Economie cours Keynes PDF

Title Economie cours Keynes
Author Johanna Theotiste
Course Introduction à l'analyse économique
Institution Université de Paris-Cité
Pages 10
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Summary

Cours d'économie M. Rivalland sur Keynes...


Description

JOHN MEYNARD KEYNES TC2 2019-2020

Histoire de la Pensée Economique M. Rivalland

Table des matières I.

Remise en cause des idées classiques

A.

Réfutation de la loi des débouchés de JB Say

B.

Une vision différente du chômage

II. Les théories keynésiennes sur la demande effective, la consommation et l’épargne A.

Consommation et épargne

B.

La demande effective

III.

L'intervention de l’Etat, une nécessité selon Keynes

A.

La politique monétaire

B.

La politique budgétaire

C.

La nécessité d’entraide entre les pays afin de maintenir une économie pérenne

IV.

Sources

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INTRODUCTION : John Maynard Keynes est un économiste et financier britannique né en 1883 à Cambridge et mort en 1946. Keynes, est issu d’une famille d’universitaires et a suivi une formation de mathématicien avant de s’orienter vers l’étude de l’économie politique à Cambridge. Pendant la Première Guerre Mondiale, l’économiste travaille à la Trésorerie du Royaume-Uni, et représente le Ministère des Finances pendant la Conférence de la Paix à Paris (1919). Il préfère néanmoins démissionner trois jours avant la signature de la société car il estime que les réparations de l’Allemagne sont beaucoup trop élevées. Par la suite, il publie Les Conséquences Économiques de la Paix (1919), qui donne raison à l’Allemagne à la suite de sa crise économique. A la fin de la guerre, il donne des cours à Cambridge, mais il reste informé des affaires publiques et rédige des articles de presse. En 1936 il publie la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, qui lui permet d’être nommé conseiller financier de la Couronne et gouverneur de la Banque d'Angleterre. Il joue un rôle crucial dans les accords de Bretton Woods (1944). Dans quelles mesures les travaux de Keynes ont influencé l’économie ? Dans un premier temps, nous verrons que Keynes remet en cause les idées classiques. Puis, dans un second temps, nous nous pencherons sur les théories keynésiennes sur la demande, la consommation et l’épargne. Enfin, nous verrons que selon Keynes, l’intervention de l’Etat est cruciale pour relancer l’économie.

I)

Une remise en cause des idées Classiques A) Réfutation de la loi des débouchés de JB Say

La loi des débouchés est une théorie de Jean Baptiste Say. Cette loi stipule que l’offre crée sa propre demande, et les produits s’échangent contre des produits. La monnaie est neutre car elle n’est qu’un “voile”, un simple intermédiaire aux échanges selon les classiques. Ainsi, les marchands cherchent à obtenir de la monnaie en vendant leurs produits, dans l’unique but d’acquérir de nouveaux produits. Ces ventes permettent de créer des débouchés pour d’autres marchands. Selon cette loi, la monnaie n’est donc pas thésaurisée, les individus n’ont aucune envie de la mettre de côté. Elle circule donc au fur et à mesure que la production s’accroît. Enfin, cette loi affirme qu’il ne pourrait pas y avoir de crises de surproduction car le montant des ventes des entreprises en étant intégralement reversé et réparti entre les salariés et les capitalistes sous forme de revenus, assure un débouché à la production.

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Par exemple : Un boulanger, en vendant son pain recevra de l’argent. Grâce à ce profit, il achètera un morceau de bœuf chez le boucher. Nous avons donc bien ici un produit (le pain) qui s’échange contre un autre produit (le bœuf). Cependant, Keynes s’oppose fortement à la loi des débouchés de Say. En effet, selon lui c’est l’offre qui va créer la demande et non l’inverse. Les ménages ne vont pas obligatoirement dépenser leurs revenus. Il est possible qu’ils choisissent d’épargner. Dans ce cas, il peut y avoir une surproduction car les individus ont préféré mettre de côté leurs revenus. C’est pourquoi contrairement aux classiques, Keynes estime que la monnaie joue un rôle important dans l’économie, elle n’est donc pas neutre. Elle n’est pas seulement demandée pour des motifs de transaction (consommation, investissement) mais également pour des motifs de précaution (on préfère garder la monnaie plutôt que la confier à une banque) ou encore de spéculation (on attend une occasion meilleure de d’emploi de la monnaie dont on dispose). La monnaie est donc recherchée pour elle-même. Il ajoute donc que les individus peuvent avoir une certaine préférence pour la liquidité (en particulier si les taux d'intérêts sont bas). En effet, si les taux d'intérêts sont très bas, il n’y a aucun avantage à placer ses fonds car cela rapporte peu. Les agents économiques préfèrent donc les conserver, et constituer une réserve de richesse. En effet, la monnaie influe directement sur l’économie par le jeu des taux d’intérêts. En effet, les taux d’intérêts dictent les préférences temporelles des individus dans l’utilisation de leur monnaie. Keynes observe différents types de comportements chez les agents économiques. En cas d’augmentation des taux d’intérêt, les spéculateurs souhaitent utiliser leur monnaie dans le but d’acheter des titres financiers. Les agents peuvent ensuite les revendre et obtenir une plus-value sur leurs titres. De plus, la décision d'investir dépend de la différence entre l'efficacité marginale du capital et les taux d'intérêt. Les taux se fixent alors sur le marché monétaire en confrontant l'offre et la demande de monnaie. Cela signifie qu’une baisse des taux d’intérêts incite les entreprises à investir et ainsi à créer de l’emploi Enfin, l’auteur finit par faire un lien étroit entre incertitude et monnaie. Il considère que l’incertitude ne peut pas être réduite à une affaire de probabilité, car nul ne peut prédire l’avenir et savoir avec certitude de quoi demain sera fait. En effet, il n'existe aucune base scientifique ou mathématique permettant de prévoir avec certitude la situation économique future. Ainsi, avant le krach de 1929, les actionnaires investissent beaucoup pensant que la situation économique continuera à être pérenne, créant ainsi une bulle spéculative. Cependant, la bulle finit par éclater et les marchés mondiaux s’effondrent. Malgré les nombreux calculs réalisés par Keynes, il est quasiment impossible de prévoir un effondrement d’une telle ampleur. On en conclut donc que nul ne peut prédire l’avenir, et cet évènement doit faire figure d’exemple pour les sociétés futures.

B) Une vision différente du chômage Selon les Néoclassiques, le chômage est volontaire. Les chômeurs refusent de travailler pour le niveau de salaire fixé par le marché du travail. Les Néo-classiques expliquent que sur le marché du travail, le chômage est dû au niveau trop élevé des salaires 3

et de leur rigidité. De même, le marché du travail est censé fonctionner parfaitement et conduire à l’équilibre de plein-emploi. En cas de chômage, seule la baisse des salaires est préconisée. En effet, selon les néoclassiques, si les individus acceptent une diminution de leur salaire, le chômage va diminuer, car l’offre sera à nouveau égale à la demande. Il n’y aura donc plus de chômage volontaire. A contrario, Keynes estime que le chômage est involontaire. S’il y a une demande inférieure à la production, on cherche à adapter la production à cette baisse. Par conséquent les entreprises préfèrent licencier à cause des coûts que les salariés supplémentaires engendrent. De même que la demande diminue à cause de l’épargne. Ainsi, en raison de la préférence des individus pour la liquidité, une partie du revenu n’est ni consommée, ni investie. Cette partie du revenu est alors thésaurisée sous forme de monnaie. Il y a donc bien du chômage involontaire, parce que la production est inférieure aux capacités productives de l’économie (à cause d’un manque de demande). Exemple : Imaginons que nous avons besoin d’un employé pour répondre à une demande de 10 unités. Si dans une entreprise, il y a 3 employés pour répondre à une demande de 20 unités, le directeur est dans l’obligation de licencier un salarié, car les capacités de production sont trop élevées par rapport à la demande. C’est pourquoi le seul élément déterminant pour l'employeur dans ses choix de recrutement est l’anticipation de sa production future. Il va donc embaucher si, et seulement si, il anticipe une reprise de ses ventes dans le futur. Keynes considère donc, à l'inverse des néoclassiques, qu'une baisse des salaires serait nuisible à l'emploi puisqu'elle pourrait entraîner une baisse de la consommation, et donc de la demande effective. D’autre part, afin de lutter contre la rigidité des salaires, Keynes introduit le facteur « de l’inflation » pour distinguer le salaire nominal et réel. Le salaire nominal est mesuré en prix courants, c'est le salaire tel qu'il est indiqué sur le contrat de travail, la fiche de paye alors que le salaire réel correspond au pouvoir d'achat du salaire nominal, à prix constants. Il démontre que les salaires nominaux ne sont pas pleinement flexibles. Les travailleurs refusent le plus souvent une baisse de leur rémunération. Cependant, ce n’est pas souhaitable, car cela impacterait négativement la demande. Ainsi, la seule façon d’ajuster les salaires trop élevés est de jouer sur l’inflation. En effet, il faut augmenter le salaire nominal et créer de l’inflation. Les individus auront alors tendance à augmenter le niveau de consommation tandis que leur pouvoir d'achat n'aura pas bougé. L'inflation, en baissant les salaires réels, permet donc de réduire le chômage sans limiter la consommation. Exemple : Un ouvrier voit son salaire nominal passé de 1 200 à 1 400 euros (hausse de 17%) et simultanément les prix augmentent d’environ 17%. L’ouvrier aura le sentiment de pouvoir consommer plus alors qu’en réalité l’inflation annule la hausse du salaire nominal. Cela permet donc de baisser les salaires réels sans entraîner une baisse de la consommation et par conséquent une hausse du chômage.

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II. Les théories keynésiennes sur la demande effective, la consommation et l’épargne A) Consommation et épargne La monnaie à deux issues possibles : elle peut être soit épargnée, soit dépensée. De plus, la consommation dépend majoritairement du revenu. Ainsi, si celui-ci augmente la consommation augmente elle aussi. Cependant, la consommation évolue dans une moindre mesure, car les ménages épargnent une part croissante de leur revenu au fur et à mesure que le revenu s’accroît. Or, en temps de crise, d'après l'économiste, il est nécessaire de dépenser et d’éviter d’épargner. En effet, l’abstention de consommation crée du chômage, car la demande diminue progressivement. Les chômeurs ont alors un pouvoir d’achat plus faible, ce qui par conséquent, accroît le chômage parmi les travailleurs qui auraient produit ce qu’ils n’ont plus les moyens d’acheter. Il s’agit donc d’un cercle vicieux. Keynes explique que “ toutes les fois que vous économisez 5 shillings vous privez un homme de travail pendant une journée. Par contre toutes les fois que vous achetez des marchandises vous contribuez à multiplier les emplois offerts aux travailleurs”. En effet, lorsqu’un individu achète une marchandise il faut que quelqu’un la produise ce qui crée de l’emploi. Inversement, si l’individu n’achète pas, les entreprises n'embauchent pas car il n'y a pas besoin de produire plus. En revanche, la consommation dépend aussi des taux d'intérêts. Si ces derniers sont faibles, les ménages ont tendance à vouloir consommer en plus grande quantité, car ils profitent de crédit à la consommation (par exemple), ce qui entraîne une hausse de la demande effective.

B) La demande effective La demande anticipée est ce que J.M. Keynes appelle la demande effective, qui a un rôle central dans l’économie. Elle est composée de la demande anticipée de biens (et de services) de consommation et de biens d'investissement par les entrepreneurs et détermine la production mise en œuvre. La demande anticipée, c'est donc agir maintenant, en fonction des prévisions de demain, afin de pouvoir profiter au mieux, de la situation de demain. Cependant le futur n’étant pas connu avec certitude, l'appréciation de l'entrepreneur sur la demande effective peut donc être erronée. Cette incertitude a quant à elle, des effets désastreux sur l'emploi et sur les investissements, qui vont se répercuter sur le niveau de la demande réelle. En effet, plus l'incertitude est grande, plus les entrepreneurs seront prudents. Ainsi, si un entrepreneur anticipe une demande faible, il créera peu d'emploi. De ce fait, les revenus distribués seront plus faibles et la demande réelle sera inférieure au niveau prévisions exactes. Le "pessimisme" ou "l'optimisme" des entrepreneurs est donc décisif car il a des effets qui sont réels et immédiats. Keynes désigne cette théorie par des "instincts animaux". Cette métaphore représente la capacité des entrepreneurs à agir, à prendre des risques, indépendamment de tout calcul rationnel. 5

En clair, la demande effective va déterminer le niveau de production qui lui-même détermine le niveau d’emploi. Le niveau d’emploi va définir le revenu des ménages et les investissements qui influent sur la demande effective… le circuit économique se répète.

III. L'intervention de l’Etat, une nécessité selon Keynes Keynes estime que l’intervention d’un agent rationnel, tel que l’Etat est nécessaire pour relancer l’économie en période de crise. Il considère que le marché ne peut pas s’autoréguler sans qu’il y ait de dysfonctionnements. C’est pourquoi l’Etat, par le biais de différentes politiques va influer sur la conjoncture économique.

A) La politique monétaire La politique monétaire consiste en un ensemble de mesures prises par la Banque Centrale afin de rééquilibrer une économie. La politique monétaire keynésienne a comme objectif principal une augmentation de l’emploi. A travers un accroissement de l’offre de monnaie, les autorités monétaires obtiennent une diminution du taux d’intérêt qui va influencer le comportement des ménages et des entreprises. En effet, la baisse des taux d'intérêt va permettre aux ménages d’avoir accès aux crédits à la consommation plus aisément. Ainsi, des taux d’intérêt plus bas poussent les ménages à utiliser leur monnaie comme outil de transaction (à des fins de consommation et d’investissement) et non de spéculation (attente d’une meilleure occasion d’emploi de la monnaie), entraînant un effet positif sur la demande (puisque celle-ci augmente). Enfin, la baisse des taux d’intérêt rend les investissements rentables qui, sinon, ne l’auraient pas été. Cela va donc inciter les entreprises à investir plutôt que de placer leurs fonds dans l’achat de titres par exemple. Keynes relève cependant des limites à la politique monétaire. En effet, lorsque le climat des affaires est au plus mal, même des taux très bas peuvent ne pas suffire à relancer l’investissement. De plus, le caractère imprévisible des réactions et des décisions des entrepreneurs face aux choix périlleux d’investir, amène Keynes à privilégier le recours à la politique budgétaire.

B) La politique budgétaire Jusqu'à la crise des années 30, la Gestion des Finances Publiques a eu pour objectif principal d’assurer le financement des services publics. Le volume des dépenses de L’Etat n’est alors, pas considéré comme une variable susceptible d’influer sur le niveau d’activité de l’économie. Malgré tout, l’analyse de Keynes modifie cette conception en soulignant le rôle de la politique budgétaire sur l’économie.

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La politique budgétaire est une politique économique qui consiste à faire varier le niveau des recettes et de dépenses de l’Etat pour atteindre certains objectifs souhaités. Il peut y avoir deux types de politiques budgétaires : expansive ou restrictive. La politique (budgétaire) expansive consiste à augmenter les dépenses et à diminuer les recettes de l’Etat. Quant à la politique (budgétaire) restrictive, il s’agit du contraire. C’est-à-dire qu’il faut baisser les dépenses et augmenter les recettes de l’Etat. Selon Keynes, lorsque l’économie est au plus mal, l’Etat doit mener une politique budgétaire expansive afin de relancer sa croissance. L’Etat doit alors augmenter ses dépenses et réduire ses recettes. Ainsi, la baisse du budget de l’Etat, passe par une baisse des prélèvements obligatoires. En effet, une diminution des impôts permet d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages qui sont donc incités à consommer davantage. Les entreprises augmentent alors leur production ce qui relance la croissance. D’autre part, la politique budgétaire expansive suppose également une hausse des dépenses étatiques. Elle passe notamment par une politique de grands travaux et une augmentation des infrastructures publiques. Ces travaux nécessitent de la main d’oeuvre, l’Etat crée alors de l’emploi. Cette même hausse engendre un rehaussement des revenus. Ce qui conduit à une progression du pouvoir d’achat. Cette hausse du pouvoir d’achat permet donc d’influencer positivement la demande. Afin d’y répondre, les entreprises augmentent leur production ce qui a pour conséquence d’entraîner une hausse de la croissance à nouveau. Il s’agit d’un cercle vertueux qui peut conduire à un effet multiplicateur. Selon Keynes, une hausse des dépenses engendre des revenus supplémentaires qui sont en partie consommés, épargnés et récupérés par les administrations publiques. Or, la partie de ces revenus qui est consommée vient alimenter la demande intérieure adressée aux entreprises. Ces dernières vont donc augmenter leurs investissements, leurs emplois et distribuer des revenus supplémentaires. La flambée des dépenses publiques provoque donc un effet cumulatif qui stimule d’autant plus l’activité économique. On peut donc constater que toute hausse de l’investissement entraîne une hausse plus que proportionnelle de la production. Afin de financer ces démarches, Keynes préconise l’emprunt ou la création monétaire. Le déficit budgétaire, conséquence de l'augmentation des dépenses pour un niveau inchangé de recettes, se trouve ainsi légitimé et même préconisé car il permet à termes de relancer l’économie.

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C. La nécessité d’entraide entre les pays afin de maintenir une économie pérenne Dans un monde de plus en plus intégré, Keynes est convaincu plus que jamais que les pays ont besoin d’institutions pour assurer l’unité et promouvoir la coopération. En effet, selon lui les guerres sont profondément liées aux différentes crises économiques. Les pays se sont concentrés sur leur propre sort sans prêter attention à celui des autres. Ainsi, pour que l’économie mondiale prospère, les pays doivent collaborer plus étroitement. Il est ainsi un des acteurs des accords de Bretton Woods en 1944. Lors de cette conférence, il met en avant le fait qu’il est nécessaire d’avoir un contrôle des devises, visant à empêcher les trop grands écarts de fluctuation entre les pays. Il participe à la création d’institutions qui deviendront plus tard la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International, afin d’encourager le commerce et la croissance des économies les plus pauvres. Cependant, lors de cette conférence Keynes a échoué sur un point crucial. En effet, les Etats Unis continuent de penser que les riches pays exportateurs (comme eux), ne devraient pas être obligés de dépenser plus, et de moins exporter, pour équilibrer la balance commerciale internationale. Cependant, l'économiste a toujours pensé que l’économie mondiale ne fonctionne que si les efforts viennent des deux côtés. Les pays faibles qui ont accumulé de grosses dettes auprès du reste du monde doivent devenir plus compétitifs et trouver un moyen de combler leur déficit. Néanmoins, les riches exportateurs doivent eux aussi aider les pays en difficultés en augmentant les importations provenant des pays pauvres et en réduisant leurs exportations.

CONCLUSION : Pour conclure, Keynes révolutionne ainsi la macro-économie en montrant les liens étroits entre revenu, consommation, investissement, épargne, emploi, et taux d'intérêt. Dans son célèbre ouvrage de 1936 il explique que l’équilibre du marché combiné au capitalisme peut être facteur de sous-empl...


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