Environnement éco - master 1 KEDGE BUSINESS SCHOOL POUR SPECIALISATION MASTER 2 MAI PDF

Title Environnement éco - master 1 KEDGE BUSINESS SCHOOL POUR SPECIALISATION MASTER 2 MAI
Course International Business Environment
Institution Kedge Business School
Pages 11
File Size 260.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 52
Total Views 121

Summary

master 1 KEDGE BUSINESS SCHOOL POUR SPECIALISATION MASTER 2 MAI...


Description

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

Email : [email protected] Examen : 2 questions vues en cours (3h) – faire introduction plan détaillés

LA MONDIALISATION Définition : c’est un phénomène d’intégration à l’échelle planétaire qui touche à plusieurs aspects : -

Commercial Financier Politique Culturel

La mondialisation remonte très loin dans le temps, sa première manifestation est liée à l’empire Grec avec Alexandre le Grand qui voulait exporter la culture grecque dans le monde. Mais également la volonté de faire un mélange culturel et d’exporter la politique. L’empire romain est lié au deuxième phénomène de la mondialisation. Jules césar a voulu internationalisé la culture romaine. Puis la découverte de l’Amérique. Ceci est une définition large de la mondialisation. On parle de « première mondialisation » pour les économistes en 1870 à 1914, il y a une accélération dans les échanges financiers, commerciaux, politiques et culturels. Cette accélération des échanges s’explique par : -

-

Aspect commercial : la découverte de nouvelles voies de communication, grâce au développement du Canal de Suez et Panama. Aspect culturel : lié à la colonisation, l’empire français et l’empire britannique se sont construit. Les modèles politiques ont été imposés aux populations. La France est la deuxième puissance mondiale au niveau maritime. Aspect financier : à cette époque-là, les mouvements de capitaux étaient beaucoup plus libres qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les échanges se faisaient en or essentiellement.

 La mondialisation : un phénomène linéaire et irréversible ? A la fin des années de 1870 le phénomène de mondialisation a fait son apparition, c’est un phénomène d’expansion économique, commercial (échange B&S), financier (flux), culturel (modèle) et politique. Ce phénomène est-il linéaire et sans rupture dans le temps ? La mondialisation n’est pas un phénomène linéaire. Il s’est produit la première guerre mondiale qui a entrainé la défaite de l’Allemagne. Un phénomène nouveau est apparu entre l’entre-deux guerres (19181999), il s’agit d’un recul de la mondialisation. Il s’est développé un courant de pensé très puissant qui s’appelle le protectionnisme qui est lié à l’idéologie politique de nationalisme. Ce phénomène est erratique (=non linéaire), avec ruptures pendant les guerres : première et seconde guerres mondiales. Pendant ces périodes la mondialisation s’est figée voire retournée car les échanges commerciaux se sont littéralement effondrés. Ces coupures apparaissent donc au moment de graves crises mondiales ; c’est donc un phénomène fragile. Pas linéaire car stoppée par les guerres et certaines mondialisations sont plus intenses que l’autre (ex : échanges France / Allemagne seconde guerre mondiale). 1

Ce phénomène est-il irréversible ? Il semblerait bien que ce phénomène soit irréversible. Rester hors de ce phénomène est de plus en plus dur. Prenons l’exemple de la Chine qui a joué la carte de l’ouverture économique en exportant. Rester en dehors de la mondialisation, les gouvernements des pays prennent le risque de ne pas garder le pouvoir, quel que soit le régime du pays. En somme, rester à la marge de la mondialisation évincerait des facteurs économiques et politiques trop important et la population serait en demande. Après chaque guerre la mondialisation repart donc mouvement à long terme et le coût d’être à la marge de la mondialisation est trop important donc irréversible. Prenons l’exemple d’un pays au régime communiste/autoritaire : DG = C + I + G + (X – M) où : -

C=0 I = personne ne prête à ce type d’état G = faible X – M = il ne reste plus que l’ouverture extérieur, d’où l’émergence des dragons/tigres asiatiques  Si un pays pauvre ne s’ouvre pas sur le monde il a peu de chance de s’ouvrir et de survivre  D’où : la notion d’embargo o Ex : Saddam Hussein

En revanche, si la mondialisation est porteuse de richesse, comment expliquer que certains pays prennent le risque de faire la guerre et de remettre en cause cette « chance » en rompant leur commerce international ? En fait, il faut contrebalancer les pertes du commerce international par les gains de la guerre. La thèse pacifiste incitait à ne pas faire la guerre pour ne pas rompre ces échanges. Paul Krugman (prix Nobel) soutient également cette thèse en faveur de laquelle moins il y aura de guerre plus il y aura d’échanges dans le commerce international. Si on augmente le coût de la guerre on va diminuer l’envie de la faire. Pourtant cette thèse peut être facilement réfutée. Si on prend la part des échanges commerciaux rapportés au PIB entre la France et l’Allemagne entre 1914 et 1918 elle est plus importante qu’aujourd’hui. En termes d’échanges de capitaux, ils étaient beaucoup plus libres au début du siècle qu’aujourd’hui.

 La mondialisation est-elle une menace pour l’Etat ? Cela peut être l’Etat au sens historique du terme donc l’Etat nation. Mais aussi l’Etat en tant que fonction politique, une entité qui a des fonctions régaliennes : la protection des biens des personnes etc. Est-ce que les prérogatives régaliennes des états pourraient-être réduites par la mondialisation ? -

L’Etat nation : C’est un phénomène récent, les nations-états sont apparues sous Philippe Lebel en France au 13ème siècle, du fait de la relation entre le roi et la papauté. Le roi est alors devenu plus fort que le pape et le roi a pu construire les grandes lignes de l’Etat en se dissociant des prérogatives de la papauté. Ce phénomène étatique est donc récent dans l’histoire de l’humanité. Il a eu une renaissance en 1870 avec le printemps des nations et la création de l’Allemagne et de l’Italie. 2

Mais peut-il donc remettre la question la notion d’état ? En remettant beaucoup de leurs pouvoirs à l’UE, les Etats ont bien entendu mis en danger leur état sans pour autant créer un seul et unique Etat européen, avec un seul exécutif … Donc, a priori, si on regarde le cas de la France, la création de l’UE ne se fait pas au profit de l’état et la mondialisation est une menace pour ces derniers. -

L’Etat en tant que fonction politique : la défense nationale est encore du registre de l’état français, mais la création de monnaie n’en dépend pas. On est membre de l’OMC on n’a pas le droit de mener des politiques commerciales.

Conclusion : Disparition des états nations au profit d’une plus grande communauté mais va-t-on reconstituer un nouvel état européen (pas de menace) car principe état conservé, ou va-t-on vers une gouvernance mondiale sous forme de grandes institutions ?

 La contrainte financière internationale sont-elles positives ou négatives ? Ce sont les marchés financiers qui exercent des pressions et des contraintes sur l’Etat. C’est pourquoi, ces marchés financiers sont perçus négativement et notamment car ils servent à financer l’économie, de 2 manières : -

Finance directe : état ou entreprise qui se finance automatiquement sur le marché Finance indirecte : on passe par le système bancaire.

Si on veut problématiser ce thème, la problématique serait de savoir Est ce que les marchés financiers ont-ils une réelle utilité ? -

Le rôle d’intermédiation financière : il s’agit de leur première utilité. C’est la capacité de faire rencontrer les agents à capacité de financement et ceux à besoin de financement. Les agents à besoin de financement sont les états et les entreprises ; tandis que les agents à capacité de financement sont généralement les ménages qui vont acheter des actions et obligations.

-

Le rôle de décisionnaire : En plus de financer l’activité économique, les marchés financiers peuvent-ils aussi limiter les déséquilibres internationaux ? Ils sont là pour dire aux états qu’il faut prendre des décisions pour éviter certains problèmes. Si par exemple un état s’endette à un niveau excessif, les financiers vont donc dire au pays qu’il est possible de financer cette dette mais avec des taux d’intérêts plus élevés : la capacité à rembourser s’est érodée et il faut se protéger du risque de non remboursement grâce à une prime de risque, comprise dans le prix de la dette.

ATTAQUES SPECULATRICES POSITIVES : Cette attaque est positive car elle va faire comprendre au pays l’importance de se ressaisir maintenant, afin de limiter au maximum l’importance de ses dettes. Ainsi, les dettes resteront acceptables pour chaque pays. Ces attaques permettent le rééquilibre du budget national. Si certains pays arrivent à se serrer la ceinture, l’intérêt général est atteint. Origine de la crise Subprim : Origine politique et financière : Dans la crise de 2011, les pays ont été attaqués par les marchés financiers (augmentation du taux d’intérêt). Les marchés financiers repèrent les pays qui ne feront pas face à leurs dettes. Ainsi, les experts financiers vont alors essayer de limiter les dettes, en obligeant les états à mettre en place des procédures autoritaires pour qu’ils économisent sur les dépenses publiques afin de rembourser rapidement leur dette. Comme le pays n’a plus de monnaie national (mais l’euro), il ne va pas pouvoir 3

baisser sa devise. Ainsi, il va falloir faire des ajustements internes, avec une baisse des salaires, la baisse des retraites... Grace à un ajustement interne, il y a un rééquilibre des dettes. ATTAQUES SPECULATRICES NEGATIVES ET DESTRUCTRICES : Certains acteurs financiers ont pour actions de déstabiliser ou détruire les pays en faisant des attaques destructuratrices sur leur taux de change. En 1992 une crise économique a fait mettre la Grande Bretagne sous la tutelle du FMI. La livre sterling était alors ancrée sur le deutschemark et G. Soros avait spéculé dessus. Pour diminuer les taux d’intérêts il fallait alors se désancrer de la monnaie allemande. Mais les politiques étaient alors contre. En attaquant la livre sterling G.Soros a fait dévaluer la monnaie anglaise en faisant baisser ses taux d’intérêts. C’est une attaque spéculative sur des réserves de change. 1997 – 1998 : Crise économique asiatique : Les Thaïlandais voulait doper leur monnaie (Bath) en la sous valorisant par rapport au $. Donc les banques Thaïlandaises ont acheté massivement du $, car ils avaient peu de réserve de change. C’est une attaque destructive car la banque centrale de Thaïlande n’avait pas assez de change et ne pouvait pas se défendre en cas d’attaque. La contrainte financière est bénéfique si et seulement si l’équilibre macroéconomique est respecté. Sinon la spéculation aura un rôle déstabilisateur au lieu de le remmener vers l’équilibre économique. On peut dire qu’une très grande partie de la spéculation est positive pour l’économie, mais le peut qui ne l’est pas est très néfaste. Conclusion : Les marchés financiers font rencontrer les agents en fonction de leurs besoins et ressources. Ils ont aussi le rôle de remmener les actifs financiers vers des valeurs stable ; c’est donc une stabilisation stabilisatrice. Mais cela peut être l’inverse (ex : CDS ou vente à découvert) : cela entraîne des fluctuations des marchés qui ne convergent pas vers des valeurs stables.

 La mondialisation : vers une gouvernance mondiale ? Jacques Attali est un ancien conseiller de François Mitterrand et milite pour cette gouvernance mondiale. Il a été le premier économiste à introduire en France la notion de marché politique. L’Ecole du Public Choice a été créée par Buckhannon et a démontré que l’action de l’état n’est pas celle que l’on peut se figurer : les hommes politiques cherchent à se faire élire et sont sur un marché en quête de pouvoir. Le premier à avoir importé ceci en France est donc Jacques Attali. La demande politique émane des électeurs et les élections sont des compétitions entre fournisseurs de services afin de se faire élire, les électeurs contraignent les fournisseurs à s’adapter à la demande, on peut parler de marchandage politique. Sa thèse est donc d’installer une gouvernance et plus précisément une démocratie mondiale. Alors, quelle forme pourrait être prise par une gouvernance mondiale ? Cela pourrait être une institution internationale qui aurait des principes démocratiques et qui pourrait nous imposer des décisions au niveau mondial (ex : ONU). Conclusion : On ne peut nier qu’il y a une convergence mondiale vers un modèle politique démocratique, comme le montre le printemps arabe. Jacques Attali a développé le concept de marché politique en France.

 La mondialisation est-elle génératrice de déséquilibres internationaux ? On parle en fait de déséquilibres de la balance commerciale soit X – M. La balance peut connaître trois états : 4

o X >M : excédent commercial o X=M : équivalent commercial o X X > M : trop d’épargne par rapport à l’investissement de la nation donc ce résidu d’épargne va être investi à l’étranger. Cette solution a été prise par quasiment tous les pays de l’UE, y compris la France (depuis la semaine dernière). La France était le pays qui s’opposait aux plans de la rigueur.

-

Deuxième solution : créer de la monnaie pour créer de l’inflation. Aider les pays à s’endetter en plus pour faciliter la consommation. C’est à dire qu’au lieu de diminuer les salaires et d’augmenter les impôts, on donne l’effet inverse, et on donne plus d’argent aux ménages pour 8

qu’ils relancent la consommation et aient plus de pouvoir d’achat. C’est un peu la voie que la BCE prend en rachetant la dette des pays du sud et en créant ainsi de la monnaie. Il n’y a pas de miracle en économie et méfions-nous des solutions sans perte où tout le monde est satisfait … En économie il faut du réalisme. L’UE peut-elle sortir de la crise par le protectionnisme ? Non car les perspectives montre que la demande globale intérieure est déprimée pour les dix prochaines années. Les entreprises ne gagneront pas assez d’argent sur le marché intérieur européen : il n’a plus assez d’atout pour attirer les entreprises étrangères.  Déprime, perspective de croissance faible  Si protectionnisme alors pas de création d’emploi

LES ETATS UNIS ET L’EUROPE  Les problèmes structurels des pays occidentaux. Quelles politiques économiques peut-on mener ? Politique de soutien de la demande ou autre politique à avoir ? Les causes profondes des problèmes économiques aux USA et en Europe sont microéconomiques. On peut également voir des problèmes macroéconomique (balance commercial, déficit public, chômage, endettement, déficit extérieur, recul de la demande intérieure.) Mais la manifestation de ces problèmes macroéconomique, se trouvent dans la micro-économie. Il faut donc mettre en place des changements économique et culturel. Problèmes macroéconomique qui prennent leur source dans des problèmes microéconomique. -

-

-

Crise du subprim : grâce à l’endettement massif, les français gardent leur pouvoir d’achat pour consommer. Déficit public : sur le volet des dépenses public, les dettes de la France augmente de 8% par an. De plus, si on a une balance commerciale déficitaire, il y a une augmentation de l’endettement, car si on importe plus que ce que l’on importe, il y a un déséquilibre qui est remboursé par une dette. Demande intérieure : la demande intérieure entre 2007 et 2008 a augmenté de 20%. Les agents économiques ont donc réellement augmentation, qui provient principalement par l’augmentation des crédits.

Première problématique structurelle : Les problèmes économiques sont multiples et leur intensité varie d’un pays à l’autre : o Une mauvaise spécialisation productive. o Transformation rapide des emplois industriels en emplois dans les secteurs des services (ce qui produit moins de profit pour l’état). La désindustrialisation n’est pas compense par la hausse des emplois dans les nouvelles technologies qui a plutôt tendance à décliner... o Freinage des salaires moyens : les salaires sont plus bas dans les secteurs commerciaux que dans l’industrie. Le freinage des salaires par la baisse de la qualité des emplois explique le recours à crédit pour soutenir la demande, et explique la chute de la demande.

9

1971 : Avec les accords de la fin de l’or, il n’y a plus besoin de valeur en or pour marchander. Du coup la croissance économique est fondée sur le crédit. L’état n’arrive plus a injecté de la monnaie dans l‘économie, car les banques, au lieu de faire des crédits aux agents économique, les banques préfèrent rembourser les dettes de l’état. -

Deuxième problématique structurelle : L’incapacité à faire grandir les PME dans les pays Européens, ce qui est du à plusieurs causes : o Fiscalité défavorable à l’emploi o Financement essentiellement par crédit bancaire et insuffisamment en capital o Règles du marché du travail : seuils pour les tailles d’entreprise au-delà desquels les couts de travail augmentent fortement avec des règles plus contraignantes.

 L’incapacité à faire grandir les PME dans les pays européens, les tableaux. Insérer graphique : charges sociale (contributions)

10

LE JAPON 

NE SERA PAS AU PARTIEL

La déflation est un cercle vicieux. Les agents économiques vont faire des achats. On va s’apercevoir que l’on est dans une tendance de baisse des prix donc l’agent économique va attendre avant de faire son achat. Il va avoir un report des consommations dans le temps. Cela signifie que la demande actuelle aux entreprise vont diminuer donc les entreprises ont stocké et diminuer la production. Ceci va créer des licenciements car l’entreprise n’aura plus besoin de son personnel. Cette baisse de personnel va amener une baisse des salaires et donc une baisse de consommation et la baisse des prix. Voilà le caractère vicieux de la déflation. Qui peut lutter contre la déflation ? MV = PT V : vitesse de la monnaie : ne change pas à court terme P : prix général T : volume de transaction M : monnaie en circulation. C’est la cause de l’augmentation de P Le japon a perdu la guerre et a conduit dans une situation déflationniste. Le japon peut s’endetter jusqu’à ce que la population accepte d’acheter la dette de l’Etat. Origine de la crise de 1990 : le japon pour relancer son activité économique avait utilisé une politique de monnaie faible, ce qui a mené une croissance économique très forte et une balance très excédentaire, cependant les USA en ont eu marre d’avoir des dettes par rapport au japonais. Ainsi, les USA ont importé la déflation et le YEN s’est fortement réévalué et par conséquent les produits fabriqués au japon ont fortement diminué.

- La crise actuelle a-t-elle des similitudes avec la crise japonaise des années 1990 ? - Les états unis et l’Europe peuvent-ils connaitre un scénario à la japonaise ? MACROECONOMIE INTERNATIONAL

- Le modèle de Samuelson : ne sera pas à l’examen - Quelles efficacités des politiques économies ?

11...


Similar Free PDFs