CM Tests projectifs - Notes de cours Cours complet PDF

Title CM Tests projectifs - Notes de cours Cours complet
Course Méthodologie spéciTests projectifs 2
Institution Université de Picardie Jules Verne
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L3S5...


Description

La psychopathologie à l’épreuve des projectifs CM

Introduction ➢ Amalgame entre structure, personnalité et symptôme. L’erreur que l’on fait toujours est de penser que la psychose est la pathologie la plus grave qu’on puisse avoir et que la névrose est une norme que l’on a plus ou moins tous. Ce sont des structures. Il ne faut pas confondre structure psychique avec personnalité et avec symptôme. La structure, c’est comment nous sommes construit dans notre tête. En fonction de comment on est construit, on peut poser une hypothèse sur la façon dont on peut souffrir si un jour cela nous arrive. Il ne faut pas changer la personne de structure pour le soigner. Il est pourtant vrai qu’un névrosé peut devenir psychotique. Mais l’inverse n’est pas possible. Les structures, quand elles décompensent (souffrance du sujet), posent problèmes. Un névrosé qui souffre peut donc être plus en souffrance qu’un psychotique qui ne souffre pas (puisque pas de délire, …). On a un continuum qui va de la compensation à la décompensation. Un névrosé peut avoir des symptômes psychotiques et inversement : ce qui montre qu’on ne doit pas confondre structure et symptôme. Quand on souffre on décompense avec des symptômes de sa structure mais ce n’est pas forcément strictement le cas. On peut être névrosé et avoir une faille narcissique, par exemple. Cela dépend de la personnalité. Structure, personnalité et symptôme sont 3 pôles qui vont ensemble, certes, mais souvent on retrouve chez les patients des symptômes ne correspondant pas à la structure, …

➢ La projection. On pourrait penser que projeter est quelque chose de mal. Mais c’est quelque chose de normal, qui peut devenir pathologique si je projette trop, tout le temps, sur quelque chose que je ne devrai pas et si je n’arrive pas à différencier la projection de la réalité. Par exemple, au TAT, la manière que l’on va avoir de répondre peut nous donner des éléments sur ce que la personne à dans sa pensée. On se base sur la normalité qu’est la projection pour faire des hypothèses de structures, de symptômes, … La projection sert à liquider, c’est une sorte de soupape de soulagement.

Le TAT et le Rorschach sont indissociables. Grâce aux épreuves projectives, je peux faire une sorte de grille de fonctionnement de la personne : • Clinique de la passation. • Processus de pensée. • Rapport à la réalité, à l’imaginaire, fantasmes. • Rapport aux objets. • Conflictualité et rapport aux conflits. • Nature de l’angoisse et des affects. • Mécanismes de défense.

Chapitre I : les névrosés au Rorschach et au TAT. I. Le fonctionnement névrotique au Rorschach. A. Généralités. Quand un névrosé souffre, il ne perd pas le rapport à la réalité et il est même parfois hyper-maintenu (névrosé obsessionnel). Le conflit, chez le névrotique est dans la tête. On ne peut donc pas le fuir. Souvent, il s’agit d’une conflictualité intrapsychique Œdipienne. L’œdipe : ensemble des passations, des rapports, des conflits, des amours, qui ont lieu avec les premières personnes qu’on a côtoyé et aimé (souvent la famille). Les mécanismes de défense sont aussi caractéristiques chez les névrosés.

B. La qualité du rapport à la réalité. Pendant longtemps, au Rorschach, on calculé le F % (le pourcentage de réponses F), qui déterminé si la personne était névrotique ou psychotique. Par exemple, plus le pourcentage était élevé, plus il s’agissait d’une personnalité psychotique car pas d’ancrage à la réalité. Au Rorschach, il faut tenir compte de l’alternance de F- et des F+. On parle de F- dynamique : signale, chez les névrosés, l’échec au contrôle formel sous le poids du fantasme de la pulsion. Chez les psychotiques, un F- caractérise la panique. Cette alternance caractérise la névrose et le conflit psychique.

C. La conflictualité intra-psychique. Le névrosé est pris dans 2 conflits intra-psychique : • Conflit entre système : fait référence à la première topique de Freud (inconscient, préconscient, conscient). C’est un conflit entre l’inconscient et le conscient et ce conflit à lieu dans le préconscient. C’est un conflit dans le passage de l’intérieur vers l’extérieur (ex : « est-ce que j’ai le droit de dire ça ? »). L’alternance entre F+ et F- montre ce conflit. •

Conflit pulsionnel : c’est un conflit entre le désir et la défense, plus lié à la 2nd topique de Freud (entre le ça et le surmoi). Ça pousse, par exemple, à faire prendre des rdv partout aux névrosés, car ils voulaient y aller, ne pas dire non, sauf qu’il se retrouve avec 2 rdv en même temps. Ce conflit se voit beaucoup plus dans l’alternance des kinesthésies avec couleur.

D. La question Œdipienne. C’est un conflit intra-psychique entre systèmes et instances. La question Œdipienne se voit au Rorschach grâce à : • La problématique sexuelle et identificatoire : la question de l’identification correspond à l’identification que je fais de l’autre : comment j’identifie celui que j’ai en face de moi. Cela part de comment je m’identifie moi. Le névrosé, à cause de l’angoisse de castration, reste bloqué dans cette question de l’identification. Se reconnaître une identification sexuelle pleine suppose que je ne suis pas autre chose que ce que je suis. La personne reste alors dans des flous identificatoires. •

L’angoisse de castration : elle est liée à l’idée qu’il est possible de tout perdre. Les premières angoisses de castration apparaissent quand on est tout petit, par exemple, quand on est confronté à la différence des sexes (interprétation comme si il manque quelque chose).

La problématique sexuelle est visible à partir d’une résonance symbolique marquée. Il y a une plus grande sensibilité aux planches à symbolisme sexuel. On a aussi une plus grande sensibilité aux planches sollicitant les mouvements pulsionnels agressif et libidinaux (sensibilité associée à l’angoisse de castration) (planche 2 et 3). La problématique identificatoire est révélée par l’analyse des K ou des réponses H liées au doute ou à l’instabilité identificatoire. Il ne faut pas comprendre cette difficulté avec la non reconnaissance des sexes liées à la différence de génération (plutôt dans la psychose).

E. Les mécanismes de défense. Ce sont des mécanismes qui relèvent plutôt des processus secondaires. Le névrosé va maquiller, déplacer, … le truc qui pose problème pour le faire sortir autrement. Il va donc faire dans le compliqué (inverse pour le psychotique). Le refoulement est un référent essentiel. Il est visible au Rorschach de façon directe ou de façon plus implicite. On retrouve aussi l’annulation, l’évitement, le déplacement (dans la phobie), l’intellectualisation, la sublimation (artistique, par exemple). Il trouve un moyen pour transformer la souffrance. Il faut retenir aussi les spécificités de la névrose hystérique et de la névrose obsessionnelle : • Surinvestissement des affects et de la dramatisation : hystérie. • Surinvestissement de la pensée : névrose obsessionnelle. L’affect est toujours lié à une représentation : dès qu’il se passe quelque chose, on le relie à un affect.

II. Qu’est ce qui caractérise le névrosé au TAT ? Grille qu’il a donné en TD : regroupe les principaux fonctionnements psychiques. Quand un obsessionnel souffre, il utilise les procédés psychiques de la série A (rigidité). L’hystérique va plutôt utiliser les procédés psychiques de la série B (Labilité). Les fonctionnements narcissiques vont utiliser des procédés psychiques de la série C (évitement de conflits).

Les psychotiques utilisent des procédés psychiques de la série E (processus primaires). On a 2 types de protocoles : • Floride : le patient, parce qu’il souffre trop ou fonctionne comme ça, parle trop, balance tout. • Inhibé : retenu (névrose obsessionnelle) ou vide, asséché, la personne n’a pas de pensée (psychose). L’obsessionnel a un recours ardent à la réalité et utilise des procédés obsessionnel ( cf. fiche). La personne qui est structuré dans l’hystérie va d’emblée investir la relation, parler des affects des personnages, érotiser, dramatiser, affects sexuels (angoisse du corps)…

Conclusion Les névrosés investissent très bien la passation et l’investissent grâce aux processus secondaires. Le rapport à la réalité est maintenu mais il est parfois sur-investit. On a un imaginaire parasité par les problématiques identificatoires, par le doute, le rapport aux objets pervertit par les nœuds œdipiens c’est à dire la répétition du vécu œdipien (car conflictualité œdipienne). Le névrosé ne règle pas le problème mais essaye de l’éviter, de le transcender, de le déplacer. Le mécanisme principal est donc le refoulement. Mais lorsqu’il ne fonctionne pas, il a recourt aux autres (déplacement, évitement, …). L’angoisse chez le névrosé est une angoisse de castration : peur de rater quelque chose, de perdre quelque chose, de ne pas être à la hauteur, de mal faire, du manque, du vide, …

Chapitre II : les fonctionnements limites narcissiques au Rorschach et au TAT. Kohut (1971) : a re-théorisé le moi, le ça et le surmoi. Bergeret : personnalité normale et pathologique. Le fonctionnement limite narcissique n’est apparu que très récemment, à savoir entre les années .60 et 90. Avant, on ne parlait uniquement que de névroses et de psychoses.

I. Le fonctionnement narcissique VS le fonctionnement limite. A. Généralités. Le fonctionnement limite narcissique est une entité mais on observe une différence : ➔ Fonctionnement narcissique : fonctionnements, problématiques, troubles et pathologies narcissiques. ➔ Fonctionnement limite : fonctionnements, problématiques, troubles et pathologies limites. La différence se situe au niveau de ce qui va faire souffrir le patient. Quand on parle de ce type de fonctionnement, on parle plus de distorsion que de désorganisation, car il s’agit de souffrances qui se situent au niveau du moi. Le moi est l’instance première de la vie psychique quand on se prend pour soi même comme objet d’amour (ex : lorsqu’on est bébé, qu’on ne pense qu’à soi et ses besoins). Quand il fonctionne bien, nous ne sommes pas hyper-égocentrique d’un côté et collé à l’autre, mettant nos désirs de côté pour n’investir que l’autre.

Ce qui organise la névrose est la question œdipienne, la question du doute.On peut avoir une répétition d’états antérieurs. Ce qui organise la psychose est la certitude (certitude du délire). Il ne franchit pas l’état de sortir de la position schizo-paranoide. Il ne voit même pas l’Oedipe. Le fonctionnement limite narcissique se situe entre les deux. Les relations précoces ont été difficile (abandon, intrusion, traumatisme,…). Quand l’Oedipe arrive, les individus ont tellement souffert qu’il ne franchissent pas l’Oedipe. Ils se laissent le temps de se remettre des douleurs passés et si ils y arrivent, alors peut être traverseront-ils l’Oedipe. Quelque chose ne s’inscrit pas : ils ont reconnu l’Oedipe mais n’y vont pas. Ce qui fait traumatisme chez eux, ce sont des expériences de perte, d’absence, d’abandon, de solitude, beaucoup trop importantes pour leur âge (enfance), laissant des marques. Quand l’Oedipe arrive, il pense immédiatement au conflit qui arrive ou un éventuel abandon et donc refuse d’accéder à l’Oedipe. Face à ces expériences primaires de deuil, de perte, d’abandon, le limite narcissique essaye de s’organiser pour se protéger. Il y a deux grandes façons de se protéger : ➔ Fonctionnement narcissique. ➔ Fonctionnement limite. Complexe d’œdipe : période dans laquelle je vis les premiers attachements d’amour, les sentant, en y mettant des mots, et où je vis aussi les premières déceptions, les premières ruptures, … Vu qu’il s’agit d’une période de « première fois » c’est une période importante. Si cette période se passe mal, cela peut empêcher la créations de futurs attachements à l’âge adulte.

B. Les différences. Soit je me construits un moi narcissique soit un moi limite : ➔ Moi narcissique : ce sont les personnes qui ont un moi forteresse, une carapace, pour résister aux effractions causables par l’objet. On anticipe alors ce que l’autre pourrait nous faire. « Je me suffis à moi même » : mais c’est une autosuffisance fausse, coûteuse en énergie. Le moi est donc plus ou moi coupé de l’objet. L’angoisse qui domine est l’angoisse d’intrusion : j’angoisse de ce que peut me faire l’autre, que l’autre me pénètre (pénétration des sens), qu’il me blesse, … * L’autre a été trop proche, m’a fait des choses désagréables, donc je me protège. Ce narcissisme peut être plus ou moins mortifère et provoquer repli, perte de confiance en soi, en l’autre, … Dans le moi narcissisme, lorsqu’il y a relation amoureuse, les conflits, les sabotages, tendent à mettre l’autre à distance, car on est en colère que l’autre ait pu pénétrer nos résistances.

➔ Moi limite : le moi est a vif, ouvert, poreux, car traumatisé. Le traumatisme ne part pas est donc les autres peuvent venir appuyer où j’ai des failles, par un regard, un bruit, une parole, … Ce sont des organisations qui sont toujours en attente de l’autre, que l’autre objet ne soit pas défaillants, comme ceux qui l’étaient avant et qui sont à l’origine des traumatismes. C’est une relation fusionnelle, pour aider à contenir les souffrances et les angoisses. C’est inconcevable d’être seul donc je m’accroche à quelqu’un, je me mets en dépendance vis à vis de l’autre car je suis phobique de la dépression, de la solitude. L’angoisse qui domine est une angoisse d’abandon : si l’autre part, j’existe plus. C’est la même souffrance à la base mais on a deux façon de réagir : repli sur soi même ou sans l’autre je ne suis rien. Derrière tout ça, on a une dépression, causée par les traumatismes. Ce n’est pas tout l’un ou tout l’autre, les deux modes de fonctionnement peuvent se chevaucher, faire surface plus ou moins selon les moments, … Rien n’est tranché. Quand on les reçoit, les observe, on remarque 2 types de présentation chez ces patients : ➔ Contact froid, distant, méprisant, contrôle l’entretien, les tests projectifs : moi narcissique. ➔ Séduction, idéalisation de l’autre : moi limite. Narcissisme trophique : question du nourrissage, des soins, du portage, tout ce qui va contribuer à ce qu’on constitue un moi limite corporel. On peut aussi parler du miroir, qui permet de se faire une image de soi même, qui j’ai une limite, que je suis différent de l’autre. C’est ainsi que naît la personnalité d’une personne. On se rend compte aussi à ce moment de qui est l’autre. Nb : La frustration est nécessaire : elle déclenche les pensées. J’ai besoin d’être frustré pour comprendre l’attente, le manque, …

C. Les ressemblances. On peut noter comme ressemblance, le fait qu’ils ont un style de présentation particulier, comparé à d’autres pathologies. La question du rapport à l’objet est ressemblante. Ce qui fait conflit, c’est le rapport à l’autre. Ce n’est pas l’Oedipe qui structure et qui organise les relations sociales et la vie psychique (à l’instar de la névrose, par exemple), mais l’autre. L’angoisse est liée à l’objet, pour les deux, et à la souffrance qui est venue des relations passées : ➔ Angoisse d’intrusion. ➔ Angoisse dépressive de perte d’objet ou plus exactement, de la perte de l’amour de l’objet. La question du passage à l’acte, de l’acting out et la question de l’addiction sont également communes aux deux. Ce sont des patients en difficultés pour maîtriser la question pulsionnel et la question émotionnelle : ce sont des personnes à vif.

Ces personnes ont également une tendance à l’addiction : alcool, jeux vidéos, sexe, coca-cola, alimentaire, troubles alimentaires du sommeil, netflix, au porno, … Acting out : adressé à quelqu’un, visée d’attention, d’appel à l’aide, … (je fais ça pour que l’autre s’occupe de moi, s’intéresse à moi). Passage à l’acte : adressé sur moi ou quelqu’un d’autre. Idéalisation : elle a une valence positive ou une valence négative. Lorsqu’on grossit la souffrance, le tragique, il s’agit d’une idéalisation négative. La question du corps est également présente dans les deux fonctionnements, car les personnes sont focalisées sur leur moi, sur ce qu’elles ressentent. La place de l’idéalisation est aussi présente. La manière dont le moi met l’autre à distance vient d’une idéalisation positive de soi et d’une idéalisation négative de l’autre (fonctionnement narcissique). On retrouve l’inverse dans le fonctionnement limite. Dans les deux cas, au TAT surtout, les histoires que les patients racontent sont non conflictuelles, centrées sur la description. Les patients s’arrangent également pour qu’il n’y ait pas de relations apparentes (ex : à la planche 2 du TAT, une patiente qui répond « c’est une étudiante au Louvre qui se trouve devant un tableau », alors qu’on attend plutôt une histoire entre les personnages, sur leurs relations (surtout qu’une des femmes semble enceinte)). Aussi, en fonction de quel moi domine, on évite le conflit de 2 manières différentes : ➔ Le moi narcissique : n’investit pas le fantasme, ne parle pas de relations entre les personnages, en mettant en avant une représentation forte et unique de moi. ➔ Le moi limite : il évite le conflit en se concentrant sur des scénarios de perte ou d’attente de l’objet. On a des protocoles très contaminé d’une dimension dépressive.

II. L’organisation narcissique au Rorschach. ➔ On peut avoir des représentations de relations au Rorschach mais soit en miroir, en reflet. La personne cherche un maintien à la réalité. On parle de kinesthésies spéculaires ou narcissiques (narcissique : moi, spéculaire = avec les autres). ➔ On observe aussi de F % et de F+ % élevés. ➔ On a un surinvestissement de la dimension sensitive et un surinvestissement du C’ blanc et du Ddl. ➔ On a une insistance sur la symétrie et un gel pulsionnel. ➔ On trouve également beaucoup de réponses « peau » (tout ce qui contient des limites et qui vient rajouter des couches à l’épaisseur du corps). On a une insistance aussi sur les barrières entre le dedans et le dehors, dans une dimension anale (= pénétration). ➔ L’axe identitaire semble solide mais l’axe identificatoire est fragile : les kinesthésies avec des personnages sont solides mais je maintiens un flou au niveau de leur sexualité par exemple. Ce sera des gens, des personnages, des individus, évitant alors de les sexualiser puisque ça veut dire qu’ils auraient des envies, des désirs, des peurs et donc qu’ils ressentent quelque chose et cela les angoisse.

➔ On a un refuge dans la construction d’un idéal du moi fort (moi idéal :représentation que je me suis faite de mon enfance parfaite, concentration sur ce qui a été perdu ≠ idéal du moi : le moi que je m’imagine, aller vers l’avant).

III.L’organisation narcissique au TAT. ➔ On a une prédominance des procédés CN (investissement narcissique) ce qui fait suite à une conflictualité intrapsychique. Mais l’efficacité est discutable : les procédés risquent alors de céder vers du CF ou du CM. ➔ On a une absence de conflictualité et de relations, marquée par une mise en tableau de la représentation de soi. ➔ Les histoires sont mal déployés dans le temps. ➔ Aussi, on a une idéalisation de soi et la prévalence du fantasme narcissique (= idée que l’on a que l’on peut s’auto-suffire).

IV. L’organisation limite au Rorschach. Le limite est concentré sur son vide interne : il faut un autre pour le combler. Ce vide interne est différent de l’attente névrotique. Quand l’autre n’est pas la, la personne déprime, angoisse, ne sait plus quoi faire (≠ de la solitude). ➔ Les F % et les F+ % sont dans la norme. ➔ Appréhension des planches en G simple. ➔ K d’étayage ou très projectives dans des K d’identification : on va avoir des représentations de relation mais où une personne aide une autre. Il faut donc se demander qu’est ce que cette personne cherche comme aide ou comme étayage. Cet étayage se retrouve lorsqu’on sollicite le clinicien, par exemple. ➔ On a une hypersensibilité à l’environnement : car tout le perce, le pénètre. Ce sont des personnes a qui ont ne peut pas leur raconter un truc grave car on se retrouve soit même à rassurer l’autre. ➔ On a une sensibilité à la dimension chromatique des planches et à l’estompage : sensibilité à la couleur car cela déclenche des émotions chez eux. ➔ Enfin, on a ...


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