EMF 2 2018 - Note de cours economie monetaire et financiere L2 eco PDF

Title EMF 2 2018 - Note de cours economie monetaire et financiere L2 eco
Course Economie Monetaire et Financiere
Institution Université de Rouen
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Note de cours economie monetaire et financiere L2 eco ...


Description

Introduction Économie d’endettement, marché de capital : Un système financier bancaire sert à assurer un ajustement entre les agents ayant des capacités de financement (ménage) et ceux qui ont des besoins de financement (entreprise) : cela concerne donc l’ensemble des agents économiques qui peuvent être demandeurs ou offreurs de cette capacité. Cet ajustement entre besoin et capacité implique un transfert de l’un sur l’autre. Ils ont deux aspects différents : Aspect quantitatif : C’est le transfert des capacités des uns sur les besoins des autres. Dans une économie ouverte ce transfert quantitatif ne concerne pas seulement l’économie domestique seule mais il concerne aussi le reste du monde. Aspect qualitatif : le système financier transforme des échéances et mutualise des risques, c’est-à-dire que les agents qui ont une capacité de financement veulent bien prêter mais pas à n’importe quelle conditions et les agents qui ont des besoins de financement veulent bien emprunter mais pas non plus à n’importe quelles conditions. Mais en général, les conditions des uns ne correspondent pas aux conditions des autres, même si quantitativement c’est le cas. Les ménages, structurellement en excèdent d’épargne, veulent bien placer leur argent mais ils veulent des placements sûrs et ils veulent du court terme et des produits liquides pour qu’en cas d’imprévu, ils puissent sortir leur placement facilement, même si ce n’est pas tellement rentable les ménages payent la sécurité par un rendement faible. De l’autre côté on a des entreprises pour qui le besoin est spécifiquement long car l’investissement se fait sur le long terme et est risqué. C’est précisément à ça que sert le système banquier et financier : à faire en sorte que les aspirations des uns correspondent qualitativement et quantitativement aux aspirations des autres. Le système bancaire fait en sorte que les opérations de chacun correspondent à celles des autres.

➢ 1ere façon d’ajuster : système d’endettement

Les ménages n’assument pas les risques des emprunteurs mais ce sont les banques. La banque joue donc le rôle de tampon puisqu’elle assume le risque de faillite et le risque de

retard de remboursement. Quant aux ménages, ils supportent le risque que la banque fasse faillite. La banque mutualise le risque puisqu’elle prend en charge le risque que le ménage ne veut pas prendre. Elle se rémunère sur la différentielle des taux. Lorsque les ménages déposent de l’argent dans une banque ils le déposent à court terme, dans le compte à vue. Le ménage est satisfait car il a des fonds sécurisés et liquide. L’entreprise est également satisfaite puisqu’elle obtient les ressources de l’échéance ➔ c’est ce qu’on appelle La transformation des échéances / la transformation bancaire : consiste pour la banque à emprunter à court terme auprès des ménages et à prêter à long terme aux entreprises. Quand on dépose de l’argent à la banque, elle nous doit de l’argent c’est du passif pour la banque mais c’est de l’actif pour les ménages. Et donc la conjonction de ces deux comportements mutualisation des risques plus transformation bancaire assume que la banque va ajuster quantitativement et qualitativement les besoins avec les besoins des autres. Dans ce système la banque est le monopole de financement, par ce que les ménages qui ont de l’argent place leurs fonds dans les banques et les entreprises quand elles veulent emprunter elles n’ont pas le choix que de passer par les banques➔ donc c’est la banque qui fixe les prix. Les marchés existent dans ce système mais ils ont un impact extrêmement faible ils financent très peu par rapport aux banques. Dans un système comme ça on a une politique monétaire définie ➔ elle vise à contrôler la banque➔ Ce type d’économie s’appelle économie d’endettement où prédomine la finance indirecte : les ménages et les entreprises n’entre jamais dans des relations directe mais passe par l’intermédiaire d’une banque. Economie de marché de capitaux : finance directe diffèrent Économie d’endettement : finance indirecte

➢ 2ème façon d’ajuster : marché des capitaux

On a toujours des entreprises qui ont un besoin de financement et des ménages qui ont des excédents mais ils vont rentrer directement en relation sur un marché financier. Les entreprises émettent des titre (action, obligation …) les proposent à la vente sur le marché et les ménages les achètent soit individuellement (rare) ou collectivement. L’avantage de ce système c’est que quand on évite un intermédiaire on gagne sur le prix. Pour l’entreprise c’est un gain car elle économise sur le cout de sa dette en évitant

l’intermédiaire donc elle gagne sur le prix. Le ménage est mieux rémunéré : il y a moins d’intermédiaires donc plus d’épargne. L’inconvénient de ce système : si le ménage veut récupérer son argent. Le marché est organisé de tel manière à assurer la liquidité du titre c’est à dire que le titre est négociable : il est vendable à tout moment. Par contre si le marché vous garantit la vente il ne garantit pas le prix. Et c’est comme ça que le marché permet un ajustement qualitatif des besoins par ce que les ménages peuvent placer sur le marché financier sachant qu’ils peuvent récupérer leurs biens à n’importe quel moment sous réserve que le risque de plus-value/moins-value n’est pas assumé donc que le marché ne mutualise pas le risque. Le marché ne transforme pas les échéances mais il responsabilise les acheteurs (risque que l’émetteur fasse faillite, risque de variation des taux). Lorsque le ménage achète des titres en bourse il assume les risques du titre c’est-à-dire Le risque de variation de cours. Le cours varie en sens inverse du taux et donc le ménage supporte ce risque de taux et il supporte aussi le risque financeur. Le marché des capitaux préconise le financement direct et n’a pas besoin de la banque. La banque n’a plus raison d’exister dans une économie de marché de capitaux  donc elle n’a plus de monopole et doit elle doit s’inventer un rôle. La banque a le monopole de la finance de l’économie (monopole à 99%) dans une économie d’endettement (qui prédomine la finance indirecte et passe par l’intermédiaire du système bancaire). Après la 2GM, on était dans une économie d’endettement. Aujourd’hui plus de 50% de financement de l’économie passe par les marchés des capitaux. Depuis les années 80 (la révolution technologique) on est dans un système d’économie des marchés de capitaux et en système impur car tous les acteurs n’ont pas accès au marché financier (cas des PME par exemple). On assiste à u  ne mutation financière : le basculement d’une économie d’endettement à une économie de marché des capitaux. Bref : Il ne s’agit pas de juger la qualité des systèmes ➔ on a des systèmes efficaces qui sont sensé de financer. Le système capitaliste économique aujourd’hui fonctionne de telle manière qu’il ne peut pas évoluer comptablement avec une économie d’endettement. C’est pour ça que selon le niveau de développement des pays on ne peut pas calquer une structure financière ou bancaire à tous les pays ça dépend de leurs niveau de développement ➔ ça ne correspond pas à tout le monde.

Chapitre 1: constitution du système bancaire français I.

Historique du système bancaire du Moyen-Age à nos jours

Le système bancaire est le fruit d’une évolution très lente. L’histoire de la banque en France compte plusieurs grandes étapes, une sorte de révolution qui engage progressivement la profession dans la modernité. En fait, le système bancaire en France évolue brutalement. C’est le calme plat puis de temps à autres, des ruptures assez brutales changent qualitativement la donne de la banque. Le métier de banquier aujourd’hui n’a pas connu d’innovation : il existe depuis le moyen Age. Toutefois, il est pratiqué avec les techniques modernes (pas d’ordinateur au Moyen-Age). Toutes les pratiques actuelles ont était mises au point entre le 11ème et le 15ème siècle. Au moyen Age on a inventé la lettre de change, le billet à ordre, l’obligation, l’action, le prêts à emprunt, le prêt sur gage, les contrats à termes, la comptabilité en partie double, etc. on a tout inventé après il faut gérer. Le pays qui innove et qui crée véritablement la banque est l’Italie car elle est bien placée géographiquement. Le vocabulaire financier est italien : banco, banco rota (banque route),….Au moyen Age, le centre économique se situe autour de la méditerranée et les Etats les plus puissants sont ceux autour de la Méditerranée du fait du commerce, et l’Italie se situe entre l’orient et l’occident, avec deux pôles, Venise et Gênes, accueillant une communauté bancaire très importante. Il y a le commerce international méditerranéen : l’Asie du sud gouvernée par l’Italie, et le commerce du Nord dont le centre névralgique sera positionné à Londres : c’est la ligue hanséatique. La Hanse est une ligue commerciale de commerçants qui fondent le club « la ligue Hanséatique. Commerçants de partout, les seigneurs accordent des zones franches dans les ports, enclaves libres où les commerçants achètent et vendent leurs marchandises sans droit de douane tout étant sécurisé, ce qui dynamise l’économie. C’est donc une association de ports libres où les commerçants peuvent échanger. Dans le Nord, on achète essentiellement des ballons de laines bruts (moutons), en Angleterre on les échanges contre du fil, en Flandre on tisse et on Scandinavie on vend les draps contre de la fourrure, du miel, des épices…. Au lieu d’avoir des comptoirs financiers, tous les agents de la ligue ont un compte à Londres. Londres est dès le début comme une place internationale. Londres est le seul marché financier à ne pas d'abord financer son économie domestique : les économies sur les bourses sont d'abord pour l'économie nationale. C'est le seul pays au monde où les opérations des étrangers sont plus importantes que les opérations domestiques. Ca date du 15eme siècle. Les taux de changes sont gérés à Londres. C'est comme ça que la lettre de change a été inventée, c'est-à-dire que plutôt que de se promener avec des pièces on va écrire sur un morceau de papier ≪   je dois tant a machin ≫   on donne le papier a un Coursier qui va à Londres où se trouvent les comptes et la ≪ je paye tant a truc ≫ qui a aussi son compte à Londres.

Dans le sud c’est encore plus évolué. L’Italie est un pays catholique: le pape est un seigneur qui possède des étendues assez vaste sur l’Europe : il doit faire respecter la loi catholique sur l’Europe: le prêt à intérêt est interdit par les églises. Le pape avait besoin d’argent pour financer les guerres, des frais de représentation de l’argent, on est coincé donc on va inventer des techniques pour contourner la religion c’est-à-dire pouvoir prêter sans vraiment prêter par exemple le prêt sur gage, ou par exemple donner de l’argent au pape qui va nous rembourser par la suite avec des marchandises qui sont acheté plus chères ➔ on gagne de l’argent sur la valeur des marchandises et non pas sur le temps. Dans le sud, c'est pareil mais en Italie c'est plus évolué car on est dans un pays catholique. Le pape doit faire respecter l'ordre catho sur l'Europe, on veut aujourd'hui une Europe sans frontières, on a un corpus théologique autour du prêt a intérêt qui est interdit par l'église donc on n'a pas le droit de prêter. On condamne l'activité bancaire. Le problème est que le pape a des besoins financiers (pour financer les guerres) mais ne peut pas emprunter pour ne pas aller à l'encontre de sa propre doctrine donc coince et les italiens (les Medicis plus particulièrement) vont inventer des techniques pour contourner l'interdiction de prêt à intérêt pour pouvoir prêter sans vraiment prêter, comme par exemple le prêt sur gage. A l'époque il y a des banquiers marchands, vous êtes marchand et trafique aussi de la finance. Les Medicis apprêtent des bateaux faisant du commerce méditerranéen et apprêter un bateau coûte cher c'est comme ça que les sociétés par actions naissent. On va repartir les risques, on réunit une association de commerçants où chacun va prendre une part. Chacun va mettre de l'argent pour apprêter le bateau et donc diviser le bateau en nombre de parts, quand la marchandise revient, la valeur de la marchandise est divisée en nombres de parts et chacun reçoit sa part, c'est ainsi qu'on contourne le prêt. C'est le bénéfice par action. Pour le Pape, on fait de même. On donne de l'argent au Pape qui nous remboursera en achetant les marchandises. Donne 100 au pape qui achète 110 de marchandise, il rembourse avec 10 % d'intérêt. Donc on établit des contrats avec les seigneurs ou on va leur prêter, prêt garanti par le fait que les prêteurs vont acheter des marchandises plus chères que celles que le prêteur a donné au départ. On ne gagne pas d'argent sur le temps mais sur la valeur de la marchandise, ce qui est autorisé. Le vrai prêt d’argent c’est l’usure, utilisée par les juifs. L’usure est condamnée car c’est un prêt à intérêt, or on a besoin du prêt. Les usuriers jouent un rôle social important car ils remplissent les tâches subalternes que personne ne veut prendre, à savoir le transport des espèces, le change, et La collecte d’impôt. Donc le banquier pur sans l’activité de marchand exerce une fonction indispensable mais jugée malsaine. Même pour le prêt sur gage il faudra attendre 1515 pour qu’il soit légalisé. L’échange à cette époque était une activité extrêmement technique, beaucoup de monnaie ➔ beaucoup de taux de change car chaque fief à sa propre monnaie. Les taux de changes ne concernent pas toutes les monnaies mais uniquement celle du roi. Il faut attendre Louis IX

pour que la monnaie soit un pouvoir d’état mais avant la monnaie était un droit du seigneur → magouilles. Le zéro est une innovation de la fin du Moyen-Age. Avant, on calculait tout en chiffre romain et les Italiens (Medicis, grandes familles) qui utilisaient cette methode de chiffres romains ont une comptabilité bien plus précise que la nôtre puisque précise au centime près. Le prêt à intérêt devient licite en France en 1789, l’église va assouplir la doctrine à partir du 12ème siècle, parce qu’en ce moment on a connu une chose très importante, c’est la naissance du purgatoire, alors qu’avant on avait que deux possibilités : le paradis et l’enfer, les activités borderlines amenant directement en enfer. A cette époque, la souffrance sur terre est supportable mais on se préoccupe beaucoup de la souffrance après la mort. Les idées sur l’enfer et le paradis vont conditionner le développement des activités bancaires. Les banquiers sont au même rang que l’inceste et la pédophilie. Le purgatoire apparait en ces sens comme une porte de sortie inespérée pour l’activité bancaire, car il permet le rachat des fautes commises. Les banquiers peuvent se racheter en réalisant des bonnes œuvres. Concrètement, ce seront les premiers mécènes des sociétés, mécènes du pape et des œuvres caritatives. Les banquiers italiens seront la clef de voûte de ces innovations et les marchands italiens feront les intermédiaires entre l’orient et l’occident. Les marchés italiens vont faire la liaison entre l’orient et l’occident et tout va être centralisé à Londres. A la fin du 15emme siècle Le commerce prend l’aspect de foire itinérante, on s’installe, on échange et puis on repart. Et le banquier qui suit pour faire le taux de change et retracer les écritures est un banquier itinérant. Le banquier de l'époque est d'abord un changeur, c'est lui qui évalue la monnaie mais c'est aussi et avant tout un métier de tenu de compte. Dans une société où savoir lire et écrire l’apanage de la classe la plus élevée, les banquiers vont organiser des centres de formations pour former les pauvres, les orphelins, pour qu’ensuite les incorporer au système. Les banques consacrent une partie de leurs dépenses à organiser des formations professionnelles. L'école n'est pas publique mais gratuite car sponsorisée par une banque. Les banquiers ont besoin de petites mains pour tenu de compte. En France, c’est une économie agricole, il y’a des organisations qui paralysent le commerce, mentalité paysanne, tout cela freine l’activité bancaire. La banque d’Angleterre est la 1ère banque centrale née en 1694 : le marché financier, la bourse, le billet de banque né en grande Bretagne dès le 12ème siècle. La banque d’Angleterre est La première société par action financière, toutes les autres sociétés sont des entreprises familiales. Elle émet des actions, et Progressivement ces actions vont être des billets de banques en étant un monopole. Au 16ème siècle, en France les banques sont micro locales et sont appuyées par une clientèle régionale : il ne se passe pas grand-chose, elle n’innove pas. Sous Philippe Lebel, elle va accueillir une communauté de banquiers italiens car Philippe Lebel va avoir de gros problèmes financiers et va avoir besoin de la rouerie des italiens pour pimenter les comptes.

Au 18eme siècle la France se laisse tenter par les innovations anglaises, ce qui va donner la banqueroute de Law. La monnaie était métallique et on ne connaît pas la monnaie papier et donc c’est à la fois l’expérience de Law qui marque l’introduction de la tentative du papier monnaie. L’expérience de Law : à l’époque, la France dispose de colonies en Louisiane et surtout en Inde (Pondichéry, Chandernagor) qui est extrêmement prospère ce qui permet à la France d’importer des produits qui sont extrêmement demandés : les produits de luxe. Donc on a créé une compagnie orientale qui est chargée d’exploiter le commerce maritime de ce comptoir avec la France, et Law à l’idée de fonder une société anonyme qui va financer les activités de cette compagnie orientale, elle émet des titres, des actions qui sont achetées par les français moyennant les dividendes, et le dividende est fonction des bénéfices des compagnie qui sont extrêmement juteux donc tout le monde veut acheter des titres et le cours s’envole. C’est la 1ère société anonyme que connait la France. Mais à l’époque, l’économie maritime n’a pas son autonomie budgétaire, le roi pioche dans la caisse si besoin et donc on va émettre plus de titre ce qui fait que si le bénéfice par action diminue et cette bulle spéculative va se retourner, causant la banqueroute. Il y a une répercussion sur la mentalité des bourgeois français, ruinés durablement. Là-dessus, la révolution française arrive mais elle ne consolide pas les finances de l’Etat et donc ça finit par ruiner totalement les finances de l’Etat. Le nouveau régime qui arrive reconnait les dettes de l’ancien régime qui n’étaient pas négligeables. Donc on est à deux doigts de la banqueroute, et la guerre se prépare car la révolution a débordé chez eux, ce qui ne va pas arranger la finance. Deux choses que les révolutionnaires ont en tête, d'une part trouver des sous et d'autre part, rendre la révolution pérenne, inscrite dans les structures et donne lieu à l'expérience des assignats : on nationalise tous les biens et on les vend au paysans qui sont libres, c’est-à-dire les anciens serf. On nationalise tous les gains du clergé, et on les vend aux paysans. Les paysans qui sont désormais sans terres vont avec leur petit pécule acheter ces terres moyennant quoi, l’Etat leur signe une reconnaissance de dettes ≪ vous avez donne tant et avez le droit à ce lopin ≫. On inscrit la révolution dans les structures. Au lieu d'avoir des grands propriétaires, on a une multitude de petits propriétaires. Au départ, l'assignat a valeur de reconnaissance, le problème : c'est pareil que pour l'expérience de Law, au départ ça correspond à un morceau de terre puis comme on recueille de l'argent on va émettre plus d'assignat, beaucoup plus qu'il n'y a de terre à livrer, les gens ne vont plus vouloir des assignats, ils vont conserver leur or et la France va expérimenter la loi de Gresham ≪ La mauvaise monnaie chasse la bonne ≫ c'est-à-dire que plus personne ne voulant des assignats, la bonne monnaie se ≪ cache ≫ et ne circule que des assignats → manière d'expérimenter les billets de banque. La valeur des assignats perd rapidement toute valeur, elle ne signifie plus rien. Entre temps, on a tué le roi. On a un effondrement du système bancaire puisque la monnaie n'assume plus ses fonctions ni de réserve de valeur, ni d'intermédiaire des échanges. Il s'e...


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