Title | Lecture analytique - Notre-Dame de Paris (Victor Hugo) |
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Course | Français |
Institution | Lycée Général |
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Lecture analytique pour le bac de français (S) du roman Notre-Dame de Paris écrit par Victor Hugo...
Notre-Dame de Paris ; Victor Hugo, 1831. -
I.
Victor Hugo, grand Homme du XIXème siècle, Besançon - Paris occupe une place marquante dans l'histoire de la littérature française Victor Hugo Poète, dramaturge, prosateur, homme politique, romancier, dessinateur romantique, etc… Le titre fait référence à la cathédrale de Paris, Notre-Dame, qui est un des lieux principaux de l'intrigue du roman.
La dramatisation du récit A. La scène
Correspond au moment où Quasimodo s’apprête à se faire torturer par Maître Pierrat de Torterue face à une foule qui s’en distrait. Jehan Frollo du Moulin et Robin Poussepin participent et amusent la galerie - Description des tortures minutieuses participent à la théâtralisation de la scène - Interventions au style direct très rares Bêtise et cruauté de la foule - L’auteur donne son avis intervention directe : (l.6) le bagne et la guillotine » il rappel au lecteur que son temps n’est pas si différent du moyen-âge B. Le supplice - Vocabulaire technique précis faire comprendre au lecteur la brutalité mise en œuvre « lanières et chaînettes » ; « la planche circulaire » ; « le nouveau système de courroies et d’ardillons » - Enumération + gradation avec personnification « un fouet mince et effilé de longues lanières blanches, luisantes, noueuses, tressées, armée d’ongles de métal » montre une description effrayante de l’objet - Comparaison « sifflèrent comme une poignée de vipères » monstruosité de l’objet - Pronom impersonnel « on » montre une action mécanique et indifférente - Antithèse (ligne 10 à 15) oppose la passivité extrême et la résignation de la pacifique victime - Pronom personnel « il » Quasimodo est montré comme + humain que les bourreaux II.
Une interrogation sur la monstruosité A. Une bête maltraitée - Énumération (ligne 7) dégradation que subit Quasimodo, il n'est pas traité comme un humain
- « planche circulaire » ; « fouet mince » champ lexical de la torture montre la souffrance de Quasimodo et ce qu'il subit - « comme un veau dont la tête pend » ; « comme un taureau piqué au flanc » comparaison Quasimodo est comparé à une bête - (Ligne 19) comparaison la bosse de Quasimodo est décrite et comparé à celle d'un chameau Malgré son apparence de bête, Quasimodo
-
est un être fragile et inoffensif
B. La monstruosité des hommes (Ligne 16) comparaison dénigration de Quasimodo, c'est une deshumanisation (Ligne 32) comparaison Quasimodo n'est plus considéré comme vivant, il est comparé à un objet « Venez voir, messieurs, mesdames » interpellation de la foule montre qu'ils considèrent Quasimodo comme un monstre « ce fut un fou rire dans la foule » les gens se moquent de Quasimodo et de son physique « et la foule de rire, surtout les enfants et les jeunes filles » le fou rire est général, toute la foule rigole et se moque C. L’ironie du narrateur
Le bourreau est présenté grossièrement et pas comme la personne qu'il est réellement, c’est-à-dire qui exécute et torture les gens
- « Maître » ; « tourmenteur juré du châtelet » nom commun qualifie ridiculement le bourreau - « la véhémence et la fermeté des attaches » périphrase permet de dénoncer les moyens de torture qui étaient à l'époque plus terrifiant qu'efficace et faisait souffrir le condamné - (l.8-9) antiphrase dénonce la société hypocrite du XIXème siècle de manière ironique - Argumentation indirect (implicite) fait réfléchir le lecteur sur la violence de la torture et des punitions Le texte montre que le monstre n'est pas celui qui est différent physiquement, et au contraire que c'est toute la foule qui est monstrueuse de par son comportement....