Exposé-peste noire PDF

Title Exposé-peste noire
Course Histoire Médiévale
Institution Université Rennes-II
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Summary

Exposé-peste noire L2 histoire médiévale ...


Description

Guy de Chauliac, un médecin du pape face aux pestes de 1348 et 1360 Introduction : Au court de XIVe siècle, selon les estimations contemporaines, la Chine aurait perdu 65% de sa population entre 1331 et 1353, au Moyen-Orient et en Afrique du nord, ce serait autour de 30 à 40% vers les années 1350 et en Europe, entre 30 et 50% de 1347 à 1352. L’origine de cette forte mortalité mondiale, n’est autre que la peste. L’auteur du texte étudié est Guy de Chauliac, né en 1298, mort le 23 juillet 1368. Considéré comme étant le « père de la chirurgie moderne », ce fut l’un des plus grands médecins du XIVe siècle, et ses travaux inspirons les médecins et chirurgiens des siècles suivants. Il vient d’une famille paysanne modeste des Monts de la Margeride proche du Massif central et apprend le latin auprès des curés de sa paroisse. Excellent élève, ces capacités lui ont permis d’intégrer la faculté de Toulouse et de Montpellier où il étudia la médecine. A partir de travaux d’anciens médecins grecs et judéo-arabes, il s’intéresse à la place de l’anatomie et du corps humain dans la médecine. A partie de 1325, il devient Magister en médecine et commence à fréquenter plusieurs grandes universités européennes. En 1344 il devient chanoine au monastère de Saint-Just où il est chirurgien à l’infirmerie. Puis en 1348, il rejoint Avignon pour devenir Chapelain et médecin des papes. Il a donc vécu et subit les horreurs de la Grande Peste. Auteur de plusieurs traités de médecine comme « Anatomia », il rédige en 1340 le traité « Invetorius sive collectorium partis chirugicalis medecinae » qui est une compilation des auteurs grecs et arabes qu’il étudia. A cette œuvre fait suite un des ouvrages les plus importants de la médecine médiévale, « Chirugia Magna ». Le texte étudié est un extrait de cet ouvrage, « Chirugia Magna », il a été rédigé dans un latin mélangeant certains mots français, provençaux et aussi arabes puis dans les siècles qui suivirent, il fût traduit en plusieurs langues. Publié en 1363, quelques année seulement après les faits rapportés. C’est un traité de médecine qui a un caractère éducatif, permettant la diffusion des travaux de l’auteur. Il a donc été rédigé pour un usage public, bien que réservé à des hommes ayant des compétences en médecines, des médecins ou encore des universitaires. Ici l’extrait ce concentre sur la Peste noire qui toucha la France en 1348. La fin de l’extrait évoque aussi la seconde épidémie qui toucha l’Europe à partir de 1360. Il nous raconte tout d’abord les origines du mal, puis le décrit. Ensuite nous trouvons l’explication de ce mal par l’auteur, puis ses effets et les remèdes. L’auteur nous fait aussi part de son expérience personnelle face à la peste. L’étude de ce texte nous permet de nous demander en quoi ces épidémies de pestes ont-elles engendré une évolution dans la société médiévale européenne ? Cela en se penchant dans un premier temps sur les origines de ce mal, ses effets, sa propagation et ses conséquences sur la société médiévale. Puis, nous verrons ensuite les travaux de Guy de Chaudiac, un Clerc mais aussi le « père de la chirurgie moderne » Pour finir par l’Homme médiéval face à la peste.

I-

Les origines du mal, ses effets, sa propagations et ses conséquences sur la société médiéval européenne

A- Son arrivé en Europe

-l.14 à l.18- évocation des autres pestes ayant touchées l’Europe Il faut savoir, que ce qu’on appelle la Grande Peste, La Grande Mortalité ou encore la Peste noire, n’est autre que l’épidémie qui touche l’Europe à partir de 1357 et 1352. Avant cette épidémie, elle était déjà apparue dans le monde arabe, en Grèce ou encore en Rome Antique. Plusieurs sources, dont le livre Des épidémies d’Hippocrate, attestent de son apparition. Mais celle-ci marqua beaucoup plus les esprits, dus à sa propagation rapide et surtout sa très forte mortalité. -l.12 « Je la nomme grande parce qu’elle atteint tout le monde ou peu s’en faut. Car elle commença en Orient et jetant ainsi ses flèches contre le monde » Les premières traces de la peste seraient apparues dans le désert de Gobi. Revenant des régions proche de la mer noire, des marchands génois apportèrent dans leurs navires la maladie jusqu’au port de Messine. De là, la maladie empruntât les routes commerciales terrestres et maritimes et se diffusa dans toute l’Europe. -l.2 « laquelle apparut en Avignon, l’an de notre Seigneur 1348, en la sixième année du pontificat de Clément VI » Elle conquit tout d’abord la méditerranée durant l’année 1347. Puis elle entra en France par le port de Marseille, en 1348, avant de toucher Avignon, siège de la papauté depuis 1309. Cette année-là, elle pénétra aussi en Espagne. Puis, l’Allemagne et l’Europe centrale furent touchées en 1349, suivie de en 1350 de l’Ecosse et les pays Scandinave. Conclusion :

La peste emprunta les routes commerciales pour conquis l’Europe entière. Elle s’installa dans les grandes villes, où les rats proliféraient le plus. En plus d’une propagation rapide, elle était surtout très mortelle. B- Les symptômes de la peste -l.5 à l.9 – description des symptômes

On a ici, une description des symptômes qui se veut fiable. Même si les raisons sont encore inconnues à l’époque, Guy de Chauliac nous dresse une liste des symptômes de la peste. La bactérie Yersinia pestis, qui s’attrape via les morsures de puces de rats, donne à la maladie plusieurs formes. Guy de Chauliac en dégage deux catégories, la peste bubonique et la peste pulmonaires. Un troisième forme existait aussi, la peste septicémique, celle-ci était tellement rapide que la malade mourait en quelques heures. C’est pour cette raison qu’elle n’a pas pu être relatée par l’auteur. La peste bubonique se repérait par ce qu’on appelait les bubons, c’est-à-dire, des gonflements de ganglions qui poussait sur le coup, les aisselles ou encore à l’aine. Très douloureux, ces bubons rejetaient du pu et était accompagnés de fortes fièvres. Le malade mourait souvent au bout de quelques jours. S’il survivait, il gardait tout même une trace de ces bubons. Cette forme de peste ne se propageait principalement que par l’intermédiaire des puces de rats. Contrairement à la peste bubonique, la peste pulmonaire, que nous décrit aussi l’auteur, se caractérisait par une forte fièvre et des crachements, dus à une infection des poumons par le virus.

Cette peste était beaucoup plus mortelle et encore plus contagieuse que la première, car de simples postillons permettaient à la maladie de se propager d’Homme à Homme. Si on a une telle précision des symptômes de la peste, c’est grâce aux écrits des contemporains et surtout ceux de l’auteur, Guy de Chauliac. A une époque où la mort reste une cause assez courante, comme en témoigne les chiffres de la mortalité infantile ou bien le nombre de maladies qui frappaient la population, La Grande Peste marque un grand changement.

C- Ses conséquences démographies en Europe -l.17-18 « aucune ne fut aussi grande que celle-ci. Car celles-là n’occupèrent qu’une région, celle-ci tout le monde ; celles-là étaient remédiables d’une façon ou d’une autre, celle-ci en aucune. » Si il nous est parvenu autant de sources contemporaine sur l’épidémie qui toucha l’Europe à partir de 1347, c’est bien comme le dis l’auteur, parce que la société de l’époque n’avait jamais rien connu de tel. Même de nos jours, aucune épidémie ne fût si mondiale et si mortelle. Le nombre de morts était tel que ce fût la première épidémie à avoir été aussi bien décrite. En Europe, entre 30 et 50% de la population morue entre 1347 et 1352. Des grandes villes comme Venise ou encore Londres furent énormément touchées. -l.62 « elle dura si furieuse jusqu’aux trois mois suivants qu’elle ne laissa en plusieurs lieux que la moitié des gens » L’auteur évoque ici les catastrophes de la seconde épidémie, qui toucha l’Europe tout aussi fortement que la première. Il faut tout de même garder une distance face aux sources contemporaines, les hommes ayant relatés les faits ne nous donnaient que très rarement un chiffrage exact, sur le nombre de mort. Il y a un risque de voir d’avoir des chiffres inventés, pour accentuer sur la forte mortalité de la maladie, mais le manque de preuves et de registres ne permettent pas aux historiens de se fier aux chiffres indiqués par les contemporains. Des études récentes ont permis de donner un chiffre approximatif du nombre de mort en Europe suite à la première épidémie : environ 25 millions de personnes du 75 millions. D’autres faits nous permettent de comprendre l’ampleur de la maladie, comme le fait qu’une partie du Rhône a été réservé au dépôt de cadavre. Les clercs étant les premiers au contact des malades, beaucoup moururent. Il eut donc les années qui suivirent, une baisse générale du niveau d’éducation, les clercs faisant partie de la majorité des personnes lettrés et alphabétisés. Et pourtant, on note, à la suite de la peste, un enrichissement général de la population, surtout chez les petits propriétaires terriens et les gens du peuple. L’Europe qui avant faisait face à un essor démographique, les petits propriétaires étaient contraint de défrichés plus de terre. A force, plus aucune terre n’était disponible, les paysans cultivaient de petites parcelles, l’équilibre entre demande et production se désagrégeait. L’épidémie, tua tellement de personne, que les survivants héritaient des terres. La main d’œuvre était devenue rare, les travailleurs restant pouvait alors se permettent de demander une meilleure paie. Malgré les tentatives d’interdictions de cette pratique par le pouvoir séculier, c’est l’offre et la demande qui prirent le pas.

Transition : Si nous avons de tels précisions sur le mal qu’engendra la peste, d’un point vue médical mais aussi social, c’est grâce aux sources que nous avons des contemporains comme Guy de Chauliac, qui malgré son manque de connaissance sur le sujet, était soucieux de nous raconter les faits d’une manière neutre et fidèle comme il nous le dit l.4 « ne vous déplaise si je la raconte pour sa merveille et afin d’y parer si elle revenait »

II-

Les travaux du Guy de Chauliac, clerc mais aussi le « père de la chirurgie moderne »

A- Son expérience en tant que contemporain de la peste -paragraphe 5 – raconte sa propre expérience en tant que malade Tout le paragraphe 5 de l’extrait étudié nous relate l’expérience qu’a connue Guy Chauliac durant la peste. On sait qu’il a fait plusieurs recherches pour essayer de comprendre la maladie. Il travaillait donc avec des malades, et à la fin de l’année 1348, il fût contaminé. Il se soigne lui-même en incisant ses bubons et réussit à échapper à la mort. Même s’il s’est soigné lui-même, sa guérison résulte tout de même de la décision divine. Il a un esprit plutôt rationnel et de bonnes capacités d’observations. Il a le désir de comprendre la nature du mal, mais il reste tout de même, comme la majorité des personnes de l’Europe médiéval, un fervent chrétien. Chanoine puis châtelain à Avignon, c’est un médecin mais aussi un clerc, un homme d’Eglise. Il est alors impensable de pouvoir guérir ou soigner un malade seulement grâce à la science, sans qu’il n’y ait aucune intervention divine. -l.3 « Clément VI, au service duquel j’étais alors, par sa grâce le serviteur indigne » Guy de Chauliac a été, à partir de 1348, le médecin officiel du pape Clément VI, et aussi celui de d’Innocent VI et d’Urbain V. Mais pendant les années de pestes, Clément VI autorise les dissections publiques pour comprendre d’où vient le mal, bien avant les travaux d’Ambroise Paré. Guy de Chauliac, participe à ces dissections. Ses travaux sur l’anatomie humaine ainsi que ses découvertes lors de ses dissections sur la maladie, lui ont permis de donner une vision médiévale fiable de la maladie, même s’il est loin de connaître les vrais causes de la maladie, comme nous pouvons la comprendre aujourd’hui.

B- Ses remèdes contre la peste -l.47 à 52 listes de remède et des comportements à avoir face à la peste A cette époque, la peste est considérée comme étant une punition divine, que Dieu envoya aux Hommes, parce qu’ils ont commis des péchés. Le seul moyen pour remédier aux péchés, c’est la pénitence de l’Homme. Guy de Chauliac, avec son statut de clerc, cherche à trouver des remèdes plus médicaux que spirituels, pour conter l’épidémie. En cette méthode, il met alors en avant la place du corps humains, qui pendant cette période était mis à l’écart. Le corps n’est qu’une enveloppe charnelle alors que dans l’esprit des Hommes du Moyen-âge, l’âme est la seule importante pour atteindre le salut. Même maintenant on sait que les remèdes décrits par Guy de Chauliac sont inefficaces face à la peste. Cette nouvelle façon de penser le corps opère le début d’un changement de pensé dans la société médiévale. -l.47 « Pour la préservation, il n’y avait rien de meilleur que de fuir la région avant d’être infecté »

Mais ces travaux ne sont pas totalement obsolètes. Ils lui ont permis de comprendre que l’épidémie est transmise par contact direct. Il conseil alors de fuir des régions infectés. On peut même penser que le Pape Clément VI réussi à échapper à la maladie, qui avait pourtant touché plus de 50% de la population d’Avignon, en s’isolant loin de sa cours et des personnes atteintes. Il pensait aussi qu’il fallait purifier l’air, en faisant de la fumée.

C- Les apports et les limites de l’explication des causes de la maladie par Guy de Chauliac Si le pape devait rester dans sa chambre entouré de deux cheminées, c’est parce que l’auteur expliquaient que la propagation de la maladie se faisait par les miasmes. l.38 « Elle imprima une telle forme dans l’air et sur les autres éléments qu’à la façon dont l’aimant attire le fer, elle mit en mouvement les humeurs épaisses, échauffées et venimeuses » Cette théorie prend racine chez Hippocrate, qui à son époque, pensait que la peste se transmettait via des souffles empoisonnés. Ce souffle contrariait les humeurs du corps, qui s’échapperaient par les bubons. La preuve en était la couleur noire des poumons des morts qui avaient été contaminés. Elle n’affecte pas que l’atmosphère mais aussi les objets. l.28 à l.38 – explication cosmologique sur la venue de la maladie Il donne aussi à la maladie une cause cosmologique. Car à cette époque, la médecine prolonge dans le corps une vision du monde. On peut donc comprendre ce qu’il s’y passe en observant les changements cosmologique et l’alignement des astres. Par ce procédé, il essaie donc de faire comprendre les causes de la maladie d’une manière moins fataliste. Malgré le fait que ce soit une attaque de Dieu, on peut envisager de se soigner. Les causes réelles de la maladie restent inconnues pour Guy de Chauliac, mais il a eu le souci de vouloir trouver un moyen de se soigner d’une maladie dont les causes sont théologiques et cosmologiques, via une démarche qu’on pourrait qualifier de scientifique. Comme si on pouvait chercher à échapper à son destin, à la punition de Dieu.

Transition : Les recherches du Guy de Chauliac dans le domaine de la médecine, l’anatomie ainsi que la chirurgie furent très bien accueillit dans le monde médical du Moyen-Age. Son ouvrage devient une des références dans le domaine. Mais sa vision de la maladie différait de celle qu’avait la population, terrorisée par cette Mort qui s’abattait sur eux.

III-

L’Homme médiéval face à la peste

A- Face à la mort, une société qui s’ébranle -l.10 « Le père ne visitait plus son fils, ni le fils son père : la charité était morte et l’espérance abattue » La Grande mort toucha tous les aspects de la vie médiévale : l’Eglise, le pouvoir féodal et la famille. L’Eglise était le pilé de cette société. Suite à la réforme grégorienne, elle devient une véritable monarchie pontificale, qui fait les lois, la justice mais dicte aussi le comportement sociale. L’Eglise demandait donc au peuple, aux chrétiens, de suivre les préceptes, les dogmes. Avec l’arrivée de la peste et tous les morts qui la suivirent, la société avait peur. Comment expliquer qu’un tel mal s’abat sur eux ? Seul réponse, l’humanité aurait commis un péché et Dieu leur envoi une punition.

On pense à l’apocalypse, au jugement dernier. La contagion de la maladie est telle qu’on pense qu’elle se transmet par le regard ou encore par les miasmes dans l’air, et les objets des personnes infectées. La peur conduit certaine personne à mal ce comporter. Des cultes violents apparaissent et prennent la place du sens moral. De plus, le manque de main d’œuvre et la peur qu’avaient les gens à sortir dehors à exercer leurs activités quotidiennes : agriculture et commerce, la vie était comme interrompue. Il n’y avait plus d’hygiène publique, qui était déjà assez limitée à cette époque. On note aussi des problèmes de productions et de distributions alimentaires. Il y a une rupture totale des liens sociaux. Certaines personnes vivaient alors comme si c’était leur dernier jour, et se laissent plonger dans la débauche. Un tel comportement peut alors s’expliquer par l’effondrement des deux institutions principales qui gouverne la société médiéval, c’est-à-dire l’Eglise et le pouvoir séculier. La maladie toucha toutes les couches de la société dont les aristocrates et les soldats. Il n’y avait donc plus d’ordre dans les villes. Quant à l’Eglise, ses clercs étant les premiers aux contacts des malades, beaucoup moururent. Les Hommes étaient enterrés dans des fausses communes, et beaucoup sans avoir reçus le dernier sacrement. Même si certaines personnes se réfugiaient en adoptant un comportement condamné par l’Eglise, d’autres au contraire se tourna encore plus vers la bible et adoptèrent des comportements très religieux, en espérant calmer la colère de Dieu. On cherchait tous les moyens possibles et à sa dispositions, pour contrer le mal.

B- Le rôle des médecins et de l’Eglise face à la grande mortalité -l.19 « elle fût inutiles et honteuse pour les médecins, d’autant qu’ils n’osaient visiter les malades de peur d’être infectés, et quand ils les visitaient, ils n’y pouvaient ni ne gagnaient rien, car tous les malades mouraient » Découvrir les causes religieuses et spirituelles était plus important à l’époque que de découvrir les causes cliniques. Mais les médecins comme Guy de Chauliac, essayait de trouver un remède pour la contrer la maladie et calmer la colère de Dieu. Mais la médecine de l’époque restait inefficace. Malgré tout, les riches par peur, payaient chers les médecins sans pour autant obtenir de résultat. Les médecins préconisaient surtout de manger de la laitue et de dormir alternativement à gauche puis à droite pour maintenir le foie au chaud. On induisait aussi sur les bubons, une pâte concoctée à partir d’excrément. Aucun résultat n’étant satisfaisants, beaucoup de personnes se tournait vers le religieux, la foi en Dieu étant le seul remède. Hors l’Eglise avait perdait beaucoup de ses clercs. C’est pourquoi on vit en cette période, la naissance de culte et d’organisation semi-monastique. La plus connue étant les Flagellants, ces hommes et ces femmes étaient vêtu d’un habit blanc et d’une cagoule qui portant une croix rouge. Ils marchaient de villes en villes en se fouettant et en chantant des cantiques. C’était le geste le plus radical à faire pour éloigner la menace, rappelant Jésus qui avait souffert pour l’humanité. Bien sûr cette démarche n’arrêta pas le problème et on peut même penser que leurs déambulation n’a fait que participer à la propagation. Ce mouvement a vite été condamné par l’Eglise. D’autres personnes se tournaient alors vers les Saints, Saint Roch et St Sébastien. l.13 « jetant ainsi ses flèches contre le monde » Dans l’iconographie, le mal envoyé par Dieu était représenté comme des flèches qui s’abattaient sur le monde. Le culte de St Sébastien au moment de

la peste, viens du fait qu’il a été condamné à être percé de flèches pour avoir refusé d’obéir à l’empereur. Mais c’est surtout vers la vierge Marie que les gens se tournaient. Elle était souvent représentée avec une cape qui protégeait les âmes des flèches. -l.10 « les gens mouraient sans serviteur et étaient ensevelis sans prêtre. » L’Eglise ayant perdue beaucoup de ses membres étaient affaiblies et nous pouvait expliquer ce ma...


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