Economie- Amphi S1 - Cours de macroéconomie : Monnaie et Finance PDF

Title Economie- Amphi S1 - Cours de macroéconomie : Monnaie et Finance
Course Macroéconomie
Institution Université Paris Dauphine
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Cours de macroéconomie : Monnaie et Finance ...


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ECONOMIE : Monnaie et Finance Amphi 12/09 : Chap 1 : Qu’est ce que la monnaie ? Chap 2 : La demande de monnaie Chap 3 : La création de monnaie Chap 4 : Le financement de l’économie Chap 5 : La Banque Centrale et la politique monétaire

Chapitre 1 : Qu’est ce que la monnaie ? Il faut avoir une approche analytique, quelles sont les fonctions économiques de la monnaie ? Et d’un point de vue historique, comment/quand la monnaie est – elle apparue, la manière dont elle a évolué au cours du temps pour donner aujourd’hui les formes contemporaines de la monnaie ? I. L’approche analytique: les trois fonctions de la monnaie 1.1 Pourquoi passer du troc à l’échange monétaire? Le troc est un échange direct d’un bien ou service contre un bien ou service, un échange qui ne passe pas par la monnaie. Le troc a besoin d’une double coïncidence de besoins/désirs, il y a des coût de transaction (coût de l’échange). Les coûts de transaction du troc sont les coûts de recherche d’information, il faut savoir qui vend (le vendeur de pain qui veut du lapin va rechercher un acheteur de pain qui vend du lapin). La monnaie va réduire ses coûts de transaction, on n’a plus l’exigence de la double coïncidence des désirs et des besoins. La monnaie va servir d’équivalent général. La monnaie va s’introduire comme intermédiaire des échanges, tous ce qui se vend va pouvoir se transformer en monnaie et vice versa. Dans le troc il y a des prix, mais les prix sont exclusivement relatifs. La valeur d’un bien ou d’un service s’exprime en quantité d’un bien ou de service. Avec la monnaie, un nouveau concept de prix va apparaître, ce sont les prix monétaires. Cela ne veut pas dire que les prix relatifs ont disparu. La valeur d’un B&S est donnée par ses prix relatifs. La valeur d’un bien ou service n’est pas donnée par son prix monétaire. Ce qui est la mesure de la valeur économiques ce sont les prix relatifs. Les prix relatifs dépendent de l’offre et la demande. Le prix monétaire est un étalon de la valeur mais ce n’est pas un déterminant de la valeur économique. 1.2. Le rôle d’équivalent général: les trois fonctions de la monnaie A. L’unité de compte La monnaie est un étalon (une mesure) de valeur, chaque B&S va pouvoir s’exprimer en prix monétaire, la monnaie est donc avant tout une unité de compte. Dans l’histoire, il y a eu des monnaies qui n’était qu’unité de compte, on pouvait exprimer la valeur du bien avec cette monnaie mais on faisait l’échange avec une autre monnaie, aucune transaction ne se

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faisait avec. B. L’intermédiaire des échanges Les marchandises se transforment en monnaie, et la monnaie se transforme en marchandise. Certaines biens et services ne sont pas des marchandises, ils circulent mais de façon non marchande et n’ont pas de valeur monétaire (don du sang en France). La monnaie peut servir à payer n’importe quelle dette. La monnaie a le pouvoir libératoire pour toute dette, elle est universelle. Pour que quelque chose serve de monnaie, il faut qu’elle est certaines propriétés comme ne pas être périssable, qu’elle soit divisible et transportable. L’instrument monétaire doit également être une fonction de réserve de valeur. C. La réserve de valeur Grâce à la monnaie, on va pouvoir conserver de la valeur. Le décalage temporel introduit le temps dans la réserve de valeur, la monnaie est le lien entre le présent et l’avenir. Dans le troc il y a une immédiateté/simultanéité. Le problème de la fonction de valeur est l’inflation (augmentation générale sur une certaine période du niveau des prix) => si tout les prix ont été multipliés par 2, la valeur de la monnaie a été divisé par deux. La monnaie a une valeur qui peut fluctuer, elle perd de la valeur chaque fois que l’indice des prix général (exprimé dans cette monnaie) augmente. Il y aussi des phases de déflation, une baisse du niveau général des prix. La monnaie par définition est l’actif le plus liquide, c’est l’actif qui a le plus grand degré de liquidité. Le degré de liquidité c’est la facilité et la rapidité avec laquelle un bien peut se transformer en monnaie et donc en d’autres biens. La thésaurisation est le fait de garder de la monnaie liquide pour sa fonction de réserve de valeur. Il ne faut pas confondre épargner et thésauriser. Quand on thésaurise on épargne et sous la forme de monnaie (on peut épargner sous la forme d’un compte PEL, ou avec des actions II. L’approche historique: l’évolution des formes de la monnaie 2.1. Les monnaies marchandises Autrefois, ce qui servait de monnaie marchandise dépendait de la société dans lesquelles on se trouvait et il fallait que la monnaie soit relativement abondante (en Océanie des coquillages, en mésopotamie des céréales). 2.2. Les monnaie métalliques Il a existé différents types de monnaie métalliques : monnaie pesée, monnaie comptée (petite unité sur lesquelles indiqué le poids), monnaie frappée (rondelle de métal où est gravé un symbole politique).

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Amphi 19/09 : Les monnaies frappées ont une valeur faciale et une valeur marchande (valeur du métal). La valeur faciale doit donc correspondre à la valeur métal. Mais puisque la monnaie rend un service, le seigneur qui frappe gardait un petit bénéfice (droit du seigneuriage). Cette monnaie se généralise en Europe Occidentale et différents systèmes monétaires vont apparaître : le monométallisme ou le bimétallisme (ex : 1803 Napoléon introduit le Franc Germinal, monnaie française mais bimétallique car certaines pièces en argent et d’autre en or). La valeur faciale correspondait à peu près à la quantité d’or et d’argent de chaque pièce. Système fragile et instable car il dépendait de la fluctuation des prix de l’or et l’argent (si prix de l’argent augmente, on fond les pièces pour les revendre = bcp de pièces disparaissent). 2. 3 La (lente) émergence de la monnaie fiduciaire : la monnaie papier A. Les premières expériences de billet Les billets à ordre existait depuis longtemps (Moyen-Age) : Monsieur A achète un bien à 100 livres à Monsieur B, Monsieur A doit donc de l’argent à Monsieur B, au lieu de payer directement, il va signer un document écrit (non nominatif) qui permettra à Monsieur B de retirer l’argent en banque ou trouver Monsieur C et acheter pour 100 livres de marchandises etc. Les billets de banque : on dépose de l’argent en banque puis on signe un certificat de dépôt. Ce certificat de dépôt peut servir à payer un marchand qui pourra aller chercher l’argent en banque. Même principe que le billet à ordre (le certificat de dépôt passe de main en main). Les 1ers à émettre des certificats de dépôts sont les orfèvres londoniens. En Suède, en 1656, une nouvelle banque a été créée : le moyen de paiement était le cuivre (plaques de cuivre). 1ère banque à échanger les plaques de cuivre contre les billets (nom du banquier : Palmstruch). Premier prêt mais le prix du cuivre a augmenté donc tout le monde a voulu échanger les billets de banque contre le cuivre = faillite de la banque. Première fois qu’une banque crée véritablement de la monnaie. B. La question de la convertibilité des billets Beaucoup de débat au 19 ème siècle en Angleterre : est ce qu’il faut obliger les banques à avoir la quantité de métal correspondant au billets qu’elles ont émise ( convertibilité totale) ? Système contraignant car il ne peut avoir plus de monnaie en circulation que la quantité disponible par les banques. L’encaisse métallique doit couvrir 100% de la monnaie en circulation. Convertibilité partielle : A partir de 1928 (?), on peut échanger en or au minimum 128 000 F (12 lingots d’or) donc somme énorme qui réduit la convertibilité. 1936 : abandon de la convertibilité en France du à la crise des années 30.

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On passe au cours forcé = est en circulation une monnaie, sous forme papier ou scripturale, mais cette monnaie n’est plus convertible en un métal donné même si sa valeur officielle peut toujours être défini par rapport à un métal. Définition cours forcé : Décision légale qui suspend la convertibilité d’une monnaie en métal (et même dans son soubassement métallique). C. La question de confiance Du latin « fides » qui a donné le mot fiduciaire (c’est à dire basé sur la confiance). Cours légal : décision légale qui impose que le moyen de paiement donné soit accepté obligatoirement par tous les agents sur un territoire donné. Aucun agent ne peut refuser la monnaie du pays. C’est ce qu’on appelle le pouvoir libératoire de la monnaie (= on peut se libérer d’une dette avec une monnaie qui a le cours légal, la personne auprès de qui on a contracté la dette ne peut pas refuser ce moyen de paiement). Distinction importante entre la monnaie (monnaie fiduciaire et scripturale) et les instruments de paiement : est ce que le chèque a le cours légal ? Non car le chèque est un instrument de paiement au même titre que la carte bancaire. 2. 4 La dématérialisation de la monnaie : la monnaie scripturale La monnaie se dématérialise : on se passe du papier pour au final utiliser les jeux d’écriture. 1609 à Amsterdam : création de la banque de change d’Amsterdam. Contexte : 14 monnaies différentes en circulation (pas de monopole de la monnaie qui arrive plus tard). Conversion de toutes les monnaies en « unité » selon un taux de change. Cette banque propose des paiements par « transfert » d’un compte à l’autre. Apparition de compte en monnaie scripturale. 3. Les formes contemporaines de la monnaie 3.1 La monnaie fiduciaire Au sens strict, la monnaie fiduciaire ne concernait que les billets et les pièces étaient appelées « monnaie divisionnaire ». Aujourd’hui, il n’y a plus de distinction. Les pièces sont aujourd’hui frappées par le Trésor public (la banque de l’Etat) qui vend ses pièces à la Banque centrale au prix de leur valeur faciale (le Trésor public fait donc du bénéfice, soit le droit de seigneuriage). Le métal contenu dans la pièce n’a plus aucun lien avec sa valeur faciale. Les pièces en circulation représentent 1% de la monnaie en circulation. Les billets aujourd’hui ont un cours légal et un cours forcé. Les billets sont fabriqués par les banques centrales. En Europe, c’est la banque centrale européenne qui détermine la quantité de billet à produire. Le montant des billets par rapport à la monnaie en circulation est de l’ordre de 5% en France (le reste est composé de monnaie scripturale). La part des billets dans le montant des transactions effectuées en France est de 50 à 55%.

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A. Les dépôts à vue Compte non rémunéré sur lesquelles on peut retirer sa monnaie sans délais (compte courant). B. Les instruments de paiement (de circulation) de la monnaie scripturale L’instrument de paiement désigne la façon que l’on va mobiliser pour payer tels que les chèques, instrument de virement, carte bancaire ou encore les monnaies électroniques (particulier car ce sont des supports qui contiennent la monnaie type monéo). Les instruments de paiement n’ont pas tous le cours légal. Amphi 26/09 :

Chapitre 2 : La demande de monnaie I. Pourquoi les agents (non financiers) détiennent-ils de la monnaie ? 1. La conception classique de la monnaie A. Simple instrument des échanges : la neutralité de la monnaie Troc : prix relatifs Les prix relatifs dépendent de l'offre et la demande des produits, des coûts de production Jean-Baptiste Say "l'argent n'est que la voiture de la valeur des produits (…). L'argent ne joue qu'un rôle passager (…) il se trouve qu'on a toujours payé des produits avec des produits" B. L'équation quantitative de la monnaie MxV = PxT (équation comptable : toujours vrai) M = masse monétaire V = vitesse de circulation P = niveau général des prix T = montant total transactions Exemple : Si P x T = 10 000 € 1000 pièces de circulation de 1€ dans l’économie. Si au cours de l’année on a eu une valeur totale de 10 000 de transactions, chaque pièce a été utilisée en moyenne 10 fois. Donc : La vitesse de la monnaie scripturale a une vitesse ? Non que la monnaie fiduciaire mais ça dépend des pays. C. Le comportement de détention de monnaie : la théorie des encaisses réelles

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Md = k.(PxT) Md : quantité de monnaie (encaisses monétaires) que détiennent les agents économiques (encaisses nominale) k : nombre fixe compris entre 0 et 1 (PxT) : montant des transactions en valeur Pour financer une certaine valeur de transaction, il faut un certain montant de monnaie. Illusion monétaire : Md/P = k.T Md/P = Encaisses réelles : proportion fixe du montant des transactions en volume Les ménages raisonnent en volume de transactions Quand les prix augmentent ils voudront augmenter leurs encaisses monétaires, et inversement. Pas besoin de garder trop d'argent sur son compte. Si l’indice des prix est 100 ou a 200, dans le 2e cas on peut acheter deux fois moins. La valeur réelle des encaisses est supposée et censée être une proportion fixe des transactions en volume. Théorie : les ménages réfléchissent en fonction du volume des transactions, et pour cela ils vont se fixer un montant d’encaisse en terme réel en fonction du niveau général des prix. Si les gens détiennent de la monnaie, c’est pour faire des transactions et raisonnent en terme réel. Quand les prix augment les agents vont demander plus de monnaie et inversement. Vu qu’ils raisonnent en terme réel, ils ne sont pas victimes d’illusion monétaire. Vu que M x V = P x T et Md = k. (P x T) et Md/P = k. T = k = 1/V ou V = 1/k donc la vitesse de circulation est supposée être constante. Ce raisonnement ne vaut qu'en temps normal. Si P x T = 10 000 euros, V = 1/10 V est supposée être constante mais surtout a court terme. Mais V peut fluctuer assez fortement au cours du temps. La monnaie a été ici que comme unité de compte et instrument de transactions. La monnaie se substitue au troc, la que pour financer des échanges et transactions. en fonction du prix des B/S ils auront besoin d’un certain montant de monnaie. Si P augmente, ils demanderont plus et inversement. Mais pas besoin du montant total de P x T car chaque unité monétaire peut servir plusieurs fois. Les agents raisonnent sur les transactions en volume, sur les prix relatifs. D. Une extension de l'analyse : la fuite devant la monnaie Dans la théorie des encaisses réelles, quand il y a de l’inflation, pour financer le même nb de transactions en volume, il faut que le montant des encaisses monétaires augmente de la même façon. Il faut que les agents économiques fassent des anticipations (prix vont augmenter rapidement) Si les prix augmentent de plus en plus vite, les agents éco anticipent une augmentation des prix, la vitesse de circulation de la monnaie va exploser. Ex : Hyperinflation en 1923 en Allemagne (x10 en une journée) Si la banque centrale augmente la masse monétaire en circulation, la vitesse de circulation augmente aussi, donc le niveau général des prix augmente très fortement, et la vitesse augmente encore car les agents économiques se dépêchent d'acheter avant que les prix augmentent encore plus  spirale hyper inflationniste

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A partir de M x V = P x T En Allemagne, la banque centrale a commencé à fabriquer beaucoup de monnaie pour aider a sortir de la crise. Donc très forte augmentation de P et donc ça va se répercuter sur V. Donc V augmente fortement. Donc M va augmenter encore et ect… Inflation complètement hors contrôle, les prix sont multipliés par 10 par jour, système monétaire s’effondre et on fini par revenir au troc ou on utilise une autre monnaie, elle stable comme par ex le dollar au Venezuela. Le raisonnement précédent (monnaie constante et encaisses réelles) n’est valable qu’en temps normal et non en situations exceptionnelles. 2. La préférence pour la liquidité chez Keynes (1883-1947) Motifs : - Motif de transaction : montant de transaction qu'on va financer dépend de notre revenu. Plus notre revenu est élevé, plus on va réaliser des transactions. Md(t) = f(R) ou k.R - Motif de précaution : Il y a des transactions dont on est sur qu’on va faire donc on garde de la monnaie pour opérer ses transactions. Mais il se peut qu’on ai a faire des dépenses non anticipées : incertitude. Panne essence. Donc faut un volant supérieur de monnaie que des transactions sures pour des transactions incertaines. On garde de l'argent au cas où. Md(p) = f(R). Plus notre revenu est important, plus la valeur des dépenses non anticipées est élevée. L1 (montant d'encaisses monétaires) = Md(t) + Md(p) = L1(R) Donc au total il y a un montant des encaisses monétaires L1, dont les encaisses monétaires certaines et les encaisses monétaires que l’on détient en plus pour les transactions incertaines. L1 est donc une fonction croissante du revenu. Quand le R augmente, L1 augmente. Est-ce qu'on a intérêt à détenir le plus d'argent sous forme monétaire ? Ce n'est pas rationnel. Ça ne rapporte pas de taux d'intérêt. Non car les 1000€ que l’on détient sur notre compte ou dans notre poche alors qu’on a besoin que de 100, car on perd le taux d’intérêt. Il vaut mieux placer l’argent supplémentaire sur un compte rémunéré ou en actions, placements. = coût d’opportunité de détention de la monnaie : intérêts que l’on a pas placés. Un individu a le choix entre A et B - Coût d'opportunité de A est ce que lui aurait rapporter B (= coût du "renoncement" à B) - Bénéfice net de A : gain procuré par A – coût d'opportunité de A – autres coûts engendrés par A), et pareil pour B CCL : L'individu choisit A si bénéfice net A > bénéfice net B Amphi 3/10 : Au delà de ses motifs, ce n’est pas rationnel de détenir plus de monnaie car la détention de cette monnaie a un cout d’opportunité : l’argent que l’on ne gagne pas en ayant pas placé cette monnaie sous une autre forme d’actifs.

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Le motif de spéculation : Les ménages détiennent aussi de la monnaie. Il va s’ajouter au montant de monnaie générale au titre de précaution et des transactions. L2=L2(i). La spéculation va dépendre du taux d’intérêt. Keynes dit qu’il y a de l’incertitude dans l’économie, et sur les mouvements du taux d’intérêt. Donc les agents vont faire des anticipations. Anticiper c’est prévoir l’avenir, soi que le taux augmente soit qu’il baisse. Les mouvements du taux d’intérêt sont reliés directement aux évolutions du cours boursier et prix des actifs financier. Ces actifs sont composé d’obligation [titre de lettre émis par des entreprises ou des Etats pas les ménages ; empreinte aux gens, aux ménage, celui qui achète a un titre de créance sur la société qui émet ses obligation ; ces obligations rapporte des taux d’intérêt] et les actions. Ex : en 2015 le taux d’intérêt L.T=5% ; entreprise A émet obligation sur 10ans d’une valeur de 1000€ ; chaque année l’entreprise reverse des « coupons »= revenu annuel fixe=50€ ; la valeur du coupon ou valeur de l’obligation = donne le rendement annuel qui est dans ce cas de 5%=taux d’intérêt de l’émission de l’obligation (OB 2015). Ex 2 : en 2016 pour des raisons X le taux passe à 10% ; l’entreprise B émet des obligations sur 10ans d’une valeur de 1000€ (OB 2016), chaque année l’entreprise B devra payé 10% le « coupon » d’OB 2016 est de 100€. Les gens qui ont acheté en 2015 ont déboursé 1000€ pour un coupon de 50€, les gens de 2016 se verront avec des coupons de 100€. Donc les gens de 2015 vont revendre les obligations et racheter en 2016. Quand on revend des obligations, la valeur d’OB 2015 va baisser, les détenteurs d’OB 2015 vont vendre, le prix d’OB 2015 va baisser, ce mouvement s’arrête quand OB 2015 et OB 2016 auront la même rendement annuel. L2 est décroissant avec le taux d’intérêt. La monnaie que l’on garde ou qu’on épargne c’est de la thésaurisation. Le revenus des ménage est soi consommé soi épargné. Cette épargne est soi thésaurisé (encaisses monétaire=L2) ou soi placé / investie (achats des actifs). 3. La monnaie comme élément d’un portefeuille d’actifs Un actif est une action, une obligation. Un actif est quelque chose que l’on détient qui n’a pas forcément une forme matérielle : ex : cheval, brevet. Un actif est quelque chose que l’on détient qui engendre des revenus. Tout « bien » matériel ou immatériel) qui engendre des flux de services sur une certaine période ; ces services peuvent renvoyer simplement à l’utilité procurée par l’usage de cet actif (rendement d’usage), ou par les revenus engendrés par cet actif (rendement financier). On a des rendements d’usage et les rendements financiers : Les rendements d’usage s...


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