Economie Appliquée - cours PDF

Title Economie Appliquée - cours
Course Macroéconomie A
Institution Université Paris Nanterre
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ECONOMIE APPLIQUEE Examen en fin de semestre : QCM et questions ouvertes (écrire au stylo noir)  Définitions et raisonnement

1 TABLE DES MATIERES 1

Réflexions sur la microéconomie .................................................................................................................................................. 1

2

La scientificité en économie .......................................................................................................................................................... 2 Les modèles.............................................................................................................................................................................. 2 L’économétrie .......................................................................................................................................................................... 2 L’économie expérimentale.................................................................................................................................................... 3 Les méthodes historicistes ................................................................................................................................................... 3

3

Application à un objet d’étude : les théories de la firme.......................................................................................................... 4 La théorie de la firme-point.................................................................................................................................................. 4 3.1.1

Les hypothèses............................................................................................................................................................... 4

3.1.2

Le modèle de la concurrence pure et parfaite ......................................................................................................... 4 La théorie de la firme-point.................................................................................................................................................. 5

3.2.1

Les développements actuels de la théorie................................................................................................................ 5

3.2.2

Les limites de la théorie néo-classique (théorie de la firme) ............................................................................... 5

Les théories alternatives ....................................................................................................................................................... 6

4

3.3.1

L’approche basée sur les compétences vers la théorie évolutionniste de la firme .......................................... 6

3.3.2

La théorie régulationniste de la firme (Marxo-Keynésien) ................................................................................. 6

Application des théories économiques à l’étude de l’évolution des inégalités .................................................................. 7 Explication néoclassique de l’explosion des inégalités salariles.................................................................................. 7 Limites de la théorie .............................................................................................................................................................. 7 La montée des super-cadres un phénomène anglo-saxon ............................................................................................. 8 L’Europe plus inégalitaire que le Nouveau Monde en 1910 ........................................................................................... 9 Les inégalités dans les pays émergents plus faibles qu’aux Etats-Unis ..................................................................... 9 L’illusion de la productivité marginale ............................................................................................................................ 10

5

Documents supplémentaires ....................................................................................................................................................... 11 Résumé du mouvement évolutionniste ............................................................................................................................ 11 Analyse contractuelle de Williamson............................................................................................................................... 11 Théorie de la régulation ....................................................................................................................................................... 11

1 REFLEXIONS SUR LA MICROECO MICROECONOMIE NOMIE Economie = nouvelle religion  dogmatique et pas d’esprit critique  appliquent les théories des économistes  crash éco aggravé et accéléré par les économistes  Ex : 2008 = Wall Street Crise de 29  USA théorie keynésienne  Introduction à la théorie générale  épistémologie   

Théorie de l’offre et de la demande (B/S et achat) Pouvoir public  aider côté de l’offre (néo-classique) entreprises Offre répond à la demande  réflexion sur le monde du travail (marché)  le travail n’est pas une marchandise  le marché du travail n’existe pas

Le succès de la théorie néo-classique vient de la cruauté de ses conséquences  Malthus « il n’y a pas de places pour tout le monde au banquet de la nature » besoin de réguler la population pour éviter une famine mais à cause des politiques de l’hygiène du XIXème siècle  transition démographique  augmentation exponentielle de la population  Préconise l’abstinence pour les pauvres cruauté des autres théories dénoncées par Keynes Théorie de Keynes endettement de l’Etat pour créer de l’emploi Augmenter les dépenses publiques pour augmenter les activités économiques Augmentation du pouvoir d’achat  augmentation des impôts = stabilisation du déficit grâce aux prêts à taux 0 par les banques  En France le prêt à taux 0 a été supprimé depuis 1973  1993 = indépendance de la Banque de France par rapport aux pouvoirs publics  monétarisme  

Epistémologie de l’économie : réflexion sur la manière dont l’éco présente les résultats valables. Sphère théorique (théorie de la firme) et pratique (à partir de l’entreprise), application (historicisée « le capital du XXème siècle ») Pas d’économie sans vision pluraliste  plusieurs approches Epistémologie de l’économie Définition : Edmond Malinvaud : science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes ; elle s’intéresse d’une part à la production, la distribution et la consommation des b et d’autre part aux institutions et aux activités pour faciliter Différences micro et macro différence d’échelle

Macroéconomie = Keynes pas de marché du travail point de vue économique (appliquée pendant les Trente Glorieuses) 

Equilibre Marché O/D = optimum de Pareto (situation de satisfaction des demandeurs et des offreurs)

Pour les néo-classiques :    

Chômage = déséquilibre dans offre de travail donnée par les travailleurs Baisse des salaires = atteinte du point d’équilibre « Loi de l’offre et de la demande » Problème : salaire = pouvoir d’achat ex. : Après 1929, solutions d’après cette théorie  augmentation du taux de chômage. Hypothèses qui n’ont pas à être réalistes.

Micro-économie = école néo-classique (individualisme méthodologique)  travail = marchandise Page 1

Baisse des salaires= coût de reviens plus bas = production plus importante mais baisse de la demande 

Explication de l’économie à partir de l’individu et des interactions entre individu = agents économiques (salaire des femmes, choix de faire un enfant etc.)

Macroéconomie = échelle globale  Satisfaction des hommes vivants en société= notion de besoin o Pb : existence de la société  Besoin = notion sociale de valeurs différente selon les cultures  Ex : comparaison du PIB  Chine / US o Comparaison selon le prix d’un Big Mac en Chine et en US pour calculer le PIB de chaque pays sans prendre en compte les différences  Economie = Science normative (prescrit des recettes et des normes à but politique) Cf. Guerrien  doc résumé Peut- on passer de la satisfaction individuelle à la satisfaction collective ? NON (voir le théorème d’impossibilité de Arrow) Micro = Complexité de compréhension des institutions réduit simplement  ex. entreprise = 1 individu Complexe = beaucoup de facteurs en communs qu’il faut savoir reconnaitre Prophéties auto-réalisatrices  ex. les bulles financières qui grossissent jusqu’à exploser = origine incertitude sur la valeur des choses (prix d’une paire de chaussures, valeurs d’une action) dépend de manière stochastique (au hasard), mais peut être équilibré par les marges et les traders → phénomène spéculaire (info qui va être partagée par le plus grand nombre) Comportements humains se rapportent plus au mimétisme plus qu’à la raison = désir mimétique RESUME   



Théorie économique = théorie normative à visée politique Théorie trop simpliste= ne se rapporte pas à la réalité La seule solution pour faire de l’économie est l’accumulation de théories qui ont des raisonnements contradictoires= différences de points de vue (pluralisme de pensée) ; recherche d’un point de départ (Babel, origine de l’univers etc.) vision totalisante du comportement humain. Importance des moyens de recherches et des méthodes plurielles. Il ne faut pas que l’économie soit une solution qui cherche un problème.

2 LA SCIENTIFICITE EN ECONOMIE LES MODELES Méthode hypothético-déductive (modèle mathématique) D’après les néo-classiques, le prix est un indicateur sans biais de la réalité du monde ; il est défini par la main invisible d’Adam Smith. (Lire Van Hayek) La cohérence interne du raisonnement est le modèle des néo-classiques.

L’ECONOMETRIE Méthode empirique = fondée sur le recueil de données utilisées pour comprendre et faire des prévisions (associée à la macro-économie). Données recueillies par l’INSEE (comptabilité nationale =PIB = somme des valeurs ajoutées (concept= trois facteurs de prod. des entreprises Travail, consommations intermédiaires (ressources), consommation  production de richesses) des entreprises résidentes (dps au moins 1 an) sur une année, consommation) pour former des agrégats. Page 2

Difficultés Construction même des agrégats eux-mêmes = représentation de l’économie qui n’est pas réaliste (ne prend pas en compte certains facteurs  ex : facteur humain = capital humain)  Ex : Plus il y a de blessés, morts plus il y a de travail dans certain domaine = PIB augmente Plus on produit, plus on pollue  impact environnemental n’est pas pris en compte Collecte des données = origine et exactitude des données  impossible de donner des valeurs précises sur un temps donné  Ex : PIB de la Chine ? Valeur monétaire = seule mesure du PIB du travail de chacun (dogme  penser que toute la réalité est un marché et que les prix sont un indicateur sans biais de la réalité)  on peut croire que tout ce qui existe a un prix = idéalisation  Toujours une interprétation des chiffres

L’ECONOMIE EXPERIMENTALE Vient d’expériences de physique = contrôle de tous les facteurs et observation pour comprendre les relations de causes à effet. Pour qu’une entreprise fonctionne, il y a besoin de concurrence et peu de loi pour contrôler le marché  Cause= subvention conséquences= mortalité Conséquence du caeteris paribus (toutes choses égales par ailleurs) = peut-on appliquer partout les mêmes critères ? S’inspirent de la méthode de la médecine (groupe test pour mesurer les effets d’un facteur) = pour déterminer les effets il faut que les groupes soient comparables  tirage au sort = loi des grands nombres (espérance mathématique = probabilité)  fondement de la méthode expérimentale MAIS ne peut être appliquée en économie. Théories des jeux = expériences plus psychologiques qu’économiques  Ex : Expériences dans les amphis etc. = ne remettent jamais en question les théories avancées (homo économicus) Le jeu du poulet (théorie qui fait l’hypothèse que Hitler n’avait pas eu autant de pouvoir) Chicken game is a game theory set up that typically describes two players heading toward each other. If the players continue the same path, they bump into each other; if one swerves out of the way and other doesn't, the server "loses" and is labeled the chicken, while the second, implicitly braver player, wins. Le dilemme du prisonnier The Prisoner's dilemma (PD) game is a classic game theory scenario where two people could cooperate and yield a positive result but don't thanks to how the pay offs are structured. Two suspects, Blue and Red, are arrested by the police on some mundane crime: theft. The police have enough evidence for a conviction but suspect the two are involved in a much larger crime: drug possession. Having separated both prisoners, the police visit each of them to offer the same deal:  If they both confess, each will receive a 10-year sentence.  If one rats the other out and the other remains silent, the betrayer goes free and the silent accomplice receives the full 15-year sentence. (Ten for the charge, five for lying to the police.)  If both stay silent, the police can sentence both prisoners to only two years in jail for the minor charge.

LES METHODES HISTORICISTES L’abduction (= Aristote, type de syllogisme dont la prémices est certaine) majeure (s’il pleut alors je prends mon parapluie) mineure (je prends mon parapluie = probabilité)  forme de créativité qui peut/doit être appliquée dans l’explication  tenir compte de certains facteurs que l’on ne connait pas. Boite à outil de l’économiste (ce dont il est sûr et moins)  Ex : monnaie = moyen d’échange (René Gira et Allieta = monnaie dévie la violence mimétique, désir mimétique, société du bouc-émissaire) Page 3

   

Idiotypes (Max Weber)  plus rationaliste Théorie des conventions / Théorie évolutionnistes / historicistes (partant de l’histoire) Enquêtes de terrains/ travaux qualitatifs Relations locales au lieu des théories universelles  Créer des lois d’évolution plutôt que des lois sur ce qui existe (état de nature) (ne pas chercher principalement les origines des choses ou prévoir les évènements processus social  Histoire aide à comprendre les choix passés et à prévoir les choix futurs)

CONCLUSION   

L’économie doit être une accumulation de paradigmes, il faut renoncer à vouloir avancer à tout prix. Laisser se développer la recherche, qui est limitée aujourd’hui par la privatisation (laboratoire) et l’unité du sens de la recherche. Accepter de revenir en arrière et de reprendre des éléments oubliés. Maintenir le pluralisme économique.

3 APPLICATION A UN OBJET D’ETUDE : LES THEORIES DE LA FIRME LA THEORIE DE LA FIRME-POINT Modèle hypothético-déductif (résultat grâce à des hypothèses) 3.1.1 Les hypothèse hypothèsess 1. Les agents ont des goûts et des ressources et ont donc des préférences 2. Ils sont rationnels d’une rationalité substantielle (ils peuvent comparer instantanément les prix de chaque produit) et ils maximisent leur utilité espérée (plus c’est mieux) 3. Ils ne font des échangent que s’ils le désirent (toujours le choix = absence de rapport de force) mais ils ont intérêt à les faire parce ce qu’ils ont intérêt à le faire (dotations initiales= paramètres de départ) Décrire les modalités des interactions entre les individus (règles du jeu, la façon dont les interactions se passent et les croyances que chaque agent à sur les réactions des autres) Solution : Le modèle de la concurrence pure et parfaite : proposer une entité extérieure aux individus du modèle qui propose des prix (vus comme des taux de change modifiables en fonction de l’offre et de la demande) concurrence parfaite 3.1.2 Le modèle de la concurre nce pure et parfa ite Le marché est extérieur aux agents individuels mais peut être changé par l’action collective. Les agents économiques n’ont aucune influence sur les prix (ex qui ne fonctionne pas : le monopole choisit le prix du bien). Le Point d’équilibre représente l’idéal (la quantité demandée est égale à celle de la demande) aboutissement de la théorie : les choix individuels sont compatibles.

Les prix orientent l’action de l’individu et pas le contraire  les prix sont les indicateurs sans biais de la réalité (néoclassiques), il émerge d’un marché (au début est le prix). Ils ne viennent pas de l’interaction entre les individus. Origine du prix :  

Walras (Français)  il existe un commissaire-priseur qui aurait les moyens de récolter la totalité des offres et des demandes. Smith (Anglais) La main invisible qui change et équilibre les prix pour arriver au point d’équilibre.

L’offre et la demande ne sont pas reliés (modèle O/D faux)  les ressources n’étant pas illimitées il est possible de donner un prix à chaque chose, les prix sont des indicateurs de ce qui existe. Page 4

 Equilibre qui arrange tout le monde = ceux qui sont en dessous du prix d’équilibre n’existent tout simplement pas  mécanisme invisible qui régule  absence de paramètre humain

LA THEORIE DE LA FIRME-POINT Entreprise = Input  f (L, K)  Output   

Input = consommation intermédiaire Output = produit Produit à partir du travail, capital + consommation intermédiaire

Firme est un seul agent représentatif (elle maximise son profit)  rend compte de toutes les activités d’une entreprise Remise en question : entreprise est vue comme un nœud de contrat (tous les agents agissent comme ils le font grâce à la signature de contrat qui indique les clauses de comportement de chaque agent) 3.2.1 Les développemen ts actuels de la théorie développements Agents économiques interagissent au travers du marché (médiateur)  toutes les institutions ne sont qu’un nœud de contrat (interaction via les contrats) parce qu’il y a intérêt. Années 70 : un vendeur peut être mieux informé que l’acheteur (mensonge, désinformation) le problème des asymétries de l’information. Certaines informations peuvent être cachées par une des partie toutes les hypothèses ne sont pas prévues problème avant la passation du contrat (problème d’antisélection ou de sélection adverse) et problèmes après la passation du contrat (aléa moral).  Ex : assurance = trouver la bonne prime d’assurance pour le client et l’assureur  les assurés ont plus d’information que l’assureur (connait les risques du côté personnel et familial)  le marché peut ne pas fonctionner ou ne plus exister Solutions : Inciter les agents économiques à révéler leur préférence (choix) et leurs informations et à adopter certains comportements. Autre solution : vente aux enchères  Ex : assurance = forfait (somme forfaitaire que l’assurance ne rend pas) en payant une prime plus grande  plusieurs contrats avec différents forfaits Les derniers développements de cette théorie est la théorie des incitations (Jean Tyrol, français). Deux grands types d’incitation : extrinsèque (ex : augmentation de salaire => problème : on ne peut mesurer l’apport de chacun au résultat final) et intrinsèque (=> l’homme se réalise au travers du travail => problème : Les motivations peuvent disparaitre) Crise des subprimes de 2008 : questionne la théorie de la firme point  pb de règle comptable et d’investissement  bulle économique de l’immobilier (explosion = début de crise)  Compréhension grâce à la théorie anthropologique = l’homme est au centre de la théorie Keynes  théorie alternative = l’être humain est un être social qui vit de désir mimétique. Questionnement sur le bon moment pour un trader d’acheter et de vendre un produit ?  Situation d’incertitude radicale : il différencie incertitude radicale et incertitude de probabilité  On ne connait pas la valeur de ce qu’on achète o La valeur d’un produit est désignée par une majori...


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