Oraison funèbre par Périclès PDF

Title Oraison funèbre par Périclès
Course Histoire des idées dans la Grèce antique
Institution Sorbonne Université
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Summary

Analyse du célèbre oraison funèbre prononcé par Périclès ...


Description

COMMENTAIRE DE DOCUMENT ● Introduction 1)

La nature

Oraison funèbre prononcée par Périclès, lors de funérailles « nationale » > discours religieux qui célèbrent les athéniens morts à la guerre. 1)

Le ou les auteurs, l'origine

Thucydide > historien grec, ostracisé vers 424 : entreprend de s'interroger sur les causes du conflits, ouvrage : La Guerre du Péloponnèse, dont à peu près 1/3 = discours insérés. Discours de Périclès : stratège, de la famille des Acméonides, chargé d'honorer la cité en prononçant l'oraison funèbre. Thucydide : membre des eupatrides, au même tire que Miltiade (= vainqueur de Marathon) et Simon : né vers 465, stratège vers 424 et ne pouvant empêcher la capitulation d'A. Il est ostracisé. Histoire de la guerre rédigée usqu'à sa mort en 395. Récit s'interrompt en pleine phrase Aigos Potamos > défaite d'Athènes en 404 et fin de la guerre. Xénophon avec les Hélléniques prend la suite de l'oeuvre de Thucydide. 1)

Destinataire(s)

Périclès s'adresse aux citoyens présents à la cérémonie funèbre. Thucydide présente lui un éloge de la démocratie. 1)

Date et contexte

Vers 430 av. J-C ( « un an après le début de la guerre du Péloponnèse) : guerre entre Athènes et Spartes. Axe principal du commentaire : La démocratie : fondement de la puissance athénienne I.

Qu'est-ce que la démocratie ?

1)

« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d'autrui »

Pratique courante en politique en Grèce > beaucoup de cités reprennent des textes de lois déjà adoptés > textes de Crète, ou la grande Rhétra reprise par les cités de types oligarchiques. L'exemple athénien a inspiré beaucoup d'autres cités

1)

Les caractéristiques de la démocratie

- « Les choses ne dépendent pas du petit nombre > oligoi = oligarchie mais de la majorité > demos : le peuple, cratos > le pouvoir. Allusion à l'assemblée des citoyens : l'ecclésia > lois votées à la majorité, élit les stratèges. - « loi qui fait à tous la part égale » > isonomie = en pratique à Athènes depuis la fin du Vie siècle, avec les réformes de Solon. ⁃

Le mérite individuel, la rhété > ce n'est pas parce qu'on est bien né que l'on a accès aux magistratures mais en pratique il faut être riche pour occuper certaines charges. Pour que les citoyens puissent tous participer à l'élié > institution du misthos > rétribution pour que tous puissent participer à la vie de la cité.

- Définition d ela citoyenneté > la vie politique nécessite la participation du plus grand nombre. La démocratie touche à tous les aspects de la société athénienne. I.

Les fondements économiques et sociaux

la liberté, suspicion réciproque = critique déguisée des contraintes qui pèsent sur les citoyens spartiates, contrôlés par les ephores. « nous ne recourons pas aux vexations » > encore une allusion aux humiliations des hilotes, au rituel de la cryptie Respect de la loi > écrites, gravées sur la pierre sur l'agora. « tolérance qui régit nos rapports privés » > entre un héraste et un héromène > relations de pédérasie « les délassements les plus nombreux » > banquets (= discussions, chants, poésie) théâtre, concours, fêtes réligieuses (ex les Panathénées > Athéna, Dionysies > Dionysos)... souvent représentés sur les vases par ex. > « nous cultivons le beau dans la simplicité », « installations luxueuses » > Parthénon, Acropole... Une opulence permise par une économie florissante > importations en blé, acheté en Egypte, à Thrase, la Sicile. > le bois (de Thrase essentiellement) = raisons de l'exepensionisme athénien ? > Les « biens produits par notre pays » : la céramique, le vin, l'huile d'olive L'éloge d'Athènes concerne aussi la puissance militaire, qui n'a rien à envier, selon Périclès, aux Spartiates. I.

Les fondements militaires

Modèle guerrier spartiate est le plus célèbre dans le monde grec. Il est fondé sur une éducation rigoureuse, « un entraînement pénible pour atteindre au courage » : trois principes : une discipline rigoureuse, une émulation, le respect de la hiérarchie. L'éducation athénienne repose sur une « une vie sans contrainte » > allusion aux épreuves entre spartiates (ex : combats devant l'autel d'Artémis, rituel de la cryptie). Éducation qui sera condamnée par Platon. Le rapport à l'étranger diffère : alors que Spartes pratique beaucoup de xenelasies, Athènes appelle les étrangers, les métèques essentiels pour sa subsistance. Lacédémoniens avec tous = Ligue du Péloponnèse > Corinthe, Mégare... alors que la puissance d'Athènes repose sur ses forces navales (succès de la flotte : Salamine en 480) > allusion (anacronique) à la prise de le Sphactérie CCL : un très célèbre discours, au style très travaillé, rhétorique. Donne une image d'Athènes > cité idéale, grâce à la démocratie > oraison funèbre qui glorifie la cité : panérégique en l'honneur de la cité. Thycidide meurt en 395, presque 10 ans après la fin de la guerre, qu'Athènes a perdu > au fond, face aux spartiates qui incarnaient la valeur militaire par excellence, le courage sans faille > il faut y voir un éloge du régime politique qu'est la démocratie > reste un bon exemple de la représentation que les athéniens se faisaient de la démocratie au moment où elle était remise en question, à l'extérieur par les défaites face à Sparte et à l'intérieur, par la tyrannie des Trente....


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