CM - E42 Cirque - Notes de cours 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12 PDF

Title CM - E42 Cirque - Notes de cours 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12
Course Théorie et histoire des arts du spectacle
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Cours sur l'histoire du cirque de Goudard...


Description

CM – Goudard, Philippe-Meden Études : → Évaluation : → Contrôle sur table 2h, des questions

Histoire et Esthétiques des Arts du Cirque Semaine 1 – Goudard Déconstruire le cirque Histoire, composantes, sens Analyse du terme « Cirque » : le corps, poésie, mouvements, désordre, itinérance. C’est une représentation, un concept, un mot. Le cirque est un phénomène universel. Le mot cirque est traduit dans toutes les langues. Le cirque a un caractère fascinant, qui nous plaît ou non. Image du cirque Bouglione avec leurs caravanes, idée d’itinérance importante. Il y aussi la notion d’étranger et d’étrangeté. Image d’un autre cirque avec un éléphant, des gens de plusieurs pays costumés. Les sœurs vesque dessine plusieurs cirques ( chapiteau ) à l’aquarelle. Les artistes de cirque travaillent dans de nombreux lieux ( chapiteau, cirque en pierre ). Ces gens itinérant nous fascinent par leur aspect particulier ( image de l’homme à face de lion, centaure ), hors du commun, hors norme. La présence des animaux, partenariat entre humain et animaux ( éléphant ). Problématique du dressage, de la présence des animaux au cirque. En France, 1200 animaux dans les cirques. Le crique fait toujours partie des personnes qui sont stigmatisées. Image duo d’équilibristes française, les mandragores. Notion du danger aussi. Edgard Degas peint Miss lala au cirque Fernando, la jeune femme se suspend par la mâchoire pour se soulever au dessus du chapiteau. Il y a des morts tous les ans dans les cirques. « Au cirque, les artistes marchent sur une frontière qui a nom : la condition de la mort, parce qu’elle constitue le repère le plus avancé qui ne soit plus menacé d’aucun conformisme […] obtenant ainsi pour ce prix le plus élevé leur statut propre, leur singularité, leur silhouette éclatante ». - Tadeusz Kantor, Le Théâtre de la mort, 1977. Kantor est un homme de théâtre et plasticien polonais, il a crée le théâtre cricot. Il a marqué l’histoire mondiale du théâtre par ses innovations. Meyerhold, Jacques Lecoq ont en France célébrés les arts du cirque qui devaient être regardés comme un model d’avant-garde, une véritable discipline. Le Cirque, Phénomène culturel universel Le crique est actuel et existe sous plusieurs formes, il est pluriel dans sa manière d’inventer des formes et dans ses esthétiques ( nouveau, contemporain, hybride, ancien ). Différents models pour le cirque : Historique : Avant XVIIIe « Le crique avant le cirque », avec des éléments du cirque, des spectacles d’exploits et de performances mais qu’on appelle pas encore cirque ( cirque romain : jeu de courses de chevaux ) - Le crique moderne en XVIIIe « Le cirque traditionnel » - Le nouveau cirque en 1970 puis le crique contemporain dans les années 90 « Le cirque des arts ». Économique : L’industrie du cirque est universelle : Crique du soleil ( mondialisé ). En Chine, les acrobates sont hors paire. Festival de cirque mondial de demain réunit à Paris les artistes les plus fascinant du monde entier. L’Amérique-latine a développé le cirque social c’est-à-dire qu’elle utilise les valeurs du cirque ( l’écoute de l’autre, le côté artistique plus que le côté sportif ).

Culturel : Le cirque puise ses sources dans des choses culturelles. Image d’acrobates grecques, égyptiens, époque médiévale, de la renaissance, cérémonie mexicaine ( voladores ). Artistique : Le cirque moderne a rassemblé toutes les disciplines du cirque pour en faire justement le Cirque : l’acrobatie ( se tenir sur les extrémités ), le jonglage ( manipulation d’objet – magie ), le dressage et le clown ( emblème du cirque ). Les disciples peuvent se mélanger. Dominique Jean-do « Le cirque est un chaos organisé pour le plaisir des sens ». Le spectacle du cirque se présente sous plusieurs formes. D’abord la prouesse qui se suffit à ellemême ( la femme canon ), le numéro qui est plus élaboré ( les sœurs chaludis ), le cirque dit « traditionnel » c’est-à-dire une succession de numéro et le cirque dit « contemporain » qui est crée pas forcément par une famille comme au cirque traditionnel mais qui proviennent plutôt d’école de cirque. On parle de cirque actuel pour rappeler qu’il n’y a pas qu’une forme de cirque. Le cirque, c’est d’abord quand l’artiste se revendique étant artiste de cirque. On parle des arts du cirque. On peut faire du cirque sans se revendiquer du cirque par exemple la skate line ( funambule ), break danse ( danse acrobatique ), artiste des rues ( jongleur pour vivre en attendant que le feu passe au vert ). L’industrie artistique : familiale ( cirque Bouglione ), grosse compagnie ( le crique du soleil ), entreprise financer par les états ou les collectivités ( comme la Chine ). Il y a un champs dans l’éducation : pratique de loisir, école de cirque. Le cirque social : permet une réintégration des personnes qui sont rejeté, les clowns à l’hôpital.

Semaine 2 – Goudard Analyse du terme « Clown » : nez rouge, grandes chaussures, rire, couleurs, grotesque, exagération. Image d’un clown chinois qui rappelle les clowns occidentaux. Clown sans frontière est une organisation qui fait intervenir des clowns après les conflits ou dans les hôpitaux. Image traditionnelle du clown avec son nez rouge, son visage blanc, son crâne chauve avec son petit chapeau melon. Les grandes marques comme Macdonald reprennent l’image universelle du clown. Le Clown peut être aussi effrayant et entraîner une coulrophobie. Histoire : origine anglo-saxonne, qui vienne du néerlandais, du suédois. Origine paysanne du clown. On parle de façon péjoratif d’un paysan. Étymologie : clod, clot ( GB ) : une personne stupide, une motte de terre : bouseux, plouc, paysan. Dans ce mot, on a à la fois une dimension sociale et culturel. Urbanisation et extension de Londres ( XVIe ) : La ville de Londres s’étend et le nombre d’habitants augmentent. Ils viennent donc tentés leur chance à la ville. Naissent à Londres des théâtres privés, à ciel ouvert ( Théâtre du Globe ) avec l’arrivée du théâtre élisabéthain. Le mot clown apparaît au XVIe siècle. C’est le « surgissement du clown » d’après Victor Bourgy dans son ouvrage Le Bouffon sur la scène anglais au XVIe siècle. On ne peut parler de clown avant cette date, puisque le mot n’existait pas. Le carnaval est une forme spectaculaire et festive vivante dans plusieurs pays du monde. C’est un moment de fête, de transgression. Le carnaval peut-être un moment très important. Carnaval est un mot latin. Elle rejoint la fête de mai, la célébration du printemps. La fête des fous étaient des fêtes médiévales. Lors de ces fêtes tout est permis. En Europe, apparaît la farce qui existe dès l’époque romaine. Tout y est désordonné pour se divertir. Deux formes théâtrales du moyen-âge : les mystères et les moralités. Le Puy du fou reprend le thème du mystère, qui sont des spectacles qui sont organisés par des confréries d’artisans. Les notables jouent les rôles clés. Le jongleur veut dire le joueur, c’est un comédien. Dans les mystères,

il y a des personnages qui sont des diables. Il y avait les diables et les anges. Dans les moralités, il y a les bons et les méchants sur fond religieux et les bons gagnent. Le diable a un valais qu’on appelle le vice. De nombreux personnages apparaissent : le fou, le ménestrel. On inscrit le clown dans une lignée, il est relié à ses personnages. L’histoire a retenu trois clown : Richard Tarlton ( mort en 1588 ) qui se présente sous l’allure d’un paysan. C’est un clown paysan. Il joue de la flûte et du tambourin. Il joue des musiques de carnaval : Morris Dance. Le clown danse, joue avec le publique. Interaction très forte avec les spectateurs. Il était un improvisateur de vers sur des mots que lui donnait le public. On a récupéré ces vers dans un livre qu’on appelle le « Talton’s jests ». William Kemp ( mort en 1603 ) est plutôt physique, il danse la jigs. Kemp était aussi un intellectuel, il a publié un ouvrage Nine days wonder. Il a fait de la « pub » pour se faire connaître. Il a médiatisé sa performance. Il a un chapeau avec une plume, une veste brodée avec des feuillages. Il danse avec des grelots aux pieds. Il évoque arlequin avec son costumes. Robert Armin ( 1563 – 1615 ) est un clown des villes. Il est auteur. Son costume est le vêtement des hospice de Londres. Il va donner une autre figure du clown, un clown plus bourgeois. Il écrit en 1600, un ouvrage intitulé fools upon fools dans lequel il étudie la folie artificielle et la folie naturelle. Il écrit le premier essaie sur les clowns. Compétences et composantes : Le clown désigne à la fois un personnage et un acteur. Ces trois personnes sont donc des acteurs de théâtre avec des compétences similaires gestuelles ou musicales. Dans le phénomène clownesque la notion de rythme est très importante. Le clown s’est celui qui n’est pas noble, qui est mal éduqué. Alors que ces personnes sont des intellectuelles qui joue pour nous, le clown imbécile. La Morris Danse à la fête de mai, un sorte de carnaval où la reine de mai est un homme habillé en fille et où l’on danse la gigue. Naissance du cirque moderne. Image du théâtre de Nuremberg où il y avait aussi des clowns. Joseph Grimaldi ( 1778 – 1837 ) est une figure importante du cirque. C’est un italien dont la famille itinérante faisait du théâtre et du cirque. Il apprend auprès de ses parents tous les domaines du cirque. Il se fera connaître dans le théâtre de pantomime. La pantomime est un spectacle qui a été crée au XVIIIe siècle par un librettiste et un chorégraphe. Il met en scène un spectacle populaire, bref, qui soit divertissante. Il se rapproche du théâtre italien. Il utilise le geste et la musique. Le spectacle est articulé par des illusions, des changements de décors grâce à la machinerie rapide. On y retrouve Arlequin, Pierrot… Il aborde des thème assez sombre. Lien entre le drôle et le vulgaire. Grimaldi va donc jouer le clown. Ses cheveux sont dressés sur sa tête ce qui rappelle la folie. Son costume est inquiétant, on retrouve les couleurs rouge, blanc, noir. Il porte un costume d’acrobate. Paris XIXe siècle. Il y a un développement des cirques. Les entrepreneurs de cirque qui sont avisés et veulent gagner beaucoup d’argent. Il propose des prestations variées pour attirer les spectateurs. Image d’un clown dresseur costumé comme Grimaldi ( maquillage, culotte bouffante, cheveux dressés ). Le clown rentre au cirque par la grande porte car il est devenu une vedette grâce au clown Grimaldi ( comme Chaplin l’a fait entrer au cinéma ). Le cirque devient un grand spectacle populaire. Jean-Batiste Auriol, un clown français, qui va travailler au nouveau cirque au milieu du XIXe siècle. Il est sauteur, cavalier, jongleur. C’est un artiste polyvalent. Il a un costume d’acrobate et porte des grelots à son chapeau, sa collerette, son manteau. Il est tel le fou du roi.

Image de Monsieur Loyal, père et fils. Il tenait le rôle du régisseur, c’est-à-dire du patron. Il vérifie les costumes, les personnes présentes. Ils ont donc donné leur nom à l’histoire. Image du clown Price, un anglais au théâtre napoléon. Il est debout sur une échelle et joue du violon car à l’époque les scènes étaient réglementé. Au cirque on a pas le droit de jouer de la musique, de danser, de jouer sur scène. Des policiers viennent donner des amendes si l’on ne respecte pas ces lois. Les clowns vont donc jouer du violon sur une échelle pour lorsque le policier viendra leur donner une amende dire qu’ils ne jouaient pas de violon sur scène mais sur une échelle. Les réglementations stimulent la créativité des artistes. Les jeunes filles dansant sur un cheval résulte de ces réglementations. La robe d’acrobate s’est stylisé, il est fait d’une pièce unique et richement décoré, cheveux toujours dressé sur la tête. On appelle le costume du clown, un sac. Un autre clown : Médrano dit Boum Boum. Il est acrobate portugais. Il rachète le cirque de son patron et lui donne son nom : le cirque Médrano. Il était un des cirques les plus réputés du monde et l’un des meilleurs cirque de clown. Il est aussi critique et écrivain. Il a crée de la publicité pour mieux faire connaître son personnage et son cirque. Il entrait souvent en scène avec une truie. Son costume rappelle celui de Grimaldi. Les femmes apparaissent aussi au XIXe siècle ( 1870 ). D’abord comme un objet sexuel, des romans sont écrit où le personnage central est une clownesque qui se nomme Lulu. Cha-U-Ko était une clown qui est apparu à l’époque. Elle a une grande collerette. Elle fait du french cancan. C’était des femmes libertaires qui étaient provocantes et qui exploitaient volontairement leur marginalité pour faire fortune et pour scandaliser. C’est la création du Moulin Rouge. Enfin va arriver le clown au nez rouge, qui vient justement de la figure clownesque de l’Auguste. L’auguste est un clown de cirque qui va revenir au origine du clown sous la forme du clown du prolétariat. C’est un clown pauvre, ami des peuples. Né au cirque Renz. Il est mal coiffé, mal habillé. Il est maladroit. Le personnage dont les gens se moquent est une création d’un personnage : Tom Belling. C’est l’anti-thèse du clown, les clowns étaient riches, bien habillés, savants, performateurs alors que l’auguste est ridicule, maladroit, sale, pauvre, alcoolique. On a donc une bipolarité du clown. On a une figure apollinienne et une figure dionysiaque. On va mêler les clowns et les augustes comme Footit et Chocolat, Little Walter qui joue à lui seul les deux clowns, Alex et Porto. C’est ici qu’on va retrouver le costume du clown actuel, avec le chapeau pointu, le sac brodé de pierre. Chocolat est engagé dans des pantomimes où il devient une vedette. Un directeur de cirque va réunir les deux clowns pour créer des numéros. Ils deviennent très célèbre pendant 20ans, tout le monde viennent les voir. Le film Chocolat reprend l’histoire de ces deux clowns en rajoutant des éléments qui ne faisait pas parti de la véritable histoire.

Semaine 3 – Philippe-Meden ( prise de note moyenne ) 1er période : 1770-1830 1. P. Astley (1742-1814) : Fondateur du cirque moderne. Autour du cheval 2. A et J Ducrow 3. A Franconi En détails : 1. 1768-70 : Astley et son Amphi T - école équitation - lieu spectacle (dressage + voltige) - piste 13m50 - intermèdes (équilibres, petits animaux, jonglages) : naissance programmes

1774 : 1er passage en France 1783 : ouverture du théâtre anglais → cavalcade, voltige, danse sur cheval, manoeuvre militaire, comiques… 1806 : nvlle sale : Olympic Saloon Amphi T de Astley Salle à l’italienne, arrondi autour de la piste (prolongée par une scène) 2. Les enfants de la balle (circassien) 1793-1842 A Ducrow : le courier de St Petersbourg 1827 Les numéros équestres J Ducrow : 1er clown écuyer 3. Franconi : 1737-1836 Aventurier italien Fonde 1er dynastie du cirque français Encore exercices équestres 1er établissement nommé Cirque sur le Fronton 2e période : Triomphe Français 1830 1. François Boucher : 1796-1873 “La science équestre existait pas encore et reste à créer.” Détruire formes instinctives pas formes transmises, sur le cheval : mécanisation Le Cirque des Champs Elysée (1843) : pentagone épouse forme piste → 1859 : Jules Leotard : La Courses aux trapèzes Matrice du trapèze Seul ou à plrs avec voltigeur et porteur 2. Ecuyers en amazone Clémentine Soullier, Caroline Loyo, Emilie Losset Après 1855, ça méthode va devenir plus délicate. On réduit les forces entre le cavalier et le cheval. Il veut retrouver l’effet de vie qui est provoqué par le cheval lorsqu’il est en liberté. Le cheval devait s’équilibrer lui-même. Le cheval devait alors prendre conscience de lui-même sur scène. C’est ce qu’on appelle la « méthode bauchevique ». Il avait été commandé par Louis Dejean. On le surnom le monarque du cirque français. Sous la direction de l’architecte J. I. Hittorff. Le cirque des Champs Élysée va être constamment reconstruit. Le bâtiment est en forme de pentagone et il est le premier à abandonner la forme rectangle des cirques équestres. Un autre cirque qui existe toujours : le Cirque Napoléon qui s’appelle aujourd’hui le cirque d’hivers. Il a été érigé en 1852 par le même architecte. L’acoustique du cirque est excellente et lui permet d’amener des concerts. Il comporte des frises qui sont sculptés. Ces frises célèbres le cheval. A l’intérieur de ce cirque en 1859, Jules Léotard ( 1838 – 1870 ) va crée un numéro « la course au trapèzes » en 1859. Il inaugure les trapèzes volants avec des prises de risque. Le trapèze volant devient une pratique à part entière. Les écuyères vont faire triompher le cirque équestre comme Clémentine Soullier, Caroline Loyo et Émilie Loisset. Clémentine Soullier est la fille d’un entrepreneur de cirque. Elle se révèle très vite entrepreneur. Elle se produit à Paris et à Lyon où son père va ouvrir un hypodrôme à son nom. Image de Clémentine qui porte un costume typique de l’amazone. 3e période : 1880-1931 : un “âge d’or” du cirque ? Le Renouveau Équestre : Troisième période ( 1880 – 1931 )

Un « âge d’or » du cirque ? Apport en masse d’animaux sauvage au XIXe siècle. - Carl Hagenbeck (1844-1913) - P T Barnum (1810-1891) - W F Cody (1846-1917) Arrivée d’animaux exotiques 2 pays se disputent monopole : USA et Allemagne Richard Savade 1868-1947 Maître dompteur, pédagogie de dressage W avec Hagenbeck The greatest Showman P T Barnum Chercheur de phénomènes (naines, géants, enfants, va les éduquer) : bêtes de foire Cirque se déplace en train, paquebot… → gros transport = voyage (itinéraire) + dimension de succès international Mode des hippodrome, cirque romain Buffalo Bill 4e période : 1930 - cirque pendant la GF : cirque soviétique (1er école à Moscou en 1927 Apogée en 1970 → renaissance cirque français (Archaos 1986, Zingao 1984, Cirque Plume 1983) Avantage d’un cirque d’arts et d’essais Cirque nv et cirque trad = forme actuelle Gilles Lambert Scénographe cirque nv Joseph Nadj Chorégraphe

Semaine 4 – Philippe-Meden L’école Russe : Clown s’inscrit dans la tradition foraine russe, c’est-à-dire dans les fêtes foraines, les baraques de foire et le mot qui désignerait le clown serait dérivé du mot Balagan qui renverrait à une baraque de foire, à l’idée de chaos, de pagaille, de désordre, de farce. C’est un terme linguistique au origine multiple et qui peut aussi désigner un petit balcon sur une façade, une baraque de foire ou l’entrepreneur qui la dirige. Dans ces baraques émergent des personnages singuliers, clownesque, la plupart populaire et contestataire. Parmi eux, on a d’abord les frères Dourov, Anatoli ( 1864 – 1916 ) et Vladimir ( 1863 – 1934 ) qui vont incarner la première génération de clown spécifiquement Russe et qui se nourrissent d’influence étrangère. Ils sont nomades. Ils structurent leurs carrières respectives à partir du dressage d’animaux domestique ( chat ) ou sauvage ( singe, sanglier ).

Ivan Radunsky ( 1872 – 1955 ) et Vitali Lazarenko ( 1890 – 1939 ) sont également un peu plus postérieur mais font parti de la première génération de clown, acteur, chanteur, acrobate. Radunsky crée à partir de 1891, le personnage d’un clown que l’on surnommera Bim et qui va travailler en duo avec plusieurs partenaires qui seront identifiés sous le nom de Bom. Bim va travailler notamment avec le clown Vitali Lazarenko. Après avoir été membre du partie bolchevique et impliqué dans le mouvement esthétique futuriste ( le futurisme est un mouvement avant tout littéraire et artistique européen du début du XXe siècle, plus précisément de 1909 à 1920 qui consiste à rejeter la tradition esthétique et à exalter le monde moderne, en particulier le monde urbain ( les machines, la vitesse ) ), il va tourner en dérision le pouvoir. Ses numéros sont fondé sur la politique. En 1918, il sera arrêté pendant une représentation et il échappera de justesse à l’exécution. De 1914 à 1919, Radunsky a assuré la direction du cirque Salamonsky fondé à Moscou en 1880 et il va contribuer a fondé la société russe des artistes, des variétés et du cirque, donc des personnages politique, institutionnalisant le cirque Russe de l’époque. Lazarenko lui est un artiste d’origine Ukrainienne. Il fait ses débuts sur la piste du cirque des frères Nikitin à Moscou en 1911. Il est un acrobate prodigieux et c’était une des qualités nécessaire au clown de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, aussi bien en Russie, qu’en France. C’est beaucoup plus tard que la dim...


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