Cours Economie monetaire et bancaire PDF

Title Cours Economie monetaire et bancaire
Course Économie monétaire
Institution Université de Bordeaux
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chapitre 1 economie monétaire, cours complet de l'université de bordeaux...


Description

156IO°~ Économie monétaire et bancaire ~ id de réunion zoom : 679 733 8678 cours moodle : L2 EG S1 Économie monétaire examen blanc 10 nov en amphi 8h Mots-clés du cours : monnaie, banque centrale, banques commerciales, marchés financiers, politiques monétaires, risque climatique, … Bibliographie : Monnaie, banque et marché financiers F. Mishkin Monnaie et financement de l'économie M. Delaplace

Introduction I-

Monnaie et Covid :

La monnaie a joué un grand rôle dans la gestion de la crise sanitaire (= choc exogène perturbant les conditions de l'offre et le demande). Crise inédite car les autres sont liées à un dérèglement de l'économie (= choc endogène). Conséquences spectaculaires → PIB a reculé de 8% (équivalent d'une conséquence de guerre). Crise va déclencher des stabilisateurs automatiques. L'État va chercher à amortir les conséquences de la crise. Accroissement de l'endettement public (98,9% en 2019 et 120% en 2021). Les Banques Centrales sont massivement intervenues sur les marchés pour créer de la monnaie (injection) pour qu'ils puissent continuer à fonctionner et auprès des banques commerciales pour qu'elles puissent fonctionner normalement (crédits à économie). Maintien en vie du système. Action forte et rapide (13/03 → confinement ; 20/03 → système de prêts mis en place par la BCE). Objectif de l'intervention de la BC est en relation avec celle de l'État. Il faut éviter une crise des dettes publiques en tenant compte de la hausse importante du taux d'endettement. La BC accorde des liquidités aux opérateurs financiers (banques commerciales par ex) pour qu'ils puissent acheter des obligations. L'enjeu de la BC (notamment la BCE) est de trouver les conditions dans lesquelles elle va progressivement se retirer de l'économie et obliger les agents à se comporter normalement. Défiance par rapport à la monnaie si trop sur les marchés : monnaie non-dépensée (japonisation, thésaurisation = monnaie non réinjectée dans l'économie), volonté de se tourner vers une autre monnaie car perte de confiance, inflation (hausse du volume de la monnaie → hausse des prix). Objectif des BC est de maîtriser l'inflation autour de 2%. Exception pays de l'OCDE : zone euro → 2,2% Principale source de croissance en France → consommation des ménages. Si incertitude : épargne de précaution pour lisser le pouvoir d'achat (détenue par 5% des ménages les plus riches). Surproduction d'€ par la BCE incite à aller vers des actifs refuge, notamment l'or (acheté par personnes âgées par ex) et or virtuel (Bitcoin par ex). Si les BC disparaissent, l'État ne peut plus financer sa dette publique. 1

II-

Comment définir la monnaie ?:

Comment la qualifier et la quantifier ? Concept de monnaie a alimenté la littérature économique. Définition de S. Jevons (1835-1882) : « la monnaie représente en économie ce qu'est la quadrature du cercle en géométrie ou le mouvement perpétuel en mécanique ». Autrement dit, c'est quelque chose de compliqué à définir. Deux conceptions de la monnaie : → La conception fonctionnaliste : insiste sur les fonctions de la monnaie, la monnaie est un instrument technique. → La conception structuraliste : les fonctions de la monnaie sont insuffisantes pour la caractériser, la monnaie est donc considérée comme une institution, il faut donner un sens à la monnaie. La monnaie n'est pas un produit de l'économie capitaliste, de marché. Quelle que soit la période, il y a eu des formes monétaires (pas nécessairement sous forme de billets et de pièces). Dénominateur commun = volonté de faire des échanges (avec monnaie ou troc). Si économie de troc, possibilité de coûts d'attente pouvant être élevés qui réduisent les opportunités de croissance de l'économie. La monnaie dynamise les échanges, plus elle est simple d'utilisation, plus elle va être utilisée. Nécessité de la mise en place d'une convention des échanges → la monnaie est une convention. La monnaie est donc liée à la notion de confiance car certitude qu'elle ne perd pas de sa valeur du jour au lendemain (BC a pour but de lutter contre l'inflation). La monnaie est une arme économie et politique. J. Connally (1971) : « le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème ». Les États peuvent dévaluer leur monnaie pour gagner en compétitivité et doper les exportations (ex : gouvernement chinois utilise le yuan pour amortir l'augmentation des droits de douane américains). Risque de guerre des monnaies.

A/ Les formes de monnaie La forme de la monnaie importe peu tant qu'elle est adoptée par la convention monétaire. Forme la plus simple → monnaie-marchandise. Elle pose néanmoins beaucoup de problèmes (contrôle qualité, volume de la monnaie sur le marché, ...). Les conditions de l'offre sont importantes. Les monnaies métalliques apparues vers -2000 av JC en Asie puis répandues dans le monde grécoromain. La frappe de monnaie est le privilège du monarque qui en tire un revenu. Monopole d'émission par le monarque : Avantage → standardisation de la monnaie. Inconvénient → le monarque peut faire en sorte de réduire la qualité de la monnaie (seigneuriage). La monnaie-papier permet d'éviter les inconvénients des monnaies métalliques (vol, transport, contrefaçon, …). Elle est convertible en or à partir de 1936 en France. Fin de la convertibilité, la monnaie perd donc sa valeur intrinsèque et prend de la valeur conventionnelle. On parle de monnaie fiduciaire car elle repose sur la confiance (latin fiducia = confiance). On a confiance en l’émetteur de la monnaie (ici BCE) car il va tout faire de sorte que la monnaie ait de la 2

valeur. Elle garantit la stabilité du pouvoir d’achat de la monnaie (-> stabilité des prix). L’institution doit être publique (garantit l’intérêt général sans chercher à générer de profit) et indépendante du pouvoir politique (pas d’interférence entre politiques budgétaire et monétaire). Les agents économiques vont considérer la BCE efficace si elle remplit ses objectifs et, in fine, vont avoir confiance en la monnaie. Numérisation de la monnaie : Aujourd’hui, les billets et les pièces ne représentes que 10% de la monnaie en circulation dans la zone euro (= monnaie fiduciaire). L’essentiel de la monnaie est sous forme scripturale (chèques, cartes de paiement, monnaie électronique, …). L’euro numérique est équivalent aux billets en euros mais sous forme dématérialisée. Cette monnaie est émise par Eurosystème et accessible à tous (ménages et entreprises). Il existe en parallèle des autres monnaies sans les remplacer, c’est une solution de paiement supplémentaire plus simple d’utilisation (-> contribue à l’accessibilité et à l’inclusion). Il existe aujourd’hui des milliers de monnaie virtuelle (confidentielles pour la plupart). Elles invitent à réfléchir sur la nature de la monnaie (bien privé, public, …). Avènement des monnaies virtuelles ?  Elles ouvrent un nouveau champ d’analyse monétaire.

B/ Les fonctions de la monnaie Selon Hicks (1961), la forme de la monnaie n’a pas de grande importance. Ce qui importe sont ses fonctions. Selon Mishkin (2004) : « la monnaie est tout ce qui est généralement accepté comme moyen de paiement pour des biens et services ou pour le remboursement d’une dette ». On considère trois grandes fonctions de la monnaie : Moyen de paiement (= intermédiaire des échanges, c’est la plus importante), étalon (= unité de compte), réserve de valeur. 1. Moyen de paiement On se place dans une économie sans monnaie => économie de troc. Pas de dénominateur commun. On va échanger des B/S contre des B/S. Pour que l’échange se réalise directement, il faut chercher un agent économique intéressé par l’échange -> la double coïncidence des désirs est la condition à l’échange. Cette double coïncidence implique des coûts de transaction, d’attente et d’échange qui vont limiter les possibilités de consommation et d’investissement. Il faut donc se tourner vers l’existence d’un dénominateur commun. Une économie sans monnaie complique le développement de cette économie. L’utilisation de la monnaie comme intermédiaire des échanges permet de minimiser les coûts et améliore le bienêtre des agents. Selon Wicksell (1901) : « la monnaie est un bien qui est habituellement et sans hésitation, accepté par tout le monde en échange de n’importe quel bien ». Selon Clower (1969) : « les biens s’échangent tous contre de la monnaie, la monnaie s’échange contre tous les biens, mais les biens ne s’échangent pas entre eux ». 2. Unité de compte 3

La monnaie sert ici de référence aux agents économiques pour exprimer les prix des B/S et comptabiliser leurs dettes. La monnaie devient donc l’unité de mesure, de valeur (= numéraire). Elle détermine les prix absolus. Ex : économie de troc avec n B/S. s’ils s’échangent entre eux, les agents éco doivent connaître les prix relatifs (rapport d’échange de tous les B/S puis deux à deux). Le nombre de prix relatifs correspond au nombre de combinaisons possibles des B/S pris 2 à 2 parmi n B/S : C de 2 parmi n = n !/(2 !(n-2) !) = n(n-1)/2. Si n = 100  4950 prix relatifs ; si n = 1000  499 500 prix relatifs ; … Si on introduit un numéraire dans cette économie, on passe d’un système de prix relatifs à prix absolus. Les agents ne doivent plus connaître n(n-1)/2 prix mais (n-1) prix. Si n = 100  99 prix absolus ; Si n = 1000  999 prix absolus ; … La monnaie est le numéraire le plus simple. 3. Réserve de valeurs La monnaie a une qualité qui est la stabilité de son pouvoir d’achat (= pas besoin de se dépêcher pour effectuer une transaction). Entre deux échanges, les agents conservent de la monnaie pour ne pas être confrontés au problème de double coïncidence des désirs. La monnaie leur permet donc de transférer le pouvoir d’achat d’aujourd’hui à demain. La monnaie a une parfaite liquidité bien qu’elle ait un rendement nul. C’est une caractéristique unique. La monnaie n’est réserve de valeur et unité de compte que parce qu’elle est un moyen de paiement. Les cryptoactifs sont-ils des monnaies ?  Les Coins (1ère génération de crypto) s’apparentent plus à des actifs (titre ou contrat négociable dont les cours peuvent fluctuer, occasionnant alors des PV et MV). Ils ne remplissent pas les trois fonctions traditionnelles de la monnaie : ils ne sont pas véritablement un instrument d’échange dans la vie de tous les jours, ni une unité de compte pour comparer aisément les prix, ni une réserve de valeurs. Coins sont créés par des acteurs privés (S. Nakamoto pour le Bitcoin) qui ne sont ni des États ni des BC, ils n’ont donc pas de cours légal et ne peuvent pas être convertis à une valeur nominale établie à la demande une BC ou bc. Les cryptos sont beaucoup plus volatiles que les monnaies traditionnelles  Les Stable Coin (2e génération de crypto) sont destinés à réaliser des transactions de gros montant pour une clientèle d’IF et de grandes entreprises. L’émetteur de ce crypto est connu. Les SC ont l’ambition d’avoir une valeur plus stable que les Coin car leur cours serait lié à celui d’un actif de référence (€, or, …). Leurs fluctuations sont moins fortes que celles des Coin. Objectif : offrir aux entreprises et aux consommateurs une alternative plus simple et plus efficiente (efficace) aux solutions existantes de paiements numériques nationales et internationales.

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C/ La monnaie dans la théorie économique Littérature économique -> modes de classification : B/S ? actif ? institution ? Bien => Ce n’est pas un bien car un bien peut être une monnaie d’échange ( ex : coquillages). Si on considère la monnaie comme un bien, on pourrait tracer des courbes d’offre et de demande, ce qui simplifierait l’analyse monétaire. Cependant, on réduirait la notion de monnaie en la considérant comme un bien et elle serait demandée pour elle-même et pour son statut de moyen de paiement. La monnaie a une dimension collective, c’est un signe de souveraineté économique, politique. Actif => Oui, la monnaie est un actif sans risque. Elle a cependant une autre fonction qui est celle de moyen de paiement. On voit donc que c’est une réserve de valeurs. La monnaie a une caractéristique des liquidités qui en fait un moyen de paiement avant tout. Institution => Historiquement, la diffusion des monnaies-marchandises a été limitée par les coûts de vérification. Pour limiter ces coûts, des banques d’émission apparaissent : elle émettent des billets convertibles en métaux précieux -> c’est le système de Free Banking. M. Friedman considère que, dans le cas de l’émission monétaire, l’État doit jouer un rôle mineur. Hayek (1978) quant à lui est pour l’abolition des BC car, selon lui, l’émission de monnaie obéit aux mêmes règles que la production de B/S ; la concurrence entre les émetteurs est alors favorable. Le Free Banking est un système bancaire instable car les ruées aux guichets (phénomène déclencheur vient dérégler l’économie, les ménages vont perdre confiance en la banque et vont retirer leur argent) sont fréquentes. Une banque peut émettre trop de billets par rapport au stock de métaux. Les clients s’en aperçoivent et vont se ruer aux guichets. La banque sera en incapacité de tous les rembourser et fera faillite. La ruée peut alors se transformer en panique. L’État doit alors intervenir pour éviter l’effondrement du système bancaire. 1913 : création de la Réserve Fédérale qui est une réponse des autorités monétaires à la panique de 1907. La monnaie bénéficie d’effets de réseau et participe à élever le seuil de croissance potentielle. L’État propose un standard reconnaissable et utilisable par une communauté d’agents. L’adoption de ce standard implique des externalités pour la plupart positives. Mais cette standardisation peut s’accompagner de seigneuriage pouvant être excessif et contreproductif => externalité négative. Si les agents ne font pas confiance en la monnaie, l’État peut avoir des difficultés à en imposer l’usage sur une certaine zone géographique. La gestion de la monnaie est confiée à une autorité publique : la BC qui est indépendante du gouvernement. Elle a un objectif de faible inflation, donc de maintien du pouvoir d’achat de la monnaie. La monnaie, au sens économique du terme, est bien une institution.

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CHAPITRE 1 : LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE Les canaux de financement de l’économie sont importants car, dans les économies que nous connaissons, le système ne fonctionne que parce que les ménages ont accès aux prêts et aux titres. Seule contrainte : l’épargne préalable (= si pas de système financier permettant l’endettement, nécessité d’accumuler de l’épargne pour consommer = autofinancement). La mise en place d’un système financier lève cette contrainte car possibilité d’avoir recours à l’endettement pour éviter l’autofinancement total. Rencontre d’agents économiques qui sont dans des situations budgétaires différentes. Dans une économie, on a des agents avec des capacité de financement (taux d’épargne positif) et d’autres en besoin de financement (taux d’épargne négatif). Il est donc important qu’ils se rencontrent. Production d’une externalité positive. Comment les agents à CF placent-ils leur épargne ? Comment ceux à BF comblent-ils leurs besoins ? Comment circulent les titres de propriété et de dette dans une économie ?

Agents à BF : entreprises (niveau macro), État (pour ses investissements de projets d’infrastructures à rendements sur le long terme). Agents à CF : ménages (taux d’épargne positif), le reste du monde (en France, balance commerciale déficitaire).

Intermédiaires financiers (IF) : Banques = établissements de crédit (EC) qui sont les principaux IF. Une large fraction de l’intermédiation financière est aujourd’hui non bancaire -> Shadow Banking. La différence entre les IF bancaires et non bancaire dépend de l’assurance attachée à la ressource (AD = Assurance de Dépôt). On fait le choix de placer ses économies sur un compte en banque (= dépôt). Dès lors que ce dépôt a ce statut, il va être assuré. Si la banque fait faillite, le mécanisme d’assurance garantit le remboursement du placement. Si la partie non dépensée du revenu est placée dans un IF non bancaire, le dépôt n’est pas assuré. Si l’IF fait faillite, pas de remboursement. Les IF non bancaires rassemblent tous les IF qui ne sont pas des banques (organismes de placement collectifs monétaires, fonds d’investissement, véhicules de titrisation, …). La banque doit franchir des barrières à l’entrée car n’importe quel IF ne peut pas devenir une banque. Les If non bancaires se financent sur les marchés financiers (MF) et vont offrir aux acheteurs de 6

titres des possibilités de rémunération. Ils empruntent pour prêter. Depuis la crise de 2007-08, Le Bureau de Stabilité Financière est chargé de surveiller les IF non bancaires car ce qu’ils font est possiblement porteur d’une crise. Le Shadow Banking compte pour 49.5% du système financier mondial en 2019. On voit donc que les banques ont des concurrents de toute sorte. En Europe, avec la création de la zone Euro, on décloisonne les marchés financier et bancaire. La finance directe progresse donc, il est plus simple pour des entreprises d’aller se financer sur des marchés de nos jours. Néanmoins, les financements indirects par les IF est le mode de financement dominant. Le pays le plus désintermédié est la France (les banques financent les 2/3 et les marchés 1/3). En Allemagne, le financement par les IF bancaires est le plus dominant. Il est commode d’opposer la finance directe et indirecte car ces canaux ont des caractéristiques particulières, néanmoins ce n’est pas la manière la plus efficace de les présenter. En Europe et en zone euro, la finance directe est en constante progression depuis 1999, mais la finance indirecte reste le mode de financement dominant. Règle des 3D : Décloisonnement, dérégulation, désintermédiation. Ils représentent la racine du phénomène de mondialisation financière.

I-

Les marchés des capitaux :

Marché des capitaux : échange de capitaux Sur le marché des valeurs mobilières on retrouve le marché des titres de propriété (= marché des actions) et le marché des titres de dettes (= marché monétaire pour les dettes de court terme =< un an ; marché des obligations pour les dettes de long terme >= 1 an).

A/ Le marché des titres de propriété Une action est une part du capital de l’entreprise et représente un droit de propriété négociable, c’est-à-dire qu’il peut être revendu à tout moment (la revente peut être quasi instantanée). Pour une entreprise, une action sert à lever du cash pour investir et financer son développement. Une action n’est donc jamais remboursée, sauf dans le cas particulier où l’entreprise rachète ses actions. Ce droit de propriété va donner accès à un revenu, le dividende, découlant des bénéfices de la firme (le dividende n’est pas automatique, certaines firmes peuvent décider de ne pas en verser, en prévision d’une baisse/perte de bénéfice par ex). Le prix des actions évolue dans le temps en fonction des prévisions de bénéfice de l’entreprise. L’actionnaire peut alors décider de revendre son action ou non selon qu’il puisse réaliser de la plusvalue ou de la moins-value. L’action est donc un titre à revenu variable. L’actionnaire va avoir des droits dans l’entreprise, notamment le droit de vote au conseil d’administration (une action = une voix). C’est ce qu’on appelle une action ordinaire. Mais, dans certaines entreprises, l’action peut ne pas être ordinaire et rattachée à un droit de vote double. Les propriétaires initiaux de la firme sont souvent les détenteurs de ces actions. Certaines actions 7

peuvent ne pas octroyer un droit de vote, mais il faut compenser la perte du droit de vote par un dividende, appelé dividende prioritaire. Ces actionnaires-là n’ont pas de droit de vote mais ont cependant l’assurance de toucher un revenu.

Les actions s’échangent sur le marché des titres de propriété qui se décline en deux marchés : le marché du neuf (marché primaire) et le marché de l’occasion (marché secondaire). Les actions sont émises sur le marché primaires et échangées sur le marché secondaire. Le prix de l’action est coté sur le marché secondaire. Le marché peut être organisé, c’est-à-dire qu’il est régulé (conditions d’informations auprès des actionnaires) et contrôlé. L’AFM (Autorité des Marchés F...


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