Exercice figures de style français PDF

Title Exercice figures de style français
Course Français
Institution Université Savoie Mont Blanc
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Summary

Exercices sur les figures de style corrigé...


Description

Figures de style Placer les figures de style ci-dessous devant leur exemple. La gradation ; la paronomase ; la métonymie ; la reprise ; l’allégorie ; le chiasme ; la répétition ; l’anaphore ; l’antonomase ; l’hypallage ; l’euphémisme ; la prosopopée ; la litote ; la syllepse ; le zeugma (ou zeugme) ; la périphrase ; l’antiphrase ; la métaphore ; l’énumération, l’accumulation ; le paradoxe ; l’alliance de mots, oxymore ; la comparaison ; le pléonasme, la redondance ; l’hyperbole ; l’ellipse ; la personnification ; l’anacoluthe, la paronomase, le polyptote, la polysyndète, l’antanaclase, l’anagramme, l’hyperbate « Redoutez tout : l’herbe, le fruit, l’eau, l’air, l’ombre, le soleil, tout est mortel », T. Gautier Enumération, accumulation « Va, cours, vole… », Corneille Gradation « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré », Molière. Il avait très soif, il aurait bu toute l’eau du lac. Hyperbole « Va, je ne te hais point », Corneille Il n’a pas l’air très intelligent. Il n’est pas inintelligent. Litote Le conseiller des grâces La ville des Césars « Tous deux furent menés séparément dans des appartements d’une extrême fraîcheur, dans lequel on n’était jamais incommodé du soleil », Voltaire. Périphrase Il a vécu. Il nous a quittés. Euphémisme 1

C’est du joli, ne vous gênez pas. Dracula, ce jeune homme charmant. Antiphrase Je ne rappellerai pas sa malhonnêteté, mais seulement son incompétence. Dupont, pour ne pas le nommer. Prétérition Tout bras est invaincu mais non pas invincible. (Corneille). Antithèse « Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu », Hugo. Chiasme « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille) Des rêves coupables abusent le sommeil. Oxymore Quand on sait faire une chose, on la fait. Quand on ne sait pas la faire, on l’enseigne. (On attendait : on l’apprend) Paradoxe « Partout, à perte de vue, des ruines, des ruines et encore des ruines » (Ch. Arnothy) « La matinée est longue encore…, et le temps dure, dure, dure » (Ramuz) « Après la plaine blanche, une autre plaine blanche » (Hugo) Le train « De nouveau disparu, il roulait, il roulait, il roulait dans la nuit noire » (Zola) Répétition « C’était la nuit, la nuit profonde, avec un peu de jour resté dans l’eau » (Daudet) Reprise « Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encore de courroux… »

Anaphore 2

Descendre en bas (pléonasme) Calme et paisible (redondance) Pléonasme Les animaux de la fable Les bandes dessinées Personnification « Elle me dit : Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs », Vigny (= la Nature) Prosopopée Marianne = la République La mort évoquée par une faucheuse La colombe = la paix Allégorie Il est beau comme un dieu. Une lampe brille derrière une vitre comme une étoile. Comparaison

L’étoile de la lampe brille derrière la vitre. Une lampe, étoile terrestre, vient de s’éteindre. La lampe est une étoile terrestre. Une étoile vient de s’éteindre derrière une vitre, au fond du village. Métaphore Boire un pot Paris s’éveille Admirer un Rembrandts Avoir de l’estomac Métonymie

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« Les aiguilles de pin soulèvent un parfum… plein de pointes et de colles », Le Clézio (applique au parfum les caractères des aiguilles de pin) L’hypallage Un tartarin, un hercule, un harpagon C’est une cruche. Antonomase Qui s’excuse s’accuse. Qui se ressemble s’assemble. « Buvard, bavard ». (Hugo) Paronomase Il fait un froid… ! Ellipse Minuit sonnèrent. C’est la sentinelle qui le premier s’inquiète. On est bien jolie aujourd’hui ! Syllepse « Plus tard il devint empereur. Alors il prit du ventre et beaucoup de pays », Prévert. Il prit la porte et un air vexé. Il battait la campagne et ses enfants. Zeugma « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ». (Pascal) L’antanclase « S’il faut périr, nous périrons ensemble ». (Corneille) « Je suis un républicain qui ne vit pas de la République ». (Voltaire) Polysyndète « Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ». (Montaigne) Arrivés là, la cave s’éclaira. Arrivés dans les bois, il se mit à pleuvoir.

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Polytote « Albe le veut, et Rome ». (Corneille) Anacoluthe « Et le trône et le roi se seraient ennoblis / À soutenir la main qui les a rétablis ». (Corneille) L’hyperbate « Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, / Il trouverait aimer : aimez-moi donc, Marie ». (Ronsard) Polysyndète

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