psychologie clinique, psychopathologie, névrose PDF

Title psychologie clinique, psychopathologie, névrose
Course psychologie clinique, psychopathologie, névrose
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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La névrose I. Névrose phobique - Angoisse déplacée sur un objet ou une situation II. Névrose obsessionnelle - Angoisse exprimée dans les comportements, idées obsédantes et rituel III. Névrose hystérique - Angoisse convertie dans le corps

Explication et analyse des névroses I. L’origine est infantile - Dans l’évolution du Complexe d’Oedipe II. Le refoulement est à l’origine de la névrose III. Il y a un retour du refoulé IV. Apparition des symptômes V. Sens inconscient du symptôme

L’hystérie I. La sphère somatique A. Troubles de la motricité - Tremblements - Mobilisation difficile - Paralysies (des organes relationnelles souvent) - Atasie-Abasie > Difficulté à se tenir debout et marcher - TIC - Hoquet et toux spasmodiques - Contractures - Faiblesse musculaire - Spasmes B. Troubles sensitif - Anesthésie et hypoesthésie - Hyperesthésie > Réaction à la stimulation de certains points causant une douleur ou algie. C. Troubles sensoriels - Troubles sexuels - Troubles de la vue et de l’audition D. Troubles neuro-végétatif - Spasmes digestif - Spasmes respiratoires - Spasmes de vaginisme - Grossesse nerveuse - Troubles similaires au trouble anxieux

II. La sphère psychique A. Troubles de la mémoire - Amnésie dissociative: infantile, totale ou partielle - Amnésie sélective - Illusions et fabulations B. Inhibition intellectuelle - Céphalées - Fatigue visuelle - Effort psychique impossible - Retard mental - Désinhibition transitoire - « Pseudo-débilité hystérique »

C. Troubles de la vigilance - Troubles du sommeil - Somnambulisme - Attaque de sommeil - Excès de sommeil avec apparition brutale - Distractivité D. Aussi... - Fugue psychogêne > Prise de nouvelles identités avec oubli. - Dépersonnalisation > Conscience de soi altérée. - Personnalités multiples > 2,3 personnalités cohabitant. - État crépusculaire > Sentiment d’être en soi et de ne pas reconnaître ce qui se passe autour. - État second > Image comme dans un rêve.

Autres symptômes - Belle indifférence - Sensibilité à la suggestion - Labilité des symptômes - Bénéfices secondaires important

Personnalité pré-morbide: la personnalité histrionique I. Recherche d’attention II. Hyperactivité émotionnelle III.Facticité - Dramatisation excessive IV. Égocentrisme V. Suggestibilité VI. Mythomanie VII. Perceptions imaginatives - Interprétation érotomaniaque VIII. Dépendance affective IV. Érotisation des rapports sociaux X. Trouble sexuel

Le symptôme hystérique - Symbole mnésique d’expression de traumatisme infantile antérieurement vécu - Substitut du retour associatif du vécu, symptôme remplace le souvenir traumatique le rendant impossible à remémorer - Le symptômes est l’expression du désir interdit - Il y a une satisfaction de la sexualité (psychique) - Il permet d’exprimer les fantasmes oedipiens de manière inconsciente et symbolique

La mise en place du symptôme I. Conflit Oedipien non-résolu: fixation stade phallique - Refoulement des représentations du désir Oedipien - Refoulement permet le maintien de ces désirs - Il n’y a pas d’activation de ces désirs au niveau conscient - À l’adolescence: *Ré-activation, avec retour du refoulé

*Ré-apparition de l’Oedipe, non-résolu II. Sexualité génitale - Elle devient possible à l’adolescence - Vécu comme incestueux: intra-psychiquement - Représentation interdite (Moi), donc refoulement III. Somatisation de l’affect - Symptôme représentatif, sexualisé - N’a pas de sens pour le patient IV. Disparition du conflit - Apaisement avec « belle indifférence » V. Réalisation du désir - Interdit respecté VI. Bénéfices secondaires Primaire - suppression de l’angoisse Secondaire - environnement

Prise en charge de l’hystérie 1) Thérapie analytique - Association libre - Mise en mot - Symbolisation des symptômes - But: remonter à la scène traumatique - Retour du refoulé: à quel moment échec de résolution Oedipe ? - Niveau de symbolisation avec aspect traumatique 2) Thérapie non-analytique: psycho-corporelle - Réinvestissement du corps - Orientée sur le symptômes - Stimuler la perception du corps - État de conscience modifié, relaxation - Prise de conscience que le corps est mobilisable - Efficace pour les paralysies 3) Thérapies cognitives - Symptôme de conversion évite la pensée - Aide à développer la pensée - Éviter la somatisation 4) Prise en charge sur la dépression - Ignorance des théories existantes - Basée sur l’approche médicamenteuse - Traitement de la dépression - Traitement de l’anxiété - Éviter les tentatives de suicide

Diagnostic différentiel de l’hystérie A. Les troubles organiques B. Manifestations psychosomatiques C. Hypocondrie D. Pathomimies E. La schizophrénie F. La personnalité borderline

L’anxiété 1. Somatisation - Déficit sensitif - Douleurs - Préoccupations corporelles 2. Troubles de la pensée - Croyances irrationnelles critiquées - Pensées incontrôlées - Rumination - Doute permanent 3. Troubles de l’attention - Troubles mnésiques mineurs 4. État émotionnel - Hypersensibilité - Détresse - Irritabilité - Colère 5. Troubles du comportement - Agitation - Inhibition anxieuse > Incapacité à effectuer quelque chose - Conduites d’évitement - Vérifications ou comportement de réassurance - Impulsion et compulsion - Trouble du sommeil

L’attaque de panique 1. Symptômes physiques A. Respiratoire Dyspnée, sensation d’étouffement et blocage respiratoire B. Cardio-vasculaire Tachycardie et palpitations, oppression thoracique C. Neuro-végétatif Sueurs, tremblements, pâleur, étourdissement, vertige D. Digestif Douleurs abdominales, nausées, vomissement, diarrhée 2. Symptômes psychiques A. Cognition - Pensées catastrophiques - Peur intense sans objet (catastrophe imminente) - Sensation de perte de contrôle - Peur de mourir et de devenir fou - Sentiment de dépersonnalisation - Sentiment de déréalisation 3. Comportement - Agitation motrice - Sidération - Acte auto-agressif Pour poser le diagnostic de trouble panique, il faut une crainte d’en avoir d’autres. Un changement de comportement lié à celle-ci et une préoccupation à propos des implications possible de l’attaque et de ses conséquences.

Les causes étiologiques à l’anxiété 1) La théorie psychanalytique - Conflit psychique refoulé - Non-acceptable pour la conscience - Traduction en manifestations anxieuses - Lien entre substance du conflit et symptôme 2) La théorie comportementale - Réponse émotionnelle apprise - Entretenue par le sujet pour répondre aux stimulations - Loi du conditionnement: reproduction du comportement à chaque stimulation - Généralisation de la réponse aux situations similaires - « Contamination de la réaction anxieuse » - Aucun lien avec la personnalité du sujet - Recherche constante du stimuli anxiogène pour le traiter mais n’y arrive pas TCC - Travail sur les émotions, comportement et cognition - Pensées du sujet lors de l’anxiété - Acquisition de comportement, pensées liées au comportement 3) Atteinte des fonctions attentionnelles - Trouble de l’attention au niveau du filtrage des informations - Hypervigilance: attention à toutes les stimulations environnementales 4) Hypothèses développementale - Antécédents de périodes anxieuses durant l’enfance - Liens d’attachement insecure > Peur de perdre l’amour de l’autre: préoccupation par la présence de l’autre. 5) Attaque de panique - Perceptions internes accrues sur les perceptions corporelles - Perception fine corporelle - Conditionnement interne: dès que ressent sensations corporelles, il y a une prédiction catastrophique donc anxiété 6) Environnement - Maintien de l’anxiété - Confrontation régulière à des situations stressante Exemple: accident de voiture, deuil, intervention médicale, toxique, cycle veille/sommeil - Rationalisation difficile

La phobie I. Crainte, anxiété déclenchée par un objet, situation ou personnelle II. Objet phobogène ou anxiogène III. Objet sans caractère dangereux , anxiété exagérée et irraisonnée IV. Seulement en présence de l’objet V. Mise en place de conduites d’évitement - diagnostic phobie VI. Restriction des activités du sujet VII. Aménagements - Conscience du caractère absurde, effet sur la vie quotidienne 1) Phobie d’espace Agoraphobie

- Transports en commun - Endroits ouverts - Endroits clos - File d’attente et foule - Extérieur du domicile Pourquoi ? - Difficulté de s’échapper ou de trouver du secours si symptômes de panique Claustrophobie - Peur des espaces confinés - Des lieux clos - Petites pièces - Enfermement 2) Phobie sociale - Situations sociales avec observation attentive d’autrui - Interactions sociales - Situations de performance Pourquoi ? - Agir ou montrer symptômes anxiété, être jugé de manière négative 3) Phobies spécifiques ou simples Animaux, sang, eau, maladies, hauteurs, vide, objets, un seul transport... Pour poser le diagnostic des phobies: → La phobie, c’est en présence de l’objet (contrairement à l’obsession). → Il y a une mise en place de conduites d’évitement et d’aménagements.

La cause psychanalytique des phobies La théorie de Freud: le cas du petit Hans Freud parle d’abord d’hystérie d’angoisse, qui se différencie de l’hystérie de conversion par le fait que l’angoisse est déplacée sur un objet et non pas sur le corps. I. La pulsion sexuelle pousse l’enfant vers sa mère. Les mouvements tendres à l’égard de celle-ci provoque une angoisse, car ils rencontrent les désirs Oedipiens. La représentation est refoulée. II. Il y a un déplacement et une fixation de l’angoisse sur un objet (le cheval pour Hans). → Le cheval représente le danger. Le cheval est le substitut du père. → Hans a peur de son père et pour lui, il a peur de l’éliminer. → Peur de réaliser l’angoisse de castration et peur d’éliminer son père. III. Mécanismes de défense: évitement, rationalisation, bénéfices secondaires. → Il peut sortir accompagné de sa mère. → En ayant peur du cheval: il peut parler de la peur de son père. « Peur qu’il chute et se blesse », si les désirs Oedipiens se réalisait → il élimine le père. En bref 1) Rencontre et conflit entre haine et amour pour le père → Crainte de castration si transgression des interdits 2) Refoulement 3) Angoisse « libre » (sans objet) 4) Fixation de l’angoisse sur un objet externe

Autres modèles pour expliquer la phobie Modèle du conditionnement classique de Watson → Présentation d’un rat blanc à un enfant. → Lorsque l’enfant tend sa main vers celui-ci, bruit désagréable. → Association de la peur du bruit à l’animal. → Rat (conditionnel), bruit (inconditionnel). → Création de la phobie.

Modèle des 2 facteurs de Mower → Conditionnement classique et conduite d’évitement. → L’évitement de la situation augmente la peur de celle-ci. → L’évitement confirme la peur de l’objet: on entretient la peur.

« Modelling » de Bandura et Rosenthal Expérience où des individus reçoivent des chocs électriques pendant que d’autres les regardent: ils entendent un son en même temps. Les observateurs réagissent de la même façon que ceux qui reçoivent les chocs. → La phobie est un processus d’imitation. → On peut l’observer de manière directe et indirecte. → La mise en garde des parents par rapport à l’enfant: apprentissage phobique.

Le modèle d’incubation d’Eynseck → Présentation du stimuli conditionnel sans le stimuli inconditionnel: - Donc du rat sans le bruit → disparition du comportement ou augmentation de la réponse. → Si le stimuli a une propriété « motivationnelle » (la peur) → augmentation. → On fini par avoir peur que le bruit advienne ! → On angoisse à l’idée de l’angoisse-même. → Ce n’est plus le stimuli conditionnel qui pose problème: ce sont les conduites d’évitement et les aménagements qui renforce la crainte.

Prise en charge: selon la phobie I. Névrose phobique: thérapie analytique → On postule que c’est une névrose phobique, si le sujet n’a pas eu de confrontation réelle, dangereuse dans le passé. Association de mots, mise en sens du symptôme, on essaye de remonter à la conscience les représentations refoulées. II. Phobie spécifique: 10 séances de TCC → Technique de désensibilisation, d’exposition: on expose le sujet en le désensibilisant à la situation anxiogène. On l’habitue à des réponses émotionnelles adaptées. Relaxation, détente afin qu’il abaisse son anxiété. Imagination des objets source d’anxiété. Imagination de la confrontation: si désensibilisation réelle → « in vivo ». III. Agoraphobie et claustrophobie: 20 séances de TCC → Technique d’hyperventilation. Création artificielle d’attaque de panique possible. Ralentir son rythme respiratoire et cardiaque est possible. Techniques vagales: pressions abdominales. → Restructuration cognitive: modifier les pensées du patient. IV. Exposition en réalité virtuelle → Avec un casque et un écran. → Risque de cyber malaise. V. Phobie sociale → Techniques de relaxation, techniques de désensibilisation et exposition. → Jeux de rôles en groupe. → Travail sur l’affirmation de soi et pensées dysfonctionnelles.

Le trouble obsessionnel compulsif Les obsessions → Intrusion chez un sujet (ayant une conscience claire). → Cela peut être une idée, une représentation ou une pensée.

→ Cette pensée est étrangère et contre sa volonté. → Absurde, répréhensible: il ne peut pas s’empêcher d’y penser. → Lutte anxieuse pour la supprimer. → La pensée provoque l’anxiété. Il y a des obsessions similaires chez le sujet sain: mais elles sont immédiatement évacuées et ne reviennent pas.

Les différents types d’obsessions 1. Obsessions idéatives → Doutes religieux ou scrupules moraux → Métaphysiques (la vie, la mort, Dieu, l’au-delà) → Idées concrètes: mots, chiffres, objets → Doutes sur ses propres actes: oublier de faire ou dire quelque chose 2. Obsessions phobiques → Pensée d’un objet, d’une situation → La pensée provoque l’anxiété → La saleté, les microbes, les maladies par exemple 3. Obsessions impulsives → Peur d’accomplir un acte absurde, criminel → Préjudiciable pour soi, ou pour autrui → Acte dangereux, absurde et ridicule

Les compulsions → Besoin d’accomplir des actes vécus comme gênant, ridicule et le sujet ne peut pas s’empêcher de les faire. Compulsions engendrent des rituels, des vérifications, des doutes. 1. Compulsion de vérification 2. Rituel de lavage 3. Compulsion de comptage 4. Refaire ce que l’on a fait 5. Rumination* *Occupés par des doutes, préoccupations incessantes, existentielles. 6. Contrôleurs et amasseurs

La personnalité pré-morbide: personnalité obsessionnelle et compulsive I. Préoccupation pour les détails → La façon de faire plus que le but. II. Perfectionnisme. III. Dévotion pour le travail et la productivité → Peu de loisirs. IV. Scrupulosité sur la morale: rigidité V. Difficulté à se débarrasser des vieilles choses VI. Intérêt pour la propreté et l’ordre VII. L’avarice VIII. Rigidité et entêtement Diagnostic différentiel du TOC → La phobie → Les idées délirantes → Automatisme mental → La schizophrénie

La théorie psychanalytique du TOC La névrose obsessionnelle est un dérivé du stade sadique-anal. Le caractère ordonné et contrôlé du sujet souffrant d’un TOC est en lien avec les pulsions agressives et destructives du stade sadique-anal. Le Sur-Moi est sadique vis-à-vis du sujet. Le sujet intériorise la situation dangereuse. Elle est dans le sujet. Le Sur Moi est sadique, donc il y a plusieurs mécanismes de défense: I. Formation réactionnelle Contre-investissement: il investit dans l’opposé. Ex. Propreté → besoin de saleté. II. Annulation Annulation de ce qui a été dit, fait, pensé. Comportemental également. III. Isolation Isolation d’une pensée pour qu’elle ne soit pas en lien avec d’autres pensées ou comportement.

Les théories cognitivo-comportementales → Déficit des processus d’ adaptation et d’habituation. → Répétition d’événement à une situation similaire: pas de mécanisme d’apprentissage. → Essai/Erreur altérée. → Schémas de culpabilité: idées de doute → pensée intrusive.

Neuropsychologie → Déficit exécutif. → Manque d’inhibition et flexibilité. Ex. déficience au Stroop → Atteinte des lobes frontaux et ganglions de base. Prise en charge des TOC → Médicaments et psychothérapie. → AD sérotonine et TCC. A. TCC → Exposition avec prévention de la réponse: réfréner la compulsion. → Séance quotidienne pendant 3 semaines par exemple. B. Neurochirurgie → Si depuis au moins 5 ans TOC, souffrance significative C. Stimulation cérébrale profonde

Le trouble de la personnalité borderline -Trouble « frontière », schizophrénie latente (Bleuler). Fonctionnement « normal » mais certains aspects relève de troubles psychotiques. - État « frontière » entre la folie et la réalité. - Schizonévrose (Henriet), discordance épisodique et traits névrotiques. - Il n’y a pas de symptômes spécifiques: fonctionnement du Moi spécifique. - Échec des neuroleptiques, échec de psychothérapie. - Co-habitation avec des défenses psychotique (Clivage) et symptômes d’adaptation névrotique. - Traits communs: affect agressif, relation affective pauvre, trouble de l’identité, état dépressif (Ginker). Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi, des affects avec une impulsivité marquée qui apparaît au début de l’âge adulte et présentes dans des contextes divers. I. Efforts effrénés pour éviter un abandon réel ou imaginé. *Peur constante d’être abandonné, d’être seul avec sentiment d’incapacité à y faire face II. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par alternance entre positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation. Il n’y a pas d’accès à l’ambivalence. III. Perturbation de l’identité

*Instabilité marquée et persistante de l’image de soi IV. Impulsivité *Dans au moins 2 domaines: dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile, boulimie... V. Répétition de comportements, gestes, conduites, menaces suicidaires ou automutilations VI. Instabilité affective: réactivité marquée de l’humeur *Dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété quelques heures, parfois quelques jours VII. Sentiment chronique de vide VIII.Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère *Fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées IX. Présence de symptômes de dépersonnalisation lors de situations de stress, idéation persécutoire. 1) Comportement Imprévisible, avec logique, dangereux pour le sujet *Prise de risques, non-prise en compte des conséquences, impulsivité agressive, consommation de produits, risque suicidaire important, comportement d’auto-mutilation 2) Identité Sentiment de soi imprécis, vide intérieur, dévalorisation de soi, haine de soi *Incertitude par rapport aux choix, incapacité à produire un projet, choix du partenaire amoureux et sexuel difficile, manifestation hallucinatoire, capacité à critiquer les moments d’hallucination. Difficulté à accepter les contraintes car attaque du sentiment identitaire faible. 3) Relation Précarité et instabilité des relations, conflictuel. *Relations émotionnellement instables, admiration intense et dévalorisation brusque. Violence, colère, la dépendance est mal vécue, anticipation des pertes pour ne pas les confronter. 4) Affects Humeur instable *Difficulté à exprimer la colère autrement que par le comportement, anxiété majeure, labilité émotionnelle, préoccupation de l’abandon de l’autre. 5) Cognition Représentation dichotomique (Clivage) *Aux événements vécus, personnes rencontrées et aux choses. Sentiment d’incompétence. Co-morbidité avec dépression et anxiété. Mortalité suicidaire forte (à partir de 30 ans). Co-morbidité avec les troubles du comportement alimentaire et addiction. Co-morbidité avec trouble de la personnalité dépendante, évitante, paranoiaque. Amélioration de la pathologie avec l’âge si risque suicidaire évité. 1 patient sur 2 guérit après 4 ans. 8 sur 10 après 10 ans de thérapie. Femmes plus touchées que les hommes. Co-morbidité dans 2/3.

Bon pronostic - Prise en charge lorsque le patient est jeune. - Pas de vécu d’abus et antécédents familiaux. - Stabilité professionnelle. - Névrose basse et agréabilité (au Big 5) Causes étiologiques - Présence d’abus sexuel - Négligence - Privation dans l’enfance -...


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