CM théorie bancaire - cours complet PDF

Title CM théorie bancaire - cours complet
Course Théorie bancaire
Institution Université Jean-Moulin-Lyon-III
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cours complet ...


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Introduction « Monnaie, banque et marchés financiers », Frederic Mishkin Il y a 3 activités principales dans la banque : - Dépôts - Crédits - Moyens de paiements Elle met en relation les agents à besoin de financement avec ceux à capacité de financement. Il y a environ 7 banques purement françaises (dont 2 encore publiques BPI et la Poste), dont celle avec les plus grandes parts de marché est le groupe Crédit Agricole/LCL. Il y a deux types de banques en France, les banques à capitaux privés avec des actionnaires comme la Société Générale et les banques sociétaires dites « mutualistes » comme le Crédit Agricole. Il y a différent types de métiers dans la banque, les métiers de la banque de détail (conseiller clientèle particulier, pro, guichet), la banque privée ou d’affaires (au delà d’une certaine taille financière). On a des banques comme LCL qui font la plupart des métiers, mais qui se regroupent pour les métiers d’investissement (CACI pour le groupe Crédit Agricole). Quelle peut être l’utilité de la finance ? C’est avant tout un moyen de gérer l’épargne. Tous les produits dérivés et CDS sont là dans une optique de couverture. Le problème est que si quelqu’un veut se couvrir, il faut qu’il y ait une contre partie qui accepte de prendre le risque. Cela peut être vertueux, seulement si la contrepartie est purement spéculative cela peut être dangereux. D’un côté on a les épargnants et de l’autre les emprunteurs. Au milieu, on a la banque et le système financier qui va gérer l’épargne d’un côté pour la mettre à disposition du crédit des emprunteurs.

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Panorama du système financier I)

La fonction des systèmes financiers

Elle est avant tout de permettre de transférer des fonds depuis les agents économiques épargnants (ménages, entreprises, collectivités publiques) vers les agents économiques qui souhaitent emprunter (dépenser plus que leur revenu). Le marché est donc un intermédiaire.

Fonds Investisseursemprunteurs  Ménages  Entreprises  Etat et collectivité  Reste du monde

Intermédiaires financiers F o n d s

Emprunteurs Fonds Marchés financiers

 Entreprises  Etat et collectivité  Ménages  Reste du monde

Exemple : Pour se financer, une entreprise peut émettre une dette (obligation) sur les marchés financiers. Un investisseur extérieur lui avance la somme et l’entreprise s’engage à rembourser la somme durant une période donnée et selon les modalités précisées au départ. C’est ce qu’on appelle de la finance directe. Les emprunteurs obtiennent directement des fonds de la part des prêteurs en leur vendant des titres (ou instruments financiers) sur le marché financier. Les titres, sont des droits de créance sur les revenus futurs de l’emprunteur ou sur ses actifs. Ils sont donc des actifs pour ceux qui les achètent (investisseurs) et des dettes (passif) pour ceux qui les émettent (emprunteurs). A côté de ce marché financier, il y a aussi des intermédiaires financiers comme les banques. Et les fonds peuvent aussi transiter en passant par ces intermédiaires, c’est ce qu’on appelle la finance indirecte. Les prêteurs ne prêtent pas directement leur argent aux agents à besoin de financement mais aux intermédiaires financiers, spécialement sous forme de dépôts. Quelle est l’utilité pour les deux parties ? Pour chacun des intervenant : - Du côté de l’investisseur, on prête ses disponibilités et on obtient un intérêt. - Du côté de l’emprunteur, on anticipe les dépenses (investissement productif ou bien être) à l’aide des fonds empruntés. En l’absence de système financier ces deux agents ne pourraient pas réaliser une transaction mutuellement avantageuse. Le système financier augmente l’efficacité de l’économie et le bien être de chacun.

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L’intérêt d’avoir une obligation plutôt qu’une action est que dans l’ordre des remboursements les détenteurs d’obligations sont remboursés avant les actionnaires.

II)

L’organisation et la structure des systèmes financiers

A) L’organisation des marchés financiers  Pour l’émission d’une obligation : on a un titre qui a un revenu fixe, il y a différentes échéances entre les versements des intérêts et ceux du capital de départ (à la fin de l’échéance). Il y a différentes maturités dont CT (– 1an), MT (entre 1 et 10 ans) et LT (plus de 10 ans).  Pour l’émission d’une action : l’action est une part des fonds propres de l’entreprise, représentant des fractions du capital. Elles rémunèrent les actionnaires via des dividendes et leur accordent le droit à siéger à l’assemblée générale. Si l’entreprise est bénéficiaire à la fin de l’exercice, elle peut soit soutenir ses réserves de fonds propres soit augmenter les dividendes.  Il y a deux types de marché : - Le marché primaire qui est un marché (du neuf) où l’on introduit l’entreprise en bourse, l’opération étant organisée par un banquier d’affaires. - Le marché secondaire est le marché (de l’occasion) où s’échange les titres précédemment émis sur le marché primaire. On détermine un cours précisant la valeur de chaque titre.

III)

Les instruments des marchés financiers

 Le marché monétaire : c’est un marché où s’échange de la monnaie contre dettes à CT, par échange de titres négociables ou de prêts. - Le marché interbancaire : cela correspond à un équilibrage du bilan des banques, marché régulé par la BCE. - Le marché des titres de créances négociables : s’échange des bons du trésor, des certificats de dépôts et des billets de trésorerie. L’Euribor (Euro Interbank Offered Rate) ou Libor : C’est le taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone Euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone euro. C’est un taux de référence du « coût de l’argent ». L’EONIA : Euro Overnight Index Average  Le marché des capitaux : - Actions : droit sur les revenus de l’entreprise - Obligations d’Etat : financement du déficit budgétaire, de l’Etat - Obligations privées : pour en émettre il est nécessaire d’avoir une note décernée par une agence de notation - Obligations hypothécaires : principalement aux USA (« mortgage ») - Crédits aux entreprises et aux particuliers : A priori non négociables, mais rendus possibles par le biais de titrisation.

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Dettes/fonds propres

Primaire/ secondaire

Organisés/ gré à gré

Monétaire/ capitaux

IV)

Fonctions des intermédiaires financiers

Il y a un poids nettement supérieur de la finance indirecte par rapport à la finance directe. Comment expliquer ce poids ?

A) Coûts de transaction C’est le temps et l’argent dépensé pour réaliser des transactions financières. Cela exclut de facto les petits épargnants. On a donc intérêt à aller voir son banquier qui réalise des économies d’échelle de part le nombre d’opérations à traiter en les mutualisant (car il y a présence de coûts fixes).

B) Partage du risque et transformation Exemple : On a un petit épargnant qui souscrit un placement à 2%, son banquier utilise la somme épargnée pour prêter à une entreprise à 3%. Ils payent un taux d’intérêt plus faible (2%) que celui qu’ils gagnent (3%) pour y gagner. Le coût de transaction est relativement faible car mutualisé. D’un côté on a l’épargnant qui ne prend aucun risque, et de l’autre l’entreprise qui considère un risque (faillite). Il y a donc transformation. L’objectif est de réduire l’exposition au risque (c’est-à-dire l’incertitude de rendement). Le risque est d’autant partagé que l’on mutualise les opérations. Parallèlement, les intermédiaires financiers permettent aux épargnants de diversifier leur portefeuille et donc leur exposition au risque.

C) Asymétrie d’information – anti-sélection

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Les prêteurs connaissent trop peu les emprunteurs et leurs projets pour prendre les bonnes décisions. Avant la transaction (anti-sélection) : Ce sont les emprunteurs les plus risqués qui recherchent le plus activement un crédit et donc statistiquement ont plus de chance d’être sélectionnés. 2 possibilités : - Beaucoup de prêts risqués risquent donc d’être accordés - Le banquier devient méfiant (de part l’asymétrie de l’information) et prend la décision de ne pas prêter. Il préfère donc étudier ses clients plus précisément pour pouvoir mieux se décider. Après la transaction : risque moral L’emprunteur s’engage sans prévenir dans des activités considérées comme indésirables (ex : jeu, autres achats) par le prêteur parce qu’elles augmentent le risque du projet et diminuent la probabilité de remboursement. Ce risque moral peut, par anticipation, conduire les prêteurs à ne pas prêter (même pour un projet). Le rôle des intermédiaires financiers est donc de réduire cette asymétrie d’information en réduisant : - L’anti-sélection en détectant les risques et les mauvais projets - Le risque moral : en surveillant les emprunteurs Théorie du citron d’Akerlov avec les voitures

V)

La réglementation du système financier

Il y a 2 objectifs à la réglementation : - Améliorer l’information disponible pour les investisseurs en réduisant l’asymétrie d’information. - Assurer la stabilité du système financier en maintenant la confiance dans les banques (éviter le risque de Banqueroute). On a une complexité de la réglementation européenne qui superpose la réglementation au niveau des Etats et celle au niveau de la Commission Européenne. La régulation des systèmes financiers repose, en France, sur 2 autorités administratives : - L’Autorité des Marchés Financiers (l’AMF) : protège les épargnants dans le cadre d’entreprises faisant appel au public pour se financer en introduisant de nouveaux produits sur les marchés financiers. Elle concerne surtout la finance directe. - L’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACPR) : Agrément et surveillance du point de vue prudentiel des intermédiaires financiers : les banques et les opérateurs financiers. Cela concerne davantage la finance indirecte.

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Chapitre 1 : Analyse économique de la structure financière I)

Les questions clés de la structure financière

On a toujours cette idée de mise en relation entre les 2 types d’agents. Dans la moyenne, on admet une décomposition 80-20 : aux USA 80% du financement se fait via les marchés et les 20% restant via les prêts bancaires. En Europe, la structure est inversée : 80% du financement se fait via les prêts bancaires et le reste sur les marchés.

On remarque que les actions ne sont pas, et de loin, la source de financement externe la plus utilisée. Il faut ensuite regarder les obligations, pour les USA, ce type de financement est très utilisé. En somme, la finance directe est plutôt développée aux USA, mais reste minoritaire ailleurs. En revanche, la finance indirecte domine très largement, et notamment via les banques qui sont la principale source de financement des entreprises. Il est à noter que ce graphique est en flux, cela peut expliquer le faible poids des émissions d’actions, car l’entreprise ne les émet qu’une seule fois alors qu’un crédit a une échéance et est renouvelé dans le temps. Le secteur financier est un des secteurs économiques les plus strictement règlementés. L’accès au marché des titres à des fins de financement est en pratique réservé aux seules sociétés solidement implantées. Les garanties sont essentielles dans les contrats de dettes des ménages et des entreprises. Les contrats de dettes sont typiquement des documents légaux complexes qui imposent de substantielles restrictions au comportement des emprunteurs.

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Aux USA, les actions sont détenues en majorité par des intermédiaires financiers, les obligations le sont quasiment intégralement. La finance directe via les ménages représente donc seulement 6% du financement externe aux USA.

VI)

Les coûts de transaction

Dans l’exemple, l’agent veut investir 5000 euros. Les frais sont trop importants pour le marché actions et le montant à investir est trop faible pour le marché obligataire. Il est déçu de ne pas pouvoir accéder au marché pour rentabiliser son épargne. Il est repoussé par les coûts de transaction élevés. Statistiques : En France, 8,3 % des personnes détiennent directement des actifs financiers. Aux USA, ce pourcentage est nettement supérieur. La faiblesse du montant à investir ne permet pas de diversifier son portefeuille, ce qui implique un problème de risque. Comment faire face aux coûts de transaction qui interdisent l’accès au marché pour les petits épargnants ? A partir des économies d’échelle : - Regroupement des fonds de nombreux investisseurs afin de tirer avantage d’économies d’échelle - Plus le volume de transactions augmente et plus le coût unitaire diminue car ces coûts de transactions n’augmentent que marginalement en passant de l’acquisition de 50 actions à 10 000 actions. 2 types d’OPCVM : SICAV (= SA) et FCP (= copropriété). Les intermédiaires financiers permettent donc de réduire les coûts de transaction et de réduire les risques. Les coûts de transaction permettent donc d’expliquer le rôle joué par les intermédiaires financiers sur les marchés financiers.

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VII) Asymétrie d’information, anti-sélection et risque moral Une partie de la transaction a une connaissance insuffisante de l’autre partie pour prendre des décisions exactes. De manière générale, l’asymétrie de par ses conséquences (anti-sélection et aléa moral), réduit le nombre d’emprunts qui seraient mutuellement profitables. Le rôle des intermédiaires financiers est donc de réduire l’asymétrie d’information pour réduire l’anti-sélection (détecter les mauvais risques) et le risque moral (surveiller les emprunteurs).

A) Application de la théorie d’Akerloff dans la vente d’actifs financiers L’investisseur ne connaît pas la différence entre les entreprises de bonne et de mauvaise qualité pour investir. Il va donc faire une moyenne. Les actifs de l’entreprise de bonne qualité se retrouvent sous-évalués, elle ne vendra donc pas à ce prix-là. Une entreprise de mauvaise qualité va donc vouloir profiter de l’occasion, seulement vu que la bonne entreprise quitte le marché, il ne reste que les mauvaises et donc l’investisseur n’achète pas. ➔ Le marché des titres ne fonctionne pas très bien parce que peu d’entreprises y vend des actifs pour lever des fonds. Le raisonnement s’applique aussi sur les obligations, sauf que l’on raisonnera en taux d’intérêt (coupon). Les biais liés à la mauvaise qualité empêchent les marchés d’actifs financiers d’être des marchés efficaces pour transférer les fonds des épargnants aux emprunteurs. Cela explique donc pourquoi le marché des actions est une forme de financement moins importante que les autres et également pourquoi les entreprises n’utilisent pas davantage l’émission de titres.

D) La production privée et la vente d’informations Remède à l’anti-sélection : éliminer l’asymétrie d’information en fournissant aux détenteurs de fonds tous les détails nécessaires sur les individus ou les entreprises qui cherchent à financer leurs projets d’investissement.

1) Les agences de notation (Fitch Ratings, Standard & Poor’s, Moody’s) Elles rassemblent l’information sur les bilans des entreprises et leurs activités d’investissement. Elles vendent ces données et leur analyse à leurs abonnés (investisseurs individuels, fonds collectifs, intermédiaires financiers). Un agent achète une information qui lui permet de distinguer les bonnes des mauvaises entreprises (bon investissement). Il va donc pouvoir acheter des titres sous-évalués de bonnes entreprises. Seulement, d’autres agents (les « free riders » ou passager clandestin) vont le suivre et vont acheter cette action, sans avoir dépensé pour obtenir cette information. Il n’est donc plus intéressant d’acheter cette action. Les agents ne sont plus incités à payer les agences de notation car d’autres peuvent utiliser les infos sans avoir à payer. Le système de production privée et de vente d’informations ne résout pas entièrement le problème de l’anti-sélection sur les marchés de titres. Un passager clandestin est un agent : - Qui tire avantage d’informations - Qu’il ne paie pas lui même - Mais qui sont payées par d’autres

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La vente d’information privée ne constitue donc qu’une solution partielle au problème des citrons en raison des passagers clandestins. Ils empêchent le marché privé de produire suffisamment d’information pour éliminer toutes les asymétries qui conduisent à l’antisélection. Et si l’Etat intervenait ? La production d’information qui permettrait aux investisseurs de distinguer les bonnes des mauvaises entreprises. Cette information serait produite sans frais. Mais seulement, cette solution nécessiterait de porter un jugement négatif sur certaines entreprises  pb politique. L’incitation ? Inciter les entreprises à communiquer une information sincère sur elles-mêmes. Exemple de l’AMF en France qui impose ce genre de règlementations aux entreprises sur les marchés (Securities and Exchange Commission, Fiancier Services Authority, BaFin…) Les marchés financiers sont donc si fortement règlementés pour accroître l’information destinée aux investisseurs pour ainsi réduire l’anti-sélection et rendre les marchés plus efficaces. On n’élimine cependant pas complétement l’asymétrie d’information car certains ne sont pas complétement sincères dans les informations qu’ils communiquent (exemple du cas Enron). L’obligation d’informer ne fonctionne pas toujours de manière satisfaisante. La réglementation réduit l’anti-sélection mais ne l’élimine pas complétement.

VIII) L’intermédiation financière L’objectif est de réduire l’asymétrie d’information en étant un expert dans la production d’information sur les entreprises. Il faut donc être capable de classer les bons risques de crédit et les mauvais. Conséquences : - Capacité à acquérir des fonds auprès des déposants et les prêter aux bonnes entreprises - Obtention de rémunérations supérieures sur les prêts à celle payée aux déposants - Delta : profit qui permet de s’engager dans cette activité de production d’information Un prêt privé ne fait pas l’objet d’un échange, il ne peut être observé par d’autres investisseurs en terme de conditions financières. Le prix du prêt n’est donc pas soumis à une éventuelle concurrence qui tirerait vers le bas le profit rémunérant la production d’information. Logique de marché VS logique de banquier de proximité. La banque tire donc profit de l’information qu’elle produit, car elle écarte les passagers clandestins en consentant des prêts privés (au lieu d’acheter des titres sur un marché). D’où le rôle clé des banques dans la réduction de l’asymétrie d’information. Cela explique que les banques détiennent encore une grande proportion de prêts non négociables, ce qui les amène à jouer un rôle très important dans le transfert de fonds. Exemple dans les pays en voie de développement où la qualité de l’information (ou le nombre) est limitée, il est donc nécessaire que les banques aillent produire cette information.

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L’analyse de l’anti-sélection permet de comprendre la hiérarchie des préséances. On va donc aller choisir là où c’est le plus facile, c’est à dire vers les entreprises les plus connues et là où l’information est la plus disponible. Le collatéral et la valeur nette : L’anti-sélection n’affecte le fonctionnement des marchés que si le prêteur subit une perte quand l’emprunteur est défaillant. Les conséquences de l’anti-sélection peuvent être réduites par les garanties (ou collatéral). Le prêteur peut en effet procéder à la saisie des actifs lorsque l’emprunteur est défaillant et céder lesdits actifs pour compenser les pertes subies. Les prêteurs souhaitent des garanties (ex : hypothèque) pour réduire leur risque, et les emprunteurs acceptent car ils obtiennent plus facilement un financement et le coût du financement peut éventuellement se trouver réduit. L’analyse de l’anti-sélection permet de ...


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