, égoïste/générosité. Une seule manière par laquelle une idée puisse accéder l'esprit : la conscience actuelle de sentir ou sensation. Un phénomène s'oppose : il n'est pas absolument impossible aux idées de naître indépendamment des impressions qui leurs correspondent. Couleurs distinctes les unes des autres, de même pour les nuances d'une seule couleur qui produisent des idées distinctes et indépendantes. Sinon la gradation nous amènerait d'une couleur à une autre, or on refuse l'identité des extrêmes. Homme familier avec toutes les couleurs sauf une nuance particulière de bleu. Si on le place dvt ttes les nuances sf celle-ci, il percevra la vide et suppléera à ce défaut par sa seule imagination. Les idées simples ne dérivent pas toujours des sensations correspondantes. Cas singulier, la maxime générale reste vraie. Toutes les impressions ou sensations internes et externes sont fortes et vives, leurs limites sont exactement déterminées, on ne se trompe pas à leur sujet. Si pb : rechercher de quelle impression dérive l'idée qui pose pb. Si on ne peut en désigner une, l'idée est dépourvue de sens. Si idée innée = naturelle, ttes les perceptions et idées sont innées. Si inné = contemporain de notre naissance, q° frivole car peu importe le moment où commence la pensée. Si on distingue impression et idées et que l'on entend par inné ce qui est primitif, copié d'aucune perception antérieure, ttes nos impressions sont innées et nos idées ne le sont pas. Section III, L'association des idées : Principe de connexion entre les différentes idées. Elles se combinent avec méthode et régularité. Dans la conversation tte idée particulière qui brise l'enchaînement des pensées est immédiatement remarquée et rejetée. Même dans nos rêves on trouve des connexions entre les idées qui se succèdent. Principe de connexion pour toute transition. S'il fait défaut la personne a secrètement roulé dans son esprit une suite de pensées qui l'a écartée du sujet. Ds chq langue les mots significatifs des idées les plus cplx se correspondent étroitement : les idées simples comprises dans les idées complexes st liées par un principe universel. Connexions évidentes qu'il faut classer. 3 principes de connexion : ressemblance, contiguïté et relation de cause à effet. Servent à unir les idées. Ressemblance : un tableau conduit naturellement à penser à l'original. Contiguïté : la mention d'un appartement ds une maison introduit naturellement une enquête sur les autres appartements. Cause à effet : Si nous pensons à une blessure, nous réfléchissons à la douleur qui la suit. Ts les exemples semblent se recouper ds ces 3 principes. Effets de cette connexion sur les passions et l'imagination? L'homme agit ou pense rarement sans but ni intention, ne perd jamais la fin qu'il poursuit de vue. Même le génie conçoit une intention, un plan dans sa première exposition dans les compositions narratives les évènements ou action doivent être liées par un nœud, qu'ils forment une sorte d'unité qui les place dans une même vue qui soit la fin de l'auteur. P 73 -> 81.

Section IV, Doutes sceptiques Première partie Les objet extérieurs de la raison humaine peuvent se diviser en deux genre : les relations d'idées et les relations de fait. Premier genre : géométrie, algèbre et arithmétique, tte affirmation intuitivement ou démonstrativement certaine. Relation entre figures (carré de l’hypoténuse) ou nombres (3X5). Propositions indépendantes de ce qui existe dans l'univers. Évidence de la vérité des faits d'une autre nature. Contraire d'un fait tjs possible, il n'implique pas contradiction, l'esprit le conçoit facilement et distinctement. Le soleil ne se lèvera pas demain : proposition intelligible qui n'implique pas contradiction. Pas démonstrativement fausse. Nature de cette évidence ? Les raisonnements sur les faits se fondent sur la relation de la cause à l'effet qui permet de dépasser l'évidence de notre mémoire et de nos sens. Raison de la créance en un fait : tjs un autre fait. Ami en France. Montre sur l'île déserte. Connexion supposée entre le fait présent et ce que l'on en infère. Audition d'une voix -> présence d'une personne. Effets de la structure de l'homme. Relation de cause à effet proche ou éloignée, directe ou collatérale. Chaleur et lumière = effets collatéraux du feu. Comment arrivons nous de la connaissance de la cause et de l'effet ? La connaissance de cette relation ne s'obtient en aucun cas par des raisonnements a priori. Elle naît entièrement de l'exp, qd ns trouvons des objets en conjonction cste l'un avec l'autre. La cause et l'effet ne se déduisent pas des qualités sensibles, quelle que soit nos aptitudes à raisonner. Adam aux facultés rationnelles parfaites ne peut inférer de la fluidité et de la transparence de l'eau qu'elle le suffoquerait, de la chaleur du feu qu'il le consumerait. L'objet ne découvre jamais ses causes ni ses effets. Notre raison ne peut sans l'aide de l'exp tirer une cl au sujet d'un fait. Les causes et les effets ne peuvent se découvrir non par la raison mais par l'expérience. Incapacité de prédire ce qui surgira d'objet est inconnus. Marbre poli. L'explosion de la poudre, l'attraction de la pierre magnétique n'ont pas été découvertes par des arguments a priori. Nul ne connait les raisons dernières des causes et effets. Cette vérité est moins évidente pour les objets familiers. On croit qu'on pourrait en déduire les effets par la raison. Qu'on pourrait inférer qu'une boule de billard communique du mouvement à une autre par impulsion, qu'on a pas besoin d'attendre la réalisation de l'évt pour se prononcer avec certitude à son sujet. « La coutume ne masque pas seulement notre ignorance naturelle ms elle se cache elle-même. Elle semble ne pas intervenir uniquement pq'elle intervient au suprême dgr. » Comment prédire l'effet d'un objet et ? Inventer ou imaginer un évt qu'on attribuera à l'objet comme effet ? Cette invention serait arbitraire. L'esprit ne pt jamais trouver l'effet ds la cause. L'effet diffère totalement de la cause et on ne pt jamais l'y découvrir. mouvement de la 2nd boule de billard absolument distinct du mouvement de la 1è. Rien ds l'un ne suggère la plus petite indication sur l'autre. La chute des corps n'est pas contenu ds les objets, l'élévation ou tout autre mouvement est aussi concevable. De même que l'invention d'un effet est arbitraire si on ne consulte pas l'exp, de même le lien supposé entre la cause et l'effet qui les lie nécessairement est arbitraire. Boule de billard qui va dt vers une autre : je puis concevoir cents évènements diffs de

cette cause. La 1è bille pt rebondir, en ligne dte ou en une direction quelconque. Nos raisonnements a priori ne permettent pas de fonder notre préférence. Tout effet est distinct de sa cause. On ne peut le découvrir ds sa cause. Même une fois l'effet suggéré sa conjonction avec la cause est arbitraire : d'autres effets paraissent à la raison tout aussi cohérents. On ne peut inférer une cause ou un effet sans l'aide de l'expérience. Raison humaine : réduire les principes qui prod les phénoms nature à une plus gde simplicité, résoudre les nbx effets particuliers en qqs causes générales par raisonnements tirées de l'analogie et de l'exp. Ms les causes de ces causes générales on ne peut les découvrir. Les principes ultimes st soustraits à la raison hum. Gravité : sans doute la dernière cause que l'on puisse découvrir. Philo nature : recule un peu notre ignorance. Métaphysique : montre que notre ignorance s'étend à des domaines plus vastes. Aveuglement et faiblesse de l'homme. La géométrie ne résout rien. Les maths appliquées supposent que la nature a établi certaines lois pour ses opérations. Raisonnements abstraits pour seconder l'exp ds la découverte de ces lois ou pour déterminer l'action de ces lois ds des cas partics. Application de la loi, ms sa découverte est due à la seule expérience et tous les raisonnements du monde ne ns y aident pas. Raisonnements a priori : ne suggère pas la notion d'effet, ni la connexion nécessaire avec cet effet. Deuxième partie La nature de nos raisonnements sur les faits est qu'ils se fondent sur la relation de la cause à l'effet. Quels est le fondement de nos raisonnements et cls concernant cette relation ? L'expérience. Mais fondement de l'expérience? Pas le raisonnement ni aucune opération de l'entendement. La nature nous permet la connaissance des qualités superficielles des objets ms elle ns cache les pouvoirs et les principes dt dépend l'action de ces objet extérieurs. Sens : couleur, poids, forme du pain. Ni les sens ni la raison ne ns informent sur les qualités qui le rendent apte à nourrir le cps hum. Ignorance des pouvoirs et principes naturels, ms des mêmes qualités sensibles ns présumons les mêmes pouvoirs cachés : on attend des effets semblables à ceux expérimentés auparavant. Fondement de cette opération de l'esprit ? Pas de connexion connue entre les qualités sensibles et les qualités cachées. L'esprit ne porte pas de cl sur la conjonction cste. L'exp passée donne une info directe et certaine sur les objets du passé. Pq ces conns s'étendraient-elles au futur et à d'autres objets semblables seulement en apparence ? Un cps doué de telles qualités sensibles avait tels pouvoirs cachés. Ms des qualités sensibles semblables s'accompagnent-elles tjs de semblables pouvoirs cachés ? La csq ne semble pas nécessaire. Pourtant l'esprit tire une csq, il ft un pas. Opération de la pensée, inférence qu'il ft expliquer. « Tel objet a été accompagné de tel effet =/= je prévois que d'autres objets en apparence semblables s'accompagneront d'effets semblables ». En fait la 2è proposition est tjs inférée de la 1è. Ms par quel raisonnement ? Pas de connexion intuitive. Moyen terme qui permet à l'esprit de tirer une telle inférence ? Deux classes de raisonne...


Similar Free PDFs