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Première partie du cours sur le Modernisme...

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Civilisation littéraire et contemporaine 20/09/2018 1) Paolo Desogus paolo.desogus@sorbonne-université.fr 2 épreuves de contrôle continu 2 romans à choisir Littérature moderniste Modernisme italien – même époque de Kafka et Proust, première moitié du XX siècle. Modernité et complexité comme sujets importants. Une crise épistémologique (de la connaissance scientifique) a marqué l’époque moderniste, qui a changé les principes de la compréhension de la réalité, provoquée par les changements qui ont frappé la société européenne et italienne dans cette période. Pensée positiviste (avant) : progrès, science. Auguste Comte : philosophe important pour le positivisme. Idée de progrès rationaliste de la société, il parlait de « physique de la société », une physique déterminée par des lois. Sa réflexion est une recherche sur les principes de la physique de la société. Les savoirs humains – nous les définirons par les études de force qui appartiennent à la matière. « Matière et propriétés ». La loi devient une puissance mentale et matérielle, car elle me permet de changer la réalité. Les idées de Comte ont influencé même la littérature, française et italienne aussi, surtout la littérature qu’on appelle vériste, le vérisme. Ce mouvement concerne les arts figuratifs, avec Pellizza da Volpedo, la musique, avec Pietro Mascagni, ainsi que la littérature, avec Maupassant et Zola, en Italie Luigi Capuana (1839-1915), Federico de Roberto (18691927) et surtout Giovanni Verga (1840-1922), qui a influencé la littérature suivante (Pasolini par exemple) et le cinéma aussi. Vérisme > forme de réalisme qui se propose de donner une représentation impersonnelle de la réalité. Il ne s’agit pas simplement d’une imitation de la réalité, mais plutôt une interprétation de la réalité. Pour les auteurs véristes, le réalisme est un artifice littéraire. Dans la prose vériste il n’y a rien d’immédiat, de spontané. Verga se méfie des idéologies qui proposent l’émancipation de la société. Il y a des lois qui établissent tout. On dirait que Verga est un auteur réactionnaire, de droite, dépendant il a été étudié surtout par les critiques marxistes. Selon les marxistes, la méfiance de Verga vers le progrès permet une interprétation qui n’est pas influencée par une idée de réalité que les principes du progrès permettent de réaliser. Les véristes s’occupent del vero, le processus de connaissance de la réalité. Pour eux, il est possible d’observer la réalité comme totalité qui possède une cohérence qui possède des règles et une forme. Verga partage avec les positivistes l’idée que la réalité est une totalité unitaire. En philosophie : Marxisme > Marx s’est occupé de l’idée de totalité, idée cohérente de l’histoire Hegel > théorise l’idée de totalité Le modernisme commence avec la crise de l’idée de totalité, que les sciences peuvent être rassemblées dans un système général, c’est pour ça qu’on parle d’une crise épistémologique, qui concerne la perception de la réalité, la manière de l’interpréter, les systèmes pour la comprendre. On a aussi la crise du réalisme littéraire. Le modernisme dépasse la poétique vériste parce qu’il montre que la nouvelle réalité, du début du XX siècle, n’est plus unitaire, ni dominée par des règles historiques. Multiplicité de la réalité, sa forme contradictoire, partielle, auteurs qui ne cherchent pas simplement à donner une représentation de la réalité. On se focalisera plutôt sur les auteurs qui ont traité les aspects cachés de la réalité. L Modernité Opposition avec la tradition Rupture avec le passé Révolution Quand on parle de ‘modernité’, il s’agit d’un concept philosophique car il faut avoir une conscience de rupture avec le passé, un changement définitif 1

On parle de modernisme pour la période après la révolution française, modernité concerne la première partie du XX siècle, quand on a une conscience de la transformation historique, conscience que la totalité est en crise. L’incohérence commence à dominer la pensée. Révolution russe (octobre/novembre 1917), changements, mouvements ouvriers, crise de l’international socialiste avec la I guerre mondiale, élément qui a marqué cette époque Révolution industrielle – Ford – travail à la chaîne, fordisme, mécanique, aliénation du travailleur En Europe il n’y a pas eu de révolution, Gramsci en parle, il dit que la société italienne était trop moderne pour faire une révolution comme en Russie. À son avis le libéralisme avait la capacité d’imposer sa propre vision du monde (avec la complexité de la bureaucratie, l’église, l’école, etc.). Première guerre mondiale comme élément de changement, elle a traumatisé la population (nouvelles technologies, beaucoup de morts, guerre industrialisée, les soldats deviennent une machine, autre élément qui concerne l’aliénation). L’homme découvre une capacité militaire de planification où le soldat est une machine Journaux, cinéma (qui permet la reproduction technique de la réalité), publicité, radio ; l’hégémonie est possible parce qu’il y a la naissance de la société de masse Freud – introduction de la psychanalyse, de l’interprétation des rêves, l’homme est dominé par des pulsions, on découvre la conscience, que l’être humain n’est pas un sujet unitaire, totalement responsable de ses actions et surtout qu’il est un sujet partagé, qu’il y a une partie irrationnelle (cela a apporté des changements radicaux à la culture occidentale) Changement industriel, moyens de transports, l’homme découvre la possibilité de voler, l’avion change la perception de l’espace, le monde est beaucoup plus complexe de ce que Comte ou Verga pensaient L’Italie change un peu avec Trieste et Friuli Crise du positivisme, de la notion de totalité et changement anthropologique (à cause de l’aliénation) Cambiamento epocale dont les auteurs dont on parlera sont les témoins Cadre extrêmement riche. Carlo Emilio Gadda > à partir de cette époque l’homme possède une nouvelle forme de conscience, la conscience de la complexité, que la réalité n’est pas unitaire, on n’a pas la capacité de trouver une synthèse (raisonnement dialectique). On commence à parler d’une dialectique binaire, sans synthèse, éléments inconciliables, la complexité est le lieu de la contradiction. À partir du XX siècle la réalité devient complexe. Multiplicité : concerne surtout les auteurs comme Pirandello et Gadda, on a un ensemble d’auteurs qui ne trouvent pas une cohérence, une multiplicité de singularité. Auteurs dont on parlera Federigo Tozzi, il a été découvert en retard par un critique italien très important, Giacomo de Benedetti, roman « Con gli occhi chiusi ». Il a commencé dans le mouvement vériste mais on peut le considérer comme exponent du modernisme Luigi Pirandello, né en Sicile, connu pour son œuvre littéraire « Il fu Mattia Pascal », « Uno, nessuno, centomila ». Italo Svevo, né à Trieste, ville encore influencée par la culture Austro Hongroise, il habitait près de James Joyce, il était élevé de Joyce (auteur moderniste le plus important de la littérature anglaise). « La coscienza di Zeno ». Eugenio Montale, poète italien, né à Genova en 1896, première collection de poésies « Ossi di seppia ». Il a découvert Italo Svevo. Il était anti fasciste et libéral, pas marxiste ou socialiste. Carlo Emilio Gadda, extrêmement difficile à lire et à traduire, il utilise plusieurs langages pour sa prose (dialectes etc.) pasticcio. 27/09/2018 2) Rapport entre vérisme et modernisme Problèmes/critiques littéraires Centre de la pensée positiviste → capacité de dominer la nature et la société 2

Comte : physique de la société, il s’agit d’étudier la société de manière scientifique, un aspect important est celui du matérialisme, conception matérialiste. Il y a des lois, dont on peut prévoir la réaction cause-effet, qui organisent la société. Sur le plan artistique, cette conception a influencé le contexte littéraire, surtout pour ce qui concerne le vérisme. Vérisme > théorie du vrai, idea del vero , la représentation qui cherche une vérité objective sur la condition humaine dans une certaine époque et dans un certain contexte social. Forte influence d’Alessandro Manzoni. Recherche du vrai. L’écrivain ne doit pas suivre sa propre subjectivité, son point de vue, la littérature n’est pas une projection de la subjectivité de l’auteur sur la page, mais une forme de recherche du vrai, on représente des aspects intéressants. La poétique vériste est une évolution de la poétique de Manzoni. La conséquence logique de l’union de ces deux poétiques est que l’écriture doit être scientifique, doit abandonner les aspects qui appartiennent à la dimension subjective de l’auteur. L’écrivain doit se cacher. Principes de l’impersonnalité, élaborés par Verga. C’est la réalité qui parle à travers les personnages populaires, qui exprime le milieu. Il s’agit de libérer la réalité à travers la parole pour exprimer le vrai. Le modernisme est une réaction à l’incapacité progressive du vérisme de donner une représentation authentique de la réalité. Naissance du PSI Partito Socialista Italiano Années très riches de changements, il y a eu des transformations qui ne permettent plus de représenter la complexité italienne de façon unitaire, en plus on découvre que la réalité n’est pas dominée de lois. Pour ces raisons la littérature produit une inquiétude inédite. Dans cette nouvelle phase même l’être humaine se développe, cherche à s’adapter, pour les écrivains il devient de plus en plus important d’abandonner les principes véristes (impersonnalité). Au début du XX siècle les écrivains redécouvrent la subjectivité de l’être humain, qui redevient protagoniste et alors la ligne qui connectait l’expérience des auteurs vériste à celle de Manzoni entre en crise. Le vérisme n’est plus capable de saisir la réalité. Federigo Tozzi → influences de Verga, mais aussi des aspects typiques du modernisme. Il y a des éléments qui remontent à la théorie de la psychanalyse. Grazia Deledda → vériste contemporaine à Pirandello Crise de la ligne Manzoni-Verga La ligne qui reproche Leopardi aux modernistes est plus faible par rapport à celle Manzoni-Verga, on peut considérer Leopardi un précurseur du modernisme italien, grâce à sa capacité d’élaborer une théorie de la multiplicité, il pense à l’infinitif à partir de sa propre condition de finitude ; il est l’auteur de la dialectique finitudeinfinitif. Pour lui la subjectivité est le lieu de la connaissance de l’âme de la réalité, de ce qui est caché dans la réalité. Ligne faible parce qu’au début les modernistes ont été considérés comme des écrivains qui exaltaient l’irrationalité. Retour à la découverte de la subjectivité considère comme réaction bourgeoise. D’Annunzio et Fogazzaro > littérature esthétisante, qui privilège la forme au détriment de la question sociale Seulement une partie de la littérature du XX siècle peut être considérée moderniste. Modernismo > avant on l’appelait littérature decadente Irrationalité > idée que l’histoire n’existe pas Ligne Leopardi-modernisme Discours indirect libre > figure de style du vérisme, pour mélanger la voix du personnage avec la description de la réalité, la polyphonie et le plurilinguisme (plusieurs styles) aussi Décadentisme plutôt pour d’Annunzio, Fogazzaro et Pascoli Gyorgey Lukàcs > philosophe hongrois, marxiste et hégélien, qui s’occupait beaucoup de littérature. Pendant la II guerre mondiale sa pensée était très importante. Pour lui la bourgeoisie a été un sujet progressif de l’histoire à travers sa capacité dynamique et révolutionnaire, capable de transformer l’industrie et les rapports de force. Progressive jusqu’à la commune de Paris (selon Marx et surtout Lukàcs), après la fin de la commune cette classe devient de plus en plus conservatrice. Commune → a été réprimée, tentative de faire une nouvelle révolution en France La bourgeoisie perde sa force révolutionnaire et sa capacité de comprendre la réalité, qui avait démontré surtout dans le roman, dans la littérature bourgeoise. La bourgeoisie cherche à contraster les autres classes sociales, surtout la classe prolétaire. D’après Lukàcs, même Zola appartient à la phase mineure de la culture bourgeoise, où la littérature n’est plus capable de représenter la force transformatrice de l’histoire. Auteurs toujours plus détachés des problèmes socio-politiques (ex. Parnassiens art pour l’art), littérature désengagée 3

En Italie on a le mouvement de la Scapigliatura, qui a proposé une vision de la littérature anti bourgeoise, une littérature qui n’est pas capable de récupérer la tension vers la dimension sociale de la réalité Les artistes décadents s’opposent à la bourgeoisie du point de vue esthétique, alors que les marxistes s’y opposent du point de vue sociale Dans la même période on a une littérature décadente et une littérature moderniste (qui refuse l’idée de l’art pour l’art) Ligne Leopardi-Montale Idée de littérature réactionnaire

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04/10/2018 3) Contrôle continu 22 ou 29 novembre Federigo Tozzi (1883-1920) Grippe espagnole : considérée l’épidémie la plus mortelle de cette période Giacomo Debenedet (1901-1967) avec un autre historien, Gianfranco Contini, a été le majeur critique littéraire italien du XX siècle. Avant Debenedetti on considérait Tozzi comme un écrivain mineur du vérisme italien. Il y a l’influence de l’oeuvre, du style de Luigi Capuana et de Verga. Facteur économique dans les rapports sociaux. On a une très forte adhésion linguistique et du style à la réalité sociale dégradée de la Toscane (pour Tozzi) et surtout de la ville et de la campagne de Siena. Il y a des éléments véristes, il est loin de l’œuvre de D’Annunzio par exemple. Il a été influencé par un écrivain, Giovanni Papini, connu par sa prose d’art (fondateur de la revue Lacerba, qui soutenait le futurisme). Il est un écrivain réaliste. L’œuvre de sa maturité est une œuvre réaliste, un réaliste différent, la réalité des victimes de la société moderne. On a la réalité, la représentation des contradictions de la société du début du XX siècle. Il est tres important de souligner que pour Tozzi réalisme n’est pas un simple synonyme de vérisme. Dans son œuvre on n’a pas une confiance vers l’avenir, du positivisme. Selon Tozzi les processus historiques ne sont pas dominés par la physique de la société, donc il est très loin du positivisme qui avait influencé les écrivains véristes. Pour lui la littérature n’est pas là réponse d’une recherche scientifique. Dans ses romans on n’a pas la recherche de lois qui organisent la vie sociale. Chez Tozzi la réalité devient quelque chose de contradictoire, animée par des tensions des personnages doués d’une psychologie complexe. Il y a des éléments contradictoires : la complexité des personnages, par exemple. C’est pour ça qu’en travaillant sur son œuvre on peut étudier le passage du vérisme au réalisme, de la rupture épistémologique, de la fin du positivisme. Dans son œuvre on trouve les éléments thématiques typiques du vérisme, comme la description de la réalité, mais avec des caractéristiques du modernisme. Comme éléments thématiques : la ville et la campagne de Siena, comme un protagoniste qui participe à la construction de l’action. Siena – on parle d’une Siena marginale, de la petite bourgeoisie provinciale Au début on considérait Tozzi comme auteur régional, qui appartient au vérisme tardif, donc un auteur mineur. Chez lui, Siena est le lieu qu’il utilise pour représenter la réalité et les transformations de son époque. Point de vue pour interpréter les changements du XX siècle. Matérialisme > élément qui rapproche Tozzi au réalisme, dans son œuvre il y a presque toujours la question économique. Tozzi décrit les effets produits par l’avidité, la soif d’argent qui dans la vie quotidienne est un élément déstabilisant des rapports sociaux, comme dans Le tre croci. Dans ce romans les protagonistes sont incapables de gérer leur activité commerciale hérédité de leur père. Progressivement les protagonistes entrent dans la spirale de la .. Question matérielle : aspect crucial pour comprendre les aspects de la société capitaliste. Ce roman montre un mélange des questions modernes : question économique, du capital, la circulation de l’argent de plus en plus rapide, la société devient capitaliste avec des questions qui concernent la dimension primitive de l’être humain, l’avidité, certains pensées irrationnelles, exacerbées dans le contexte moderne du capitalisme. La transformation de la société offre à Tozzi la possibilité d’explorer les aspects de l’être humain Opposition entre modernité et dimension primitive de l’être humain. Siena Matérialisme, argent Opposition modernité/dimension primitive de l’être humain Figure du père Inaptitude incapacité de devenir père, de respecter la succession père fils Autre élément thématique très important qui concerne la psychologie de l’auteur. Aujourd’hui on l’associe à la psychanalyse, mais Tozzi n’avait pas lu Freud, il en avait seulement une connaissance indirecte et limitée, favorisée par le contexte littéraire de l’époque en Toscane. Chez lui on trouve des éléments typiques de la psychanalyse, comme la figure du père. Analyse des passions primitives qui émergent comme force contre la modernité. Dostoïevsky a permis à Tozzi de sortir du vérisme et de la dimension régionale de Siena pour devenir un auteur avec une dimension nationale. Tozzi ne se limite pas à décrire l’apparence, il se plonge dans ses personnages pour analyser leurs passions. Contradictions : être humain et la dimension aliénante de la réalité. La modernité impose des modèles de conventions sociales qui sont représentés par la figure du père. 5

Les frères Karamazov (Dostoïevsky) père tué par les fils Dans Les trois croix le père est déjà mort Chez Dostoïevsky les frères veulent prendre la place de leur père Freud explique que : touer le père est le tentatif de bouleverser les hiérarchies selon le principe du complexe d’Œdipe Ils ne sont pas capables de le tuer, ils se limitent à gaspiller son argent. Les personnages de Dostoïevsky Changement dans la société contemporaine, un changement anthropologique, la littérature se charge de le décrire. Pour Tozzi l’homme moderne est inetto pas capable de changer les choses, inaptitude (figure qui a dominé la littérature moderniste, il s’agit d’un anti-héros). Inettitudine Svevo, Pirandello Contraste entre inetto (anti-héros) et dandy Les protagonistes de Les trois croix sont incapables de prendre la place de leur père, incapables de gérer la fortune qu’ils ont héritée de leur père. Con gli occhi chiusi > rébellion contre la figure du père qui gère un petit restaurant à côté de Siena. Pietro se rebelle aux excès de son père mais sa rébellion n’aboutit pas à un modèle de vie alternative. Pietro n’est pas capable de travailler avec lui, il n’étudie pas à l’école mais il s’intéresse à la littérature, jugée inutile par son père, mais il n’est pas capable de continuer ses études. Inetto > pas capable de faire des projets, de voir/imaginer un avenir. Le titre Les yeux fermés évoque l’incapacité de voir, de développer une conscience de sa propre condition existentielle. Forme de vie qui ne peut pas se transformer, qui refuse l’ordre symbolisé par la figure du père. Le protagoniste s’inscrit au Parti socialiste seulement pour faire opposition à son père. Style littéraire de Tozzi : touché par certaines tendances littéraires italiennes/européennes. On a l’influence du vérisme, il s’agit d’un vérisme tardif (Saïd a écrit un livre, le style tardif, sur la persistance du style après la fin des conditions politiques et culturelles qui en avait permis l’émergence), de la phase terminale, qui a été déjà dépassé par les avant-gardes, par la littérature décadente de D’Annunzio, Fogazzaro et Pascoli. Description des personnages, de leur contexte social. On a une présence du vérisme surtout au niveau de la mimesis. Erich Auerbach a écrit un livre très important, intitulé mimesis, le réalisme dans la littérature de l’occident C’est un livre sur le réalisme dans la littérature où il développe la notion de mimesis, c’est-à-dire imiter la réalité, la nature «Ripreso nella critica letteraria contemporanea, il termine indica generalmente la rappresentazione di una realtà ambientale, sociale, culturale, ecc., attuata perseguendo a varî livelli (ideologico, stilistico, documentario, ecc.) l’obiettivo di una riproduzione il più possibile realistica e impersonale di tali realtà.» Di...