Fiche rôle de l\'etat macro economie PDF

Title Fiche rôle de l\'etat macro economie
Author Clément Delivet
Course Economie
Institution Kedge Business School
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Fiche sur le rôle de l'Etat dans la Macro économie ...


Description

Le rôle de l’Etat Intro Le rôle de l’Etat dans notre société est important, il interagis dans de nombreux domaines. Cependant cela soulève grand nombre de questions et de débats. Selon Musgrave l’Etat possède 3 fonctions : - Affectation ou l’allocation des ressources (dépenses pour entretenir la quantité ou la qualité des facteurs de production) - La redistribution (répartir des revenus) - La régulation ou stabilisation économique (réguler l’activité économique) De nos jours une 4ème fonction est apparue : - La réglementation micro-économique (l’Etat tente de fixer des règles entres les acteurs économiques) I-La fonction d’allocation : l’Etat producteur 1-La production de biens publics Un bien public : prestation qui prend la forme de services à consommation collective ou indivisible qui du point de vue du bénéficiaire ne peut faire l’objet de rivalité ou d’exclusion par les prix. Il y a donc 2 principes : - La non rivalité : quantité consommé par une personne ne réduit pas celle des autres. - La non exclusion : Le non payeur ne peut pas être exclu. Par exemple un bien commun est non exclusif mais peut être rival comme l’environnement => Ostrom reprend la «!tragédie des biens communs!» : Un bien commun est en libre service. Selon Ostrom il y aura une dégradation de l’environnement due à une forte utilisation de ressources en libre service, qui finira par disparaitre. ==> La solution est donc de réguler par l’Etat ou par le marché (droit de propriété). En effet Ostrom a montrer que les collectivité peuvent encore gérer de manière économiquement optimal des biens communs à travers la création d’arrangements institutionnels. 2- La gestion des externalités Une externalité correspond à une situation créée par un agent économique lorsqu’il procure à autrui par son activité une utilité, un avantage gratuit ou un dommage sans compensation monétaire. On distingue donc les externalités positives des externalités négatives. On peut aussi distinguer les externalités de production des externalités de consommation. Quoi qu’il en soit les externalités sont dues à des défaillance du marché. Pour corriger ces défaillances, il y a deux approches : - l’internalisation des effets externes négatifs : L’Etat ne doit pas intervenir en taxant ou en subventionnant car il modifierait la répartition des revenus. - L’Etat doit intervenir en imposant une taxation (pollueur-payeur), ou une réglementation. => en cas d’effets externes positifs, l’Etat peut renforcer les droits de propriété en matière d’innovation, R&D, brevets, coopération entre E etc.

3- Monopole naturel, entreprises publiques et nationalisations. L’Etat produit des services publics et des biens marchands à travers les entreprises publiques. On distingue : - Les établissements Public à caractère industriel ou commercial, de droit public n’ayant pas de capital. - Les sociétés nationales, de droit privé, elles ont un capital appartenant à l’Etat. - Les sociétés d’économie mixte, dont le capital est détenu en majorité par une ou plusieurs personnes publiques. =>Les participations publiques sont gérées par l’APE (Agence des Participations de l’Etat). exemple d’entreprises publiques : entreprise cotée en bourse (Areva), non cotée (La Poste, La Francaise des jeux) etc. ➢ L’Etat peut choisir de nationaliser, c’est à dire prendre le contrôle directe d’une entreprise. ➢ Il intervient dans le monopole naturel, l’Etat possède une entreprise qui contrôle la totalité de la production ce qui est préférable pour le bien-être des consommateurs. Exemple : transports, électricité etc. ➢ Enfin l’Etat intervient pour réguler les situations de concurrence imparfaite : monopole, oligopole etc. II-la fonction de redistribution du revenu national : l’Etat redistributeur. Crise des années 1930 entraîne l’apparition de l’Etat-providence, qui se mesure par le taux de PO. 1- La redistribution def : ensemble des opérations par l’intermédiaire desquelles une parties des revenus primaires est prélevée sur certains agents économiques ou catégories sociales pour être reversée au bénéfice d’autres. => RD = Revenu primaire - PO + revenus de transferts. Il ya deux objectifs à la redistribution : ➢ baisser les inégalités de revenus entre les groupes sociaux par des transferts monétaires entre les groupes sociaux les + aisés et les groupes sociaux les + pauvres : prestations sociales ➢ Couvrir les risques sociaux : protection social

Il existe 5 risques sociaux : vieillesse, maladie, maternité, emploi, exclusion sociale.

Enjeux sociaux

Enjeux économiques

➢recherche de justice sociale : corriger les inégalités de revenus et assurer des services publics. ➢maintient de la cohésion sociale : réduire les tensions sociales ➢recherche de solidarité : grâce à la protection sociale, compenser les pertes de ressources de personnes atteintes par les risques sociaux. ➢bénéfice démographique : la redistribution soutient la natalité et préserve la santé et l’espérance de vie.

➢approche keynésienne : les revenus de transferts soutiennent la demande globale ce qui entraîne la croissance. ➢effet de revenu : incite les individus à accroître leur activité pour obtenir des revenus supérieurs lorsque les prélèvements augmentent. ➢contribue au bon fonctionnement des entreprises => paix sociale.

Les enjeux de la redistribution, ce que ça représente : En France, 80% des prestations de protection sociale sont financées par des régimes obligatoires d’assurances sociales : - régimes de base de sécurité sociale - régimes complémentaires - régimes d’assurance chômage etc. En 2010, les régimes d’intervention public constituent en montant le deuxième intervenant dans le camp de la protection sociale. 2- Les deux logiques de redistribution. On distingue deux logiques : la logique d’assurance et la logique d’assistance. ➢ système d’assurance : c’est le rapport à l’emploi (aux cotisations versées) qui ouvre des droits. On parle de redistribution horizontale entre des catégories qui ne sont pas confrontées à certains risques, et celles qui les subissent. Exemple : allocations familiales, allocations chômage etc. ➢ système d’assistance : s’appui sur le système des trois U (Universalité, Uniformité, Unicité) dans un soucis de justice sociale. C’est le rapport a la nation qui ouvre des droits. On parle de redistribution verticale car elle baisse les inégalités de revenus entre les + aisés et les + pauvres. Elle est financée par une imposition progressive. Exemple : IRPP, RSA etc. L’age d’or de l’Etat providence c’est les Trente Glorieuses. 3- L’Etat providence en crise ? ➢Crise de financement : les dépenses sociales augmentent avec le ralentissement de la croissance économique, le vieillissement de la population, les transformations de a société (pauvreté, exclusion), et l’augmentation du niveau de vie. => déséquilibres financiers qui pénalisent le retour de la croissance ➢Crise d’efficacité : les besoins sociaux actuels, illimités.. La « trappe à pauvreté » installe durablement les plus modestes dans une pauvreté acceptable.

➢Une crise de légitimité : on tend vers des valeurs de + en + portées sur l’individualisme ce qui remet en cause la solidarité nationale = l’Etat perd de sa légitimité. Cela mène-t-il progressivement vers une fin de l’Etat providence ? Rosenvallon, historien, sociologue, estime qu’il faudrait un entre deux entre le scénario social-étatique et le scénario libéral. De facon générale il ne faut pas moins d’Etat mais mieux d’Etat. III-La fonction de stabilisation macro-économique : l’Etat régulateur. Toute politique économique possède 3 caractères : ➢ c’est une action volontaire ➢ objectifs doivent être hiérarchisés ➢ elle se concrétise par des mesures précises : - Règle de Tinbergen, le principe de cohérence : il faut disposer d’autant d’instruments que d’objectifs. - Règle de Mundell, principe d’efficience : chaque instrument doit être affecté à l’objectif pour lequel il dispose de la plus grande efficacité relative. 1- Les objectifs de la politique économique. La fonction de stabilisation macroéconomique comprend 4 dimensions : - favorises une croissance équilibrée : s’assurer que le taux de croissance effectif se rapproche du taux de croissance potentiel => éviter une stagnation ou une surchauffe de l’économie. - favoriser le plein-emploi : maintenir le taux de chômage à son niveau le plus bas possible. - favoriser la stabilité des prix : maintenir l’inflation à un taux stable et soutenable. - favoriser l’équilibre extérieur : s’assurer que les échanges avec l’extérieur sont équilibrés. Ces 4 fonctions constituent des objectifs de politique économique : Ces objectifs doivent être en lien avec le carré magique de kaldor : inflation, solde extérieur, croissance et chômage. C’est une manière d’interpréter la santé de l’économie d’un pays en se concentrant sur ses équilibres internes et externes. Analysons ces different objectifs : ➢ La relation entre le solde extérieur et l’inflation et entre le solde extérieur et la croissance est définie par la contrainte extérieure ➢ Le lien entre la croissance et le chômage est défini par la loi d’Okun : relation linéaire empirique entre la croissance du PIB et la variation du chômage qui dit : lorsque la croissance du PIB augmente le taux de chômage baisse, en dessous d’un certain seuil de croissance le chômage augmente, au dessus de ce seuil il y a une baisse à élasticité constante. ➢La relation entre chômage et inflation (à CT) est définie par la courbe de Phillips : elle met en évidence une relation inverse entre inflation et chômage. ==> si Le chômage est faible, les entreprises ont plus de difficultés à recruter des salariés, elles se lancent dans une concurrence et augmentent les salaires. Si le chômage est élevé, les salaires nominaux augmentent plus lentement et peuvent même baisser.

➢ La relation entre salaire et inflation : coût du travail est une part importante du coût de production, ainsi si les salaires augmentent, les coût de production augmentent, cela se répercutera sur le prix pour rentabiliser.

=> - Courbe de Phillips : politique monétaire efficace ; - Friedman et Phelps : politique monétaire efficace à CT, pas à MT et LT car anticipations adaptatives - Lucas et Sargent : politique monétaire inefficace à CT, MT et LT car anticipations rationnelles. 2- Les instruments de la politique économique. Il ya deux types de politiques : - la politique conjoncturelle : agir sur la demande - la politique structurelle : agir sur l’offre La politique conjoncturelle est menée pour réguler l’activité économique afin de garantir une croissance forte sans déséquilibre, elle vise à rapprocher la production effective de la production potentielle. La politique conjoncturelle peut être : ➢ politique budgétaire et fiscale cherchant à : - affecter des ressources - réguler l’activité économique par des interventions budgétaires et/ou monétaire. - redistribuer : grâce a la fiscalité et grâce au budget permettant d’embaucher, aide a la consommation etc. ➢politique monétaire cherchant à : - assurer une croissance non-inflationniste - trouver l’équilibre extérieur : en cas de déficit il applique une politique restrictive pour attirer des capitaux afin d’éviter la dépréciation du change. La politique structurelle Elle vise à transformer le système économique afin d’en améliorer le fonctionnement et sa performance : politique de l’offre. Dans l’UE cette politique surtout sur la croissance endogène, avec le PT. Débat : les politiques conjoncturelles sont déstabilisantes, les politiques structurelles manque d’efficacité. Il faut une coordination des politiques et non pas une alternance. IV-Le multiplicateur d’investissement —> théorie keynésienne qui considère qu’une augmentation de l’investissement entraine une variation amplifiée du revenu national Y. 1- L’equilibre épargne-investissement Equilibre emploi ressource :

PIB = C + I + G

Or le PIB est distribué aux ménages (salaires) et aux actionnaires (profits) : en supposant que les actionnaires soient les ménages : PIB = revenu des ménages PIB = C + S

PIB = C + I + G = C + S S = I + G Dans la perspective keynésienne : - L’épargne est une fonction croissante du revenu noté Y, donc du PIB : S(Y) - L’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt : I(r) - L’investissement public G est supposé exogène car dépendant de l’Etat : GE Or S = I + G donc S(Y) = I(r) + GE 2- Le diagramme à 45°(plus bas) et le multiplicateur. Le multiplicateur d’investissement Si les entreprises investissent, elles augmentent directement le revenu d’un montant équivalent à la valeur des investissements, ce supplément de revenu est donc distribué dans l’économie et va donc être consommé et épargner. La partie consommée va augmenter la production (optique keynésienne) ce qui va augmenter Y (revenu national) ce qui va augmenter la distribution de revenu etc. L’effet final de l’investissement est plus important que l’effet initial. Démonstration : PmC = 0,8, I augmente de 100.

Or C(Y) = c.Y + C0 (c : PmC) et PIB = Y = C + I + GE Donc : Y = c.Y + C0 + I + GE Y - c.Y = C0 + I + GE Y (1 - c) = C0 + I + GE Y = (C0 + I + GE) / (1 - c) Y = (C0 + I + GE) x (1 / (1-c)) => Le coefficient 1 / (1-c) est appelé «!multiplicateur keynésien!» en économie fermée. Ainsi si PmC = 0,8 et I augmente de 100 : alors ce coeff = 1 / (1-0,8) coeff = 1 / 0,2 coeff = 5 Donc une variation de I de 100 genere une variation de Y de +500 : 5x100 Le diagramme à 45° Le diagramme à 45° est une représentation, sur le même graphique en fonction de Y, de la consommation C(Y) et S(Y) de l’investissement total I + GE. Si on considère un supplément d’investissement public GE :

Avec C(Y) = cY + C0 et Y = cY + C0 + I + GE on remplace dans l’équation :

Plus a PmC est forte, plus l’effet multiplicateur est fort (d’où la nécessité pour l’Etat de favoriser les bas revenus, ceux qui ont la PmC la plus forte par rapport aux riches. Un supplément de revenu engendré est supérieur au supplément d’investissement public. Les multiplicateurs keynésiens Le PIB doit respecter l’équilibre comptable : Y=C+I+G avec : C : consommation des ménages I : l’investissement T : niveau des taxes G : Dépenses publiques r : taux d’intérêt a : PmC On considère la fonction de production : C = C0 + a(Y - T) Or Y = C + S, donc Y = (C0 + a(Y - T) )+ S S = Y - (C0 + a(Y - T)) Une hausse de C0 peut s’interpréter comme un effet de richesse. En injectant la fonction de consommation dans l’équilibre comptable on obtient : Y = C0 + a(Y - T) + I + G (1-a)Y = C0 + I + G - aT Y = (C0 + I + G - aT) / (1-a)

Il existe un multiplicateur des transferts publics mais il est moins efficace que celui des dépenses publiques. Pour que le mécanisme multiplicateur soit efficace : ➢ + la PmC est élevé et la PmS faible, + le multiplicateur sera élevé.

➢ Le multiplicateur est d’autant plus élevé que la propension marginale à importer est faible. ➢ Le multiplicateur est calculé à taux d’intérêt donné, or l’I dépend du taux d’intérêt. Le financement des dépense publiques se fait sur le marché national des capitaux, ainsi les taux d’intérêt augmentent ce qui évince l’investissement privé. ➢ Il faut intégrer la monnaie. V-L’évolution du rôle de l’Etat. 1- La théorie libérale du 19ème siècle : le laissez-faire. A- Les classiques du 18eme et 19eme siècle : L’Etat minimal : A. Smith s’oppose aux mercantilistes : l!‘économie est gérée par une main invisible et un laissez-faire. D’où le libéralisme A. Gramsci limite ses fonctions à la notion d’Etat gendarme : armée justice infrastructures. Les autres classiques libéraux : T. Malthus : les aides de l’Etat sont néfastes et ne permettent pas de faire baisser la pauvreté. D. Ricardo : Il craint la trop forte augmentation des dépenses de l’Etat (les impôts et l’emprunt public = sommes utilisés pour le capital productif) B- Les néoclassiques libéraux JB. Say : déséquilibre sur les marchés des biens et des services = ponctuels, non durables. L’Etat ne doit pas intervenir. L. Walras : L’Etat doit fare respecter l’ordre naturel du marché, si les hypothèses de la CPP sont respectées alors les 3 marchés sont équilibrés. => l’Etat doit donc favoriser la libre entreprise, faciliter le fonctionnement du marché (CPP) et assurer la pérennité du processus concurrentiel. Si il y a monopole, il doit en surveiller le fonctionnement avec une politique de régulation. Il doit supprimer le protectionnisme et augmenter les traités de libre-échanges. 2- Les défaillances du marché (market failures) L’Etat doit intervenir en prenant en charge les biens collectifs et internaliser les externailités qui existent a cause des imperfections des droits de propriété B- les économistes keynésiens : la main invisible de l’Etat. Keynes préconise les politiques de relance étatiques reposant sur le principe multiplicateur. (de I, G, T). La demande crée son offre. Il recommande : ➢Une politique budgétaire car elle a une action directe sur l’activité économique. ➢Une politique monétaire qui a une action indirecte sur l’activité économique : un taux d’intérêt faible relance l’investissement. ➢Une politique des revenus : afin d’augmenter la demande en créant des emplois publics, en augmentant salaires et en redistribuant les revenus. 3- La contestation néoclassique. Selon les néoclassiques : A- Inefficacité des politiques conjoncturelles :

➢ contestation du multiplicateur keynesiens ➢ anticipations rationnelles : les individus prévoient une hausse des impôt dans une relance et épargnent. ➢ critique de l’illusion monétaire. ➢ problème de la contrainte extérieure : les importations absorbent une partee de la relance. B- L’Etat est responsable de la crise pour les néo libéraux : les effets pervers des politiques de relance. ➢ effet d’éviction : intervention publique génère un effet d’éviction sur le secteur privé ➢ effet désincitatif : la redistribution déresponsabiliserait les individus et encouragerait l’oisiveté. ➢ effet négatif sur l’emploi : le chômage résulterait, entre autres du salaire minimal ➢ effet inflationniste remise en cause de la courbe de phillips. L’intervention donne de l’inflation ➢ effet boule de neige de la dette publique : la stabilité de la dette implique que le taux de croissance économique soit égal au taux d’intérêt —> L’Etat serait responsable de la récession, du chômage, de l’inflation. C- l’abandon des politiques conjoncturelles pour la NEC. Pour la NEC les politiques conjoncturelles sont inefficaces : l’intervention de l’Etat est inutile et contre-productive. 4- Le courant libéral contemporain : la remise en cause de la légitimité des interventions étatiques. A- L’école des choix publics : une intervention limitée à garantir les doits de propriété. Le personnel politique serait responsable de l’augmentation des budgets car le vote majoritaire d’un bien public oblige la minorité à essayer de créer une nouvelle majorité pour demander un nouveau bien public. L’Etat représente donc un lieu d’expression des intérêts particuliers. Cette théorie s’attaque à l’existence de l’Etat et pas seulement à son efficacité. => rupture avec les néo classiques. B- L’école du cycle politico-économique : la politique éco suit le calendrier électoral. => modèle de W. Nordhaus : le gouvernement maximiserait le nombre de voix : - apres les élections il pratique une politique déflationniste (qui augmente le chômage) à l’inverse de la période préélectorale où il prend des mesures expansionnistes - cette théorie expliquerait les fluctuations à CT de la dépense publique, mais pas le déficit budgétaire à LT. => modèle de Frey et Schneider : le gouvernement maximiserait son utilité : - s’il est certain de perdre, il relance l’économie - s’il est réélu il poursuit son programme. d’autres théories contestent une intervention étatique. C- L’école de Chicago : la déréglementation des marchés les H politiques accorderaient des privilèges abusifs à certains types d’agents pour être réélu.

5- Vers une réhabilitation du rôle de l’Etat ? A- Les théories de la croissance endogène : une réhabilitation du rôle de l’Etat dans la croissance de longue période et dans l’investissement public. ➢interventions de l’Etat génèrent des effets externes qui légitiment l’interventionnisme. ➢le marché serait efficace à CT et à MT mais pas a LT car il serait démuni ...


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