HISTOIRE : Histoire-mémoire- guerre PDF

Title HISTOIRE : Histoire-mémoire- guerre
Course Histoire
Institution Université Rennes-II
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Summary

I. La peinture d'histoire au XIXe siècle.
II. La guerre moderne vue au XXe siècle.
III- L’impact de la guerre.
IV- L’ampleur du déni....


Description

Histoire, mémoire, guerre

Les nouveaux réalistes sont des artistes créant ce mouvement dans les années 60. Dans leurs œuvres, le souvenir de l'histoire et du traumatisme qu'a pu être la WWII pour eux dans leurs travaux. A quel point la guerre a-t-elle pu être portée à travers l'histoire de l'art ainsi que dans la question patrimoniale. I.

La peinture d'histoire au XIXe siècle.

A. La peinture d'histoire.

Au XIX, la peinture d'histoire va être mise au service de la constitution d'un patrimoine et la peinture d'histoire peut être considérer comme un moyen de constituer le sentiment d'un état nation avec des figures qui vont devenir des héros.

Première œuvre : Clément-Auguste ANDRIEUX (1829 - 1880), la bataille de Waterloo, 18 juin 1815, 1852, Huile sur toile, Musée du château de Versailles. La réaction des autres puissances est de relancer la guerre, Napoléon rassemble des troupes armées et va atteindre la Belgique, le 18 juin 1815, il se trouve face à l'Angleterre à Waterloo, perdant finalement la bataille. C'est une œuvre présentée au salon de 1852 et dans cette œuvre, ANDRIEUX peint l'attaque de 3000 cuirassés français contre les carrés anglais. On voit l'action française pour désorganiser les lignes ennemis qui a était largement célébré, l'empereur

n'est pas particulièrement mis en valeur. Dans la peinture on voit l'apparition de ces bataillons à travers une fumée épaisse envahissant l'arrière-plan de l'œuvre et au travers les soldats sont réunis dans une forme de masses plus ou moins indistinctes, la conséquence du traitement pictural par le brouillard est que les personnages comme Napoléon et les généraux disparaissent dans la masse des soldats.

L'une des grandes influences d'Andrieux est l'œuvre d'Auguste Raffet, Napoléon, lithographie qui réussit à réunir la peinture d'histoire dont la peinture la caractéristique principale est le traitement de la matière donnant une profondeur de champ. L'épisode de Waterloo est une épopée qui scelle l'aventure de Napoléon et on compare la traversée de Napoléon avec celle d'Alexandre le Grand. Au moment de Waterloo, on y voit une dévotion suicidaire pour l'Empire, ce dénouement permet de retourner la situation, Waterloo n'est plus qu'une défaite c'est aussi un acte de bravoure démesurée d'où le nom de "Bataille de Waterloo". Celle-ci est restée comme un des plus beaux faits d'armes de l'armée française, on va jusqu'à glorifier un général pour avoir refusé de se rendre c'est à ce moment qu'il dira "La garde meurt mais ne se rend pas", celle-ci restant dans le folklore français efface la défaite. Un événement historique marquant a pu être relayé par les arts. La mémoire et l'histoire sont portés par tout un réseau de création artistique, quant à Waterloo, on trouve dès 1829 sa trace en littérature comme Barthélemy mais nous avons également Victor Hugo et son poèmes Les châtiments, 1853, XIII Expiation. Il est le poème qui a le plus marqué les français et qui scelle le sentiment de nation qui se retrouve totalement paradoxalement non pas d'un moment glorieux mais de cette défaite parce que c'est un moment de bravoure. Nous avons l'image de la défaite ben présente, nous avons aussi un récit épique, les héros redeviennent des hommes et dans un même moment l'humanité va le fuir avec une animalisation des hommes qu'on retrouve avec le champ lexical des animaux. Les soldats étaient mêlés visuellement par le traitement pictural,

lorsqu'il parle de destin, on y rejoint la gloire passée. On passe à la fois dans le côté du patrimoine. La mémoire que Victor Hugo transmet c'est la mémoire d'une nation, il se fait le chantre d'une collectivité. L'individu disparait à la fois de ce que Victor Hugo nous donne à voir et des mots même d'Hugo. Il l'écrit tel un mythe antique. La mémoire collective est faite par des images marquantes afin de s'imprimer. Dans la littérature, on trouve aussi une référence dans les Misérables. Mais aussi dans les Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand, IIIe partie, Ière époque, livre VI, ch.16. Le récit est à la première personne et Chateaubriand montre la petite histoire dans la grande, comment un individu a pris conscience de l'histoire qui se jouait devant lui ? La bataille n'était pas encore investie par la mémoire collective, elle n'a pas encore sa place dans le patrimoine. Dans ce texte, il n'est question que de mémoire personnelle voir de souvenir dans ce passage, il fait suivre un chemin qui était le sien et qui aurait pu être le nôtre. Il cherche à nous amener à le suivre lui en tant qu'individu, il s'arrête sur des détails insignifiants et donne également son sentiment personnel. Il existe deux types de mémoires qui peuvent être misent en jeu dans la représentation artistique de l'histoire avec la mémoire collective et la mémoire individuelle, de manière générale, la mémoire individuelle est visible dans la littérature au XIXe siècle alors que la peinture d'histoire est plutôt collective. La peinture d'histoire, c'est en 1667 qu'André Félibien met au plus haut rang cette peinture d'histoire. Il les classe dans sa préface des Conférences de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture. (Nature morte, de fruits, fleurs, coquillages, puis gibier, poissons et autres animaux, peinture animalière, marine, paysage, scène de gère, portrait, peinture d'histoire (incluant peinture religieuse) puis peinture allégorique). La peinture d'histoire sera un fondement de l'enseignement. Aux beaux-arts, on va avoir des cours de théories, des cours d'Antiquité pour que les artistes puissent représenter cette peinture d'histoire. C'est tout à fait visible dans les travaux des prix de Rome couronnant des œuvres qui sortent de l'école des BA, toujours décernées à des peintures d'histoire.

Exemple : Jacques-Louis David (1748 - 1825), Sacre de l'empereur Napoléon Ier et couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, 1806 - 1807, huile sur toile, Louvre. Il se fait sacrer par un pape comme Charlemagne. Il va se couronner lui-même face à l'assistance et non comme la tradition. David va débord le peindre dans l'autocouronnement mais il rajoute la figure de l'impératrice, il couronne actuellement sa femme apportant une forme d'humilité à la scène et ce qu'il veut en choisissant ce moment pour donner une image de Chevalier français dans la relation à sa Dame. Pour créer la composition de cette œuvre, il s'est beaucoup référé à l'œuvre de Pierre-Pol Ruben, le Couronnement de Marie de Médicis, 1626 - 28, huile sur toile, Louvre.

Les personnages se déroulent en file comme le regard de la lecture et un regard de la profondeur également. Cette œuvre a été conçue par David, il va aménager son atelier pour créer cette œuvre avec des maquettes pour étudier la manière dont ses personnages pourront remplir au mieux possible l'espace. Ce qu'il fait c'est nouveau comparé à Rubens, les personnages essentiels sont au centre et sont éclairés par un faisceau de lumière afin de les faire ressortir. Cela réuni également la famille impériale. On retrouve les signes de l'Empire, sceptre, main, aigle et globe. C'est un tableau marquant donnant l'impression d'une réalité totale avec une composition mais aussi sa palette qui est plutôt vide, il utilise des couleurs fortes et donne des dimensions fortes à celui-ci. L'idée de transmettre à chacun ce souvenir et faire en sorte que l'histoire devienne virtuellement la mémoire de chacun parce qu'elle donne cela à vivre. Le spectateur est invité à revivre ce moment.

B. La fin de la peinture d'histoire.

La seconde moitié du XIXe siècle va voir cet ordre hiérarchique des genres va s'effacer et la peinture va évoluer dans un sens plus intimiste et elle va s'ouvrir à la banalité et au quotidien qui pourra la rapprocher d'un public. 1. Le mouvement romantique. Le mouvement romantique est un mouvement franco-allemand et plus particulièrement développée en Allemagne mais aussi dans tous les genres artistiques.

Artiste Caspar David Friedrich, Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1817 1818, Huile sur toile, Kunsthalle de Hambourg, Hambourg. Nous avons une mise en lumière d'un premier plan très sombre et à l'inverse le reste est très clair avec une nuance de couleur. La conséquence de cela, on a le sentiment qu'au pied il y a du vide, le regard n'est pas amené à faire de transitions entre les deux plans, c'est peu utilisé, il est utilisé pour avoir une forme de rupture dans l'idée d'un vertige. Les plans intermédiaires sont tout à fait supprimés. Elle est typique du romantisme par la solitude du personnage ou "Le mal du siècle" soit le sentiment d'une inadaptation face à la marche de l'histoire et il est accentué par la solitude mais aussi par le fait irréel. Le regard du personnage qu'on ne voit pas est aussi plongé dans l'infini, il est confronté à quelque chose qui le dépasse et cela est l'une des grandes caractéristiques du romantisme. La façon dont ce paysage est peint est une forme de symbole, il a quelque chose de passionné mais aussi de fort, on observe ici un paysage intérieur qu'on retrouve beaucoup dans la nature parce que le positionnement du personnage au premier plan agit comme un hameçon, il est une forme de relais pour le spectateur, on ne voit plus seulement le paysage vu par Friedrich mais aussi par le spectateur qui se trouve au premier plan. Nous avons le point de vue du voyageur. Dernière caractéristique importante est le culte de l'individu, il a un positionnement plutôt noble, il est placé au centre de l'homme, les regards convergent vers lui, il est à la pointe des roches, il y a également des forme de flèches pointant cet homme. Nous avons une forme d'axe vertical avec le ciel soit en relation direct. Les valeurs du romantisme vont s'opposé aux valeurs des peintures d'histoire de la première moitié du XIXe siècle, on passe de héros à l'individu et nous avons une

concentration sur le sentiment humain et non sur la glorification guerrière. Le romantisme va préparer le tournant du siècle, soit le passage du XIX au XXe siècle et il commence déjà à saper le fondement de la peinture d'histoire mais d'un point de vue théorique et plastique. A partir du moment où la photographie va se développer, la peinture va perdre sa qualité de témoignage, d'archive, de preuve qui va s'accrocher à la photographie, la peinture va alors devoir retrouver une nouvelle fonction.

2. Le mouvement impressionniste.

Un autre jalon important est l'impressionnisme, on va découvrir une peinture qui ne sera plus porté par son sujet mais par ses effets. A partir de l'impressionnisme, le sujet de la peinture va devenir un prétexte à travailler la couleur mais aussi la matière. L'aspect sensuel est mis au premier rang et le fondement de la peinture d'histoire est oublié.

Claude Monet, 1890/1891, Fin de l'été, soir, Peinture à l'huile sur toile, Chicago Art Institute. Le sujet n'a aucune importance, c'est un des grands rapports de l'impressionnisme et plus particulièrement de Monet, le sujet n'est qu'une impression. Le sujet est le sentiment de l'homme face à la nature, à la couleur et à la lumière du paysage. 3. Le mouvement des artistes Fauves.

Un autre grand jalon c'est le mouvement des artistes Fauves. On observe un basculement avec les avant-gardes artistiques, on va les voir s'intéresser pour la peinture elle-même et non plus comme une narration.

II. La guerre moderne vue au XXe siècle.

Les guerres modernes diffèrent totalement des guerres différentes et vont impliquer des méthodes de représentations nouvelles. A. La Première Guerre mondiale. Elle est considérée comme la première guerre moderne, elle est une rupture sans précédente par ses moyens, c'est un premier conflit technologique également mais aussi de masse. C'est pendant cette période qu'on utilise les chars et les gaz. L'Allemagne avait l'industrie chimique la plus développée. En parallèle de cette guerre, nous avons le fait que la guerre était aussi économique, toutes les économies sont tournées vers l'effort de guerre et la vie civile est reliée à ce qu'il se passe au front, l'industrie de l'économie voir toutes les ressources sont tournées vers la guerre. Cela impliquant un changement dans la société avec l'engagement des femmes. C'est une guerre qui sera aussi la première qui va mettre autant de vies humaines en avant où on souhaite tuer beaucoup plus de personnes en moins de temps qu'auparavant c'est pour ces raisons que la guerre mondiale a été classée comme guerre totale. Face à ce type de nouvelles guerres, quel type de représentation développée ? Celle du XIXe ne correspond plus, nous avons des combats beaucoup plus dépersonnalisé, nous avons une forme de distance grâce aux chars, la bravoure individuelle ne peuvent plus être le sujet des peintures puisqu'elle disparait derrière des mouvements de masse. L'autre élément c'est également le paysage, elle a profondément bouleversé les paysages et ils sont totalement torturés, le peintre officiel envoyé sur le front a dit que "Peindre la guerre aujourd'hui n'est plus peindre une bataille".

Otto Dix, Rencontre nocturne avec un fou, in Der Krieg, lithographie, 1924. C'est un peintre allemand, il s'engage dans les troupes allemandes, il a ramené une série d'œuvres, elles ne font preuve d'aucun respect envers les combattants, ils ne sont plus représentés comme les héros d'autrefois, là, ces soldats sont des hommes en souffrance. Otto Dix tourne le dos à une peinture d'histoire traditionnelle, l'héroïsme disparait, il dénonce une sauvagerie destructrice. Il témoigne des effets sur l'homme voir de l'humanité les effets de cette guerre. Sa vision de la WWI a été très mal reçue en Allemagne et plus particulièrement des Nazis, ses œuvres sont considérées comme des œuvres dégénérées puis en partie détruites. Il va s'exiler en Suisse dès 1935. Cet œuvre fait partie d'un coffret sur la guerre dont il reste très peu d'exemplaires, il répond à un cycle où le souhait d'oublier la guerre est présent. Les gravures d'Otto Dix témoignent de la souffrance et a un thème très macabre. On voit des corps mutilés, l'humanité semble disparaitre, le paysage à l'arrière-plan est très accidenté, tous les traits de l'artistes démontrent un paysage ayant l'air d'avoir été remodelé, nous avons un paysage lunaire, c'est le fou qui erre à travers les tranchées. Le travail d'Otto Dix exprime la souffrance par le traitement du trait et du noir très contourné. Le ciel noir ne laisse transparaitre aucune espérance.

Otto Dix, Danse des morts, année 17, in der Krieg, lithographie, 1924. L'absurde est en décalage où nous avons des morts qui ne sont pas en paix, il y a une forme de spasme maudique, certains semblent emmailloté ou dans des positions étranges et certains accrochés à des barbelés, ce type d'image sont des images qui le hantent. Il s'agit d'une technique à l'eau forte où on travaille avec de l'acide, au lieu de tracé directement dans la plaque de cuivre, on va recouvrir la plaque avec un vernis plutôt épais et où on y dessine ensuite. La plaque une fois incisé, elle est plongé dans de l'acide qui ronge là où il y a eu le dessin. Cette technique permet un travail de nuance et de précision importante. On voit aussi sur ces eaux fortes l'action de l'acide qui vient ronger la plaque.

George Grosz, Explosion, 1917, Huile sur panneau, Museum of Modern Art, NY. Il a appartenu au mouvement dadaïste, il suit des cours à Dresde puis à Berlin, en janvier 1917, il est appelé sur le front mais le lendemain est blessé, il est tout de suite interné et il va vivre avec d'autres soldats traumatisés par la guerre. C'est un artiste qui a été marqué le futurisme italien et la valorisation de la machine faite par les futuristes italiens. C'est un mouvement qui valorise la machine, la vitesse moderne. Il se trouve face aux conséquences de cette modernité. Il a été aussi banni par les Nazis et considéré comme œuvre dégénérée. Elle est intéressante, ce qui diffère ce n'est pas une bataille en particulier, il s'agit d'une allégorie d'une exposition avec un souvenir cauchemardesque ou un souvenir revécu, on cherche à exprimer les sentiments ressentis pendant cette guerre. Le ciel est bloqué par des nuages très épais rappelant le gaz avec les couleurs de verts et jaunes, on accentuer l'épaisseur, cela ferme tout espoir, on peut voir un astre sans savoir lequel est-ce, ce moment d'explosion projette les soldats dans un moment différent de la réalité parce que la poussière envahi tout, on ne sait plus ce qui est en haut ou en bas. La ville disparait progressivement et tombe en ruine. Il montre le moment où la ville devient une ruine. Le rouge domine mais aussi mêlé de noir ainsi que du jaune, bleu et vert, elles sont noircis avec les ombres très fortes qui viennent structurés et amener de la profondeur à l'œuvre. La touche de l'artiste est très diversifiée. Nous avons des traits menant au centre du tableau alors qu'il n'y a rien où ce serait de là où viendrait le souffle de la bombe et autour tout tombe. Il y a un dynamisme destructeur et le silence dans le centre noir de l'œuvre. Il transmet par tous ces moyens le sentiment de l'explosion. Il transmet la mémoire par un transfert plastique. Ce sentiment passe par tout un ensemble de technique et va passer par des esthétismes cubistes.

Fernand Leger (1881 - 1955), Verdun, dessin du front, vers 1915, Crayon sur papier, Musée national Fernant Léger, Biot. Ces formes ont été très utilisées sur le front et plus particulièrement chez Fernand Léger. Il fait un rapprochement entre l'épisode du front et l'esthétique cubiste. La première guerre mondiale est moderne, elle utilise dans ses moyens et de façon aussi rationnelle les machines et les soldats en masse. Il répond à ce sentiment de la mécanisation par des hommes qui sont comme des hommes robots et des paysages de ruines, de lignes brisées, d'éboulements. C'est un dessin très proche de l'abstraction, l'homme a totalement disparu. Verdun rompt la réalité, elle plonge Léger dans une perspective nouvelle, les volumes sont suggérés selon des éléments différents, nous avons des traits suivant une indication multiples, le regard est plongé dedans, il circule et se heurte à la planéité du dessin. Ce qu'il montre c'est la dislocation physique des choses, des paysages mais aussi des hommes. Dans le cubisme, l'individu disparait aussi, le fait de le faire disparaitre inclut aussi l'expérience du combat et la déshumanisation des hommes. Léger la ressent au quotidien. Le soldat qui était celui qui était capable de haut faits de bravoure a changé de nature à partir du moment où on change et que nous avons la guerre moderne. Les artistes vont démontrer cela.

B. La Seconde Guerre mondiale.

C'est la seconde guerre moderne, les artistes vont changer leur réflexe de présentation. La WWII est profondément marqué par le développement de la technique

et de la science dans les combats. La technologie est impliquée à tous les niveaux, elle est présente dans les armements, dans les transports, l'organisation des transports mais aussi dans les combats ou encore dans les camps de concentration avec de nouveaux gaz. La modernité technologique a pu être utilisée à des fins strictement guerrières, ce fait est une idée qui va profondément marquer et que nous retrouvons jusque dans les années 60. Nous allons avoir une méfiance envers la technologie et on cherche à savoir où se situer et comment réagir par rapport à elle. L'histoire de la technologie dans la WWII est le gaz Ziclon ou encore la bombe atomique mais aussi des missiles B2 construits dans les camps de concentration. On se rend compte que c'est la mise en œuvre des dispositions techniques, la science est dirigée vers la destruction dès le départ. La perte d'identité dans la masse est importante qu'on retrouvait déjà pendant la WWI, les armes nouvelles, les nombres de combattants participent à cette perte de l'identité. Nous avons un nouveau stade avec la bombe atomique tuant en une seule fois un nombre incalculable de personne mais aussi la Shoah parce que dans celle-ci a été une arme de guerre. La perte d'identité dans la masse a été utilisée comme un...


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