La participation électorale PDF

Preview

Summary

sociologie politique...

Description

•La participation électorale Ce thème est généralement étudié de façon négative. On étudie moins la participation électorale que la non-participation électorale. En effet, le droit de vote est donné à chaque citoyen. La généralisation de ce droit a été considéré comme une conquête fondamentale dans l'évolution des sociétés, c'est une chance affectée aux individus. Or, de fait, ce droit n'est pas exercé par tout ceux qui pourraient l'exercer. Exemple : Dernière élection présidentielle(2012), lors du second tour : participation électorale 49 500 000 individus qui remplissaient toutes les conditions pour être inscrit sur liste électorale → électeurs potentiels or, il y avait 46 millions d'inscrits environ dont 37 millions de votants dont 5 millions de suffrage exprimé. Donc, il y avait 3 500 000 non inscrits, 9 millions d’abstentionnistes, 2 millions de vote blanc ou nul. Par conséquent, il y a eu environ 14,5 millions d'électeurs potentiels qui, de fait, n'ont pas contribué au choix entre Sarkozy (16 millions de voix) et Hollande (18 millions de voix). C'est un phénomène massif de non-participation électoral et pour le comprendre, il faut en distinguer les 3 principales formes : •La non inscription sur les listes électorales Pour un français, l'inscription sur les listes électorales est obligatoire (article L 9 code électoral). Cependant, elle doit résulter d'une démarche volontaire d'un individu et il n'est prévu aucune sanction à l'encontre de ceux qui ne s'inscriraient pas sur les listes électorales. Sur le long terme, on a observé un très fort accroissement du corps électoral. Seconde moitié du XX ème siècle : • la première cause de cet accroissement c'est la reconnaissance du droit de vote aux femmes. • Deuxième grande cause : abaissement de la majorité de 21 à 18 ans. • Troisième grande cause de la hausse du corps électoral : croissance démographique et naturalisation de beaucoup d'étrangers vivants en France dans les années 1980. • Quatrième cause : instauration de l'inscription automatique en 1997. Cela dit, si le corps électoral s'est considérablement accru au cours des 70 dernières années, le taux d’inscription sur les listes paraît lui, extrêmement stable. En moyenne, 10% des électeurs potentiels ne s'inscrivent pas sur les listes électorales. Par non-inscription sur les listes électorales on regroupe les individus pas du tout inscrits et ceux qui sont mal inscrits. C'est pour cela que l'instauration de l'inscription automatique a eu très peu d'effet sur la non-inscription sur les listes électorales. Le ministère de l'intérieur estime que 14 % des jeunes qui devait être inscrits à leurs majorité ne le sont pas. Cette inscription automatique s'appuie sur le fichier de recensement des jeunes français pour la JAPD, or ce fichier est incomplet, il comporte des adresses erronées ou périmées. Mais, au delà des problèmes administratifs, intervient un autre élément qui tient à la mobilité des jeunes. En effet, ils sont inscrits à leur majorité dans la commune de leur parent mais ils sont susceptibles de changer d'adresse pour les études, travailler... il faut alors qu'il fasse la démarche dans leur commune de résidence. Pour être correctement inscrit, l'inscription sur liste électorale reste une démarche individuelle et volontaire. Or, beaucoup ne le font pas. • types de facteurs qui déterminent l'inscription ou non sur liste électorale : • Facteurs déterminants de l'intégration sociale, plus on est intégré et plus à la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales : âge → plus on avance en âge et plus on a la possibilité d'être inscrit, • niveau scolaire, le statut professionnel, la détention d'un patrimoine, statut conjugal stable.

• Le lieu de résidence. Habiter en milieu rural favorise l'inscription sur les listes électorales en raison de l'importance des processus d'interconnaissance et de contrôle social. Certaines formes d'identité culturelle peuvent avoir un impact important sur l'inscription en liste électoral. Groupe des catholiques pratiquants et Groupe des fonctionnaires. Dans les deux cas, on explique que ces deux groupes ont un sens moral plus aigu que la moyenne et donc ils se sentiraient l'obligation d'accomplir leur devoir électoral....