Crimino-complet - Notes de cours Criminologie CM PDF

Title Crimino-complet - Notes de cours Criminologie CM
Course Criminologie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Criminologie CM...


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CRIMINOLOGIE Sur le semestre : - Cerner le sujet, puis l’état de la criminologie en France et en Europe - étudier l’ensemble des facteurs qui font que qqn devient délinquant - les femmes, les étrangers, les mineurs (on va se concentrer sur les femmes, cas intéressant car elles sont deux fois moins délinquantes que les hommes) - étudier particulièrement certaines infractions (ex : terrorisme ; violences domestiques ; violences en générale ; toxicomanie) Séance 1 : C’est quoi la crimino, ça sert à quoi, est ce que c’est un métier + Historique

INTODUCTION GENERALE Définir la criminologie :  Définition Belge, de Georges Kellens, criminologue de Liège : il dit que la criminologie est la science du phénomène criminel. Le premier point intéressant est qu’il dit que c’est une science.  Eric Durkheim : « Nous appelons crime, tout acte puni et nous faisons du crime ainsi définit, l’objet d’une science spéciale : la criminologie ». La définition de crime en droit français a une définition très étroite, c’est une catégorie spécifique d’infraction, ce sont celles jugées en cour d’assise (se distingue des délits et contraventions). En criminologie, on prend une définition large : le crime est entendu comme toute infraction. Le problème avec la définition de Durkheim, de dire que c’est tout acte punissable, cela pose problème pour tout ce qui n’est plus punissable, ou qui est devenu punissable, ect. Ex avortement : avant avortement interdit, puis encadré, aujourd'hui même si on sort des lignes juridiques pour avorter, ce n’est plus punissable. Ex : consommation de stupéfiant : dans certains pays réprimé sévèrement, d’autres non, On peut étudier les déviances, on peut même étudier le suicide, le décès des délinquants, … Donc on peut aussi étudier des sujets en dehors d’infractions.  Jean Larguier : « la criminologie étudie le phénomène du crime et la personnalité du criminelle, ainsi que les causes de l’infraction » c’est étude de comment traiter la délinquance.  Trotter : a fait des études sur comment réduire la délinquance Sellf-discosure : à quel point on peut divulguer de soi même

Donc la criminologie est un énorme champ de recherche. On peut aussi étudier le système pénal : la chaine pénale, qui va des contrôles d’identité, jusqu’aux réductions de peines, en passant par les tribunaux, et l’application des peines ect. On peut aussi réfléchir à si les peines d’emprisonnement fonctionne mieux ou moins qu’un milieu ouvert. La question tournera aussi autour de la question peine courte ou longue.

On va étudier aussi les institutions : pour que qqn se réinsert, il faut un certain nombre d’interventions. Il existe un mouvement international qui s’appelle « re-entry » , et derrière il y a des programmes pour redécouvrir la vie extérieure. Travailler les gens à leur sortie suppose une préparation en amont, ET un passage de flambeau à ceux qui s’en occuperont à l’extérieur. Et un suivi/une probation/des soins/ des aides logements (…) dans le milieu ouvert. Il faut que les sociétés environnantes soient accueillantes. Mais en plus d’être accueillis individuellement et juridiquement, il faut que ces personnes aient soins, logements et travail. Donc il faut que la commune aide, que les associations aussi, et le tribunal, et les services de probation, et que tout ceux là collaborent ensemble. Et bien toute cette collaboration interinstitutionnelle fait partie de l’objet d’étude de la criminologie. La criminologie est un champ extrêmement vaste.

La police optimale : recherches psycho, droit, crimino : quand la police respecte les citoyens, leur parle calmement, respectueusement, ils obtiennent beaucoup plus de résolution d’affaire, et arrêtent plus de coupable. Parce qu’ils sont jugés légitime par la population, et donc cela a un impact sur la criminologie. C’est l’idée de la légitimité de la justice.  Thibault & Walker Il existe un domaine d’étude de prévention situationnelle : ex impact des caméras de surveillance, des éclairages de ville, … Les caméras ne sont pas là pour empêcher les infractions, mais pour identifier les coupables et intervenir rapidement. Ce n’empêche rien, ils iront commette leur infractions là où il y a moins de caméras (ex : zones rurales)

La criminologie est-elle une science ? A la fois science dure et science humaine. Cela dépend de la méthode utilisée. Si on utilise les méthodes quantitative, et que l’objectif est de savoir si un programme de traitement de la délinquance fonctionne : alors on utilisera des méthodes sciences dures. Si on veut savoir si des détenus passés devant le JAP se sont sentis écoutés, respectés, … si la justice est légitime donc, alors on mènera des entretiens, et donc c’est une méthode humaine. (Quand les détenus avaient bénéficiés d’un débat contradictoire, avec avocat, ils cochaient toutes les croix de la légitimité ; alors que si la décision a été prise, sans avocat, en absence du prévenu, sans débat, alors ils ne s’étaient pas sentis écoutés, et donc non légitime. Mais dans cette recherche, on avait aussi analysé des centaines de décisions de justice, et donc méthodes quantitatives aussi). C’est de plus en plus une science dure. Mais cela n’a pas tellement d’importance, car la différence entre science dure et humaine rétrécie. Il faut simplement regarder la méthode utilisée. En Europe on a plutôt une vision science humaine psycho, socio politique. La plupart des études menées sont menées par des sociologues, qui vont utiliser des méthodologies socio. Mais en France ils commencent leur recherche par une idée, qu’ils veulent défendre et prouver, ils vont faire en sorte que leurs résultats valident leur idée. Mais ce n’est pas la science : la science c’est une recherche, et ensuite on déduit le résultat. En Europe il y a plus de criminologie avec des recherches qualitative. Amérique du Nord, Canada, Australie, nouvelle Zélande : une approche très psycho science dure : c’est de la psycho, mais avec beaucoup de statistiques, beaucoup de démonstrations scientifiques, … La criminologie nécessite, à la fois les données statistique, mais nécessite aussi de profondeur, et donc d’entretiens.

Les liens entre la criminologie et les autres disciplines :  Les liens entre criminologie et justice En France ça n’existe pas des facs de criminologie. En canada c’est rare, c’est plutôt fac de psycho. On a voulu créer des fac de criminologie, mais le projet n’a jamais vu le jour. Les anti crimino, ceux qui faisaient des pétitions, ont dit que ça ne servait à rien de faire une fac de crimino, parce que c’était du droit. Mais c’est faux, ce n’est pas du tout du droit ; Les juristes sont concernés, les juristes quels qu’ils soient auront besoin de connaissances criminologues. (Ex : le policier, pour faire son rapport téléphonique au procureur, pour apprécier la gravité des faits, devra s’appuyer sur des faits mi juridiques mi criminologiques  si on ne prend que les éléments juridiques, on ne prend que la gifle dans le rapport, alors ils décident de ne pas poursuivre, alors qu’il y avait plusieurs autres facteurs alarmants comme il fouille son téléphone, il lui donne des ordres, … choses qui ne sont pas infractionnel). Les écrits de juristes, la doctrine, sont des opinions. Un magistrat, connu dans le milieu, est très compétent dans la mise en exécution des sentences pénales. C’est très compliqué de calculer la fin de la peine (les concours réel, les réductions de peine ect). Ce magistrat a produit un écrit, pour calculer la fin des peines, une interprétation nouvelle, et compte tenu de son poids doctrinal, certains tribunaux se sont mit à recalculer les fin de peine avec cette méthode. Mais du coup ça a changé beaucoup de fin de peines. Au bout de 6 mois, la Cour de cassation a donné tord à ce magistrat, et on a reprit l’ancien mode de calcul. Ce magistrat n’en avait rien à faire des surveillants de prison et chef d’établissements, qui allaient devoir annoncer ces nouvelles dates, et les oppositions des détenus… Donc si ce magistrat avait tenu compte de la criminologie, il aurait réfléchit aux conséquences de son écrit. DONC le droit n’est pas de la criminologie, mais la criminologie est indispensable. Aussi, être bon en droit, est important pour la criminologie. Parfois les auteurs en criminologie (ex Thibault et Walker), ils font des erreurs juridiques.

 La criminologie et la psycho C’est beaucoup plus proche. On peut faire tout en criminologie, et l’un des enjeux important est le traitement : les cas clinique. C’est grâce à des spécialistes en clinique canadiens et Américains, que l’ont a connaissance de ce qui fonctionne dans le traitement de la délinquance (comment on soigne un délinquant). C’est en psycho qu’on étudie cela. Cela ne veut pas dire que le traitement est exclusivement psychologique (même si beaucoup). On ne traite pas la dépression de la même façon qu’une addiction. En criminologie on a que des patients non volontaires, ils sont même résistants, réfractaire. Donc l’agent de probation est un excellent psy : ses patients sont réfractaires, et en plus on plus de problèmes que le reste de la population. Dans la délinquance l’objectif est qu’ils arrêtent de commettre des actes antisociaux. Donc c’est aussi protéger la société, leur entourage, et eux même contre eux même. Il y a 70% de trouble de la personnalité parmi les détenus (borderline, narcissiques, …). C’est avec les méthodes psycho que l’on trouve des résultats. Aidé par le travail social. Le travail social ne fait pas directement baissé la délinquance (ce n’est pas parce qu’on lui trouve un logement emploi qu’il ne sera plus délinquant, mais par contre, l’inverse si, si on ne lui trouve pas emploi et logement, il ne sera pas stable). Le travail social est essentiel pour la réceptivité du traitement, mais ce n’est pas le traitement même. C’est le canada anglophone qui est à l’origine de ces découvertes. Quelques noms : Andrews, Bonta « The psychoogy of criminal conduct (PCC) » En Hollande, un pays très scientifique, très pragmatique, avec des police plus efficace, service de probation plus efficace, des psy plus efficaces, … parce qu’ils ne prennent que ce qui marche.

Les Hollandais, à force de ne faire que ce qui marche, et à l’enseigner dans les facs, ils ont des résultats tant intéressant sur la délinquance, que leur taux de délinquance baisse, et ferment des prisons (ou les louent à la Belgique).

 Criminologie et sociologie Approche sociologique : reproche : tire des conclusions clinique d’approche purement sociologique (ex : entretient avec 20 personnes). En Europe, il y a un champ de recherche fleurissant, la « Desistance ». On dit bien désistance qui est un processus qui dure sur des années (et non pas désistement qui est un acte qui prend 5 min). Les gens qui étudient la désistance, sont des sociologues, dont certains en Angleterre et en Europe sont vraiment bons (Stephen Farrall par exemple). Une partie des sociologues tirent des conclusions hâtives, ils se présentent à des conférences, et disent que le travail de l’agent de probation sera de donner de l’espoir, une graine qui germe des années plus tard, après des entretiens. Mais ils ne disent pas que c’est la bonne méthode, ils constatent juste ce que leur ont dit les détenus. En Europe aujourd’hui, à l’aire du terrorisme et de la radicalisation, il y a des organismes européens, dont RAN, qui produit des notes pédagogiques, et ils y disent qu’il faut refaire de la désistance.

Le travail social est indispensable. Le reentry, c’est essentiellement du travail social. Mais en milieu ouvert, c’est indispensable pour sécuriser les gens, et qu’ensuite ils soient réceptif au traitement de la délinquance, et ce traitement c’est d’abord des problèmes de fréquentation, psycho ect. En milieu ouvert il ne faut pas tout miser là-dessus. Si on ne mise que là-dessus, ça peut même augmenter la récidive, si personne à côté ne vient traiter les attitudes ect.

 Le lien avec la politique, l’opinion publique, les médias 

La criminologie et la politique :

La politique publique en matière de délinquance est faite en fonction de ce qu’on sait qui marche, avec les statistiques. Ex : Sheffield 2014 : prennent les statistiques brutes, prennent les sortants de prison pdt 5 ans, ceux qui ont aménagement de peine : comparent leurs taux d’assiduité. Ils ont suivi les gens pendant 5 ans, et séparent ceux qui ont eu un aménagement et ceux qui n’en ont pas eu. Le problème de ce type d’approche : quand on est suivi en aménagement de peine, la récidive (au sens crimino ≠ juridique) se voit plus. Et aussi, et surtout, on ne prend en compte qu’un seul facteur. Ceux qui ont eu un aménagement de peine, ce ne sont pas les même que ceux qui n’en ont pas eu, il y a des conditions pour y avoir accès. On donne l’aménagement de peine à ceux qui se sont bien comporté en prison, qui ont essayé de s’instruire, indemnisé les victimes ect. Donc on compare deux catégories qui n’ont rien à voir. C’est ce qu’on appelle les statistiques brutes. Ce n’est pas parce qu’on a eu un aménagement de peine que l’on ne récidivera pas. Et qu’est ce qui nous fait dire que c’est le suivi qui a fait qu’il n’a pas récidivé ? Ca peut être beaucoup d’autres choses (une femme par exemple).

Avec les statistiques, les politiques utilisent aussi les rapports sénatoriaux. Et aussi les idées politiques de chacun. Nos politiques publiques ne sont absolument pas adossées à la science, donc sont inefficaces.



Les médias

Les séries, Il y a quand même des médias sérieux (Baieur) WEEKS : Les médias peuvent avoir un impact sur les décisions de justice : l’Angleterre sanctionnée par l’Europe, et alors la presse anglais se déchaine, notamment le Daily Mail, énormément lu, qui a fait compagne sur l’arrêt WEEKS et tous les arrêts qui ont suivis, et contre l’Europe (le conseil de l’Europe). Pour le Daily mail, faire voter des détenus est inconcevable. Au final ça donne le Brexit. Le Daily mail anti Europe dure depuis 20 ans au moins. Les médias ont donc provoqué la révolte anti Europe. Dans le même temps, ça a engendré une politique pénale répressive au possible.



L’opinion publique

Est-elle ou non répressive ? Un jeune homme de 21 ans est arrêté alors qu’il vient d’effectuer un cambrioleur, il a volé une tv couleur. On s’aperçoit qu’il a déjà eu une condamnation pour cambriolage antérieurement. On ne sait rien d’autre sur lui. Et on demandait au monde entier de choisir des peines. Emprisonnement ? Si oui de combien ? Amende ? Si oui combien ? Sursis ? TIG ? Autre ? Ces enquêtes montrent 4 catégories de pays : - Catégorie 4 : Très répressifs : USA, Afrique, Amérique latine … En Amérique Latine et Afrique, la criminalité est catastrophique, avec en plus guerre et guérilla - Catégorie 3 : Angleterre et autre pays d’Europe - Catégorie 2 : Hollande, plusieurs pays d’Europe, - Catégorie 1 : la moins répressive : la France, Italie, Luxembourg

La criminologie en France Il n’y a pas d’UFR de criminologie. Fin 2009, début 2010 : monsieur Villerbu, se voit demander de constituer un groupe d’expert chercheurs, praticiens, pour faire l’état de la criminologie en France dans l’enseignement, et de faire des propositions de ce qu’il faudrait faire. Tout un groupe, avec notamment Pierre Victor Tournet, un spécialiste de médecine légale, un psychiatre, un victimologue Robert Cario, Philipe Pottier … Opposants : il y a eu deux séries d’opposants - Les sociologues : pas tellement les universitaires, mais ceux qui travaillent au CESDIP. Ils ne voulaient pas de concurrence universitaire, parce que jusque là ils étaient seuls sur le terrain de criminologie. Et ont lutté, en disant des choses malhonnêtes. Ils disaient que la criminologie ça n’existe pas. Ils disaient aussi que la criminologie c’était un truc de droite, et donc répressif. (juste parce que c’était Sarkozy, au USA/Canada le cliché c’est que c’est les gauchistes). Ils disent que la discipline de criminologie n’existe pas, c’est transdisciplinaire. Le problème principal n’était pas de créer la science, mais de créer les UFR. -

Les juristes, beaucoup de pénalistes : pour des raisons similaires aux sociologues. Les pénalistes souffrent de ne pas avoir de CNU, et donc d’existence propre. Les pénalistes sont jugés sur des compétences civiles. Si on créer un UFR de crimino, on aura jamais d’UFR de pénal, parce qu’on est à la frontière disciplinaire. Mais eux ne se sont pas embêtés avec des justifications comme les sociologues, au mieux ils ont dit la crimino c’est du droit.

M. Sarkozy a créé des UFR de crimino en février 2012. Et sur la base du volontariat il a demandé aux psychologues, juristes, ou autres, de se manifester et de choisir leur branche. Ceux qui ont signé, ont d’ailleurs eu des représailles avec leurs CNU respectifs. M. Hollande est élu en juin, fait abrogé les décrets qui prévoyait les UFR, donc ils n’ont jamais été mit en place.

Les métiers de la criminologie Canada francophone : il y a des facs de criminologie. Avec ce diplôme, ils sont policiers, agent de probation, surveillants, …

Criminologie et féminisme La criminologie féministe existe depuis les années 70 Smart 1976 « Women, crime and criminology » : premier ouvrage de criminologie féministe. On a plein de mythe sur les femmes délinquantes : il y aurait la femme bien (celle qui est discrète, ne fait pas de bruit, reste chez elle le soir), et la femme mauvaise (qui aime parler fort, qui se maquille, avec une sexualité, ..) et bien cette femme mauvaise est selon le cliché la femme délinquante. Et la femme mauvaise serait aussi la mauvaise victime, c’est ta faute si tu as été victime. La délinquante est celle qui ne correspond pas à la place des femmes dans la société. Cette représentation a conduit à une fausse représentation de la délinquance des femmes. Les femmes sont étudiées à l’aune de ce qu’on sait des hommes. (féminisme médical : il y a des différences biologiques, exemple de la crise cardiaque). Les femmes délinquantes sont souvent des victimes. Elles souffrent beaucoup plus de stress post traumatique que les hommes. Mais le trauma complexe, un trauma répété sur des années et des années. Les hommes l’ont aussi, mais moins. Et ça on le sait grâce aux féministes, car si on ne cherche pas, on ne trouve pas. Les femmes ont des problèmes de dépendance aux hommes. Les femmes délinquantes c’est souvent les mêmes infractions (atteintes aux biens, atteintes aux enfants…). Attention, ce ne sont pas que des victimes, il y a autant de pourcentage de psychopathes femmes que hommes. Chose étonnante : il y a quantitativement 1 femme délinquante pour 10 délinquants hommes. Et la délinquance est beaucoup moins violente chez les femmes. Au sein de la chaine pénale : la femme est-elle favorisée ou non dans la chaine pénale ? - La femme discrète, disciplinée, féminine, est mieux traitée qu’un homme - La femme avec un comportement masculin, par contre, est moins bien traité Les femmes sont plus sévèrement punies en général sur les violences sur leurs enfants (idée que les femmes doivent protéger leurs enfants). La question qu’il faut se poser, c’est pourquoi les hommes sont beaucoup plus violents, beaucoup plus délinquants, et occupent toute la palette d’infraction. La masculinité serait-elle un facteur criminogène ? Les hormones ? C’est aussi dans la culture, y’a des conditions machistes, sur ce qu’est une femme, mais aussi sur ce qu’est un homme (ne laisse pas passer une provocation, répond par la violence ect). Ces conditions machistes sont très racinées chez les délinquants. Ce qui est criminogène, c’est d’être un homme avec des idées préconçues machistes. C’est difficile, il faut lutter contre toutes les représentations sociales que l’on voit à la télé. Or les clichés sur les femmes, ne sont pas criminogènes, ça porte sur vêtements bébés ménage, ça porte à moquerie, mais pas au crime.

Il y a de plus en plus d’homme qui se disent criminologue-féministe.

L’histoire de la criminologie Athènes, chez les Grecs, les philosophes avaient réfléchi à la répression et aux causes de la délinquance, et ils disaient que la délinquance était une maladie de l’âme, d’abord causé par les die...


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