Psychologie Interculturelle - Cours complet PDF

Title Psychologie Interculturelle - Cours complet
Author Maeva
Course Psychologie interculturelle
Institution Université Clermont-Auvergne
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Summary

Psychologie Interculturelle - Cours complet...


Description

Psychologie Interculturelle Questions : - Les principes à la base du fonctionnement cognitif et social sont-ils les mêmes à travers le monde ? - Ou y a-t-il au contraire, des différences fondamentales selon la culture ? - Cf Amir et Sharon, are social-psychological laws cross culturally valid?

Objectifs : - Présenter une perspective multiculturelle sur les objets d’études de la psycho sociale afin de répondre à ces questions. - Une telle perspective qui place l’influence de la culture au centre de l’analyse est devenue incontournable.

Pourquoi s’intéresser à la culture en psychologie sociale ?

I.

Introduction

Exemple : Heine, Kitayama et coll – 2001 : voir chap.1 p.15 Les auteurs étudient la réaction des étudiants canadiens et japonais face au succès et à l’échec. 1 ère tâche – on dit à la fin aux étudiants s’ils ont réussi ou échouer. 2 ème tâche sur ordinateur : ordinateur qui ne fonctionne pas donc expérimentateur part chercher de l’aide. Résultats : Canadien Après un échec, ils abandonnent rapidement la nouvelle tâche ; après un succès ils n’abandonnent pas. → Psychologie de la glorification de soi (culture individualiste)

Japonais S’intéresse 2 fois plus au 2ème test s’ils ont échoué au 1er → Psychologie de l’amélioration de soi

Cette recherche révèle une différence culturelle dans les comportements mais également une théorie générale qui ne tient pas compte de la culture risque donc d’être inadéquate. C’est une psychologie sociale qui ne tient pas en compte de la culture ne semble pas en mesure de prétendre au développement de principes généraux du comportement humain. Implications : Si on veut comprendre le comportement, il faut tenir compte de l’influence de la culture. Etant donné qu’à l’intérieur d’une société, il y autant de diversité culturelle qu’entre les sociétés, cela nous permet de comprendre ce qui se passe à l’étranger dans des coins exotiques, chez nous, dans nos villes et nos cités. Selon le manuel de cours, la psychologie culturelle adopte une perspective a) étique b) émique c) universaliste d) absolutiste e) maoïste

II.

La psychologie des groupes

Y’a-t-il une différence entre la psychologie individuelle et de groupe ? Allport : Non, la psychologie sociale est une partie de la psychologie individuelle Sherif : Oui, le groupe ne se réduit pas aux individus qui le composent ; des phénomènes nouveaux émergent lorsqu’on se retrouve en groupe.

A. La formation des normes : Sherif, 1936 Illusion d’optique : effet autocinétique → étudiants dans une pièce où il y a un point lumineux. En groupe, les individus s’influencent et font converger leur jugement vers une position commune au groupe : une norme. L’addition des jugements individuels dans la condition seule, ne permet pas d’arriver à cette position de groupe. Analogie : le rapport entre le groupe et l’individu est égale au rapport entre la culture et la psychologie. Comme le groupe, la culture : - Ne se réduit pas aux individus ; c’est un concept de niveau collectif - Kroeber : les individus passent mais la culture reste + aucun individu ne possède toute la culture du groupe dont il fait partie. - La culture est un attribut des groupes sociaux.

B. Les normes Des règles, habituellement implicites, qui prescrivent un code de conduite aux membres de groupe. Elles indiquent ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas. Tous les groupes ont des normes, mêmes ceux disant ne pas en avoir.

C. Le conformisme Quand un individu modifie son comportement ou son attitude afin qu’il soit en harmonie avec le comportement ou l’attitude du groupe (Levine & Pavelchak). Expérience de Ash Expérience avec stimuli non ambigus Tâche : dire quelle baguette est équivalente à la baguette de présentation = situation non ambiguë. Le sujet, pense participer à une tâche de discrimination visuelle. Il doit donner sa réponse oralement en avant dernier après que les autres participants aient répondu. Le sujet voit très clairement la bonne réponse (C). Les compères ont tous donné la réponse A. Le sujet répond A par conformisme et aussi pour être accepté par le groupe.

Explication du conformisme : - Dépendance normative : on se conforme pour éviter la désapprobation, basée sur le désir de plaire, il y a une différence entre publique et privé. - Dépendance informationnelle : on se conforme parce qu’on est incertain et on pense que les autres ont une meilleure information. Elle est basée sur le désir d’avoir raison.

D. La cohésion Force des liens qui unissent les membres du groupe (attraction entre les membres du groupe). La compétition intergroupe augmente la cohésion intra-groupe (Shérif).

Conséquences : elle améliore la productivité et augmente le conformisme aux normes du groupe (cf. Schachter).

E. L’effet de polarisation Après une discussion en groupe, les individus prennent des décisions plus extrêmes (plus risquées) que celles qu’ils avaient prises individuellement. La direction de cet extrémisme dépend du point de vue prédominant dans le groupe et de l’esprit du temps (cf. Moscovici & Zavalloni). Culture : « Ce qui émerge finalement du fonctionnement en groupe, c’est une culture, une façon de penser, de ressentir et de se comporter qui caractérise les membres du groupe et qui les distingue des autres » (Serge Guimond, 2010, p.26).

III.

Qu’est-ce que la culture ? Le modèle culturel (chap.1)

Psychologie de groupe : le groupe est plus que la somme des individus. Processus de groupe : normes, conformisme, cohésion, effet de polarisation.

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle de culture dans les sciences humaines ? Essentiellement, de groupes ayant des normes différentes, des niveaux de cohésion différents et au sein desquels, le comportement des individus peut en conséquence suivre des logiques différentes.

Chap. 1 p. 22 : « c’est précisément lorsque les normes permettent d’identifier un groupe dans un espace géographique délimité et de le distinguer d’autres groupes partageant d’autres normes liées à d’autres types d’environnement, que nous allons parler de culture et de groupe culturel » (Guimond, 2010).

A. Recherche de Berry (1967) sur le conformisme Il compare les Temnés de la Sierra Leone (en Afrique entre le Libéria et la Guinée) aux Inuits de la terre de Baffin (grand nord canadien) par rapport à leur comportement de conformisme. -

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Temné : Economie basée sur l’agriculture, il y a un besoin de coopération de chacun. Les parents valorisent l’appartenance à une communauté interdépendante. Norme de solidarité. C’est une culture très autoritaire avec une discipline assez sévère, il faut qu’ils aident leurs parents et les autres. Inuits : Vivent de chasse et de pêche. Parents valorisent l’indépendance et l’autonomie des enfants. Norme individualiste.

Contexte écologique → Socialisation → Effet psychologique Agriculture → Discipline sévère → Conformisme Chasse → Discipline souple → Indépendance

Conclusion de l’étude : La caractéristique psychologique, ici le fait de se conformer plus ou moins aux normes du groupe, est en étroite relation avec le contexte écologique, qui exerce une influence par l’intermédiaire du mode de transmission de la culture (socialisation). Ceci illustre le modèle écoculturel (voir chap.1 p.23).

B. Culture et conformisme Dasen (1998) « La culture est une réponse fonctionnelle, une adaptation aux contextes écologique et sociopolitique, et (…) elle influence le comportement par l’intermédiaire des processus de transmission culturelle et d’acculturation ». C’est une présentation du modèle écoculturel. Elle se fait surtout auprès des enfants mais elle peut continuer plus tard comme par exemple dans une entreprise.

Méta-analyse de 134 études utilisant le paradigme de Asch (1956) dans 20 nations (Bond & Smith, 1996). L’Europe est moins conformiste que les USA. Le Japon, les Pays Arabes et le Brésil sont plus conformistes que les USA. En résumé : L’étude du groupe en psychologie sociale (l’étude de rôle des processus de groupe dans les relations entre les membres d’un groupe) offre un premier point d’ancrage pour l’étude de la culture. Relations intra-groupes – processus de groupe : -

Normes Conformisme Cohésion Effet de polarisation Etc.

Il y a une influence de la culture sur le comportement. C’est la compréhension des relations entre les membres d’une même culture et éventuellement des différences psychologiques entre deux ou plusieurs cultures. Mais ce n’est pas suffisant, si on veut aussi comprendre les relations entre les membres de cultures différentes, le point d’ancrage, ce sont les processus intergroupes et la psychologique sociale des relations intergroupes.

C. La psychologie varie selon le Niveau d’analyse -

Niveau individuel : psychologie de la personnalité, psychologie cognitive Niveau du groupe et des relations intragroupes : processus de groupe, psychologie sociale Niveau intergroupe : relations entre les membres de groupes différents : processus intergroupes → psychologie interculturelle.

1. Principal processus inter-groupe : La catégorisation sociale (Tajfel, 1972) C’est le processus cognitif à la base des stéréotypes, c’est la faculté que nous avons d’ordonner les stimuli et de les placer dans des catégories. Sans catégorisation, c’est le chaos total. Sa fonction est donc de simplifier l’environnement pour nous adapter.

a. Deux effets sur la perception (Tajfel) Dans un 1er temps, nous allons accentuer la similitude des stimuli à l’intérieur d’une catégorie et dans un deuxième temps, nous allons accentuer les différences entre les stimuli qui appartiennent à 2 catégories différentes. Nous allons percevoir les différences inter catégories comme plus importantes qu’elles ne le sont réellement.

Effets perceptifs : Lorsqu’on ajoute les catégories A et B, les gens estiment qu’il y a plus de différences entre les 4 premières lignes et les 4 dernières.

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b. Exemple : Doise, Deschamps & Meyer Condition 1 : description des Suisses allemands, des Suisses français et des Suisses italiens Condition 2 : description des Suisses allemands, des Suisses français et des Italiens Résultat : Les Suisses allemands et les Suisses français sont perçus comme plus semblables dans la condition 2 que dans la condition 1. Ils sont catégorisés comme Suisses par rapport aux non-Suisses.

2. Effet social : Paradigme des groupes minimaux (Tajfel & Turner, 1979) La catégorisation en 2 groupes, même au hasard, génère de la discrimination intergroupe. Les gens agissent en fonction de leur appartenance à un groupe et donc manifestent un comportement intergroupe, alors qu’un comportement individuel ne tenant pas compte de la catégorisation serait tout aussi logique. Ex : Si on demande à des enfants de repartir un nombre de bonbons entre 2 groupes, ils auront tendance à ajouter 1 ou 2 bonbons de plus pour leur propre groupe. Le biais intergroupe (ou biais de favoritisme pro-endogroupe ingroup bias – Tajfel & Turner) : les gens sont généralement « biaisés » en faveur de leur groupe d’appartenance. Ils évaluent plus favorablement les membres de leur groupe que les membres d’un exogroupe. La différenciation (Lemaine) : Lorsque notre identité est menacée, nous recherchons et valorisons la différence, l’originalité et non le fait d’être semblable aux autres.

3. Tendance relativement générale Au niveau des relations intragroupes, les gens recherchent la similitude (i.e. conformisme). Mais au niveau des relations intergroupes, les gens vont chercher à changer les critères et recherchent la différence (i.e. différenciation).

IV.

Comment étudier la culture en psychologie ? (Chap. 2)

A. 3 perspectives théoriques dans l’étude de la culture -

Absolutisme : la Maladie Mentale (MM), l’intelligence, la personnalité, c’est pareil partout, peu importe la culture.

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Relativisme : les MM sont des phénomènes relatifs à la culture (ethnopsychiatrie). Universalisme : les MM sont universelles mais se manifestent différemment selon la culture.

Exemples : - Taijin kyofusho (Japon) : crainte d’offenser autrui par son apparence ou son comportement. - L’angoisse du kayak (Groenland). - Latah (Malaisie, Indonésie) : répétition des paroles et des gestes d’autrui à la suite d’une émotion forte.

1. Le relativisme (psychologie culturelle) -

Tout est relatif au contexte culturel Approche émique A l’extrême, implique le rejet de la méthode comparative Cf. critique de Boudon, R. (1995). Le Juste et le Vrai.

2. L’Absolutisme (psychologie expérimentale) -

Inverse du relativisme La comparaison des cultures ne pose aucun problème particulier Equivaut à imposer sur les autres cultures nos propres conceptions : étique imposée. Cela favorise l’ethnocentrisme qui montre que l’on a tendance à penser que notre culture est meilleure que celle des autres.

3. L’universalisme (perspective multiculturelle en psychologie sociale) -

Position médiane : il faut faire la part de ce qui est universel et de ce qui est relatif à une culture particulière. Prudence dans les comparaisons. Lorsqu’on compare 2 cultures, on va essayer d’élaborer des outils. On va faire un travail de traduction pour pouvoir adapter les échelles. Le rôle de la culture est fondamental mais il existe aussi des processus universels émique et étique.

CM 3 : Comment étudier la culture en psychologie sociale ? (Suite et fin) chapitre 2 p.35-50

V. -

Les différences culturelles : le sens de l’humour Jerry Lewis, Seinfeld

Comment expliquer ces différences ? Ces différences sont-elles de surface seulement ou portent-elles en réalité sur les processus psychologiques de base eux-mêmes ? (beaucoup plus polémique).

Absolutisme Cognitions universelles

Relativisme Cognitions de nature différente selon la culture

Approche

Etique (imposée) Tous semblables

Emique Tous différents

Méthode/Comparaison entre les cultures

Expériences en labo/étudiants occidentaux – instruments « scientifiques »

Analyse en profondeur d’une culture Version radicale : les comparaisons sans pertinence

Postulat

Universalisme Processus universels/manifestations différentes selon la culture Etique et émique Tous semblables et différents à la fois Expérience intra et interculturelles Comparaison prudente/adaptation des instruments

Absolutisme : Stroebe & Nijstad (2009). American Psychologist : « It’s a fundamental assumption of psychological science that, unless specified otherwise, our theories apply to all of humanity » (p. 569). On suppose que nos théories s’appliquent à l’humanité entire.

Une conversion au relativisme Nisbett (2003). The Geography of thought : « Avant je pensais que la perception ou le raisonnement étaient identiques dans tous les groupes … Maintenant, je pense que la cognition humaine n’est pas la même partout ».

Universaliste : Matalon (2006). Face à nos diffénrences. Articulation des 2 points de vue, sans contradiction : « traiter des différences en relativiste, en admettant qu’on ne peut pas les juger d’un point de vue extérieur, mais les expliquer … en se référant à des principes universels … » (p. 22).

A. Les avantages de la recherche interculturelle -

Tester des hypothèses quant à l’universalité de certains processus psychologiques :  Si les mêmes résultats sont observés auprès de deux populations extrêmement différentes sur le plan de la culture, cela appuie l’hypothèse de l’universalité.  Mais on ne peut supposer que c’est toujours le cas : Amir & Shannon (1987).  L’universalité doit être démontrée empiriquement.

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Augmente la variabilité potentielle des facteurs étudiés, ce qui est essentiel en recherche :  « Une variabilité suffisante est essentielle en recherche » (p.85 : «Graziano & Raulin, 1993).  Effet de la présence d’une télé au foyer.

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Départage le rôle de variables confondues :  Le concept de complexe d’Œdipe comme facteur psychologique fondamental.  Facteurs héréditaires (biologiques) vs. Facteurs culturels (habitudes alimentaires) comme source des problèmes de santé ?

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Augmente notre sensibilité aux effets du contexte :  Effet du contexte social, une des questions fondamentales de la psychologie sociale.

Emique : Représente ce qui est spécifique à certaines cultures. Etique : C’est ce qui est commun à toutes les cultures, donc ce qui est universel. Les codes culturels sont censés être appris à l’école (Bourdieu & de Saint-Martin, 1975).

B. Les pièges à éviter Question méthodologique fondamentale : est-ce que les concepts qui sont étudiés et en particulier la façon dont on les mesure, a la même signification pour les différentes cultures ? Le sens d’un comportement va dépendre du contexte dans lequel il est émis, le même geste peut avoir des sens différentes (ex : toucher qqn qu’on ne connait pas, dans certaines cultures, cela peut être pris comme de l’agressivité).

1. Equivalence de traduction Méthode de traduction à rebours (« back translation method »), cf. p.39-40. C’est ce qu’on va faire dans un 1er temps ppour voir s’il y a des soucis de traduction (aspects émiques).

2. Equivalence conceptuelle C’est la 2ème étape, s’il y a des erreurs, on va essayer de trouver des concepts qui permettent la traduction. « My boss told me to do this » → mon patron m’a dit de faire ceci → mi jefe … Ce qui symbolise l’autorité dans différentes cultures peut être très différents. Référence à l’expérience de Milgram pour son rapport à l’autorité (en blouse blanche).

3. Equivalence métrique Il y a équivalence métrique lorsque les nombres sur une échelle de mesure ont la même valeur, représentent la même quantité, peu importe la culture. . Il est important d’adapter les instruments et d’avoir du recul sur les conclusions que l’on tire (ex : français de souche et du japonais arrivé en France). Il faut prendre en compte le contexte. Ex : Berry, 1967. Il a voulu adapter le paradigme de Asch (la longueur d’un bâton) dans d’autres cultures mais il s’est rendu compte que c’était compliqué parce que les gens racontaient trop l’expérience autour d’eux. Il a donc fait passer un test dans lequel il dit « les autres du village ont répondu ça ». Autre exemple : le thermomètre qui prend toujours la bonne température.

C. Les biais (chap. 2 p.42-49) -

La désirabilité sociale : volonté de donner une image favorable de soi-même. Surtout dans les entretiens Etude de Galland en 1995, sur 2000 étudiants en campus. Questions sur la vie étudiante et sur le campus. La moitié des étudiants qui sont d’accord pour dire qu’il n’y a aucune vie collective sur le campus mais seulement 30% qui disent qu’ils se sentent perdus, isolés. Or, on devrait avoir le même nombre. La raison : on donne une image de soi plus favorable en critiquant l’université. C’est mieux vu de dire qu’on se sent perdu, isolé. On peut

essayer de contourner ce biais en utilisant des échelles (prend du temps en plus) ou le fait que pour le même concept il y ait plusieurs questions (plusieurs items). On peut également réfléchir à comment on interroge la personne (public ou privé, anonyme). Cependant, ce biais diffère selon les cultures, dans certaines, les gens auront tendance à se présenter de manière plus favorable que dans d’autres. -

Les styles de réponses : C’est une tendance systématique à répondre à un ensemble de questions sur la base d’autre chose que le contenu de l’item. Deux types de réponses : les réponses d’acquiescement (tendance à se dire d’accord avec n’importe quel énoncé) et les réponses extrêmes (tendance à endosser les catégories de réponses les plus extrêmes au sens statistique...


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