Financement direct vs indirect PDF

Title Financement direct vs indirect
Author remi sandid
Course Introduction aux Marchés Financiers
Institution EDHEC Business School
Pages 7
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Introduction aux marchés financiers Thème 2 : Financement direct vs indirect I.

Pourquoi cette distinction ? 1. Explications : -

L’histoire, la culture et la religion Il y a un lien entre l’histoire, la culture et la religion et le type de financement choisi.

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La protection des investisseurs Plus les investisseurs sont protégés, plus les marchés financiers sont développés grâce aux lois, aux règlements et aux autorités de contrôle.

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La gouvernance d’entreprise Plus elle est développée, plus les marchés financiers sont développés.

« Le gouvernement des entreprises recouvre l’ensemble des mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants, autrement dit, qui “ gouvernent” leur conduite et définissent leur espace discrétionnaire». « Le gouvernement d’entreprise est « l’ensemble des mesures mises en œuvre … afin d’inciter les agents économiques indispensables à prendre part au processus productif et à s’y maintenir en assurant la création d’une rente organisationnelle suffisante ainsi qu’un partage perçu comme équitable par ces derniers compte tenu de leurs apports respectifs ». 2. Autres explications : -

La surface financière des émetteurs et investisseurs : le recours au marché est réservé aux moyennes et aux grandes entreprises car il y a des coûts liés à l’introduction en bourse, à la cotation et à l’obligation des informations légales (notamment à l’AMF) qui ne sont pas rentables pour les petites entreprises.

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La « complétude » des moyens : la diversification des financements : certaines grandes entreprises (ex: Nike) cherchent à utiliser tous les moyens de financement disponible. Pour les petites entreprises, l’intermédiation reste la seule possibilité.

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La volonté de divulguer de l’information et l’indépendance décisionnelle : certaines sociétés ayant une surface financière suffisante pour envisager une cotation la refuse et préfère faire appel au financement bancaire.

II.

Les intermédiaires – banques : 1. Les établissements de crédit :

Les banques mutualistes possèdent des clients qui sont à la fois sociétaires. Donc les clients sont à la fois actionnaires. 2. Les rôles des banques : -

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Offrir des liquidités (occroiement des prêts) Offrir et gérer les moyens de paiement L’intermédiation La transformation d’actifs La transformation Construction de produits (OPCVM par exemple) Autres services (investissement et financement) Mais également la gestion pour compte propre qui consiste à optimiser le rendement de la trésorerie en investissant en bourse.

3. Risques : Certaines activités faites par les banquiers sont très risquées donc il a fallu les encadrées, les contrôlées, voire les sanctionnées. La transformation consiste en convertir des fonds empruntés à court terme en très à moyen long terme pour des clients. Le taux du prêt à court terme doit être inférieur à celui à long terme. L’écart entre ces deux taux représente la rémunération des banques. C’est donc le principe de financement des banques.

Le renforcement des normes prudentielles impacte la rentabilité des banques. Peut potentiellement impacter les octrois de crédit. Plusieurs règles prudentielles ont été mises en place (pour le capital, les liquidités et le risque systémique) : -

Loi de séparation et de régulation des activités bancaires (adoptée par le Parlement français le 18 juillet 2013) : elle renforce la régulation et le pouvoir des autorités de supervision.

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Union bancaire (UE ou Zone Euro) (mise en place par le Parlement européen le 15 avril 2014) : elle vise à surveiller et gérer les faillites éventuelles des grands établissements bancaires.

4. Les mécanismes de supervision : Les compétences de l’ACPR s’exercent dans le cadre du MSU, premier pilier de l’Union bancaire européenne qui confie à la BCE le supervision de l’ensemble des banques de la zone euro, en lien avec les autorités nationales compétentes (ANC). Cette supervision unique est exercée de deux façons :

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Une supervision directe de la BCE pour les établissements considérés comme importants en collaboration avec les ANC Une supervision par les autorités nationales pour les institutions moins importantes, sous le contrôle et dans le cadre défini par la BCE

MSU : Mécanisme de Surveillance Unique JST : ce sont des équipes de surveillances prudentielles ANC (Autorités Nationales de Supervision) : ce sont des équipes de surveillance pour les petits établissements

5. Le marché interbancaire : Le marché interbancaire est le marché sur lequel les banques empruntent ou prêtent en fonction de leur position emprunteuse ou prêteuse. Le marché interbancaire représente toutes les banques et la Banque Centrale. La Banque centrale (Banque de premier rang, « Banque des banques ») intervient également sur ce marché pour apporter ou retirer des liquidités. - C’est un marché de court terme (potentiellement à plus long terme) - Ce marché est donc caractérisé par deux groupes d’intervenants : les banques (et un nombre limité d’autres institutions financières ou établissement comme la CDC) et la Banque centrale.

6. Les établissements de crédit spécialisés : Ils ne peuvent : - collecter des dépôts à vue ou à moins de 2 ans. - effectuer que des opérations particulières parmi lesquelles on peut considérer 5 catégories d’activités : • le financement des particuliers (prêt à la consommation, au logement) • le financement des entreprises (principalement crédit-bail mobilier et immobilier) • les services financiers (entreprises et particuliers; affacturage (vente d’une partie des créances que le client remboursera en ajoutant des intérêts, cautionnement…) • les services d’investissements (établissements spécialisés dans l’ensemble des métiers relatifs aux titres et autres instruments financiers) • La réalisation d’une mission permanente d’intérêt public confiée par l’Etat par exemple, l’Agence française de développement (objectif : combattre la pauvreté et favoriser le développement durable) III.

Les autres intermédiaires :

D’autres intermédiaires sont moins risqués car leur activité mobilise moins de capitaux et ils ont des normes prudentielles moins importantes. Cela augmente la concurrence et baisse les coûts de transaction. 1. Les compagnies d’assurance : -

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Deux activités ‒ Vie ‒ Dommage Une activité particulière : La réassurance (importante pour la sécurité du système financier. C’est le fait pour une compagnie d’assurance de s’assurer auprès d’une autre compagnie d’assurance. L’objectif est d’éviter la faillite en transférant un risque)

2. Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) : Produits d’épargne qui permettent :

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de détenir une partie d’un portefeuille de valeurs mobilières communà plusieurs investisseurs, et dont la gestion du portefeuille est confiée à un professionnel.

3. Les Hedge funds et les Exchange Traded Funds (ETFs) : Hedge funds : fonds non cotés à vocation spéculative. Ce sont des organismes de détention collective d’actifs financiers dans lesquels le rendement est très élevé. Pour atteindre leur objectif Ils utilisent l’effet de levier (endettement), c'est-à-dire la capacité à engager un volume de capitaux qui soit un multiple plus ou moins grand de la valeur de leurs capitaux propres et les produits dérivés, en particuliers les options. Il s’agit donc d’une gestion active.

Ils présentent l'intérêt d'offrir une diversification supplémentaire aux portefeuilles «classiques» car leurs résultats sont en théorie déconnectés des performances des marchés « classiques » d'actions et d'obligations. ETP (Exchange Traded Product) : répliquent les variations d’un indice, à la hausse comme à la baisse. Il s’agit donc d’une gestion passive permettant aux fonds d’avoir une variation similaire à celle de son sous-jacent, sans aucune intervention stratégique pour tenter de surperformer l’indice. 4. Le capital investissement : C’est le capital qu’un investisseur apporte en sachant qu’il consacre une partie de ses capitaux propres au développement ou au rachat d’une société ayant des besoins de croissance, de développement, de transmission ou de redressement. On le retrouve donc dans les activités suivantes : Capital amorçage Capital création - Capital développement Capital retournement Capital transmission Les acteurs sont : - Personnes physiques (business angels) - Sociétés de capital risque (sociétés par action qui ont l’obligation d’avoir au moins 50% de valeurs mobilières non-cotées dans leur portefeuille) - Corporate ventures - Fonds de capital risque - Fonds communs de placement à risques (FCPR), fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), fonds d’investissement de proximité (FIP)

5. Fonction support – Les établissements de paiement :

Les établissements de paiement ont été créés en 2010 sous l’autorisation de l’ACPR ; ils viennent concurrencer les banques car le monopole a été supprimé. Il y a une dématérialisation de la monnaie pour les commerçants physiques ou sur internet (paiements en ligne ou sans contact). Le rôle est de fournir le support et les méthodes de paiements. -

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Service de paiement : toute activité visant à intermédier des fonds scripturaux (inscrits en compte) ou fiduciaires (billets) appartenant à un tiers (sauf dérogation visée par un autre régime réglementé). De façon schématique, les différents services de paiement sont classés en deux grandes catégories : les services permettant d’exécuter des opérations adossées à un compte de paiement et ceux réalisés sans l’ouverture de compte....


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