Test projectifs enfants : CAT, Patte noire PDF

Title Test projectifs enfants : CAT, Patte noire
Course Tests projectifs
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Summary

Contenu latent des planches de CAT et Patte Noire, exemple de protocoles, dépouillement des thématiques verbales pour le CAT, Analyse du Patte Noire et de son contenu manifeste et latent....


Description

Tests projectifs chez l’enfant : CAT et Patte Noire Master 1 première année - RICHARD Pascal

Année 2018 - 2019 DEGRAUX Héloïse!

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Tests projectifs chez l’enfant : CAT et Patte Noire

1

Le CAT

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Bibliographie

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Introduction

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Pour qui ?

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Les planches du CAT

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Exemple avec protocole de Kilian

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Dépouillement des épreuves thématiques verbales

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Procédé de la sphère motrice et corporelle (MC)

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Procédé traduisant le recours à la relation avec le clinicien (RC)

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Procédé traduisant le recours à la réalité externe (RE)

13

Procédé traduisant le recours à l’évitement et à l’inhibition (EI)

13

Procédé traduisant un recours à l’affect (RA)

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Procédés traduisant le recours à l’imaginaire et au fantasme (IF)

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Procédés traduisant le recours à l’objectivité et au contrôle (OC)

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CAT de Samuel, garçon de 4 ans

Patte Noire

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Analyse du Patte Noire par COSTES

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Thème de l'oralité!:

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Thème de l'agressivité!:

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Thème de la culpabilité!:

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Thème œdipien!:

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Thème de Dépendance/indépendance!(thème complémentaire) :

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Thème du père nourricier (autre relation avec les images parentales)!:

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Questions finales (vu plus haut)

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Qualité des souhaits à la fée

22

Analyse du contenu manifeste des différentes planches

2

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Analyse du contenu manifeste de Auge

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Analyse du contenu manifeste du baiser!:

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Analyse du contenu manifeste de bataille!:

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Analyse du contenu manifeste de charrette!:

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Analyse du contenu manifeste de chèvre:

23

Analyse du contenu manifeste de départ :

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3

Analyse du contenu manifeste de l'hésitation!:

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Analyse du contenu manifeste de jars :

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Analyse du contenu manifeste du jeu sale :

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Analyse du contenu manifeste de nuit :

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Analyse du contenu manifeste de portée :

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Analyse du contenu manifeste de rêves mère et rêves père :

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Analyse du contenu manifeste de tétée 1 et 2 :

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Analyse du contenu manifeste de trou :

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Analyse du contenu manifeste de courte échelle:

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Protocole de Liam, 9 ans et 8 mois

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Post -enquête :

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Le CAT Patte Noire : inventé par Louis Corman. > Utilisation des tests projectif a partir d’études de cas. > EVAL : autour d’étude de cas sur le CAT et Patte Noire > passation, restitution des résultats et analyse. Epreuve de 3h avec document transmis par mail, cours > partie de protocole, faire une cotation ou retrouver une cotation, les expliquer + formulation d’hypothèse ET sujet de réflexion en lien avec les contenus.

Bibliographie - Chabert & Anzieu : méthodes projectives - Corman : Test Patte Noire - Boekholt : épreuve thématique en clinique infantile - Goldman : Le test Patte Noire, nouveau guide d’interprétation - Bellak : Test de passation pour enfant (CAT) - Corman : Le test du dessin de famille dans la pratique médicopédagogique. - Royer : Que nous dise les dessins d’enfants ? Pour le CAT on a l’analyse formelle, analyse de contenu manifeste et latent et l’analyse de Boekholt. Utilisation des tests projectifs introduit à un moment précis par rapport à une ou plusieurs demandes parfois contradictoires. Les test se passe dans un contexte précis. On a différents enjeux suivant la consultation. Permet de situer l’enfant à un moment précis de son développement, permet de préciser la spécificité de son fonctionnement psychique du point de vue dynamique notamment avec la problématique de l’articulation entre pulsionnel et la culture. Le CAT et le Patte Noire donnent des indications sur cette articulation. On a des processus intra-psychiques sur lesquels on peut faire des hypothèses grâce à la passation des tests. Hypothèses à mettre en lien avec la problématique de départ et avec l’histoire de l’enfant.!

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Introduction Les tests projectifs sont souvent utilisés au début de consultation, lors de bilan. Ils permettent d’avoir pas mal d’éléments. Pour les dessins on peut voir quels sont les thèmes que l’enfant amène, etc. On a aussi d’autre support projectif car certains enfants n’aiment pas le dessins par exemple, on peut passer par le jeu (scéno test). Les tests projectifs permettent d’apporter des éléments majeurs en cherchant à comprendre le fonctionnement psychique de l’enfant. On va permettre à l’enfant la possibilité d’une expression personnelle, d’une création psychique qui va conjuguer ses problématiques et ses mécanismes de défenses. L’outil projectif est un support, comme un tiers, on va chercher a voir comment cet outil s’articule avec ce sujet, cette personne en particulier. On introduit des thèmes à travers ce test et on veut saisir comment le sujet se positionne par rapport à ces thèmes. > Mouvements assez profonds chez l’enfant, de difficultés mais aussi de ressources. On va chercher à mettre en valeur ces ressources et à mettre en évidence le fonctionnement psychique de l’enfant. La plupart du temps, les conflits de l’enfant ne sont pas apparents, on a ici affaire au retentissement des conflits internes de l’enfant sur sa conduite, son humeur, etc. Les outils projectifs permettent de comprendre un fonctionnement interne au delà des symptômes de l’enfant. > Faire des hypothèses concernant les conflits et tendances propre de l’enfant. On a souvent d’abord les symptômes mais on n’a pas affaire aux facteurs donc il faut comprendre la mise en place de ses symptômes (on est toujours sur des hypothèses). Ces hypothèses permettent de situer l’enfant par rapport à ce qu’on va aborder par la suite, ce qu’on peut lui proposer. Il faut quand même être prudent dans l’utilisation des tests projectifs, il faut bien les connaitre et se connaitre également par rapport à ses outils (se les faire passer par exemple), ce qui permettra de ne pas se projeter sur les résultats de l’enfant. L’utilisation de ses outils se fait différemment selon les contextes et la demande (par exemple en expertise). On attend a travers l’outil projectif un certain lâcherprise de la part de l’enfant, parfois les résultats peuvent être retransmis à des tiers donc on doit savoir quoi retracer aux parents par exemple. On évalue un fonctionnement psychique donc on demande un retour, on a cette fausse idée que tout peut être numériser. Pour les tests projectifs, on a certes des normes mais ce ne sont que des grilles, ce n’est pas rigide. Projectif : la notion de projection de l’enfant sur différents médiateurs va permettre une expression de son monde privé. Cependant, au delà de cette utilité première (projective), cette utilisation facilite souvent la mise en place d’une alliance avec un enfant. Peut venir fonder une relation de confiance. Certains petits enfants réutilisent l’évaluation, ils vont vouloir en dire quelque chose à leurs parents.

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Le bilan projectif est toujours au profit, au bénéfice de l’enfant ou de l’ado, pour faciliter son investissement psychique pour mieux en comprendre avec lui les ressorts. On a besoin en tant que clinicien parfois d’en savoir plus pour éclairer certains points et certaines hypothèses, on doit donc solliciter l’accord du sujet pour pouvoir utiliser les tests projectifs. Dans les tests projectifs, on n’est pas dans un rapport frontal, on est placé sur le coté.

Pour qui ? Est-ce que ça peut permettre de mettre au travail, en forme, la demande du patient ? Qu’est-ce que ça va mettre en jeu pour le patient et son entourage ? Souvent c’est un support particulièrement riche d’échange avec l’enfant. Il faut savoir si on donne à l’enfant l’occasion de s’approprier les éléments qu’on va aborder dans le cadre de cette médiation projective. > Les restitutions écrites sont à prendre avec des pincettes, attention à l’utilisation du jargon, bien expliqué correctement pour pas qu’il y ai On retrouve plusieurs épreuves :

- Verbales (CAT, Patte Noire) ou non verbales (souvent construction) - Test de frustration : projectif avec réponse écrite - Tests qui font appel à l’énigme, ou l’intrigue : créer quelque chose à partir d’une forme insignifiante > Rorschach. Vient solliciter l’action d’organisation du psychisme, de construction. Souvent on demande «!qu’est ce que ça pourrait être pour vous ?!»

- Tests qui vont plutôt solliciter l’historicité, créer des histoires > CAT, Patte Noire, on doit composer des rôles, faire une narration. «!Qu’est-ce que cela pourrait raconter ?!» Le CAT va pouvoir explorer les capacités d’historicité du sujet, d’identification (par la création de rôle), repérer des problématiques de différenciation entre moi et l’autre, l’organisation spatiotemporelle > est-ce que dans le récit on a des éléments sur le lieu et le temps ? On va pouvoir repérer la cohérence d’action. Permet de repérer les relations d’objet, de coopération, de conflit. Dans le CAT comme dans le Patte Noire, on attend une conclusion, une sorte de leçon sur l’histoire, certaines choses inattendues peuvent surgir dans l’histoire et il faut voir comment tout ça se clos. Une situation projective est une observation clinique armée, outillée, instrumentée > on va mettre le sujet observé en situation pour qu’il s’approprie un stimulus, un stimulus qui est volontairement flou, inachevé, le sujet doit pouvoir être amené à se projeter. On amène le sujet à mettre du sens sur le stimulus qui au départ comporte des éléments qui sont flous. On fait l’hypothèse que les caractéristiques de contenu et de forme des réponses du sujet vont se faire en analogie avec les caractéristiques de son univers subjectif. Les consignes sont délibérément ambigües pour laisser au sujet une marge d’interprétation des consignes. L’enfant va donner une production imaginaire en référence au stimulus,

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il va y répondre en fonction de ses attentes, désirs et va expulser quelque chose de lui même pour résoudre l’ambiguïté. Le test projectifs est anxiogène par rapport à son caractère paradoxale, ambigu mais aussi parce que le sujet est invité à produire des réponses libres qui sont orientées par un stimulus. Ensuite on leur demande d’imaginer, il sait qu’on lui demande de créer des choses un peu fantaisiste mais qui partent de lui. Dans l’analyse on ne va pas seulement s’intéresser au quoi de ses réponses mais aussi au comment il a élaboré ses réponses. On va essayer de reconstituer le processus, comment il en est arrivé là mais aussi d’étudier à travers le caractère formel de ses réponses, un système, une structure subjective, on va être attentif aux réactions d’angoisse, etc. Dans le CAT on a que des animaux donc au lieu de réagir à des situations réelles, on demande au sujet de réagir à des animaux personnifiés, qui sont dans des situations sociales. On retrouve des conduites de défenses parfois qui sont normales, comment se manifestent-elles, défenses verbales, nonverbales. On va repérer que parfois des aspects semblent gênant, menaçant ou pénible, on va retrouver des blocages, des fuites, des critiques du matériel, le non respect délibéré de la consigne, refus d’élaborer, affaiblissement de la cohérence logique de l’histoire, expression du doute, etc.

Les planches du CAT CAT > 10 planches : séries d’image représentant des conflits, références permanentes de la libido et agressivité dans le registre de la problématique oedipienne ou plus archaïque. On retrouve un contenu manifeste et un contenu latent sur chaque planche.

- Planche 1 : (contenu latent) Nourriture, rivalité, entrée en relation, oralité, relation mère/enfant. - Planche 2 : triangle oedipien, question de l’identification - Planche 3 : Autorité, puissance phallique, thème de la castration - Planche 4 : relation mère enfant, situation de rivalité fraternelle, question des courses, de la nourriture, question d’être grand ou petit, parfois suite d’histoire dans la foret.

- Planche 5 : scène primitive en référence à une situation réelle > souvent cette planche n’est pas très aimée.

- Planche 6 : scène primitive en référence à une situation imaginaire, question de la curiosité sexuelle - Planche 7 : plus agressive, comment le sujet se structure face à l’agressivité de l’autre, angoisse de dévoration, de castration, chez les garçons un peu dominant > identification au tigre

- Planche 8 : pas toujours aimée non plus, aspect social, assimilation des interdits, capacités d’adaptation au groupe, question de secret de famille

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- Planche 9 : question d’être seul face au fantasme, abandon, culpabilité, question du sommeil - Planche 10 : relation sadomasochiste, relation éducative, coté anal et propreté (toilette, serviette). Question d’opposition face à l’éducation, possibilité de compromis, de résolution de conflit ? Les contenus manifestes des planche son plus ou moins structuré avec des animaux dont l’identité sexuelle n’est pas toujours évidente > conflit : il faut à la fois répondre à la consigne en racontant une histoire et en même temps on introduit une régression à travers les thèmes latents (hypothèses de projections possibles). Il faut vérifier quelle est la thématique dominantes lors de la passation. A partir du travail de représentation de l’affect, le sujet doit faire un processus de représentation par le langage. On peut aussi étudier le rapport entre l’intensité de la pression fantasmatique réactivée par le stimulus et la qualité de l’élaboration consciente. Plus le perçu est signifiant en excès, moins le moi sera apte à obéir au principe de réalité et moins l’histoire sera structurée. Par planche, on va repérer tous ce qu’il dit, les silence, le temps de latence, l’attitude du sujet par rapport à la tâche, les exclamations, les commentaires, un besoin d’approbation d’un retour, interprétation sur l’intention du test ou de l’image. On a une prise d’information prise par les planches, comment le sujet arrive a s’approprier les infos de la planche, va-t-il introduire des objets ou personnage ou faire abstraction de certain, va-t-il aller dans les détails de la planche ou alors rester global ? La structuration dynamique du récit donne aussi des informations : l’hésitation, la certitude, la tonalité du récit (dysphorique, euphorique, réaliste ou utopique). Comment le sujet situe l’histoire qu’il raconte dans le temps et dans l’espace ? Est-ce que le récit à des références personnelles ? Il peut y avoir une banalisation ou une moralisation du récit par rapport à sa dynamique et à sa longueur (donne des indications sur l’investissement). Emploi de clichés ou de stéréotypies, les expressions qui reviennent, indications sur la nomination des personnages, présence de dialogue entre eux ou non, récit à la première personne ou non. Analyse du contenu : y’a-t-il un héros ou des héros ? Identité sexuelle ? Rôles ? Imagos (bonne représentation du personnage, ou mauvaise ou ambivalente) ? On pourra repérer aussi les mouvements psychiques de l’enfant grâce à son récit. Quel est l’entourage physique, bienveillant ou malveillant. On met en avant les relations intra et inter personnelle, la grandeur de l’interaction héros-héros par exemple lors d’un monologue, de quoi ça parle. Interaction binaire ou ternaire. Quelle est la nature de la relation avec l’autre dans l’histoire, consistance de la relation à l’autre, conflit manifeste ou non ? Vecteur de la relation : l’agression, éloignement/évitement, domination de l’autre, jouissance et affiliation (entrainer l’autre), acquisition ou possession, participation, secours ou valorisation, dépendance > donne info sur le caractère passif ou actif à l’autre. Savoir l’issue de l’histoire : positive (plaquée, moralisante, hypothétique, etc.) ou négative (auto-punition, repli narcissique, solution multiple). Quel est la thématique principale de la planche > thème banal de la planche, autre chose ou plusieurs thématiques.

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Exemple avec protocole de Kilian Réponse de l’enfant

Analyse Formelle

Analyse du contenu

- Histoire assez courte - Réaliste - très rapide ; assez sur ; pas d’expression de doute

- utilisation de la planche dans la globalité

- représentation de la poule directement qui n’est pas dans le contenu manifeste Planche 1 : 2’’Ca me raconte une histoire d’une - commence par la poule puis poule et des poussins qui sont jaloux que le plus les poussins grand il a le plus de soupe qu’eux. Le grand c’est celui qui a pas de serviette. (fin ?) Ca se finit par - introduction des thèmes grand, petit et jalousie la bagarre ! (gagne ?) C’est les plus jeunes (1’15’’) - expression du «!me!» > référence personnelle, «!a plus!» «! a pas!» > avoir ou ne pas avoir

- La poule n’est pas dan le contenu, elle est présenté au début mais ne fait pas d’interaction

- nourriture, oralité - Agressivité > «!bagarre!» - Induction avec la question «!qui gagne!»

- Idée d’une sexuation «!LE grand!»

- perte de langage, bafouille - Culpabilité «!sans faire exprès!»

- Indifférenciation des trois Planche 2 : Im. Ca raconte une histoire de dans la chute «!ils se sont Basques en train de faire du tir à la corde, et sans cognés!» faire exprès, l’ours il fait...(bafouille) il recule, et - Coté actif «!ils ont fait la les trois se sont cognés, et après ils ont fait la bagarre!» bagarre (...) et après ils ont appelé la police et ils - Relations interpersonnel : ont été à la prison (1’26’’) agression > bagarre - Rupture dans le discours : ne tiens pas, pas de sens

- Pas d’élaboration

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- idée de la punition, répression, appel du sur-moi «!police, prison!»

Réponse de l’enfant

Analyse Formelle

Analyse du contenu

- présence de dialogue «!la souris dit…!» Planche 3 : 3’’ C’est une histoire que je dois connaître...18’’ C’est un roi, c’est Richard Cœur de Lion qui va demander à une souris de lui apporter plein de roses, avec des lions en paille. Et c’est tout...Après ils font un dîner ensemble, et après tout à la fin du dîner il fait une blague. La souris dit : tu vas me manger, le lion dit non, il la prend dans sa main, il la met dans sa bouche, et il l’avale, en plus tout rond. (1’44’’)

- Recherche de l’histoire > 18’’ il réfléchit

- rupture, choque sur l’image > 18’’

- peut être dans la défense, raccrochage a une histoire qu’il connait

- Essaye de se raccrocher a quelque chose de culturel

- Formulation de récit

- relation de mensonge : imago paternel

- Le discours n’est pas franc > blague

- Rapport de dominant/ dominé

- Demande qui n'est pas claire

- Se termine par un moment pulsionnel

- le but de la pulsion est de - répétition Planche 4 : 6’’Ca raconte l’histoire d’un kangourou qui a un vélo (bis) et qui est jaloux que son petit frère soit dans la poche de sa mère. Et après il y a, dans leur maison, il y a des braconniers qui ont brulé leur maison et qui ont capturé la maman, et après ca finit par la police kangourou qui arrête les humains, les braconniers humains (1’51)

- Jalousie qui revient - Même thème que la planche 1, avoir ne pas avoir mais ici porte sur le «!être dans la poche de la mère!»

- deplacement de l’espèce - langage assez violent


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