Éco cours complet - Economie approfondie PDF

Title Éco cours complet - Economie approfondie
Course Economie
Institution Kedge Business School
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Economie approfondie ...


Description

CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE

INTRODUCTION I. -

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Micro, macro : ancien débat, nouveaux enjeux Micro-économie : branche de la science économie Pour cerner ses enjeux et ses limites : références à l’ouvrage de Keynes (1936) Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, qui a bouleversé la pensée économique. On doit à Keynes la distinction entre micro et macro économie. Dans son ouvrages, Keynes ne se limite pas qu’à un aspect, qu’à une branche de l’économie mais à une approche générale qui dépasse les clivages entre les la micro et la macro économie. Cet ouvrage a bouleversé la pensée économique. Cette distinction n’est cependant pas nouvelle et existe depuis le début de la pensée économique. Micro-Macro à travers l’histoire de la pensée économique o Avant les classiques : Mercantilistes (Cantillon, 1790), Physiocrates (Quesnay, 1758) : Macro-économie o Les classiques : Smith (1776), Ricardo (1817), Malthus (1798), Say (1802) : théorie de la répartition, (macro), théorie de la rente (micro) o Les marxistes : Marx (1867) : macro mais micro quand il s’agit de la théorie de la plus-value o Keynes (1936) : Macro. Distinction micro-macro n’est pas récente : elle existe depuis le début de la science économique La véritable opposition micro-macro s’affirme avec la grande crise de 1929. Avant cette crise, l’école classique avait annexé la pensée économique : courant de pensée fort et dominant. L’analyse micro dominait. Les classiques avaient posé des postulats : maximum de satisfaction pour chaque individu (main invisible d’Adam Smith). Keynes dit ce qui est difficile s’est de se débarrasser de l’économie dominante, à savoir l’économie classique. L’intérêt d’une nation se confond avec l’agrégation des intérêts individuels. Peu ou pas d’analyse macro-économique. (CONCLUSION) Toute crise, tout écart à la norme ne peut être que conjoncturelle. Une crise structurelle, c'est à dire une crise qui dure, n’a pas sa place dans la pensée économique classique.

Pourquoi l’économie classique était dominant ? Parce qu’ils ont fait des postulats, ont montré que l’économie pouvait fonctionner comme une science. Par définition, l’individu est rationnel. Qu’est ce que ça signifie ? C'est à dire que personne d’autre que lui ne sait ce qu’il a à faire quand il doit prendre une décision économique. Un comportement rationnel, c’est un agent économique qui procède à l’allocation optimale des ressources, en d’autres termes, pas de gaspillage. Exemples : (1) Le comportement du consommateur : Il rechercher la satisfaction maximale en tenant compte de la contrainte de ses revenus. (2) Le producteur chercher à rendre maximum la quantité produite sous la contrainte des coûts de production. En d’autres termes, il sait ce qu’il a à faire, il sait où sont ses intérêts. Ce qui est vrai au niveau de la micro-économie est vrai au niveau de la macro-économie. 1

CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE

La grande crise de 1929 surprend par sa durée et son ampleur (elle touche tous les secteurs). Elle remet en cause le schéma dominant de la pensée économique. La crise de 1929 remet en cause le schéma dominant de la pensée économique. Le chômage est la première conséquence de la crise de 1929. Quelles sont les réponses à cette crise ? - Pour les classiques, blocage des mécanismes de rééquilibrage. Chômage massif car les salaires sont trop élevés. Il faut baisser les taux de salaire pour résorber le chômage. - Au niveau micro-économique : dans une entreprise une baisse du taux de salaire va inciter l’entreprise à proposer de l’emploi, ce qui entraine une baisse du chômage. - Au niveau macro-économique : une baisse du taux de salaire fait baisser la demande, ainsi que la production, de l’emploi, et fait augmenter le chômage - Ce qui est vrai au niveau de l’individu (micro-économie) ne l’est pas au niveau de l’ensemble des individus (macro-économie). Ce qui est vrai au niveau de la micro ne l’est pas forcément au niveau de la macro. -

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II. -

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Pour Keynes, le problème du chômage ne concerne pas seulement les entreprises mais aussi les salariés qui perçoivent un salaire : c’est donc un problème d’ordre macro-économique. L’objectif ici n’est pas d’opposer micro et macro économie mais de dire que les approches sont différentes en fonction des sujets analysés. Le décideur (chef d’entreprise, homme politique, etc…) a besoin de la micro et de la macro économie avec les limites de chacune de ces disciplines en fonction du sujet qui est traité et analysé. Quelque fois, ces deux modes de pensée peuvent être complémentaires. Il n’y a pas de véritables critères de distinction de la micro et de la macro. Mais, ce dont on est sûr c’est que ces distinctions peuvent se faire selon deux critères : o La nature de l’agent dont on analyse les actions o Le rôle joué par les prix et les revenus. La montée en puissance de l’économie industrielle L’économie industrielle est très nettement insérée dans la pensée économique anglosaxonne. Elle est née de l’insuffisance des théories à rendre compte de la réalité. Alfred Marshall (1842-1924), premier économiste à poser les jalons de l’économie industrielle avec des instruments nouveaux : économies internes, économie externes (c'est à dire qui n’est pas intégré dans le comportement des entreprises), taille de l’entreprise et concurrence. Jusqu’à quel point une entreprise peut elle croître et donc augmenter son pouvoir de marché sans pour autant porter atteinte à la concurrence ? La régulation économique, selon les classiques, connaissait des limites : o Les prix ; ce n’est pas uniquement le résultat de la rencontre entre l’offre et la demande. En effet, les entreprises elles-mêmes peuvent avoir des actions sur les prix. L’entreprise est soit en situation de price-taker, c'est à dire qu’elle prend les prix qui s’impose à elle, ou en situation de price-maker, c'est à dire qu’elle fait les prix parce qu’elle a un pouvoir de marché.

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CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE o Le pouvoir de contrôle ; qui contrôle les entreprises ? Le contrôle appartient de moins en moins à ceux qui détiennent le capital (les actionnaires) et de plus en plus à ceux qui détiennent le savoir (la théorie managériale, etc) o CPP (concurrence pure et parfaite) : simple vue de l’esprit parce que toutes les entreprises ne sont pas de la même taille, parce que l’atomicité du marché n’est pas vérifiée, pas plus que la transparence du marché. Par rapport à ces insuffisances, nous avons besoin d’une nouvelle approche, de nouveaux concepts et d’un nouveau modèle. -

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Apparition de phénomènes nouveaux comme la concentration, la diversification, l’intégration, qui nécessitent une approché méthodologique nouvelle. Tableau à commenter Opposition fondamentale entre micro-économie et économie industrielle. Développement de travaux sur l’organisation industrielle : théorie de l’oligopole et de la concurrence imparfaite. La micro-économie était basée sur la CPP, autant l’économie industrielle s’appuiera sur le modèle de l’SCP Il existe désormais un nouveau modèle associé à l’économie industrielle : modèle SCP (Structure Comportement Performance). Schéma à commenter. Opposition fondamentale entre micro-économie et économie industrielle

Principales hypothèses

La rationalité de l’agent

Micro-économie Information complète et parfaite Parfaite

Les caractéristiques du marché

Atomicité de l’offre et de la demande, CPP

La taille des entreprises

Égale

La qualité de l’information

Unique avec technique donnée Nul, le recours au marché Le coût d’accès aux marchés n’entraîne aucun coût Le comportement des Price-taker firmes Le marché est La régulation autorégulateur. L’État n’a qu’un rôle de gendarme La fonction de production

Economie industrielle Information incomplète et imparfaite Limitée Plusieurs configurations de marchés sont possibles : oligopole, monopole, marchés contestables Différente, accès inégal aux marchés (barrières à l’entrée) Multiplicité des techniques Coûts de transaction existants Price-maker La régulation étatique est nécessaire

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Schéma Caractéristiques de base de l’offre et de la demande

Structures Etat Comportements

Performance

De la nature des structures de marché vont dépendre les stratégies et donc les comportements élaborés par les entreprises. Le modèle à la base est un modèle relativement linéaire. Par rapport au modèle SCP, il y a deux évolutions, il n’est pas linéaire. Performance Economie industrielle Performance

CF. SCP

Feedback Deux évolutions

SCHÉMA DISTRIBUÉ

Rôle de l’Etat

Actuellement le modèle SCP semble être le plus proche de la réalité par rapport à ce que nous constatons dans les stratégies déployées par les firmes. Au départ, l’économie industrielle s’inscrit dans la tradition anglo-saxonne. En France, l’économie industrielle a été développée par des auteurs comme Yves Morvan, François Perroux, Jean-Marie Chevalier. Cette discipline possède sa propre revue, la Revue de l’économie industrielle lancée en 1977.

L’économie industrielle a pour objet d’étudier principalement :

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CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE -

Les stratégies des agents du système production et leurs déterminants, ainsi que les rapports qu’ils entretiennent entre eux et avec leur environnement le plus large. Le fonctionnement du système productif qu’ils contribuent à structurer en permanence, et ses modalités de transformation. Le contenu et la portée de ce système et ses performances.

PLAN DU COURS - CHAPITRE I – Théorie de la production - CHAPITRE II – Le marché concurrentiel et ses imperfections

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CHAPITRE I – La théorie de la production I.

Concepts et définitions de bases

1. L’objectif de l’entreprise L’objectif de l’entreprise est de maximiser le profit noté π . Le producteur est avant tout un agent rationnel il procède donc à l’allocation optimale des ressources. π =RT −CT π = pq−( r 1 x 1+r 2 x 2+…+ r n x n ) - L’entreprise ne stocke pas sa production, la production sera donc assimilée aux ventes - Comment l’entreprise va maximiser le profit ? - Il existe donc une relation technique : quand l’entreprise veut augmenter la quantité des produits, elle doit augmenter la quantité des facteurs de production. Comment dans ce contexte précis l’entreprise sera amenée à rendre maximum son profit ? Elle doit agir sur les deux composants de l’équation du profit. Si elle agit sur la recette totale, sa marge de manœuvre se limite seulement aux quantités produites parce que la firme est en situation de price-taker (le prix s’impose à l’entreprise sur lequel elle n’a aucune emprise). Si l’entreprise veut augmenter sa recette totale, l’entreprise ne peut intervenir que sur le niveau des quantités à produire. L’entreprise ne peut pas intervenir sur le niveau des rémunérations des facteurs de production qui sont définis par les marchés respectifs. En d’autres termes, si l’entreprise veut augmenter ou diminuer le coût total elle ne peut intervenir que sur les quantités des facteurs de production. Il existe donc une relation technique : quand l’entreprise veut augmenter la quantité des produits, elle doit augmenter la quantité des facteurs de production. § LA FONCTION DE PRODUCTION La fonction de production est une relation fonctionnelle qui pour un état des connaissances et étant donné les quantités des facteurs de production utilisées indique la quantité maximale de produit qui peut être obtenue. Cette fonction de production s’écrit : q=f (x 1 x 2 … x n) § LA NOTION DE COURTE PÉRIODE ET DE GRANDE PÉRIODE Les concepts de courte et longue période se rattache au caractère fixe ou variable des facteurs de production d’où une série de définition Un facteur de production est fixe lorsqu’il est impossible de faire varier sa quantité même si cela est nécessaire. Un facteur de production est variable lorsque l’on peut changer facilement la quantité utilisée de ce facteur de production. Ceci nous permet de faire la distinction entre courte et longue période par rapport au caractère fixe ou variable des facteurs de production. On dira alors que la courte période est un cadre d’analyse pour lequel un facteur de production au moins est considéré comme fixe. La longue période est un cadre d’analyse pour lequel tous les facteurs de production sont variables. En d’autres termes, courte et longue période n’ont strictement rien à voir avec la notion de temps. La conséquence est qu’on va pouvoir étudier des fonctions de production de courte période et des fonctions de production de longue période.

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1er cas : fonction de production de courte période On va analyser le lien qui existe entre la quantité produite et le facteur de production variable. Pour une fonction de production de longue période, on va analyser deux choses : le lien entre les facteurs de production variable (à travers le taux marginal de substitution) et le lien entre la quantité produite et le facteur de production variable § LES COURBES DE PRODUCTIVITÉ (CF. TD N°1) On en distingue trois : 1. La productivité totale notée q et q=f (X 1 , X 2) 2. La productivité moyenne notée PM 3. La productivité marginale notée Pm Nous sommes ici dans le cadre d’une courte période, c'est à dire un seul facteur de production fixe. La productivité totale de X1 facteur de production variable, est la quantité qui peut être obtenue quand on donne à X2 une valeur fixe et que l’on fait varier seulement le facteur de production X1. La productivité moyenne se calcule en divisant la productivité totale par rapport au facteur de production variable X1. f (X 1, X 2) q PM = = X1 X1 La productivité marginale indique de combien va varier la productivité totale si on fait varier d’une unité la quantité du facteur de production variable. § LA NOTION D’ÉLASTICITÉ L’élasticité d’une quantité demandée par rapport à son prix se définit comme étant le taux de variation relative de la quantité suite à une variation relative du prix. En d’autres termes, l’élasticité permet de mesurer la variation de la quantité produite sur la variation des prix. Δ q Δq ∗q q q q = e = Δq p Δp p Pm q = e X 1 PM

II.

La gestion rationnelle du producteur

Le producteur est rationnel et agit sous la contrainte ; son objectif, en fonction de ses contraintes il lui appartiendra de rendre maximum la quantité produite soit de rendre minimum les coûts de production ou soit de rendre maximum son profit. § LA LIGNE D’ISOCOÛT, L’ISOPUANTE Le producteur prend les décisions dans un marché parfaitement concurrentiel, il est donc dans une situation de price-taker. 7

CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE Deux facteurs de production : C=r 1 x 1+ r 2 x 2+b b étant les coûts fixes La ligne d’isocoût rassemble toutes les combinaisons des facteurs de production (le travail x1, le capital x2) qui ont le même coût. En d’autres termes, sur la ligne d’isocoût, l’accroissement de l’emploi d’un facteur de production au détriment de l’autre s’effectue sans aucune conséquence sur le budget consacré à la combinaison productive. Sur un graphique la ligne d’isocoût c’est la combinaison de tous les facteurs de production qui ont le même coût. Si je diminue la quantité d’x1 cela n’a pas de conséquence sur la quantité d’x2 (à vérifier). L’équation de l’isocoût s’obtient en exprimant un facteur de production en fonction de l’autre. −r 1 x 1 C 0−b C 0=r 1 x 1+r 2 x 2+b ⟺ r 2 x 2=−r 1 x 1+C 0−b ⟺ x 2= + r2 r1 Ligne d’isocoût Le produit à mettre sur le marché

producteur a une quantité de

Une isoquante rassemble toutes les combinaisons productives du capital et du travail qui permettent d’attendre le même niveau de production. Ainsi, l’accroissement de l’emploi d’un facteur au détriment de l’autre n’affecte pas le niveau de production. Ce qui intéresse le producteur c’est de combiné l’isoquante et l’isocoût de manière à obtenir l’équilibre du producteur. L’intersection entre l’isoquante et l’isocoût donne l’équilibre du producteur avec les quantités optimales des facteurs de production qu’il sera amené à utiliser. En clair, plus on s’éloigne de l’origine, plus il aura un niveau de production élevé. Deux cas de figure peuvent se présenter au producteur, ils dépendent de la nature de la contrainte que va subir le producteur. Premier cas de figure ; la contrainte porte sur le coût de production, dans ce cas l’objectif du producteur est de rendre maximum la quantité produite. Deuxième cas de figure : la contrainte porte sur la quantité à produire, ici l’objectif est de rendre minimum les coûts de production. § LE CHOIX DU NIVEAU DE PRODUCTION OPTIMUM POUR UNE DÉPENSE DONNÉE (CAS 1) q=f (X 1 , X 2) et C=r 1 x 1+ r 2 x 2+b C 0=r 1 x 1+ r 2 x 2+b La contrainte porte sur le coût totale tel que C = C0 Obj est déduit de la contrainte L (lagrangien) = max q ; C = C0 L = f(x1x2) – λ (r1x1 + r2x2 + b – C) avec b les coûts fixes et C0 le coût total Que cherche le producteur ? Les quantités de facteurs x1 et x2 qui vont lui donner un niveau de production optimal. Les conditions de premier ordre vont nous donner des quantités des facteurs de production x1 et x2 qui vont permettre au producteur ou à l’entrepreneur d’obtenir un niveau de production optimal. « Quelle quantité de x1 vais-je utiliser ? » CF. feuille

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CM DE MICRO-ÉCONOMIE APPROFONDIE A l’équilibre et selon les conditions de premier ordre le rapport des productivités marginales ( f1 r1 ) est toujours égal au rapport des rémunérations des facteurs de production ( ) f2 r2 Lambda indique de combien va augmenter la quantité totale si on augmente d’une unité la rémunération sur chacun des facteurs de production. Les conditions de premiers ordre nous donne les quantité de x 1 (quantité) et de x2 (capital) et nous permette de trouver la valeur de  que nous avons interpréter. Cette solution qu’on a trouvée est-ce la meilleure solution possible ? En d’autres terme, est-ce qu’il n’existe pas une autre solution qui permet d’avoir une combinaison plus efficiente que la première. Pour répondre à cette question nous passerons par les conditions de deuxième ordre. Il s’agit des conditions de deuxième ordre si l’objectif du producteur est de rendre maximum la quantité produite, ces conditions dépendent de la nature de l’objectif.

|

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f ₁₁ f ₁₂ −r ₁ H = f ₂₁ f ₂₂ −r ₂ > 0 −r ₁ −r ₂ 0 f ₁₁ =

∂f ₁ ∂ x₁

₁₂

f =

∂f ₁ ∂ x₂

f ₂₁=

∂f ₂ ∂ x₁

f ₂₂=

∂f ₂ ∂x₂

r ₁=

∂C ∂ x₁

r ₂=

∂C ∂ x₂

Les conditions de deuxième ordre sont reliées à l’objectif du producteur. Si l’objectif est de rendre maximum la quantité du producteur, alors Hessien doit être supérieur à 0. § Le choix de la combinaison productive pour un niveau de production donné Dans certain cas de figure, le producteur ne peut pas dépasser un niveau de quantité à produire quand bien même il le voudrait : ce sont les quotas. Cela signifie que la contrainte qui pèse sur le producteur porte non pas sur les coûts de production mais bel et bien sur la quantité à produire. Dans ce contexte, quelles seront les quantités des facteurs de production x1 et x2 qui vont permettre à l’entrepreneur d’avoir le coût de production le plus bas possible ? On part de q0=f(x1 ;x2) avec q0 qui ne peut pas dépasser un certain niveau de production et C=r1x1 + r2x2 + b. L = obj ; contrainte soit L = min C ; f(x1 ;x2) = q0 Puis L = r1x1 + r2x2 + b -  (f(x1 ;x2) - q0) On veut savoir la quantité des facteurs de production : x₁ ? x₂ ? Ayant les deux, je peux connaître le coût que je veux rendre minimum. DONC : 1. Conditions de 1er ordre Nous avons 3 inconnues : x₁, x₂, μ...


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