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MOYEN AGE HISTOIRE Le terme Moyen Age désigne une période intermédiaire entre l’Antiquité et la Renaissance, de la chute de l’Empire romain d’occident (476) à la seconde moitié du XV siècle. La déposition du dernier empereur romain d’occident peut être retenue comme le symbole de la fin d’un monde. Les Barbares (tribus germaniques) ont pénétré l’Empire et des royaumes barbares se constituent = en Gaule les Francs s’imposent avec la dynastie des Merovingiens. Après la décadence de la monarchie merovingienne à la fin du VII siècle, la victoire de Charles Martel contre les Sarrasins est suivie de l’avènement d’une nouvelle dynastie celle des Carolingiens -> règne de Charlemagne (période prospère : réorganisation politique et administrative, renaissance carolingienne = renouveau intellectuelle, littéraire et artistique) A la fin du X siècle Hugues Capet, roi de France fonde la dynastie des Capétiens. Au XI et XII siècle (1154) Henri Plantagenet, roi d’Angleterre, deviens vassal du roi de France et avec le mariage avec Aliénor d’Aquitaine qui venait de se séparer du roi de France Louis VII il ajoute à ses terres l’Aquitaine.  La rivalité entre les Capétiens et les Plantagenets entrainera des guerres. - La première croisade = entreprise pour libérer les Lieux Saints contre les musulmans de Palestine, aboutit à la prise de Jérusalem et à la création d’un royaume franc de Jérusalem - La seconde croisade - La troisième croisade - La quatrième croisade -> se termine avec la prise de Constantinople par les croises en 1204 Le XIII siècle est occupé par le règne de Louis IX -> période de paix et de prospérité Dès le début du XIV siècle apparaissent des difficultés économiques. La situation est aggravée par la guerre de Cent Ans menée contre les Anglais, dont le roi Eduard III prétendait aussi à la couronne de France. Elle comporte plusieurs phases : 1. Période de défaits 2. Redressement sous le règne de Charles V qui reconquiert et pacifie le royaume MAIS avec Charles VI après la défaite d’Azincourt en 1415 le roi d’Angleterre Henri V est reconnu héritier du royaume de France par le traite de Troyes en 1420 3. Charles VII poursuit la reconquête du royaume jusqu’à la capitulation de Bordeaux en 1453 qui met fin à la guerre de Cent Ans Pendant cette période : épidémies de peste noire, des soulèvements paysans, la révolte des Bourgeois de Paris, le Grand Schisme d’Occident qui devise l’église catholique (deux papes). Au XV siècle Louis XI lutte contre les princes pour renforcer son pouvoir. Il réussit à rétablir l’unité de royaume qui connait sous son règne une reprise démographique et économique. Dans la seconde moitié du siècle diverses inventions : - 1450 = imprimerie - 1492 = Christophe Colomb découvre l’Amérique Le XVI siècle s’achevé avec le règne de Charles VIII et les guerres d’Italie vont faire connaitre en France la renaissance.

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STRUCTURES SOCIALES Selon les clercs de l’époque la société feudale se compose de 3 ordres définis par leurs fonctions et obligations réciproques : 1. CEUX QUI PRIENT = sont les clercs, les gens de l’église, maitre et étudiants de l’école 2. CEUX QUI COMBATTENT = sont les chevaliers, les guerriers à cheval. 3. CEUX QUI TRAVAILLENT = sont les paysans dont la fonction est de nourrir les deux autres ordres De nouvelle forces apparaissent avec le développement des villes à partir du XII siècle ; les communes urbaines multiplient le nombre des métiers, marchands ou artisans regroupe en confrères ou corporations. La RELIGION occupe une grande place dans les mentalités et dans la vie quotidienne. L’église s’efforce d’exercer un certain contrôle sur le groupe des chevaliers = institution de la paix de Dieu au début du Xi siècle, pour tenter de réduire leur violence, appels à la croisade (comme un pèlerinage et une guerre sainte) christianisation de la chevalerie. L’éducation est assurée par l’église (monopole de fait depuis que les églises et les monastères étaient restes les seuls ilots de préservation de la culture aux tempes des invasions barbares. C’est autour d’eux que vont se développer les premiers courants artistiques du Moyen Age : - la musique - l’art roman -> s’est développe avec les monastiques du Centre ou du Sud de la France. Il se caractérise par l’emploi de voutes, des arcs en peins cintre, la décoration intérieure puis extérieure - l’art gothique -> développe une nouvelle technique de construction, la croisée d’ogives C’est un art de la lumière (les vitraux) La transmission du savoir est assurée par l’église ; les clercs sont les intellectuels du moyen âge car ils sont maitres et étudiants des écoles. On y étude les 7 arts libéraux (grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie et musique) avant d’aborder les disciplines spécialisées = droit, médicine et théologie. L’enseignement est assuré en latin et les méthodes de base sont la lectio, lecture des auctores de l’antiquité ou des pères de l’église. L’ANCIEN FRANCAISE L’ancien française s’est forme du latin parlé qui s’était implanté en Gaule après la conquête. Les premiers documents écrits qui attestent son existence à cote du latin qui reste la langue écrite : - En 813 le CONCILE DE TOURS qui invite les prêtes à prêcher dans la langue des rustici (des paysans) gauloise ou tudesque lorsque les fidèles ne comprennent pas le latin.  C’est la reconnaissance de l’existence d’une autre langue parlée par le peuple, la langue vulgaire ou langue romane. - En 842 on a la première attestation écrite = les SERMENTS DE STARSBURG échanges entre deux des trois fils de Louis le Pieux, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Ils ont été transcrits dans les deux langues (ancêtres du français et de l’allemand) afin d’être compris par les deux armées. MAIS le latin continuait d’être la langue de culture, parlée et surtout écrite par les clercs.

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Les textes sont composés en 2 langues littéraires différents : l’ancien française et l’ancien provençal -> Il n’existe pas à cette époque une langue vulgaire ou romane unique en France Mais une pluralité de dialectes que l’on regrouper en 2 grandes familier : - Langue d’oïl dans le nord - Langue d’oc dans le sud  L’ancien française et l’ancien provençale sont les formes écrites de ces deux langues. Les textes littéraires écrites ont été précédés par des formes orales ; poèmes, chanson de geste et vies de saints sont chantés par des jongleurs (=des interprètes itinérants), musiciens et acteurs Le plus ancien texte de la littérature française est un poème liturgique = « Séquence de sainte Eulalie »

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XII-XIII siècle  LA CHANSON DES GESTES = première forme littéraire écrite en langue d’oïl qu’on a conservé : la Chanson de Roland est la plus ancienne et célèbre. Les chansons des gestes sont la forme médiévale de l’épopée, ce sont des longs poèmes narratifs chantes célébrant les hauts faits, les exploits guerriers des héros = chevaliers français devenus des personnages de légende. Le thème principal est la lutte des chrétiens contre les Sarrasins (les musulmans) ; les chansons de geste exaltent surtout le groupe des chevaliers et la vaillance guerrière, la prouesse. Elles sont composées par laisses strophes de longue variable construites sur la même assonance ou la même rime. Le vers emploie est le décasyllabe. Les chansons ont été regroupe en cycles : - la geste de Charlemagne dont le cour est la chanson de Roland - la geste de Guillaume dont la figure centrale est Guillaume d’Orange - la geste des barons révoltes sur le thème de la révolte contre le souverain - le cycle de la croisade LA CHANSON DE ROLAND -> elle a été le modelé de référence de plusieurs auteurs de chansons. Le poème est comme une ouvre de propagande en faveur de la lutte de la Chrétienté, aidées par Dieux, contre les Sarrasins qui représentent le mal et incarnent les peurs de l’Occident chrétien. 

LA POESIE LYRIQUE Les plus anciens poèmes en langue vulgaire sont les ouvres des TROUBADOURS = poètes et musiciens de langue d’oc. Leur nom vient de trobar = inventer, composer, trouver au sens musical et poétique. La poésie des troubadours est une poésie lyrique, une poésie chantée. Le genre le plus important est le canso ou chanson. L’amour est le sujet presque unique de la poésie des troubadours -> on a une nouvelle conception de l’amour que les poètes nomment la Fin Amor (=l’amour parfait) Cette amour est liée à l’idéologie courtoise -> cet idéal amoureux est réserve a une élite, celle des courtois La femme aime et chante est la dame lointaine et presque inaccessible. Elle est souvent d’une condition sociale supérieur et mariée à un autre ; l’amant se place dans une position d’humilité (il la sert comme un vassal) L’amour doit rester secret. La dame est séparée de l’amant par des obstacles MAIS ces obstacles ne font qu’exacerber cette amour. La fin amor n’est pas un amour platonique, le désir chante par les troubadours est un désir charnel. => la fin amor est une culture du désir, de l’amour pour lui-même. À partir du milieu du XII siècle le lyrisme courtois se répand aussi dans le nord -> des poètes adaptent en langue d’oïl les structures formelles et les motifs de la chanson : ce sont les TROUVERES.

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RUTEBEUF = le plus illustre des poètes du XIII siècle. Il a composé des poèmes qui prennent la forme de dits (le dit est une forme de poésie récitée de longueur variable mettant toujours en scène une je personnel) Les plus connus sont les poèmes dits de l’Infortune dans lesquels le poète se représente luimême comme un pauvre jongleur accablé par le malheur. Les thèmes sont la pauvreté, le froid, la faim, le jeu, la disparition des amis, un mariage malheureux…

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LE ROMAN Les premiers romans datent 1150 = ce sont les romans dits antiques à cause de leur matière (sujet), ils s’inspirent de sources latines mais de façon très libre en les transposant dans la France du XII siècle : le roman d’Alexandre, le romand d’Eneas, le roman de Troie… Le roman de Brut de Wace fait apparaitre pour la première fois en langue française la matière de Bretagne, cet ensemble de récits et de motifs légendaires celtes regroupes autour de la figure de roi Arthur et des chevaliers de la table ronde vont fournir la matière d’une production romanesque abondant. Les ouvres majeures qui marquent l’avènement du genre romanesque sont : - Tristan et Iseut - Les 5 romans de Chrétien de Troyes = considéré comme le véritable créateur du roman médiéval Sujets : l’amour et la prouesse chevaleresque Le plus célèbre des cycles des romans en prose est le Lancelot-Graal qui réunit l’histoire de Lancelot et celle du Graal. On peut parler de roman dans la mesure où ils sont en langue romane CHRETIEN DE TROYES = ces romans sont des romans arthuriens. L’action de chaque roman est centrée autour d’un héros, Arthur, roi mythique et légendaire des Bretons, il siège au centre de sa court et préside la table ronde qui regroupe les meilleurs cavaliers, il est le garant des valeurs chevaleresques et courtoises. Les aventures semblent avoir un sens symbolique : elles sont une quête de sa propre identité. Pour Chrétien l’amour se réalise pleinement que dans le mariage et il faut trouver un équilibre entre amour et prouesse. Dans le prologue de ses romans Chrétien de Troyes expose les principes de ce que l’on peut considérer comme une poétique médiévale du roman autour de 3 notions : 1. la matière = il n’invente pas sa matière, elle lui a été fourni par des sources orales 2. le sens 3. la conjointure = l’art de la composition, ce qui confère au roman sa cohérence et son unité, ce qui en fait une œuvre d’art à part entière et non pas seulement un assemblage de contes à la manière des jongleurs

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LES GENRES NARRATIFS BREFS 1. Les LAIS de MARIE DE FRANCE = courts récits en vers Ce sont des contes d’aventure et d’amour, qui se passent tous en Bretagne dans des régions diverses Marie de France dit d’avoir compose ses lais à partir de lais breton qu’elle avait entendu chanter. Elle les a écrits et assemblés avec un art qui n’est pas sans rappeler l’art de la conjointure de Chrétien de Troyes. Marie de France a transformé les contes de Bretagne en des récits d’aventures amoureuses à coloration courtoise, empreints d’une grande poésie. 2. NOUVELLES COURTOISES = quelques brefs récits en vers peuvent être qualifies de nouvelles, ils évoquent le monde courtois contemporain sans plus recourir à un univers de fiction 3. LES FABLIAUX = des contes à rire en vers -> destines à faire rire Les sujets appartiennent à un fonds populaire quasi universel, celui des motifs répertories par les folkloristes. L’univers décrit est l’envers du monde courtois.

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LE ROMAN DE RENARD = récits de longueurs diverses en octosyllabes. Les récits ont été regroupés dans des recueils formant des séquences. Ces récits on les a rapprochés à juste des contes populaires mais aussi aux sources savantes et aux ouvrages latins. Les auteurs jouent sur des registres comiques avec une tonalité satirique.

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LE ROMAN DE LA ROSE Il y a 2 romans de la rose : 1. Le roman de la rose de Guillaume de Lorris = on peut y voir la mise en récit de nombreux thèmes de la lyrique des troubadours et des trouvères, une sorte de synthèse poétique de la fin d’amor ; l’Art d’Aimer complexe et subtil 2. Le roman de la rose de Jean de Meun = on peut le voir comme une longue glose critique et ironique de la première partie. À l’art d’aimer succède un Miroir aux amoureux dénonçant les mirages et les illusions de la fin d’amor Son ouvre est aussi une somme des idées de son temps, mêlant exposes scientifiques, développements philosophiques, allusions à l’actualité et prises de position dans des débats contemporaines. Au XV siècle l’ouvre suscite la première querelle écrite de la littérature française -> « débat sur le roman de la rose »

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LE THEATRE Il est très difficile de retracer l’histoire du théâtre du Moyen Age. On sait qu’au XIII siècle certains jongleurs étaient de véritables professionnels du théâtre qui se produisaient soit dans les maisons des gens riches soit dans les rues des villes aux carrefours et sur les places. Durant le Moyen Age il n’existait pas de lieu spécifique pour le théâtre : les représentations se déroulaient dans les abbayes ou les églises ou dans l’espace des villes, dans les rues ou sur les places. Les premières manifestations d’une activité théâtrale d’abord en latin et puis en français à partir du XII siècle sont des pièces religieuses liées à la liturgie = des drames liturgiques. 6

LE JEU D’ADAM = c’est le plus ancien texte de drame religieux en française conservé. JEAN BODEL a composé LE JEU DE SAINT NICOLAS l’une des premières pièces de théâtre en français. Avec cette pièce Jean Bodel inaugure une double tradition : celle du théâtre religieux et celle du théâtre comique. Après lui les pièces religieuses incluront des scènes comiques inspirées de la vie urbaine. Un autre texte important du théâtre religieux au XIII siècle est le MIRACLE DE THEOPHILE de RUTEBEUF qui met en scène un miracle de la Vierge et inaugure le genre des Miracles par Personnages. ADAM DE LA HALLE = son ouvre annonce le genre de la farce. Dans LE JEU DE LA FEUILLEE se mêle la satire et le burlesque et la folie a une place importante. 

LE RECIT HISTORIQUE = les premiers chroniques en prose qui décrivent l’histoire Les plus importants et connus sont les récits en prose de la quatrième croisade qui se termine en 1204 par la prise de Constantinople. GEOFFROI DE VILLEHARDOUIN est l’auteur d’une chronique la Conquête de Constantinople qui est d’une grande importance pour l’histoire de la littérature et d’un grand intérêt pour sa valeur de témoignage. On a une réflexion politique et morale sur la croisade et sur ses déviations. JEAN DE JOINVILLE rédige une Vie de saint Louis avec laquelle il cherche à présenter une image modèle du roi et de la monarchie. C’est aussi un témoignage historique sur la septième croisade.

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XIV-XV siècle  LE NOUVEAU LYRISME La POESIE connait un renouvellement et un nouvel essor à la fin du Moyen Age. La chanson courtoise qui était le genre lyrique par excellence pour les troubadours et les trouvères est peu à peu abandonnée au profit de genres poétiques à forme fixe, issus de genres non courtois des siècles précédents qui sont fixes et défini par Guillaume de Machaut. Les genres pratiques sont : la BALLADE, le RONDEAU et le VIRELAI (3 formes à refrain qui étaient à l’origine des chansons à danser) MAIS une nouveauté de la poésie de cette époque est la dissociation entre la poésie et la musique -> EUSTACHE DESCHAMPS dans son Art de Dictier distingue la musique naturelle qui est celle des vers eux-mêmes, de la musique artificielle c’est-à-dire la musique proprement dite, vocale ou instrumental. Son ouvrage est la première traite de poétique en français. Les poètes de cette époque ont aussi fréquemment pratique le dit dans lequel ils insèrent souvent des courts poèmes lyriques à forme fixe. Mais le lyrisme courtois reste le courant dominant dans la production poétique du temps. 

LE ROMAN ET NOUVELLES FORMES DU RECIT Le genre romanesque ne connait guère de développements nouveaux au XIV-XV siècle. Le « Meliador » de Froissart est le dernier grand roman arthurien en vers. On continue à composer de vaste roman en prose. Mais surtout on s’emploie à mettre en prose nombre de romans et de chansons de geste des siècles précédents D’autres formes de narration brève se développent et aboutiront à la fin du XV siècle à la naissance de la NOUVELLE REALISTE. -> Les Cent Nouvelles Nouvelles sont le premier grand recueil de nouvelles en français.

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LE THEATRE Les formes théâtrales se développent de façon considérable surtout au XV siècle. On peut distinguer par : - le théâtre religieux -> parmi les pièces religieux les Miracles par Personnages sont nombreux. Les pièces religieuses s’inspirent de sources diverses : les vies de saints, les récits de miracles. La forme dramatique qui domine le théâtre religieux est celle du mystère Les MYSTERES est le genre majeur du théâtre du XV siecle ; ils représentent la vie d’un saint ou un épisode de la Bible (le sujet le plus fréquent était la passion du Christ, l’histoire de sa vie, de sa mort et de sa résurrection) Les Mystères ajoutent au texte de la Bible nombre de légendes et même des scènes profanes, voire comiques. - le théâtre profane -> le théâtre profane est essentiellement comique. Les genres principaux sont les SOTTIES (constitué de jeux de mots et de plaisanteries diverses dans un esprit de satire et parodie) et les FARCES (sont des pièces burlesques dont les sujets et les thèmes sont proches de ceux des fabliaux : historie de femmes rusées, de maris trompes et d’amants) Mais les deux registres sont mélanges ou associe dans les représentations. Il y a aussi les MORALITES qui sont des pièces didactiques souvent burlesques et satiriques. 8

Les représentations pouvaient durer toute la journée avec des intermédiaires. Elles avaient lieu le plus souvent en plein air, sur une place ; les spectateurs étaient disposes en cercle ou parfois sur les deux côtes d’un rectangle ou face à une scène fermée d’un mur de fond. Les représentations étaient souvent assurées par des confréries dont certains constituaient de véritables associations d’acteurs. 

LE DEVELOPPEMENT DE LA LITTERATURE DIDACTIQUE Les ouvres didactiques étaient rédigées en latin MAIS à partir du XIII siècle de très nombreuses ouvres en langue romane marquent un souci de vulgariser le savoir, d’enseigner ou de moraliser. Au XIII siècle apparaissent des grandes encyclopédies en prose ; l’un des plus célèbre est le Livre du Trésor du Florentin Brunetto Latini.

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L’ECRITURE DE L’HISTOIRE Le genre historique est en plein essor à partir du XIV siècle en partie à cause des malheurs des temps et de la Guerre de Cent Ans qui suscite une abondante production d’ouvres. On peut aussi mentionner des BIOGRAPHIES HEROIQUES qui célèbrent des héros de la Guerre de Cent Ans MAIS le genre dominant est la chronique des évènements contemporains -> au XV siècle on voit se développer les JOURNAUX qui ne ...