Tests projectifs PDF

Title Tests projectifs
Author Sara Svtre
Course Psychologie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
Pages 58
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Test projectif pour enfants

Chapitre 1 : Introduction On travaille avec des enfants en difficultés, en souffrance. Et ce sont des enfants qui ne trouvent pas de solutions. Les ¾ des enfants qu’on va voir n’auront pas du tout envie de voir les psychologues. Le psychologue devient de plus en plus courant, tout le monde va en voir un presque. Parler à un psychologue qui dit « je vais te faire passer des tests », ce n’est pas bien, les enfants ont encore moins envie d’aller le voir. En psychométrie il y a des tests qui évaluent la façon de raisonner, le niveau d’intelligence, de compréhension. On les met face à une tâche et on observe comment ils fonctionnent. Il y a aussi des questionnaires. Ce sont des tests de situation scolaire, avec bonnes ou mauvaises réponses. Les tests qu’on va voir sont des tests qui vont nous permettre d’essayer de comprendre comment ça se passe, ce que l’enfant n’a pas envie de dire, les pressions qu’a l’enfant. Depuis très longtemps, la psycho s’est dotée d’outils dits projectifs, ce sont des outils de méthodes qualitatives. Ils vont nous aider à comprendre, pas à mesurer. On met en lumière, en développement, quelque chose qui est là et qui est difficile à dire. Face à la difficulté de trouver les mots, on s’est dotés d’outils où l’enfant va se raconter, raconter ce qu’il se passe pour lui. Un test d’évaluation mesuré, évalué, ce n’est pas sans conséquence. Passer des tests projectifs est souvent la première expérience pour les enfants, en racontant des choses. En racontant des histoires on fait du projectif. Faire venir un psychologue dans la vie de quelqu’un, surtout quand l’enfant n’en a pas envie, c’est très intrusif. Il faut que l’enfant nous raconte ce qu’il ressent, sans se sentir juger/mesurer. Dans les tests projectifs il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. Ce n’est pas quelque chose de simple à manipuler. C’est quelque chose de ludique aussi pour le psychologue mais la cotation et l’interprétation ne sont pas faciles. C’est une verbalisation à travers le dessin. Cela permet à l’enfant, rien qu’en dessinant, de prendre de la distance par rapport à ce qui lui arrive. C’est principalement une aide à la compréhension dans le travail du clinicien. Il n’y a pas qu’en psychologie qu’on parle de projection. C’est un mot qui vient du latin, qui veut dire jeter/lancer en avant dans l’espace et dans le temps, c'est à dire dire quelque chose qui n’est pas forcément arrivé et que l’on craint. « Jacere ». Cette projection c’est jeter hors de soi, c’est une notion d’expulsion. On abandonne quelque chose. C’est avant tout une action, pas un arrêt sur image, et c’est quelque chose de dynamique. On utilise aussi ce mot en physique, c’est jeter un corps pesant. Il s’agit de déplacer un objet pesant d’un point à un autre. On garde de cette notion physique, la notion de dynamisme et de mise en mouvement. En chimie c’est lorsqu’on met en contact 2 matières, on obtient un précipité = c’est le résultat d’une transformation. Le précipité, la projection, n’est pas quelque chose de différent des 2 matières. Il est porteur des propriétés des 2 matières. En psychologie c’est la rencontre entre le matériel proposé et ce que vit l’enfant, la projection garde des qualités à la fois du matériel et de

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Test projectif pour enfants l’enfant. Le précipité c’est ce que l’enfant va raconter avec une conservation des éléments propres à chacune des 2 matières. En géométrie, on parle de projection d’un ensemble de points d’un espace à un autre. On met en représentation de manière identique quelque chose dans un autre espace. Il y a correspondance entre la figure de départ et sa projection. Il y a des règles de projection. On gardera de la géométrie que la projection est une perspective de quelque chose qui n’est pas forcément apparent. En optique, la projection est voir ce qui n’est pas visible au premier abord par un rayon lumineux. Ce rayon lumineux est révélateur de ce qui n’est pas visible. Ce qui était latent, non visible, mais présent, va devenir manifeste, visible. Par ces tests projectifs, à travers le matériel, on va révéler ce qui est interne, ce qui n’est pas visible. On aura accès à un contenu latent. En géologie, quand un volcan projette, ça veut dire qu’il rejette de lui ce qui est trop plein, il jette ce qui ne peut plus contenir, la pression est trop grande, ça sort. Cette expulsion laisse des traces, tout brule au contact de la lave. Cela sert à réduire la tension interne. L’utilisation de ces tests en clinique demande beaucoup d’éthique et de déontologie. On va peut-être aller révéler des choses que les sujets ne voulaient pas entendre. Cela peut être aussi constructif que destructeur. Il existe des entretiens posttest, un suivi. La projection est un processus de défense, c’est projeter ce que l’on n’aime pas en soi et l’attribuer au monde extérieur. Lors des tests, on propose des supports de projection, par exemple un petit oiseau à qui l’enfant attribuerait ses actes. On lui permet de faire ressortir des choses tout en évitant qu’il se sente directement concerné. En psychologie, un fait psychique va se localiser à l’extérieur (déplacement d’un fait interne). On déplace les sensations, les tourments, les états affectifs à l’extérieur et vont être attribués au support qui sera un outil révélateur. C’est une projection à l’extérieur de quelque chose qui existe en soi. Dans les tests projectifs, il n’y a pas de sélection, il y a à la fois une projection de ce qu’on n’aime pas mais aussi de ce que l’on aime, même si ce qui sort en priorité ce sont les choses que l’on n’aime pas. Ces faits psychiques provoquent une tension. 1939 : Frank, c’est le premier qui élabore ce concept de test projectif en disant que ça n’a rien à voir avec les mécanismes de défenses freudien (tout est projeté, pas que le mauvais). C’est une méthode d’étude de la personnalité, qui se fait avec la confrontation d’un sujet à une situation à laquelle il va devoir répondre selon le sens que ça a pour lui et parfois, chez l’enfant, ce sens peut changer très vite, selon ce qu’il ressent, ici et maintenant (passé, histoire, la relation psychologue/thérapeute) et ce que je projette et ce que j’imagine. Le précurseur de cette idée, entre ce qu’il a été et ce qu’il veut être c’est Jung. Il proposait un mot inducteur auquel le sujet devait associer tous les mots qui lui venaient à l’esprit. Ces mots étaient significatifs de lui-même et de ses problématiques. A partir de Frank, des méthodes vont se mettre en place, se théoriser avec différents outils, différentes stratégies. Il y a un panel important de méthodes projectives avec une classification :  Méthodes constitutives  Méthodes interprétatives  Méthodes constructives  Méthodes cathartiques Référent : PAQUET--CASTRYCK Lucie

Test projectif pour enfants  Méthodes réfractives

I.

les méthodes constitutives

Elles utilisent un matériel varié peu ou pas structuré que le sujet examiné doit structurer. La plus connue est le test de Rorschach (1921) ou test d’interprétation de tâches fortuites et ses variantes : test Z de Zulliger, Benh Rorschach, test des tâches d’encre d’Holtzman. Elles sollicitent l’inconscient par les formes, les couleurs et les nuances et la symétrie. Planche 1 :  types de réponses x G (globales) x Estompage et clair-obscur x Choc au noir x Kinesthésie : qui induit un mouvement x Abstraites

Rorschach

Planche 2 :  Type de réponses x Couleurs x Détail x Peu de réponses globales x Kinesthésies x Choc couleur Planche 3 :  Type de réponses x Globales x Kinesthésie x Suggère des images humaines Cotation :  Selon la localisation (globale, détail,…)  Déterminant (forme, mouvement, couleur,…)  Contenu  Banalités (listée) et originalités  Tableau de dépouillement  Type d’appréhension  Succession  Livret de cotation en référence Pas de matériel projectif sans se référer aux règles de lecture et de cotation. On l’utilise dans la démarche de dépistage, repérage des réponses originales et lecture de leur contenu. Le contenu de ces réponses non banales est à lire comme projection de la personnalité et Référent : PAQUET--CASTRYCK Lucie

Test projectif pour enfants des problématiques du sujet. Selon leurs contenus elles peuvent relever de signes pathologiques. Alors un examen plus approfondi est nécessaire. Le Benh Rorschach c’est une série parallèle au Rorschach du Dr BenhEschenburg (1945) pour le psychodiagnostic des enfants anormaux. Il est utilisé dans des protocoles test et re-test. Il a été étalonné par Zulliger en 1956. Cela a été un échec financier car cela coûte très cher.

Le test Z de Zulliger est un test diagnostic. Zulliger était un pédagogue ayant travaillé avec Rorschach. C’est une méthode collective servant au dépistage de sujets pathologiques ou mal équilibrés. Il n’y a pas de diagnostic différentiel nuancé, c’est une simple détection. Ce n’est pas un Rorschach en miniature. Il est trop court pour une description complète de la personnalité, il permet de choisir quel test projectif sera le plus adapté pour que le sujet puisse dire ce qu’il a dans sa psyché. Le test des tâches d’encre d’Holtzman est composé de 47 planches Holtzman Inkbot Technique (HIT), et a été introduit en 1961. Ce test a été conçu pour surmonter certaines des lacunes du Rorschach. A se différence, c’est une mesure normalisée avec un objectif clairement défini, avec des critères de notation. L’examinateur présente chaque carte au sujet et lui demande ce qu’il ou elle voit, une seule réponse est demandée par planche avec possibilité pour l’examinateur de demander des précisions, des clarifications ou d’élaborer des réponses. La passation de ce test est comprise entre 50-80 minutes. Une fois terminé, le résultat est coté selon 22 caractéristiques liées à la personnalité.

II.

Les méthodes interprétatives

Le sujet doit donner un sens à une situation à signification ambiguë. Le matériel présenté a une forte charge affective. On demande au sujet de supposer le sens de ce matériel, d’interpréter la signification d’un mot inducteur ou d’une image inductrice. Ces méthodes projectives renseignent sur les relations interindividuelles du sujet, sa manière habituelle de réagir avec son entourage familial et social. L’interprétation est délicate et plusieurs systèmes de cotations sont proposés. Il y a les tests thématiques mettant en scène un ou plusieurs personnages dont l’attitude peut prêter à de multiples interprétations. Ce sont les Thematic Aperception Test (TAT de Murray (1935). Les sujet est invité à raconter une histoire à propos de chaque image (une histoire, une relation, et pas juste de la description). Les histoires du TAT qui sont inventées par un sujet sont des déguisements de ses conduites réelles. Par conséquent on retrouve l’essentiel de ses conduites : motivations, traits de personnalité dans ses histoires. L’hypothèse est que ce qu’il va nous raconter, il le raconte en vertu de ce qu’il vit lui-même, il y a toujours un déguisement de ses propres conduites dans ce qu’il raconte. C’est l’intérêt de la projection à la matière.

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Test projectif pour enfants Il y a une adaptation pour les enfants, les thématiques couvrent toutes les tranches d’âge : du jeune enfant dès qu’il commence à parler, jusqu’à la personne âgée vieillissante, en passant par l’adolescent, etc. Il y a une adaptation pour les enfants, le Children Aperception Test (CAT) de Bellak, le Patte Noire (PN) de Corman, le Make a Picture Story (MAPS). Des protocoles pour explorer les liens familiaux, le PN de Corman, Family Aperception Test (FAT). Des planches pour personnes âgées : Senior Aperception Test (SAT), LMPA. On a vu le TAT qui se présente sous des planches, dont l’une est toute blanche. On voit des personnages en relation. Il y a aussi des planches sans personnage, ce sont des planches non structurées. Il y a des formes arrondies, et une autre planche avec des formes plus pointues.

Il y a un TAT scolaire, qui servira aussi aux psychologues scolaires, ou cliniciens avec enfants aux difficultés scolaires. Il y’a des situations d’école avec plusieurs personnages, et le but est de savoir ce qu’il se passe avec ces personnages. Donc ce sont des scènes de la vie quotidienne d’un enfant scolarisé. Planches très utilisées avec les enfants rackettés, harcelés, ou qui ne se sentent pas bien à l’école.

On a pu remarquer que le TAT est assez vieux, et ça va être le problème dans les tests projectifs, plus ils sont vieux plus on va avoir un confort de lecture car il y a un long savoir-faire derrière. Néanmoins, un enfant aura du mal à voir des personnes qu’il connait dans ces images vieillottes. On a donc fait un DPI (diagnostic personnalité Référent : PAQUET--CASTRYCK Lucie

Test projectif pour enfants infantile), sous le même processus mais avec des images moins vieillottes. Pour qu’un test comme le DPI ait le même confort de sécurité, il faut un certain nombre d’années de travail. Il commence à être stable et reconnu, du coup on l’utilise. L’avantage est que les images font moins référence à une époque passée, et le DPI va explorer beaucoup plus de situations de la vie quotidienne de l’enfant, par rapport au TAT. Le DPI est censé le remplacer. Les gens sont un peu plus jeunes, et peuvent mieux se représenter. Il n’y a pas non plus de page blanche, car ça n’a certainement pas amené beaucoup d’informations cliniquement. Certaines choses ont été transposées, telles que la relation père fille, la relation des parents… C’est moins violent que dans le TAT. En clinique, l’important est la façon dont le sujet répond plus que le contenu de sa réponse. La clinique est de l’ordre de la relation : un psychologue consciencieux a du mal à interpréter un test projectif sans avoir assisté à la passation, plein de choses se joue dans la passation, il n’y a pas que les réponses papiers. Ces réponses sont à situer dans un contexte. Il faut une lecture clinique, d’où l’une des critiques : d’un psychologue à l’autre ça peut varier. Maintenant les psychologues s’aident plus des tests projectifs pour se diriger plutôt que pour donner un diagnostic.

Pour les plus petits (6-10 ans), on a le CAT (Children Aperception Test), qui explore les situations de la vie quotidienne d’enfants. Mais au lieu de leur demander de projeter leurs relations sur des personnages, on leur a mis des animaux. Les auteurs pensent que c’est plus facile, agréable et ludique. Les planches explorent des situations telles que la rivalité fraternelle, la lutte entre les grands et les petits, la scène primitive est deux gros ours qui dorment et un petit ourson qui est devant, c’est censé représenter la scène primitive : que font les parents quand ils sont tous seuls ? On a aussi la propreté, etc.

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Test projectif pour enfants Le CAT est donc un protocole d’un certain nombre de planches, et ils ont également fait le CAT’s (supplémentaire). En plus du CAT, il peut être intéressant de lui faire parler sur les dessins, mais pas tous, c’est plus un complément. On lui fait passer cliniquement celles qu’on semble les plus aptes à faire parler l’enfant. Si c’est un enfant qui va se faire hospitaliser, si c’est un enfant qui est en difficulté scolaire, et compétition… On a un protocole, le CAT, et on a des petits morceaux d’informations qui nous permettent d’approfondir et permettent à l’enfant d’en dire plus. Encore une fois c’est critiquable : pourquoi j’ai choisi de faire passer tel complément ? Le protocole n’est pas fixe sur les planches supplémentaires, mais c’est très agréable si on veut en savoir plus.

Dans la même lignée que le TAT mais plus axé sur les relations familiales, on a le FAT (Familial Aperception Test). Il est plus récent et fonctionne bien. Là ce sont les relations familiales, on est déjà sur des enfants de 10-12 ans, qui sont capables de raconter ce qui se passe dans la famille. Ce sont des situations de la vie quotidienne, et ce qui est bien est de savoir comment se termine l’histoire, avec les idéaux, fantasmes et désirs inconscients de l’enfant.

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Test projectif pour enfants Après il y a une variante, encore une fois utilisée pour faire parler des enfants : c’est le PN. C’est l’histoire de Patte Noire, c’est un test où il n’y a pas de protocole fixe. Il y a une série de planches, chacune mettant en scène des relations entre des personnages. On étale les planches, et l’enfant va choisir les planches qui l’intéressent et avec lesquelles il va raconter une histoire. Il y a un processus projectif supplémentaire, il choisit les planches pour raconter l’histoire de Patte Noire. Le temps de passation est d’au moins une demi-heure, 3/4 d’heure, c’est assez long. L’objectif est le même, on a le relations parentales, la scène primitive…

Toujours dans cette même catégorie de tests, on peut avoir une méthode sans image : méthode des histoires à compéter, de Thomas, Düss, ou Royer. Cela consiste en de brèves histoires qui s’arrêtent sur une question à laquelle l’enfant va répondre pour conclure l’histoire à sa guise. Ces histoires mettent en scène les conflits de la vie enfantine (rivalité, relation à la mère…). Ce système est peu usité pour les adultes. Ça va être une mise en scène par l’imaginaire, l’histoire, l’objectif étant d’explorer toutes les situations de la vie quotidienne. Pour les fables de Düss, ce sont des histoires d’animaux. Ils explorent les mêmes situations que les tests thématiques. Le clinicien va adapter le choix de son matériel en fonction de l’enfant, de son âge, de ce qui l’amène, mais aussi en fonction de sa personnalité. Des enfants ne raconteront pas d’histoire, des enfants qui n’aimeront pas dessiner, d’autres qui ont besoin d’un support visuel… Il faut s’adapter à l’enfant pour explorer ses problématiques enfantines.

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Test projectif pour enfants

Dans ces méthodes, on a le test des frustrations de Rosenzweig, qui se présente sous forme de bande dessinée mettant en scène deux personnages dont un se trouve en situation de frustration, une bulle permet d’inscrire sa réaction à la frustration. Le type d’orientation de l’agressivité est significatif de la personnalité du sujet [impunité (ce n’est jamais de ma faute), extrapunitivité (c’est toujours de la faute des autres), intropunivité (c’est ma faute)]. On va se placer sur ces 3 grands axes, ça donne une idée du surmoi, comment il fonctionne et quelles sont les conséquences.

III. Les méthodes constructives Le matériel est défini, il possède déjà une certaine structuration, et le sujet doit organiser en structures plus larges. Elles sont plus proches des techniques de jeu avec un matériel varié : personnages, animaux… Les plus connus sont le test du Monde de Buhler (test qui se passe sur le sol, une pièce ville, et il y a une armoire avec 18 tiroirs de matériel), le test du Village d’Arthus, le test du Village de Mabille…. Le matériel structuré : ce sont des petites maisons. On a une structure interne et il faut faire une structure plus large : construire un village. Le plus transportable est celui de Mabille, avec des maisons, des arbres, très peu de personnages. L’idée est que l’enfant va construire ce village, et on va lui faire habiter ce village, il doit raconter ce qui se passe dans ce village. Il y a tout un questionnaire derrière « quelle est la maison qui brûle ? », « où est-ce que tu habites ? ». Il y a une prison, une école, un café dancing… Il y a toute une mise en scène comme dans les fables de Düss. Ce test sert aussi pour les adultes. Sur la façon de construire le village, c’est un rapport au corps, c’est aussi une enveloppe psychique (village totalement fermé, ou plus ouvert…). Le type de structure du village est standardisé, et l’histoire racontée ensuite va aussi nous aider à l’interprétation. La surface de projection est de 80 sur 80. L’enfant ou l’adulte peut tourner autour. Dans la même lignée, on a le Mosaïc Test, dont le but est de faire comme un vitrail. Ce test propose un ensemble de pièces de forme, d...


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