Notes ecn 1040 PDF

Title Notes ecn 1040
Author Jean Dupuis
Course Economie
Institution Université de Montréal
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Notes des videos sur le materiel du cours...


Description

15.2 L’épargne et l’emprunt La plupart des décisions prises par des agents économiques comportent des bénéfices et des coûts qui se matérialisent à des moments différents choix d’épargne en vue de la retraite Pour épargner, un consommateur doit renoncer à une partie de sa consommation courante, ce qui entraîne une perte de bien être dans l’immédiat. En épargnant, un agent remet les dépenses qu’il aurait pu faire aujourd’hui à plus tard. Le consommateur fait face à un choix intertemporel

15.2 L’actualisation

15.3 Les préférences liées au temps

mais

mais

15.4 La probabilité et le risque

15.4 La valeur espérée

Maintenant

15.5 Les préférences liées au risque

16.1 Asymétrie de l’information

16.1 La sélection adverse Voitures d’occasion

16.1 - 16.3 La sélection adverse Assurance maladie

16.2 - 16.3 Aléa moral

17.1 Les ventes aux enchères

17.1 Enchères ascendantes (enchères anglaises)

donc

17.1 Les enchères descendantes (enchères hollandaises)

17.1 Enchères scellées au premier prix

17.1 Enchères scellées au second prix

17.2 Les négociations Jeu de l’ultimatum

17.2 Théorème de Coase

18.1 L’économie de la bienfaisance

14.1 Des structures de marché différentes L’oligopole et la concurrence monopolistique

Beaucoup d’entreprises ne correspondent pas au modèle d’une concurrence parfaite ou d’un monopole.

EX. Dans quelle catégorie placer Nike et Adidas? Shoes = prix différents =/= concurrence parfaite Elles sont en concurrence =/= monopole produits DIFFÉRENCIÉS =/= substituts parfaits

des Produits Différenciés sont des produits qui sont similaires sans être des substituts parfaits, en opposition aux produits homogènes. Les produits ne sont différenciés que dans la mesure où les consommateurs PENSENT qu’ils le sont. ex. Coke vs Pepsi

Réciproquement, si les consommateurs perçoivent comme identiques des produits physiquement différents, ces produits doivent être considérés comme économiquement semblables.

Les marchés se distinguent également par le nombre d’entreprises qui y sont présentes. Dans le secteur de l’aviation, il n’y a qu’un petit nombre d’entreprises, tandis que dans le marché de la musique, elles sont très nombreuses.

Les secteurs peuvent donc être classés selon deux caractéristiques: 1. Le nombre d’entreprises qui offrent un produit donné; 2. Le degré de différenciation des produits. Ces caractéristiques permettent de présenter l'oligopole et la concurrence monopolistique L’ogliopole est une structure de marché où seulement un petit nombre d’entreprises se font concurrence.

14.2 L’oligopole - produits homogènes Les oligopoles peuvent être divisés en deux catégories: ceux qui offrent des produits homogènes et ceux qui offrent des produits diversifiés.

Le problème de l'oligopoleur a deux caractéristiques qui lui sont propres: 1. étant donné les avantages qui découlent des économies d’échelle de l’oligopole et des autres barrières à l’entrée, les entrées et les sorties ne pousseront pas nécessairement le marché à un profit économique nul a long terme;

2. étant donné le nombre relativement peu élevé de concurrents, il existe une importante interaction entre les quelques producteurs qui interviennent sur le marché. Oligopole avec produits homogènes Les produits sont homogènes donc substituts parfaits. Un duopole est un marché où seulement deux entreprises se font concurrence au moyen des prix qu’elles fixent. Ce modèle de concurrence est le duopole de Bertrand, d’après le nom du mathématicien français Joseph Louis François Bertrand, qui a été le premier à étudier les interactions des entreprises qui établissaient les prix. Les deux entreprises produisent des substituts parfaits et ont des coûts identiques. Supposons que le coût marginal est constant et est égal à c. Les consommateurs doivent choisir dans quelle entreprise se procurer le bien. Puisque les biens produits par ces entreprises sont homogènes, les consommateurs baseront leur choix sur le prix. Si les prix des deux entreprises sont identiques, le client choisira au hasard celle à laquelle il s’adressera, dans ce cas, nous supposons que chaque entreprise pourra répondre à la moitié de la demande. De plus, l’entreprise dont le prix est le plus bas répondra à toute la demande. Dans le modèle de Bertrand, chaque entreprise considère que le prix de ses rivaux est fixé et que, en réduisant légèrement le sien par rapport à celui des autres, elle peut s’emparer de la totalité du marché. Chaque entreprise désire vendre autant qu’il est demandé pour le prix fixé. Une entreprise ne considère pas la courbe de demande de marché dans la maximisation de son profit, mais plutôt la courbe de demande résiduelle, qui est la représentation graphique d’une demande non satisfaite par les autres entreprises.

La courbe de demande résiduelle dépend non seulement du prix du marché comme la courbe de demande de marché, mais également du prix exigé par la firme concurrente. Supposons que l’entreprise 1 fixe un prix p1 > c Si elle parvient à vendre une quantité quelconque à ce prix, elle en tirera un profit positif. Les deux entreprises vendent le même produit => Si l’entreprise 2 propose un prix p2 légèrement inférieur à p1, les consommateurs se tourneront vers elle. Tandis que si p2 > p1 l’entreprise 2 ne vends rien. Si p1 = p2, les consommateurs sont indifférents quant à l’origine du produit. On peut donc supposer que dans ce dernier cas, les entreprises se partagent le marché en deux.

Si les deux entreprises fixent leur prix au coût marginal p1 = p2 = c, aucune n’a intérêt à le changer. Si une entreprise baisse d’avantage le prix, elle obtiendrait tout le marché, mais ferait une perte puisque le prix serait plus petit que le coût marginal (p1 < c) Si une entreprise augmente son prix (p1>c), elle ne vendrait rien Q1=0

Ainsi, chaque entreprise choisit une stratégie qui est la meilleur réponse possible aux stratégies choisies par l’autre entreprise. Il s’agit donc d’un équilibre de Nash, car étant donné. les prix fixés par son concurrent, une firme ne peux pas faire mieux. Cet équilibre de Nash est appelé l’équilibre de Bertrand. À cet équilibre, les entreprises ont des profits nuls et aucune ne peut accroître son profit en augmentant ou diminuant le prix.

Quand le produit est homogène, l’équilibre de Bertrand correspond à l’équilibre concurrentiel qui est optimal socialement.

14.2 L’oligopole - Produits différenciés Lorsqu’un nombre limité d’entreprises vendent des produits non identiques, les ventes de ces entreprises dépendent de la volonté des consommateurs de substituer un produit à un autre. Considérons deux entreprises dont les produits ne sont pas des substituts parfaits. Si l’une des entreprises baisse son prix, certains consommateurs de l’entreprise concurrente changeront de vendeur, mais pas tous. Pour certains consommateurs, la volonté de substituer un produit à un autre est plutôt faible.

EX certains consommateurs de Coke et Pepsi ne perçoivent pas la différence alors que d'autres ne substituront jamais l’un pour l’autre. Cela implique que si l’une de ces deux entreprises augmente son prix au-dessus du prix de son concurrent, elle ne perdra pas la totalité de ses consommateurs. Les entreprises dont les produits ne sont pas parfaitement homogènes et qui se concurrencent par les prix vont établir leur prix en égalisant le coût marginal à la recette marginale (Cm = Rm) La recette marginale d’une entreprise est basée sur la demande pour leur produit en fonction de toutes les stratégies de prix que pourrait adopter l’entreprise concurrente. Elle évalue donc sa meilleure réponse aux différents prix fixés par la firme concurrente. Le prix établi par les deux entreprises constitue la meilleure réponse possible de l’une par rapport à l’autre. Il s’agit donc de l’équilibre de Nash. Dans un oligopole où les entreprises vendent des produits différenciés, celles-ci font d’habitude un profit économique positif, et certains oligopoles continuent à en faire à long terme grâce à la présence de barrières à l’entrée. Si une troisième firme entre sur le marché, les deux premières prendront maintenant en compte toutes les stratégies de prix que pourrait adopter ce nouveau concurrent dans l’évaluation de sa demande. Dans un oligopole où les entreprises proposent des biens différenciés, les prix

sont habituellement plus bas lorsque trois entreprises, plutot que deux, sont en concurrence. À mesure que le nombre d’entreprises dans un marché oligopolistique s’accroît, les prix tendent à descendre jusqu’au coût marginal.

14.2 La collusion

Deux entreprises produisent des substituts parfaits et ont des coûts identiques. Le coût marginal est constant et est égal à c. Ces deux entreprises se concurrencent par les prix

La collusion est difficile à réaliser en pratique: chaque entreprise est tentée de tricher. Considérons un jeu constitué de deux entreprises. Les deux entreprises s’entendent pour fixer le prix égal au prix du monopole. Chacune des entreprises peut soit respecter l’entente, soit tricher en diminuant légèrement son prix. Si les deux entreprises respectent l’entente, elles se séparent le marché et le profit du monopole. Si l’une d’entre elles triche, elle obtient tout le marché et un profit légèrement moins élevé que le profit total du monopole.

Si les deux entreprises trichent, elles se séparent le marché. Dans ce cas, chaque entreprise obtient un profit plus faible que si elles avaient respecté l’entente. Si elles respectent l’entente, une firme obtiendrait un profit plus grand en trichant unilatéralement. La demande de marché est P = 100 - Q Les deux entreprises ont un coût marginal constant et égal à 10. Il n’y a pas de coût fixe. Si elles colludent, elles chargent le prix du monopole Rm = Cm 100 - 2Q = 10 Q = 45 => P = 55 Elles se partagent le profit monopolistique de 2 025 $ (= 55*45 - 10*45)

14.3 La concurrence monopolistique

L'hypothèse que les produits ne sont pas homogènes implique que la demande résiduelle d’une entreprise est à pente négative. Une entreprise engagée dans une concurrence monopolistique peut augmenter son prix sans craindre de perdre toute sa clientèle. La solution au problème de l’entreprise en concurrence monopolistique est identique à celle du monopoleur qui doit déterminer le prix qui maximise son profit. L’entreprise accroît sa quantité jusqu’à ce que le Cm soit égal à la Rm

14.4 - 14.5 Le pouvoir de marché et réglementation Dans certains cas, l’État peut intervenir pour réglementer les oligopoles et les marchés en concurrence monopolistique, notamment lorsque les entreprises forment un cartel. Une autre stratégie qu’utilisent les oligopoles, ce qui permet d’augmenter le pouvoir de marché et parfois de former un monopole. Les activités anticoncurrentielles de diverses industries sont contrôlées par le Bureau de la concurrence. Le Bureau de la concurrence veille à ce que les entreprises et les consommateurs canadiens prospèrent dans un marché concurrentiel et innovateur. Le Bureau est responsable de l’administration et de l’application de la Loi sur la concurrence. Cette loi encadre les politiques antitrust, c-à-d les politiques dont la visée consiste à prévenir l’émergence de prix non concurrentiels et à éviter qu’un pouvoir de marché trop important engendre de trop faibles quantités produites et des pertes sèches. Concentration d’un secteur d’activité Un secteur est concentré si un petit nombre d’entreprises réalisent une fraction importante des ventes totales un des indices qui mesure la concentration du marché est l’indice de Herfindahl-Hirschman

Pour obtenir l’IHH, il faut additionner le carré des parts de marché de chaque entreprise du secteur considéré

Par exemple, si un marché est constitué de 5 firmes. La firme 1 réalise 80% des ventes et les 4 autres firmes 5% l’IHH est de 6 500 = 80^2 + 5^2 + 5^2 + 5^2 + 5^2 Plus l’IHH est élevé, plus le secteur est concentré

13 La structure du marché Les jeux simultanés La théorie des jeux est un domaine des maths qui permet d’analyser des situations ou les gains d’un agent X (satisfaction, bénéfices, profit) dépendent du comportement d’autres agents et ou le comportement de l’agent X a aussi des répercussions sur leurs gains. La théorie des jeux étudie les comportements des agents rationnels dans les situations d’interactions. Situation où les gains d’un agent économique dépendent non seulement de ses actions mais aussi des actions d’autrui. Cette théorie permet d’analyser, entre autres, la concurrence entre les entreprises, les négociations et les marchandages, la coopération sociale et les élections. Un jeu comporte 3 éléments communs: 1. Les joueurs: Pour qu’une situation soit considérée comme un jeu et non pas comme un problème de décision, il faut qu’au moins deux agents se trouvent dans la situation 2. Les stratégies : Une stratégie est un plan d’action complet qu’adopte un joueur pour optimiser ses gains. Il établit ce plan d’action en fonction de ses hypothèses sur la conduite des autres joueurs. 3. Les gains :

Les gains sont une représentation chiffrée du bien-être des joueurs. Par exemple : la satisfaction, les bénéfices, le profit.

quand les agents interagissent chacun leur tour en pleine connaissance des décisions préalables des autres agents, les actions sont séquentielles quand les agents interagissent simultanément dans l’ignorance de la décision des autres agents, les actions sont simultanées

Les Jeux simultanés EXEMPLE 2 suspects arrêtés par police. Les policiers n’ont pas assez de preuves pour les prouver couplables. Ils sont interrogés simultanément dans des pièces séparées. SI 1 suspect dénonce l’autre, il est libéré et son complice écope de 10 ans de prison SI les 2 suspects se dénoncent, ils écopent de 5 ans de prison chaque. SI aucun suspect ne se dénonce, ils auront 6 mois de prison chaque.

suspect 2

suspect 2

Ne pas dénoncer

dénoncer

Suspect 1

Ne pas dénoncer

Les deux font 6 mois de prison

Suspect 1 fait 10 ans Suspect 2 est libre

Suspect 1

Dénoncer

suspect #1 est libre Suspect #2 fait 10 ans de prison

Les deux suspects font 5 ans de prison

Ce jeu est Simultané car les deux suspects sont interrogés en même temps dans l’ignorance de la réponse des autres agents. 1. Les joueurs sont les deux suspects. 2. Les stratégies consistent à dénoncer ou non son complice 3. Les gains sont décrits dans la matrice de gains

une autre façon de quantifier cette situation

suspect 2

suspect 2

Ne pas dénoncer

dénoncer

Suspect 1

Ne pas dénoncer

(½, ½ )

(10, 0)

Suspect 1

Dénoncer

(0,10)

(5, 5)

Stratégie optimale (simultané) La meilleure réponse d’un joueur est la stratégie optimale pour lui compte tenu de la stratégie de l’autre joueur. Si le suspect #2 décidait de ne pas dénoncer, il ne serait plus pertinent de considérer les gains que le suspect 1 obtiendrait si le suspect 2 avait dénoncé. Nous pouvons donc nous concentrer sur le fait qu’il ne dénonce pas. Dans ce cas, la meilleure réponse du suspect 1 est de dénoncer (il est libre) Mais, si suspect 2 dénonce, meilleure option est de dénoncer car sinon il obtient 10 ans de prison vs 10.

Dans ce jeu en particulier, les deux stratégies optimales lorsque suspect #2 dénonce Et ne dénonce pas, sont de dénoncer. Lorsque la meilleure réponse d’un joueur est la même pour toutes les stratégies possibles des autres joueurs, on dit que ce joueur dispose d’une stratégie dominante

dans notre exemple, dénoncer est une strategie dominante pour le suspect 1 puisque, peu importe la stratégie du suspect 2, la meilleure réponse du suspect 1 est de dénoncer. c’est egalement le cas pour le joueur 2. Si la stratégie optimale de chaque joueur est une stratégie dominante, leurs stratégies combinées établissent ce qu’on appelle un équilibre en stratégie dominante. Dans notre exemple, (Dénoncer, Dénoncer) est un équilibre en stratégie dominante. Cet équilibre conduit à un résultat qui n’est pas le meilleur pour les deux suspects. Lorsque les deux suspects dénoncent, ils obtiennent tous les deux 5 ans de prison tandis que, s’ils avaient niés, ils n’auraient eu que 6 mois de prison chacun. Cela illustre le paradoxe de la situation.: Comme ils ne peuvent pas communiquer entre eux, chacun choisit de trahir l’autre. Si l’un dénonce son complice et l’autre pas, celui qui n’a pas dénoncé est fortement pénalisé

Autre jeux sans stratégie dominante 2 amis doivent aller au cinéma ou au théâtre. Ils doivent prendre leur décision simultanément sans se concerter. S’ils optent pour la même activité, ils obtiennent une satisfaction supérieure que s’ils sont seuls. Les gains exprimés en points de satisfactions ou d’utilité sont résumés dans la matrice de gains.

la meilleure réponse de luc si paul va au cinéma est d'aller au cinéma La meilleure réponse de Luc si Paul va au théâtre est d’aller au théâtre.

Luc ne dispose pas de stratégie dominante car sa meilleure réponse n’est pas indépendante de la stratégie de Paul. Et vice versa pour paul donc aucune stratégie dominante

L’équilibre de Nash 13.2 Il y a équilibre de Nash dans un jeu si chaque stratégie choisie par chaque joueur est la meilleure réponse aux stratégies des autres joueurs. Ainsi, aucun joueur ne peut changer de stratégie pour améliorer sa situation unilatéralement. l’équilibre en stratégie dominante est un équilibre de Nash. Mais tous les équilibres de Nash ne sont pas des équilibres en stratégie dominante. L’équilibre de Nash repose sur deux hypothèses: 1. chacun des joueurs comprends le jeu et les gains associés à chaque stratégie. 2. chacun des joueurs comprends que les autres joueurs comprennent aussi le jeu exemple

Les gains (5, 4) et (10, 8) sont les gains associés aux meilleures réponses des deux joueurs.

Dans ce jeu, il y a deux équilibres de Nash: 1. quand Paul et Luc optent tous les deux pour le cinema; 2. quand Paul et Luc optent tous les deux pour le théâtre; Considérons d’abord la liste de stratégies (cinéma, cinéma). Il n’est pas possible pour Luc d’améliorer sa situation: s’il change de stratégie, étant donné que Paul a choisi le cinéma, sa satisfaction diminuera Il n’est pas possible pour Paul d’améliorer sa situation: s’il change de stratégie, étant donné que Luc a choisi le cinéma, sa satisfaction diminuera Ainsi, aucun joueur ne peut changer de stratégie pour améliorer sa situation unilatéralement la même logique s’applique pour la situation (théâtre, théâtre) maintenant, pour (théâtre, cinema) cette situation n’est pas un équilibre de Nash car il existe au moins un joueur qui a un incitation a changer de stratégie

Applications de L’équilibre de Nash 13.3 La tragédie des communaux La théorie des jeux peut s’appliquer à la tragédie des biens communs ou tragédie des communaux qui consiste en une surutilisation des ressources communes qui entraîne des externalités négatives. EXEMPLE Deux entreprises sont en bordure d’une rivière. Les entreprises ont le choix de polluer ou ne pas polluer. Pour ne pas polluer, l’entreprise doit procéder au traitement de l’eau ce qui est coûteux. Mais, un niveau trop élevé de pollution est nuisible à la production. Ainsi, la pollution causée par une entreprise a une incidence sur la productivité de l’autre. Les gains des deux entreprises sont représentés dans la matrice de gains.

Si l’entreprise 1 pollue, la meilleure reponse de l’entreprise 2 est de polluer. Si lentreprise 1 ne pollue pas, la meilleure reponse...


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