La mémoire - cours de licence 1, 1er semestre PDF

Title La mémoire - cours de licence 1, 1er semestre
Course Psychologie générale et différentielle 1
Institution Université de Lille
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cours de licence 1, 1er semestre...


Description

LA MEMOIRE

Psychologie Cognitive, La mémoire humaine, ROULIN Psychologie, science humaine et science cognitive, chapitre 12, mémoire et connaissance, GODEFROID La mémoire humaine, théorie et pratique, BADDELEY I.

Définition et identification des processus de traitement

« Un système de mémoire est un dispositif de traitement naturel ou artificiel qui présente la caractéristique de pouvoir coder l’information extraite de son expérience avec l’environnement, de la stocker dans un format approprié, puis de la récupérer et l’utiliser dans les opérations qu’il effectue ou les actions qu’il mène sur le monde » (Lecocq, 1993, p304, L’homme cognitif) Définition de la mémoire très générale qui concerne la mémoire humaine, la mémoire des animaux et peut être adaptée pour la mémoire de n’importe quelle machine qui permet de stocker de l’information (ordinateur) Intelligence artificielle : collaboration entre psychologie et informatique A quoi sert notre mémoire ? -

Elle nous permet de construire de nouvelles connaissances, de créer de nouveaux souvenirs, d’enregistrer de nouvelles connaissances

Comment cette information va-t-elle être intégrée en mémoire ? -

Ce qui va être stocké en mémoire n’est pas le réel mais une représentation du réel Décalage entre réalité et la représentation que l’on constitue

Le paradigme (cadre conceptuel théorique) d’étude de la mémoire implique de s’intéresser à 3 concepts fondamentaux, 3 phases : Phase de codage : acquisition, encodage = construire une nouvelle représentation en mémoire Phase de stockage : stockage latent des connaissances, des souvenirs = souvenir va être stocké sous une forme inactive, dans un état de sommeil Permet de conserver plus ou moins durablement ce qui a été encodé  intervalle de rétention = période de temps qui sépare l’encodage de la récupération Phase de récupération : réactivation = réactiver un souvenir qui est en mémoire Difficulté : on ne peut pas observer la mémoire : ce sont des phénomènes internes, invisibles

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Oubli : Plusieurs explications possibles de cet oubli : -

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la personne n’a pas constitué de souvenir, pas élaboré de représentation : pas d’encodage. Moins probable souvenir constitué est un souvenir fragile, ne résiste pas à l’épreuve du temps : mauvais encodage Problème d’effacement du souvenir durant l’intervalle de rétention Souvenir toujours en mémoire mais on n’arrive pas à le récupérer : échec momentané de récupération

Conditions d’encodage : qu’est ce que nous avons dans notre mémoire ?  

Des choses qu’on a voulu apprendre, mémoriser : on va développer des stratégies pour mémoriser = apprentissage intentionnel Des choses que nous n’avons jamais voulu retenir : on garde une trace en mémoire de tout ce qu’on fait de manière passive = apprentissage incident. Mémorisation qui s’opère de manière passive. Attention -> encodage

La diversité de a mémoire est évidente notamment quand on étudie les amnésies : diversité des processus, diversité des types de souvenirs et de connaissances Amnésie : certaines aspects de la mémoire sont perturbés alors que d’autres sont intacts Ex : cas d’un patient : CW CW musicien pro, encéphalite (pathologie lié à un virus) qui crée des lésions cérébrales et place CW dans une période de coma de plusieurs semaines. Il présente une amnésie en sortant du coma : devenu incapable de former de nouveaux souvenirs durables. Patient devenu incapable de mémoriser quelque chose de nouveau  Amnésie de fixation (antérograde) : incapacité à fixer, consolider de nouveaux souvenirs durablement Conséquences : ne mémorise pas le personnel médical, mais reconnait son épouse (car en mémoire avant la maladie). Il reconnait les personnes qui lui étaient les + familières. Evénements anecdotiques oubliés mais pas les importants. Distinction en fonction de l’importance des souvenirs  Amnésie rétrograde : amnésie des événements anciens Pas de problème de production et de compréhension des phrases Jouer du piano : compétence préservée

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II.  -

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L’évaluation de la mémoire humaine Test de rappel : Rappel libre : pas d’exigence sur l’ordre, le sujet peut restituer les mots présentés dans n’importe quel ordre Rappel ordonné : on demande au sujet de rappeler les éléments dans l’ordre dans lequel ils ont été présentés Rappel indicé : on apprend des couples d’éléments : le mot français est un indice et le mot anglais est une cible. Il faut associer la bonne cible au bon indice. On donne une information pour en obtenir une autre Indice de rappel = information qu’on donne à quelqu’un qui facilite la récupération d’un souvenir Rappel immédiat (MCT) : l’intervalle de rétention est de quelques secondes On test la mémoire à court terme Rappel différé (MLT) : l’intervalle de rétention est au delà de quelques secondes On test la mémoire à long terme

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La reconnaissance :

Tache du sujet : reconnaitre des éléments présentés parmi d’autres éléments, reconnaitre les cibles et laisser de coté les distracteurs Il va falloir construire un matériel qui va inclure les mots présentés et des mots nouveaux -

20 mots cibles 20 mots intrus = distracteurs Item Reconnu (entouré) Non reconnu (non entouré)

Cible Reconnaissance correcte Omission

Distracteur Fausse alarme Rejet correct

Lors d’un apprentissage, il est plus facile de reconnaitre que de rappeler. III.

La pluralité des mécanismes mnsésiques

Nécessité de distinguer 3 formes de mémoire : -

Le registre de l’information sensorielle RIS La mémoire à court terme MCT La mémoire à long terme MLT

Arguments qui permettent de justifier cette distinction entre ces 3 manières différentes de stocker l’information.

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Durée Capacité Codage (forme) Oubli (cause)

RIS 500 millisecondes (en visuel) 3 à 4 secondes (en auditif Tout le percept Sensoriel Déclin : lié à l’écoulement du temps Recouvrement : la nouvelle activation remplace la précédente

MCT 20 secondes

MLT illimitée

7 ± 2 éléments (ou chunk) Phonologique Déclin : effacement du souvenir lié à l’écoulement du temps

illimitée

Interférence : problème lié à la capacité limitée de la MCT (nouvelles infos chassent les précédentes)

sémantique Problème de disponibilité de l’information : l’info n’est plus dispo en MLT, plus de souvenirs Défaut de récupération

1) Le RIS (registre de l’information sensorielle) 1ère forme de stockage, très éphémère sous la forme d’une persistance de l’image sensorielle Entrée sensorielle active dans le cerveau une image sensorielle. Cette image sensorielle ne s’arrête pas instantanément quand le stimulus disparait, elle persiste après la fin de la stimulation. Persistance de l’image sensorielle : manière de conserver dans notre organisme quelque chose qui a disparu de l’environnement Il y a un RIS par modalité sensorielle : Mémoire iconique : RIS Visuel (Sperling) Mémoire Echoïque : RIS Auditif (Neisser) 1960, L’expérience de Sperling. Tachistoscope 9 lettres présentées pendant 50 millisecondes et il doit restituer les lettres. Sujets capables de restituer 4 ou 5 lettres. Hypothèse 1 : temps de présentation trop court pour identifier les 9 lettres. Limite dans la capacité à identifier toutes les lettres à cause du temps de présentation trop court. [Perception] Hypothèse 2 : les sujets peuvent identifier les 9 lettres mais entre le moment où ils identifient et le moment où ils disent il y a un risque d’oubli. Oubli très rapide d’une partie des lettres 2ème expérience : il présente 6 cartes -Carte stimulus présentée pendant 50 ms. - 2ème carte blanche (durée variée)

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- 3ème carte ou se trouve un marqueur, un carré noir, qui apparait à l’emplacement d’une des 9 lettres pendant 50 ms - carte blanche pendant laquelle le sujet doit donner sa réponse : quelle lettre était à l’ endroit du carré noir ? Si présentation de carte blanche < 500ms  100% de bonnes réponses Si présentation de carte blanche > 500 ms  50% de bonnes réponses Il existe une durée critique qui détermine la performance : la première hypothèse est fausse.

Pendant 500ms, il continue de voir les lettres. Au bout de 500 ms, information plus dans RIS (forme initiale : visuelle) mais passée dans MCT (dénomination verbale des lettres) Quand l’information passe en MCT elle n’est plus stockée sous une image visuelle. 2) La MCT Capacité très limitée : inconvénient car tout ce qui est dans le RIS ne va pas pouvoir entrer, avantage car dans le ris il y a des infos qui n’ont aucun intérêt, aucune pertinence -> entre RIS et MCT il y a un filtre important = attention (processus qui nous permet de sélectionner les infos pertinentes qu’on va conserver plus longtemps) On a souvent des problèmes de gestion de la capacité de la MCT MCT unique et très dominée par les aspects verbaux : subvocalisation (=discours intérieur), très important dans la MCT a. Le paradigme de Brown-Peterson On présente une info, le sujet fait un décomptage puis rappel Présentation de 3 lettres puis d’un nombre à 3 chiffres Après avoir vu les lettres on décompte à partir du nombre de trois en trois pendant n temps. À la fin du temps il faut rappeler les 3 lettres Le décomptage permet d’éviter l’autorépétition donc cela empêche le sujet de maintenir l’information dans la MCT. Si le décomptage est d’environ égal à 20 s le rappel est impossible. La MCT à une durée de 20 s et nous pouvons la prolonger par autorépétition sinon l’information disparaît -

Autorépétition de maintien : maintenir l’info en MCT

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Autorépétition d’intégration : transférer l’info vers la MLT 5

b. Les effets sériels : Graphique position des mots dans la série Courbe de position sérielle. 2 précautions : rappel immédiat (pas ça en rappel différé), il faut utiliser des mots neutres, avec la même fréquence d’utilisation dans la langue 

Dernier mots mieux rappelés que ceux du milieu: effet de récence

Lié au fait qu’au moment du rappel immédiat, les derniers mots de la liste sont encore en MCT sous l’effet de l’autorépétition de maintien Boucle de répétition : pleine à un moment -> on laisse tomber les 1ers mots pour injecter les nouveaux. A la fin, on écrit d’abord les mots qu’on est en train d’auto répéter Effet de récence disparu, effet de primauté persiste s’il y a un décomptage  on empeche autorépétition Effet de récence lié à l’auto répétition 

Premiers mots mieux rappelés que ceux du milieu: effet de primauté

1ers mots de la liste ont plus de chance d’intégrer la MLT

c. L’empan mnésique : capacité (très limitée) de la MCT Mesurer l’empan : présente des listes de mots/chiffres au sujet de longueur croissante. L’empan correspond à la liste la plus longue que le sujet est capable de rappeler dans l’ordre après une seule présentation (rappel immédiat ordonné)  7 ± 2 items (1 item peut être un élément simple ou un assemblage d’éléments) On est capable de faire des regroupements d’éléments/d’informations qui vont former une unité mnésique -> faire du chunking (numéro de téléphone: MLT) Chunk = assemblage d’éléments qui forme une unité mnésique MCT : boite à 7 cases

3) La MLT MLT a une capacité illimitée. Aucun argument qui permet de définir une quantité de connaissance que nous serions capable de stocker en MLT Besoin d’organisation Chaque souvenir a des caractéristiques qui le situe par rapport à d’autres

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a. Codage sémantique (sens, signification) En MCT on peut stocker momentanément qqch qu’on ne comprend pas Pour intégrer une info en MLT, il faut accéder à son sens, sa signification, il faut un codage sémantique qui permet de placer cette info par rapport à d’autres Ex: « Mais où est donc Ornicar » = un chunk. 7 éléments qui n’ont pas de sens en tant que tels -> 1 élément = phrase qui a du sens donc contenu sémantique (traitement sémantique)  Exemple de stratégies mnémotechniques : techniques qui permettent de mémoriser de manière efficace et durable 2 grands principes de bases : Comment organiser l’info qu’on veut retenir ? Comment lui donner + de sens qu’elle n’en a au départ ? « Que j’aime à faire apprendre ce nombre utile aux sages » : π Théorie des niveaux de traitement, de la profondeur de l’encodage, de Craik et Lockhart (1972) Théorie fondamentale dans la psychologie de la mémoire On distingue traitement superficiel (=traitement qui comporte très peu d’analyse du sens. Apprendre des phrases par cœur sans comprendre le sens) et traitement profond (basé sur la compréhension) C’est un continium du + superficiel vers le + profond  + Le traitement est approfondi meilleur sera le traitement à long terme b. Notion de réseau d’informations : réseau sémantique Dans la MLT, il n’y a pas de connaissance ou de souvenir isolé (qui existe indépendamment de tout autre souvenir), tous ces souvenirs forment un vaste réseau, des connaissances qui sont connectées les unes aux autres sur la base de leur sens, de leur signification, de leur contenu sémantique Ex : concept de « chien » n’existe qu’à partir du moment où il est en lien avec d’autres concepts (mammifères etc). Un mot est défini en utilisant d’autres mots Illustration du processus de recherche d’intersection On utilise des prototypes Temps mis pour répondre est proportionnel au nombre de flèches qu’il faut parcourir, à la distance. Concepts connectés de manière + ou – directe entre eux c. Notion de diffusion de l’activation dans le réseau sémantique Chaque concept est connecté aux autres par un lien sémantique L’activation de « pomme » va se propager dans le réseau et faire en sorte que d’autres éléments du réseau vont s’activer : « poire » -> Procède par association d’idée 7

Il y a différents types de connexion : connexions stables, consolidées depuis très longtemps / Connexions liées à des circonstances, déterminées par des événements, + momentanées Il y a différents catégories de souvenirs, de connaissances d. Distinction entre mémoire sémantique et épisodique (Tulving, 1973) « La mémoire sémantique concerne le stockage et l’utilisation des mots et des concepts, de leurs propriétés et de leurs interrelations. La mémoire épisodique concerne le stockage et la récupération d’événements ou épisodes temporellement datés, spatialement localisés et personnellement vécus, ainsi que les relations entre ces événements » Tulving (1973) Notion de réseau apparente dans les 2 phrases. Mémoire sémantique concerne nos connaissances des mots, vocabulaire de la langue, la manière dont on l’utilise, inclut la culture générale, concerne des connaissances qui nous sont communes. Ca ne nous est pas spécifique Mémoire épisodique = mémoire personnelle, individuelle = notre expérience vécue D’où nous viennent nos connaissances sémantiques ? Chaque source est un événement vécu. Au départ tout est épisodique. Pour certaines infos, il y a un processus d’abstraction qui se fait ce qui fait qu’on acquiert une connaissance qui devient indépendante d’où, quand, comment on l’a appris.  C’est devenu connaissance sémantique. Mémoire épisodique alimente la mémoire sémantique, la mémoire sémantique découle de la mémoire épisodique La richesse de la mémoire sémantique dépend de l’accumulation d’événements vécus (épisodique) e. Distinction entre mémoire déclarative (sémantique, épisodique) et mémoire procédurale Connaissances déclaratives = informations qu’on peut facilement déclarer, verbaliser, communiquer Connaissances procédurales = choses que l’on sait faire, compétences qui portent sur des actions, choses qu’on apprise à faire, capacité à réaliser l’action, à agir Distinction pas très nette. Savoir faire du vélo : on peut dire en quoi ca consiste mais ça n’a rien à voir avec « savoir faire du vélo ». Connaissance procédurale : être capable de le faire, pas d’en parler Cohabitation complexe entre le déclaratif et le procédural : chose qu’on sait faire et dont on sait parler jusqu'à un certain point, chose dont on peut parler et qu’on a jamais essayé de faire, chose qu’on sait faire et dont on a du mal à parler Procéduralisation des connaissances : on part du déclaratif vers le procédural

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f.

La méta mémoire

= Connaissance que nous avons de notre propre mémoire. = Connaissance globale de ce que nous savons ou pas : je sais ou pas si je peux répondre à une question qui m’est posée car je sais si j’ai l’information en mémoire. On fait appel à la récupération. = Connaissance sur le fonctionnement de notre mémoire : pour l’apprentissage on adopte une certaine stratégie car on sait que c’est utile à l’apprentissage. On sait si notre mémoire est auditive, visuelle, etc… si on une bonne mémoire des noms propres

Processus de récupération : il est très difficile de dire si les souvenirs sont totalement oubliés ou si c’est juste l’impression qu’ils ne sont plus là.

g. L’oubli en MLT : problème de disponibilité ? D’accessibilité ? Si problème de disponibilité -> oubli car la formation n’est plus en MLT (par exemple le souvenir a été perdu, effacé) Comment être sur que le souvenir a été réellement effacé pour toujours ? Si problème d’accessibilité -> souvenir toujours en MLT mais on n’arrive pas à y accéder Les effets de contexte = le fait que nos souvenirs sont plus ou moins faciles ou difficiles à récupérer selon les circonstances Expérience de Godden et Baddeley (1975) Rappel de liste de mots à la plage avec des plongeurs sous marins. 2 conditions d’apprentissage : sur la plage, sous l’eau, 2 conditions de rappel : sur la plage sous l’eau. 2 variables croisées Graphique Meilleures performances : apprentissage et rappel au même endroit. Rappel meilleur s’il a lieu dans le même contexte que l’apprentissage Changement d’environnement -> moins bonne performance  effet de contexte

Expérience de Smith (1979) Grand immeuble, liste de mots présentée au sous sol. 3 conditions de rappel Lieu de rappel Même pièce (sous sol) Autre pièce (5ème étage) Autre pièce + consigne d’imagerie

Nombre moyen de mots rappelés 18 12 17,2

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Consigne d’imagerie : ils doivent s’imaginer la pièce au sous sol dans laquelle ils ont appris la liste Ca compense presque totalement le changement de lieu On distingue contexte externe et interne :  

Contexte externe = tout ce qu’on perçoit dans l’environnement Contexte interne = sensations corporelles

On encode toutes les infos contextuelles. Souvenir + difficile à retenir quand encodage/attention du contexte mauvais (souvenir trop pauvre en infos contextuelles) Théorie de l’encodage spécifique (Tulving) : toute information est encodée dans un contexte définie et la possibilité de récupération de cette information dépend du degré de compatibilité entre le contexte d’encodage et le contexte de récupération

Au moment du rappel si c’est le même contexte il y a un pont réseau réactivé et donc on peut profiter de l’information car cela se diffuse dans le réseau : les informations cible sont plus faciles à récupérer. Si ce n’est pas le même contexte il n’y a pas de diffusion de l’activation et retrouver l’information

Théorie d’explication du trouble de la mémoire : les personnes âgées n’ont pas forcément un déficit de mémoire mais elles ont un déficit de l’encodage du contexte : c’est + un trouble de l’attention que de la mémoire : si on pousse les personnes à faire attention au contexte au moment de l’encodage il y aura - de perte de souvenirs Durée = illimitée mais cela ne veut pas dire que nos souvenirs une fois encodés sont fixes et stables. Ils évoluent : les souvenirs d’enfances ne sont pas exactement ce que l’on a vraiment vécus

Quand on réactive les souvenirs il y a un risque de se transformer car il est fragile : perte d’élément, ajout d’élément, réinterprétation : recodage de l’information Ex : les témoins oculaires ne feront jamais le même témoignage à chaque fois : il y a une reco...


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