Synthèse Histoire de L Art Temps Modernes PDF

Title Synthèse Histoire de L Art Temps Modernes
Course Notions générales d'histoire de l'art
Institution Université Libre de Bruxelles
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Notions générales d’Histoire de l’art

Marie Linos

Histoire de l’art – Temps modernes Introduction Il est assez étonnant de constater qu’alors que les Temps modernes représentent une période très bousculée sur le plan contextuel (social, politique, religieux, …), une cohérence dans la manière de représenter les images inaugurée au XVème siècle va perdurer jusqu’au XIXème siècle. Cette manière de représenter naît durant la Renaissance où débute l’exercice de représentation des choses conformément à la vision humaine, aux sens grâce aux règles de perspective (règles qui permettent de représenter la 2ème dimension en 3 dimensions). Alors qu’au Moyen-âge, l’artiste est intéressé par Dieu (comme un reflet des préoccupations sociétales) ce qui influe sur les codes esthétiques à savoir que la représentation est hiérarchique, graduée, le changement se fait sentir à l’aube de la Renaissance italienne avec Giotto vers 1300.

Giotto (1267-1337), Fresque de l'Eglise supérieure d'Assise, vers 1300, Saint-François reçoit les stigmates.

Il s’agit là de la première tentative de représentation vériste, peut-être, est-ce parce que l’œuvre représente Saint François contemporain de cette époque. Le premier qui « créera » la perspective avancées est Raphaël. Nous pouvons observer sur le tableau qui suit une application de la perspective dite linéaire ou géométrique (emploi de lignes fuyantes, création d’un avant-plan où les personnages sont plus grands, …). Le but de l’artiste est sans conteste religieux dans une optique didactique : il s’agit de toucher le public, l’instruire.

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Raphaël (1483-1520), le mariage de la Vierge

Da Vinci s’attachera, quant à lui, à développer la perspective atmosphérique à savoir un jeu de lumière (arrière-plan flouté avec des teintes plus fades).

Léonard de Vinci (1452-1519, La Vierge, l'enfant Jésus et Sainte-Anne, 1510. Paris, Musée du Louvre

Le Caravage ira encore plus loin en travaillant sur la profondeur, le volume grâce à la technique du clair-obscur (contraste violent entre le clair et l’obscur, technique de jeu de lumières et couleurs de différentes teintes qui procure un pouvoir illusionniste de volume à l’image).

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Le Caravage (1571-1610), La conversion de Saint Paul, 1600. Rome, Santa Maria del Popolo

Nous pouvons conclure en soulignant trois concepts qui seront donc utilisés jusqu’au XIXème siècle, qui inaugurent une nouvelle représentation dans le domaine de l’art et deviendront les fondamentaux de la tradition artistique européenne : -

Mimésis : utilisation de techniques permettent à la représentation de donner l’illusion de la réalité Scénographie : mise en scène soignée avec une réflexion d’arrière-plan, d’avantplan, … pour entrer facilement dans l’œuvre Narration : l’œuvre raconte une histoire, elle a un but souvent didactique.

Renaissance Introduction La Renaissance, que l’on situe classiquement entre le XIVème et le XVIème siècle, n’est un rien un phénomène homogène. Le changement n’est pas vécu du jour au lendemain, mais petit à petit des évènements ou des pensées viennent bousculer l’ordre sociétal. Nous pouvons tout d’abord citer l’humanisme, ou la pensée anthropocentrique, débarrassée du poids de Dieu. Une volonté d’exploration, de découverte, influencée par le blocage des Ottomans qui sont aux portes de Vienne. Mais nous devons aussi envisager les bousculements sur le plan religieux, les schismes de l’Eglise chrétienne, la Réforme, source de nombreuses guerres qui éloigneront l’Homme de Dieu dont les sorts paraissent si différents, qui verra naître une certaine forme de liberté de pensée.

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Holbein le jeune nous offre une représentation signifiante de ce changement. Les personnages sont représentés en savants (au vu des nombreux accessoires : globe, Bible de Luther, crucifix, …). Dieu est toujours présent dans l’art mais n’occupe plus une place centrale. Cette œuvre nous offre aussi une anamorphose (le crâne) à savoir une chose réelle représentée avec une perspective déformée.

Hans Holbein le jeune (1497-1543), Les ambassadeurs, 1533. Londres, National Gallery

La Renaissance est marquée par une curiosité culturelle et scientifique originale qui pousse aux échanges entre cultures notamment en Espagne avec les cultures arabes mais aussi à la redécouverte de l’art antique, oublié au Moyen-âge car qualifié de païen, même le plus banal comme par exemple Pompéi, témoin de la quotidienneté de l’Antiquité. Cette attrait pour la culture antique va se ressentir également dans le choix des thèmes représentés, comme dans cette œuvre de Posthumus qui peint l’archéologie naissante et cette passion pour une compréhension scientifique (le personnage mesure, prend des notes).

Herman Posthumus (1512/1513-1566/1588), Paysage avec ruines antiques, 1536.

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La Primatice (1504-1570), Ariane couchée, 1543.

Il est toutefois réducteur de penser que les artistes de la Renaissance sont de simples imitateurs des artistes antiques. Nous voyons en effet, à travers cette œuvre de La Primatrice qui se base d’un moulage d’une œuvre antique, que l’Antiquité est un modèle de création mais que l’œuvre reste repensée originalement par l’artiste moderne. A cette époque, l’Italie n’est pas un pays unifié mais la somme de petits Etats combattant sur les plans militaire, culturel, religieux, pour s’offrir le privilège du titre d’Etat prestigieux. C’est pour cette raison, notamment, que ce pays sera le terrain d’exploration artistique admirable. A Florence, notamment, ville des Médicis, famille de banquiers riches, nous pouvons observer cette volonté d’épatement grâce à des bâtiments comme le Michelozzo, qui appartient à la famille Médicis au sein duquel nous pouvons trouver une fresque commandée par la famille où cette dernière a demandé d’être représentée dans le décor de cette scène religieuse.

Benozzo Gozzoli, L'adoration des mages, 1440-1441.

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Après une brève installation à Avignon, le Pape décide de réinvestir Rome qui, à l’époque, est une petite ville modeste face à Florence, par exemple. Le pouvoir papal s’attachera donc à redonner le pouvoir, le prestige que la ville avait connu. Nous pouvons notamment le constater grâce à la construction d’un Bramante qui relie le palais pontifical à la villa du Belvédère, recréant le cadre antique de l’architecture mais aussi inaugurant un nouveau lieu de sociabilité.

Donato Bramante, Cortile del Belvedere, vers 1506. Vatican.

Les modèles italiens vont se diffuser à travers toute l’Europe grâce au commerce qui s’intensifie dès le XVème siècle. Même l’art devient objet de marchandise puisque des familles italiennes commanderont des portraits à des peintres flamands qui développent la peinture à l’huile et s’attachent au réalisme le plus vériste.

Jan Van Eyck, Les époux Arnolfini, 1434. Londres, National Gallery.

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L’exemple de la toile de Van Eyck pour les époux Arnolfini en est un exemple frappant. Le moindre détail de la réalité est représenté jusque dans le miroir. Dès la fin du XVème siècle, l’art de la Renaissance italienne est connu dans toute l’Europe et est demandé partout comme nous pouvons le constater avec ce château qui, certes, tient toujours du registre quelque peu militaire du Moyen-âge mais présente aussi une certaine harmonie dans la décoration (fenêtres à croisillons à l’italienne, …).

Châteu d'Azay-le-rideau, 1518-1527.

La Première Renaissance et la mise en place de l’image mimétique (XVème siècle)

Masaccio (1401-1428), La vie de Saint-Pierre, 1427. Florence, Santa Maria del Carmine, chapelle Brancacci.

Cette œuvre est collaborative, elle nous permet de saisir la technique de Masaccio. La structure de l’image est importante : Masaccio peint sur une architecture préexistante et va s’en servir pour sa propre œuvre en cherchant à insérer cette architecture dans la peinture et créer une continuité de l’art dans l’art. La scène relate des épisodes de la vie de Saint Pierre que l’on retrouve dans la Bible.

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L’œuvre principale : Masaccio, Le Paiement du tribut, 1427

En ce qui concerne les personnages/volumes : L’influence de la statuaire antique permet de simplifier les corps et de les concevoir comme « statues », à savoir des présences à trois dimensions dans un espace à trois dimensions. -

Les drapés, amples et lourds, donnent une consistance aux corps.

Les personnages sont vus dans un contraste entre le clair et l’obscur, ce qui souligne leur volume. Les apôtres sont placés en arc de cercle, forme qui « renforce » leur présence dans l’espace, ainsi que la cohérence des liens qui les unissent.

En ce qui concerne la perspective : La perspective est l’élément clé de la construction mimétique de l’image, c’est elle qui « organise » l’image. Dans De pictura, Alberti définit la perspective comme « […] une fenêtre à travers laquelle l’histoire se donne à voir ». La perspective n’est pas un savoir neuf, il repose sur le savoir médiéval. Mais elle est néanmoins systématisée. L’espace est scientifiquement construit. Pour autant, la perspective n’est pas qu’un seul moyen d’obtenir une image mimétique. Elle est également connotée d’une valeur « morale » ; dans Le paiement du tribut, par exemple, le point de fuite est situé sur le visage du Christ. La perspective est également un marqueur de l’émancipation des artistes. Par la maîtrise savante qu’elle véhicule, la perspective permet aux artistes de se dégager du travail artisanal des corporations médiévales et de se construire progressivement comme artistes. Histoire de l’art : Partie 3, époque moderne | InfoCommULB.be

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En ce qui concerne la narrativité : L’œuvre se libelle comme une construction narrative scénographique, à savoir que « l’histoire » est « lue » visuellement par le peintre. Dans la ville de Capharnaüm (St Mathieu), un collecteur d’impôts demande au Christ de payer un tribut. Le Christ demande à Saint-Pierre de retirer une pièce de la bouche du premier poisson péché. A gauche, Saint-Pierre pêche le poisson. A droite, dans la seconde partie de l’œuvre, Saint-Pierre paie le percepteur romain. L’œuvre a une résonnance contemporaine. En 1427, à Florence, il y a un débat sur une réforme fiscale qui aboutit à la création du Cadastre, qui établit une taxation plus équitable sur les citoyens.

En ce qui concerne la scénographie : En quelque sorte, Masaccio « décompose » les moments clés de l’histoire qu’il structure dans un espace narratif cohérent. L’articulation visuelle correspond à l’articulation narrative. En position centrale, le Christ « flèche » avec son doigt tendu la lecture de l’épisode de gauche, alors que le percepteur, de dos, « flèche » la lecture dans l’autre sens, avec l’épisode du paiement. -

La cohérence visuelle sert donc aussi à organiser une cohérence narrative.

Œuvres comparatives

Hubert (1366-1426) et Jan Van Eyck (1390-1441), Retable de l'Agneau mystique, vers 1432. Histoire de l’art : Partie 3, époque moderne | InfoCommULB.be

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Van Eyck nous offre ici une représentation de tout son art dans la peinture à l’huile. Il travaille la technique de glacis à savoir la superposition de couches très fines avec des pigments, ce qui renvoie de la lumière. Cette dernière est très importante dans cette œuvre puisque le tableau cherche à en créer et les peintres ont tenu compte de l’éclairage de l’église pour laquelle cette toile polyptique a été réalisée. L’œuvre est parfaitement mimétique et parfaitement cohérente.

Andrea Mantegna, Retable de San Zeno 1456-1459 Ce tableau illustre également l’attention des artistes d’insérer le réel, la structure existante dans l’art pour créer une œuvre mimétique et cohérente dans son ensemble. L’œuvre cherche à restaurer les triptyques du Moyen-âge mais est en réalité en une seule partie (pala). Elle représente la Vierge entourée de saints dont Zénon, le saint-patron de Vérone.

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Nanni di Banco (1330-1421), Quatre Saints couronnés, 1410-1413 L’œuvre présente s’inspire, pour la construction des corps, des statues romaines, notamment dans les proportions. On s’intéresse au fait de donner un aspect de volume, « une statue virile », plutôt que de respecter la grâce et le mouvement des statues gothiques. Même si le décor est gothique, la position des personnages en arc-de-cercle nourrit le réalisme tout comme le tableau de Massacio.

Andrea Pisano (1290-1348/49), Porte du Baptistère Saint-Jean Baptiste de Florence, 13301338, Les marchands chassés du temple. Cette œuvre est issue d’une église baptistère (qui célèbre le baptême du Christ) construite dans un style roman toscan. Cette œuvre est encore significative des courants artistiques du Moyen-âge : la polychromie rappelle le roman, la perspective n’est pas respectée, les corps possèdent encore cette grâce gothique et cette non-consistance.

Lorenzo Ghiberti, Le Sacrifice d'Isaac, 1401. Panneau pour le concours de 1401 préalable à la création de la seconde porte du Baptistère. A travers cette deuxième œuvre, réalisée plus tardivement, nous avons le témoignage de la pénétration des principes de la Renaissance dans l’art : Abraham structure la scène ce qui Histoire de l’art : Partie 3, époque moderne | InfoCommULB.be

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offre une certaine cohérence, recherche d’une vague vraisemblance, corps gothiques mais recherche de volume (notamment pour le corps d’Isaac).

Lorenzo Ghiberti, Portes du Baptistère de Florence 1425-1452, L'histoire de Joseph Cette troisième porte marque l’aboutissement de l’instauration des canons de la Renaissance. Cohérence entre l’espace et les personnages, règles de perspective respectées, proportions réalistes, jeu sur les reliefs forment une œuvre plus « moderne » que les précédentes.

Donatello, David, vers 1440. Florence, Bargello. L’œuvre représente le David de la Bible, vainqueur de Goliath. Le personnage possède encore ce caractère un peu aérien typique du gothique ainsi que ce rictus traditionnel mais il s’agit tout de même du premier nu monumental (1, 5m à savoir la taille que devait avoir David comme raconté dans la Bible). Les détails ainsi que le volume du corps laissent également Histoire de l’art : Partie 3, époque moderne | InfoCommULB.be

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entrapercevoir le début de l’application des fondamentaux de la Modernité. La statue aurait été commandé par les Médicis mais les interprétations restent douteuses : s’agit-il d’une manière de représenter la bataille d’Anghiari qui opposa les Florentins aux Milanais ? ou le chapeau nous permet-il de voir Mercure, dieu antique du commerce ?

Filippo Brunelleschi, Santo Spirito, Florence, 1444-1487 Ces fondamentaux de l’art vont toucher l’ensemble des arts et non seulement la peinture. Nous avons un exemple dans l’architecture. La rupture est nette vis-à-vis de ce qui a précédé à savoir le gothique. En effet, ce mouvement recherchait la hauteur, la verticalité, développait un goût pour les arcs d’ogive, les espaces sombres. Les églises de la Renaissance, elles, vont rechercher un espace à la mesure de lui-même (reflet d’un changement de point de vue : du théocentrique à l’anthropocentrique), vont adopter une polychromie naturelle des pierres, vont s’attacher aux modèles antiques (colonnes) tout en surhaussant les voûtes grâce à l’allongement des colonnes, ce qui aère l’espace.

Classicisme de la Renaissance (1495 – 1520) La perspective est parfaitement maîtrisée, la représentation évolue donc vers une dimension plus subtile. L’artiste va chercher à créer un espace continu homogène où le fond épouse la forme. Les personnages, en effet, ayant désormais acquis toute la monumentalité que pouvait avoir les statues antiques, vont être étudiés dans leur ensemble, à savoir que les liens psychologiques naturels des personnages seront aussi importants que le personnage en lui-même pour former une véritable harmonie visuelle. L’art deviendra bientôt un domaine de compétition et on observe un mouvement d’œuvre qui se « répondent » les unes aux autres. C’est surtout grâce à l’évolution du statut d’artiste que l’art revêtira une dimension originale car l’artiste cherche à devenir un style unique. Une commande artistique est demandée à l’artiste personnellement. A cette période, c’est surtout Rome qui bénéficiera des fastes artistiques. Les papes, en effet, vont pousser la demande artistique au sommet pour retrouver la glorieuse Rome antique, en particulier Jules II.

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L’œuvre principale : (Léonard de Vinci, la Vierge aux rochers, 1483-1486) Léonard de Vinci, la Vierge aux rochers, 1507-1508

1ère œuvre

2ème œuvre -

Dans un espace vériste, Vinci est l’un des premiers à trouver une ordonnance juste et vraisemblable entre les personnages. Il y a une « science des groupes solidaires », c’est-à-dire une relation cohérente entre les personnages qui ne passe pas uniquement

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par la perspective, mais par un traitement vériste des compositions, depuis les positions jusqu’aux psychologies. -

L’œuvre montre le mystère de l’Incarnation à travers les figures de Marie, Saint-Jean Baptiste le Christ et l’Ange Gabriel. L’œuvre a été commandée par la Confraternité de l’Immaculée Conception pour une église de Milan. La première version (Louvre) a choqué les commanditaires (les attributs ne permettent pas assez de distinguer Saint-Jean et le Christ, pourquoi Gabriel montre-t-il du doigt Saint-Jean et non le Christ ?).

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La représentation du milieu naturel était absolument nouvelle et connut un succès immense. Celui-ci est constitué d’un univers minéral étonnant, avec des atmosphères vaporeuses nourries par une mul...


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