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Les processus psychique groupaux : L’appareil psychique groupal avec création d’une fantasmé commune. Cette groupalité mobilisé essentiellement les processus primaires : (Freud) ils régissent l’inconscient et obéisse au principe de plaisir, primordiaux processus primaires (possible en maniaque) (clivage, déni encore plus archaïque, sans jugement d’existence) : Déplacement (ex : régression est un déplacement dans le passé) exemple typique la phobie : une représentation n’est pas acceptés, chargée d’angoisse. Le psychisme coupe la représentation inaccessible et décharge la partie non aimé sur l’autre ce qui crée la phobie. Refoule puis déporte sur l’objet de phobie (ex : Hans qui déplace l’angoisse de castration sur le cheval). Condensation surtout présent dans les rêves : un signifiant du rêve va porter plusieurs signifiants, pulsions émotionnelles (ex : le rêve de l’oncle). Le compromis est une condensation. Diffraction (lumière diffractée par prisme) : les différents membres du groupe peuvent présenter pour un sujet donnée différents aspects de son psychisme ex : caractère rigoureux = le père… Décompensation de la psyché : Le Moi (avec toutes ses identifications internes) du sujet se décompose, et se projette en plusieurs objets sur chacun des membres du groupe qui viendra représenter cette identification ex : complémentarité : tel personne est complémentaire d’un tel, signe distinctif, opposé… (Kaes). Diffraction topique : chaque membre représente un membre du sujet mais aussi une diffraction économique. Chacun des objets internes du sujets est associé à une charge pulsionnelle et donc chaque membre du groupe se retrouve projeté une partie de la charge pulsionnelle (ce qui divise la somme pulsionnelle intense sur le psychothérapeute seul face au patient). Chacun a un peu de cet affect donc il est plus facile de contenir cette charge pulsionnelle. L’appareil psychique groupal se forme par des condensations et déplacement et surtout la diffraction Conséquence de cette formation : Le groupe opère comme une structure d’appel vers des emplacements psychiques nécessaire à son fonctionnement et à son maintien. Emplacements psychiques = figures significatives dans le groupe. Exemples : L’enfant roi, l’ancêtre, Le mort enquêté, figure de héros / sauveur, Figure de chef, leader, La victime / bouc émissaire, Le rôle du porte-parole des représentations, émotions du groupe Le porte symptôme un des enfants d’une famille dysfonctionnelle Le porte rêve Porteur de vie, de liaison Le porteur d’idéaux (idéal du Moi) Le porteur de mort, celui qui attaque le groupe, empêche les liens Ces emplacements sont définit par la fantasmatique, ce que Kaes appelle ça des fonctions phoriques, porteurs d‘une défense, d’une émotion, d’une mémoire. Ces fonctions phoriques / emplacements s’offrent toujours à une double lecture : Première lecture : lecture groupale, la présence de tel rôle, emplacement nous apprend sur la fantasmatique commune, dynamisme du groupe et sa création Deuxièmement : lecture individuelle : les membres du groupe qui occupent tel emplacement n’est jamais un hasard, on récupère une dimension thérapeutique individuelle par le groupe. Le travail du groupe va amener chaque personne suivant son vécu à occuper tel ou tel emplacement. Le travail au niveau du groupe va avoir des répercussions sur

chaque membre car ce n’est pas un choix de place hasardeux, lié à des représentations de son psychisme. En créant cette fantasmatique commune / emplacement le groupe impose un certain nombre de contraintes psychique à ses sujets. Ces contraintes de plusieurs ordre : Contraintes de renoncement : on doit abandonner des parties de soi, des idées, des buts pulsionnels et autre pour former le groupe. Contraintes imposées par le groupe comme des croyances, représentations, normes Contraintes imposées par le groupe : des défenses propres, dispositifs propres, mécanismes propres : refoulement, déni, rejet. Souvent en institution un pensée une idéale exclut d’autres choses (liberté, fluidité de pensée) et donc certaines représentations deviennent tabou ce qui ouvre la porte de la souffrance. Remarque : D. Mellier (l’inconscient de la crèche) qui travaille avec les soignants en crèche : premier niveau les enfants qui manifeste déjà leurs émotions mais pas celui de 2-3 mois (éléments béta) et donc transmission aux autres de son mal être de façon subtile et l’équipe se retrouve a devoir métaboliser ça, les souffrances archaïques. Lorsque le groupe de soignant est focalisé sur une pensée unique il passe à coté de ces souffrances groupales, qui ne peuvent se révéler par leur mal être des soignants et si le soignants ne s’autorise pas à en parler à ses collègues alors la souffrance de l’enfant qui était passé chez le soignant restera muette, car pas assez de liberté de pensée. Aussi présent lors de confusion des places, clivage des bons et mauvais besoin d’être senti dans le contre-transfert pour le résoudre....