Psychopathologie cognitive. PDF

Title Psychopathologie cognitive.
Author Cécile Praprotnik
Course Psychologie cognitive
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Summary

Cours donné en L3, au semestre 3 par Mme Catelain...


Description

Psychopathologie cognitive Chapitre 1 : Introduction Le courant des TCC sur le pan thérapeutique s’inscrit dans la psychologie comportementale. Les TCC (théorie cognitivo-comportementale) reposent sur trois modèles : comportementaux, cognitifs et émotionnels. Les modèles comportementaux font références aux : conditionnement classique, opérant, à l’apprentissage social ; repèrent les comportements observables et leurs modifications. Les modèles cognitifs : « un processus de pensée conscient et inconscient qui filtre et organise la perception des évènements qui se déroulent dans l’environnement du sujet ». Les modèles émotionnels : les modèles des émotions et de la régulation émotionnelle. Au départ, les TCC sont issues du béhaviorisme, observation, prédiction et modification du comportement à partir des Lois de l’Apprentissage. L’idée centrale est que les troubles psychopathologiques proviennent d’apprentissages dysfonctionnels. Les interventions psychologiques doivent modifier ces apprentissages. Ainsi, le but est de supprimer les réponses de fuite et d’évitement en les remplaçant par une réponse de relaxation. Puis, elles seront issues du cognitivisme. Donc observation des liens ente cognitions dysfonctionnelles et comportements inadaptés. L’idée centrale sera que les émotions et les comportements sont déterminés par des représentations. Les interventions psychologiques doivent modifier les représentations dysfonctionnelles. Ainsi, le but est de remplacer les pensées automatiques dysfonctionnelles par des pensées plus adaptées. Ensuite, elles seront issues des thérapies méta-cognitives et/ou émotionnelles. L’idée centrale sera que les troubles psychopathologiques proviennent d’un refus ou d’une suppression de l’émotion. Les interventions psychologiques doivent promouvoir, l’exposition aux … et l’acceptation des émotions. Ainsi, on retrouvera : la Thérapie comportementale dialectique (Linehan) ; la Thérapie de l’acceptation et de l’engagement (Hayes) ; les Thérapies basées sur la pleine conscience (Segal).

I) Définition et objectifs A) Définition C’est une branche récente de la psychopathologie qui se propose d’utiliser les concepts et les méthodes de la psychologie cognitive et plus largement des sciences et neurosciences cognitives afin d’étudier les dysfonctionnements cognitifs qui accompagnent les états psychopathologiques.

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Van der Linden, Ceschi, 2008 Les dysfonctionnement cognitifs contribuent au développement et au maintien des états psychopathologiques. Il est parfois difficile de sortir de la psychopathologie car la personne s’enferme dedans et cela devient une forme d’automatisme. Exemple : la dépression, des automatismes se créent dans la pensée comme par exemple la rumination.

B) Objectifs Niveau d’analyse intermédiaire entre :

- Le niveau clinique (ex : symptômes observés dans la schizophrénie) ; - Le niveau neurobiologie (ex : les anomalies cérébrales et neurochimiques) ; L’analyse se fait en fournissant des hypothèses théoriques précises quant aux processus psychologiques impliqués et leurs interactions. Ainsi, il faut développer de nouvelles méthodes d’évaluation et de thérapie des états psychopathologiques. Démarche et postulats proches de la neuropsychologie cognitive :

- Postulats de modularité : Le fonctionnement mental repose sur l’interaction de sous-systèmes de traitement présentant chacun une certaine indépendance fonctionnelle ;

- Postulat de transparence : les déficits présents par un patient peuvent être compris comme étant le résultat du fonctionnement normal d’un système de traitement de l’information amputé de certaines de ses composantes.

II) Une approche transdiagnostique A) Approche catégorielle Les classifications récentes CIM ou DSM. Il s’agit d’une description de catégories diagnostiques précises de troubles mentaux (maladies mentales). Or des signes cliniques identiques peuvent être observés des entités nosographiques distinctes (exemple : ruminations dans TAG comme ds les dépression). D’ou la proposition d’une approche transdiagnostique (Harvey, Watkins, Mansell et Shafran, 2004). Cependant, on retrouve des limites de l’approche catégorielle. En effet, il y a beaucoup de variabilité au sein d’une même catégorie de diagnostiques (ex : dépression 5 critères sur 0 : humeur triste, intérêt/plaisir, poids/appétit, insomnie/hypersomnie, agitation/ralentissement psychomoteur, fatigue/énergie, dévalorisation/culpabilité, concentration/indécision, idées suicidaires). Il y a également la comorbidité. Effectivement, la comorbidité a pour idée de savoir dans quelle catégorie mettre le patient présent. 60% des patients sont comorbident, c’est à dire qu’il n’y avait pas un seul diagnostique mais plusieurs diagnostiques. Et on retrouve aussi un continuum de difficultés psychologiques et pas simplement de catégorie.

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D’autres critiques existent : l’approche catégorielle omet le contexte relationnel et social, elle donne une focalisation sur les maladies plutôt que sur les symptômes, pathologisation croissante de la population.

B) Nouvelle approche de Kender et al (2011) Réseaux complexes de mécanismes causaux se renforçant mutuellement. Les mécanismes causaux induisent la co-occurrence de certaines caractéristiques ou propriétés (cluster), donc le individus ayant un type particulier de problème psychopathologique se ressemblent. Ex : épisode dépressif majeur = réseau de symptômes causalement reliés. Ces symptômes peuvent à tout moment être activés ou désactivés et s’influencés mutuellement. Evénement négatif -> humeur négative -> culpabilité -> insomnie -> fatigue -> problèmes de concentration. Ces réseaux de symptômes sont transdiagnostiques : des maladies mentales différentes peuvent partager des mêmes symptômes.

III) Vers une identification de processus A) Les différents modèles Modèle classique : la psychopathologie est déterminée par la conjonction de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux. C’est un modèle bio-psycho-social. Facteurs biologiques, sociaux, psychologiques => processus psychologiques / Individuels et interpersonnels => Problèmes psychologiques / Phénomènes psychologiques perturbés. Le nouveau modèle de Kinderman et Taï (2007) : les problèmes de santé mentale sont dédiés par des processus psychologiques, eux mêmes influencés par des facteurs biologiques, sociaux et circonstances de vie. Il y a une centralité des processus psychologiques (normaux ou perturbés) dans la modélisation des cas en psychopathologie.

B) Processus Définition de processus (Philippot, 2016) : « Transformation d’un élément psychologique (percept, sensation, souvenir, jugement, image mentale, représentation, commande motrice) en un autre élément psychologique. » Caractéristiques des processus : - Dynamiques ; - Transformables (manipulables par des interventions thérapeutiques). Quels peuvent-être ces processus ? Comment peut-on les classifier ? - Harvey (2004) - Philippot (2016)

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a- Harvey (2004) Classification à partir des grands domaines de la psychologie cognitive expérimentale : - L’attention : attention sélective et évitement attentionnel. - La mémoire : mémoire sélective, souvenirs récurrents, souvenirs sur-généraux. - Le raisonnement : biais d’interprétation, raisonnement émotionnel. - La pensée : pensées négatives récurrentes, métacognitions (les pensées sur les pensées), suppression de la pensée. - Les comportements : évitement, sécurité. Il y a une possibilité d’ajouter les réactions émotionnelles (honte), ou relations interpersonnelles (dominance-soumission). Cette classification descriptive n’explique pas la fonction de ces processus dans le troubles psychopathologiques. Focalisation principale sur les facteurs cognitifs, néglige les facteurs motivationnels, émotionnels, interpersonnels et développementaux. b- Philippot (2016) Cette classification est basée sur les recherches en psychopathologie qui mettent en évidence des processus de déclenchement et de maintien des troubles. Il y a cinq catégories de processus : - Motivation ; - Emotion ; - Cognition ; - Métacognition ; - Comportement. Il se focalise surtout sur les processus émotionnels.

C) Trois types de dysfonctionnements cognitifs en psychopathologie (Bentall, 1996) 1- Déficits cognitifs Il s’agit de situations dans lesquelles les personnes sont incapables de réaliser certaines fonctions cognitives de base (ex : mémoire), ces anomalies n’étant pas influencées par le contenu de l’information traitée. 2- Biais cognitifs (attention, mémoire, jugement) Cela correspond aux situations dans lesquelles les personnes traitent principalement certains types d’information (ex : négatives ds la dépression) par rapport à d’autres. 3-Croyances dysfonctionnelles (dysfonctionnements de méta-processus)

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C’est un ensemble complexe d’association entre concepts stockés en mémoire, qui modulent le fonctionnement cognitif, affectif et relationnel. 4- Remarques Ces dysfonctionnements peuvent s’exprimer sur un mode conscient et volontaire ou sur un mode moins conscient et automatique (problèmes méthodologique). Les déficits et les biais peuvent être parfois difficiles à distinguer. Il est nécessaire d’identifier si il y a un dysfonctionnement cognitif, associé à un état psychopathologique, est primaire ou secondaire à cet état. Par exemple, le déficit de mémoire épisodique dans le stress post traumatique peuvent résulter : - d’atteintes frontales ou hippocampiques (préalables ou consécutives à l’état psychopathologique). - de ruminations et préoccupations personnelles qui limitent le fonctionnement des processus mnésiques contrôlés. 5- Limites de ces postulats Dans certains états psychopathologiques, des anomalies neurobiologiques survenant précocement induisent une organisation fonctionnelle cérébrale qualitativement nouvelle. Les difficultés psychologiques atteignent les patients dans leur subjectivité même, les perturbations cognitives sont à étudier dans leurs interactions avec l’émotion, le soi, le comportement, le social, la conscience. Problème : Les processus cognitifs et émotionnels sont-ils séparables, ou les affects constituent-ils une propriété intrinsèque de tous les phénomènes psychologiques qui résultent des processus cognitives ?

D) Double objectifs de la psychopathologie cognitive

- Mieux comprendre les états psychopathologiques et leurs symptômes via l’exploration des dysfonctionnements cognitifs.

- Tirer de ces dysfonctionnements pour élaborer des modèles psychologiques décrivant la structure et le fonctionnement des processus mentaux normaux.

IV) Méthodologie : Exemples de paradigmes A) Attention Le Stroop émotionnel : Tâche : nommer le plus rapidement possible la couleur de mots imprimés dans des couleurs différentes en ignorant le contenu des mots. L’effet Stroop émotionnel : Mots négatifs - Mots positifs - Mots neutres : MORT - JOIE - TASSE

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Résultat : Le traitement des mots émotionnels est supérieur au traitement des mots neutres. AInis, les mots émotionnels provoquent plus d’interférence sur la réponse. Pourquoi ? : 1- Activation automatique et involontaire de la lecture (Stroop, 1935) 2- Focalisation de l’attention plus longue sur les stimuli émotionnels « pour éviter de potentiels dangers (stimuli -) ou pour s’engager dans des activités importantes pour notre bien être (stimuli +) ». Exemple : Etude de Gotlib et Cane (1987) : La différence de traitement (en ms) entre les mots négatifs et neutres est plus grande pour les personnes dépressives que non dépressives : interaction entre la valence émotionnelle de mots et la dépression dans une tâche.

B) La mémoire explicite La mémoire explicite : implication volontaire du sujet dans la récupération du souvenir. 1- Expérience 1 Tâche : rappel libre : Danion, Kauffman-Muller, Grangé, Zimmerman et Greth (1995) Résultats : Les personnes déprimées rapportent significativement plus de mots émotionnels négatifs et positifs, que neutres. Cependant, on se rend compte que pour les personnes non déprimés, on obtient les mêmes résultats. Donc, il s’agit d’un paradigme non discriminatif. 2- Expérience 2 Tâche : Un paradigme spécifique : « Remember / Know » Reconnaissance de liste de mots, réponse : - Remember : il se rémomore le mot - Know : il sait que le mot appartient à la liste Résultats (exemple) : Kazes, Huron, Karchouni (2003) : Les patients schizophrènes donnent moins de réponses remember / patients contrôlent.

C) La mémoire implicite La mémoire implicite : Réaliser une tâche dont on suppose que la performance sera influencée par l’exposition préalable au matériel. Tâche : compétition de mots à partir des 3 premières lettres. Lundh et Ost (1997) Résultats (exemple) : Les phobiques sociaux spécifiques ont tendance à rappeler les mots menaçant (pas les phobiques sociaux généralisés).

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Chapitre 2 : Dysfonctionnements psychopathologiques I) Déficits cognitifs A) Définition Ce sont des situations dans lesquelles les personnes sont incapables de réaliser efficacement certaines fonctions cognitives de base (ex: encoder un épisode personnellement vécu ou inhiber une réponse dominante). Exemple : TOC de vérification : - difficultés d’inhibition ; - difficultés de mémoire motrice ; - difficulté de reality monitoring (distinguer ce qu’on a réellement vécu de ce qu’on a réellement imaginé).

B) Caractéristiques 1- Haut niveau / Bas Niveau a- Déficit d’opération de bas niveau Exemple : encodage externe / interne :

- Encodage externe : plus d’exigence de confirmation issues du monde extérieur, avant d’interpréter les choses.

- Encodage interne : tendance à appliquer rapidement à une situation des schémas interprétatifs pré-existants. Ce recours a tendance à renforcer les schémas pré-existants, risque de développement de difficultés psychologiques. b- Déficit d’opération de haut niveau Exemple sur TOC : Deux dimensions de l’inhibition (Friedman et Miyake, 2004) :

- La résistance à l’interférence pro-active (cf expérience ours blanc) : Capacité à l’intrusion dans la mémoire d’informations précédemment pertinentes mais inutiles pour la tâche en cours. Lié à l’inventaire de Suppressions de l’Ours Blanc WBSI (Wegner et Zanakos, 1994). => Plutôt lié aux difficultés de contrôle des obsessions.

- L’inhibition réponse-distracteur : Capacité de supprimer une réponse dominante et automatique, et capacité de résister à l’interférence d’une information externe non pertinente pour la tache en cours. => Plutôt lié au Cognitive Failure Questionnaire CFQ (Broadbent et al, 1982) Exemples : Traitement perceptif Traitement conceptuel

Bas niveau Haut niveau

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Conception du « traitement approprié au transfert », TAP, Morris et al, 1977 : quand un niveau de traitement (perceptif ou conceptuel) reste identique entre la phase d’encodage et la phase de récupération, une facilitation de traitement a lieu et conduit à un effet d’amorçage. Jenkins et al, 2001, avec le même processus encodage / récupération, pas de différence en mémoire implicite, mais une meilleure performance quand la tâche est basée sur les processus perceptifs plutôt que conceptuels. 2- Caractéristiques : processus cognitifs spécifiques / généraux

- Processus cognitif spécifique, analytique. Exemple : lier l’information cible et l’information contextuelle.

- Processus cognitif général, global. Exemple : diminution des ressources en mémoire de travail, diminution de vitesse de traitement.

II) Les différentes fonctions cognitives A) L’attention 1- Chez l’anxieux Fort niveau d’anxiété => importante quantité de ressources de traitement (pensées intrusives, soucis…). => diminution des capacités de mémoire de travail. Donc état chronique de surcharge mentale. En plus, il y a des des stratégies de suppression de la pensée (Kostler et al, 2003) qui constituent une charge mentale supplémentaire. L’anxiété favorise une réduction du focus attentionnel : rétrécissement, moindre traitement des informations périphériques et des indices non pertinents ( Easterbrook, 1959). Focalisation => compromet le traitement de nombreuses informations, l’exécution de nombreux processus cognitifs (Eysenck, 1992). 2- Chez le dépressif Procédure de dissociation des processus automatiques / contrôles (PDP) Jacoby (1991) : Condition inclusion : compléter un tigramme « fon…. » par un mot encodé précédemment ou premier mot venant à l’esprit. => Processus contrôlés et automatiques agissent dans le même sens. Condition d’exclusion : compléter un tigramme par un nouveau mot différent de celui présenté ds une phase d’encodage. => Processus contrôlés permettent d’aboutir à une réponse correcte alors que les processus automatiques constituent une source d’interférence. Diminution de la contribution des processus contrôlés chez les personnes dysphoriques et dépressives, et absence d’altération des processus automatiques.

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De façon plus générale Hertel (2004), montre que les personnes dépressives ou dysphoriques présenteraient des difficultés de contrôle attentionnel dirigé par le self, c’est à dire des difficultés à effectuer spontanément des opérations de traitement non habituelles et non induites par la tâche. Exemple : presser une touche toutes les 5 minutes durant la réalisation d’un test de connaissances générales (les dépressifs vérifient moins souvent le déroulement du temps et commettent plus d’erreurs). Les causes : des habitudes de pensée conduisant les dépressifs ou dysphoriques à un traitement préférentiel des informations négatives (= ruminations).

B) L’inhibition 1- Chez l’anxieux Fox (1994) : les personnes anxieuses auraient des difficultés d’inhibition quand la tâche requiert beaucoup de ressources de traitement ou lorsque l’information à inhiber est menaçante. Fox et al (2001) : les anxieux manifestent une incapacité à se désengager de leurs ressources attentionnelles une fois ces derniers allouées à une situation menaçante. 2- Dans le TOC Probable que les obsessions soient liées à une difficulté de résistance à l’interférence proactive, c’est à dire difficulté à supprimer les pensées intrusives (inhibition cognitive). Les compulsions pourraient être le reflet d’une difficulté à inhiber une réponse automatique. (Inhibition comportementale).

C) La mémoire Il y a des plaintes de troubles de mémoire chez les dépressifs : - les noms propres nouvellement appris ; - le faits récents ; - les récits. Les plaintes sont liées à la sévérité de la symptomatologie : - la reconnaissance : moins bonne capacité de discrimination. Deux types des mémoire : La mémoire implicite et la mémoire autobiographique. 1- La mémoire implicite Deux caractéristiques : intentionnalité et conscience. Exemple avec l’amorçage perceptif (épreuves d’identification perceptive, test de complément de mots) et conceptuel (association libre).

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Les performances sont préservées à l’implicite des dépressifs ( Danion et al, 1991), contrairement à Elliot et Greene, 1992 : il y a une moins bonne performance dans la tache implicite aussi. 2- La mémoire autobiographique Sur le plan quantitatif, il y a une corrélation positive entre la sévérité de la symptomatologie dépressive et la rapidité de récupération d’un souvenir négatif (Loyd et Lishman, 1975). Sur le pan qualitatif, il y a des difficultés chez les personnes ayant fait une tentative de suicide à récupérer des souvenirs autobiographiques spécifiques. La sévérité de la symptomatologie dépressive influence les performance au test (AMT). En effet, il y a une corrélation négative symptomatologie dépressive et le score de spécificité à l’AMT (nombre de souvenirs spécifiques. Il y a une corrélation positive entre la symptomatologie dépressive et le score catégoriel (nombre de souvenirs catégoriels). Mais il y a une valence des mots indices pas déterminantes dans ce déficit. Ce fonctionnement mnésique est probablement déterminé par un facteur plus général (style cognitifs d’évitement par exemple). Ce déficit de spécificité mis en lien avec la difficulté à générer ...


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