Td1 macroéconomie PDF

Title Td1 macroéconomie
Author Neymar jr Foot
Course Macroéconomie avancée
Institution Université d'Orléans
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Cours Introduction à la Macroéconomie TD n°1 : Introduction à la macroéconomie – Circuit économique et revenu national Document 1 : « Comment pensent les économistes ? », Macroéconomie, G. Mankiw, De Boeck Supérieur, 2019, pp. 8-13 1. Expliquez la distinction entre les variables endogènes et les variables exogènes. Quelles sont-elles sur le marché décrit dans le document ? La distinction entre variables endogènes et exogènes n’a de sens que dans le cadre d’un modèle. Modèle : construction simplifiée de l’économie afin de l’étudier en d’en comprendre plus facilement le fonctionnement Variable exogène : variable ayant une origine extérieure au modèle. Elles conservent la valeur qu’elles ont au moment de leur introduction au sein du modèle. En d’autres termes, ce sont les variables que l’on va utiliser afin d’expliquer les variables endogènes. Variable endogène : variable dont la valeur est générée directement par la modèle. En d’autres termes, ce sont les variables que l’on essaye d’expliquer en utilisant le modèle. Variables exogènes  Modèle  Variables endogènes ATTENTION : Certaines variables peuvent être endogènes et/ou exogènes, tout dépend du modèle utilisé (ex : croissance) Dans le modèle décrit ici : Variables exogènes : Prix des matières premières, Revenu de l’individu Variables endogènes : Prix de la pizza, Quantité demandée, Quantité offerte. 2. Commentez les équations (1.1), (1.2) et (1.3). Pourquoi a-t-on choisi d’utiliser des équations pour analyser le fonctionnement du marché de la pizza ? (1.1)

Qd = D(Pp, Y)   

(1.2)

Qo = O(Pp, Pm)   

(1.3)

Qd : quantité demandée (par les consommateurs) Pp : prix de la pizza  impacte négativement la demande Y : revenu de l’individu  impacte positivement la demande

Qo : quantité offerte (par les producteurs) Pp : prix de la pizza  impacte positivement l’offre Pm : prix des matières premières (anchois)  impacte négativement l’offre

Qd = Qo 

Condition d’équilibre pour laquelle l’offre et égale à la demande

Graphiquement, on obtient alors la représentation suivante :

Au sein du modèle, on utilise des fonctions pour représenter le fonctionnement de l’économie car c’est un outil mathématique qui permet d’expliquer les variations d’une variable en fonction de la variation d’une ou de plusieurs autres variables. De plus, cet outil permet de facilement chiffrer les phénomènes que l’on étudie ou du moins de quantifier leurs évolutions. 3. Quelle différence faîtes-vous entre le déplacement d’une courbe (d’offre ou de demande) et le déplacement le long d’une courbe ? Pour illustrer la différence entre les deux phénomènes, on va prendre l’exemple de la fonction de demande. Graphiquement, on a alors la situation suivante :

En partant d’une situation d’équilibre (offre=demande) : Le déplacement d’une courbe entraine une modification des valeurs de la quantité et du prix à l’équilibre (même si on reste dans une situation d’équilibre). Par exemple si l’on décale la courbe de demande vers la droite, cela peut-être lié à une augmentation du revenu des consommateurs dans ce modèle. Plus généralement, le déplacement d’une courbe au sein du modèle traduit une modification d’une ou de plusieurs des variables exogène. Le déplacement le long d’une courbe traduit un déséquilibre entrainant une différence entre la quantité demandée et la quantité offerte. En conséquence, l’économie n’est alors plus dans une situation d’équilibre car les offreurs et les demandeurs ne peuvent pas s’entendre. Par exemple, on peut imaginer que si on se déplace sur la courbe de demande vers la droite, cela peut-être lié

au fait que les consommateurs considèrent la pizza comme valant moins que le prix d’équilibre. Plus généralement, le déplacement le long d’une courbe au sein du modèle traduit une modification d’une ou de plusieurs des variables endogène. 4. Il est fait référence à des hypothèses simplificatrices, de quoi s’agit-il ? En économie, il nous est impossible de représenter mathématiquement l’ensemble des comportements humains sous peine de rendre le modèle utilisé totalement illisible. On va donc choisir certaines hypothèses dites simplificatrices qui vont nous permettre de conserver un raisonnement facilement compréhensible et généralisable. L’ennui c’est que ce choix d’hypothèse est extrêmement complexe car il doit permettre de restituer fidèlement le phénomène étudié sans pour autant le rendre trop complexe. Par exemple, dans le document l’auteur explique qu’au sein du modèle de l’offre et de la demande, on ne peut pas prendre en compte la position géographique des offreurs sous peine de rendre le modèle mathématiquement plus complexe. Si notre but et d’étudier les déterminants de l’offre et de la demande, cette hypothèse n’est pas une mauvaise hypothèse simplificatrice car elle ne rentre pas en opposition au phénomène étudié. Si jamais l’on cherche à comparer l’offre et la demande de pizza dans plusieurs villes par contre, cette hypothèse n’est pas bonne car elle empêche de représenter une partie importante du phénomène.

Document 2 : « Les modèles en économie : quelques exemples importants », Macroéconomie, P. Krugman, R. Wells, De Boeck, 2015, pp. 45-46 1. Définissez la notion de modèle. Krugman définit un modèle comme une représentation simplifiée de la réalité utilisée pour mieux comprendre les situations réelles. Il existe deux possibilités pour représenter un modèle :  

Modélisation d’une économie simplifiée (+ ou – modèle théorique) Simulation du fonctionnement d’une économie par ordinateur (+ ou – utilisation de données)

2. A quoi sert le raisonnement « toutes choses égales par ailleurs » ? Lorsqu’on développe un modèle en économie, on essaye d’isoler l’effet d’une ou de plusieurs variables sur la variable que l’on chercher à expliquer. Pour ce faire, on utilise très souvent le raisonnement « toutes choses égales par ailleurs ». Ce dernier peut s’expliquer très simplement comme suit : on modélise l’impact d’une variable sur la variable à expliquer en supposant que tous les autres paramètres significatifs restent inchangés. Krugman prend l’exemple d’une caisse de supermarché. Que se passerait-il si une nouvelle caisse ouvrait en supposant que tous les autres paramètres (nombre d’articles achetés, nombre de client, efficacité des autres caissiers …) restaient inchangés.

Document 3 : « Des stocks et des flux », Macroéconomie, G. Mankiw, De Boeck Supérieur, 2019, pp. 22-23 Après avoir lu le document, dites si les grandeurs suivantes correspondent à un flux ou à un stock : Stock : Quantité mesurée en un point donné du temps Flux : Quantité mesurée par unité de temps Cette distinction st extrêmement important car elle va profondément impacter l’analyse que l’on a d’une variable économique. Grandeurs La richesse d’une personne Le nombre de chômeurs Le déficit budgétaire La quantité d’investissement Le revenu d’une personne La dette publique Le nombre de personnes ayant perdu leur emploi Le volume de capital de l’économie

Flux ou stock ? Stock Stock Flux Flux Flux Stock Flux Stock

Pour simplifier, on peut définir un stock comme une somme de flux !

Document 4 : « Le calcul du produit intérieur brut », Macroéconomie, P. Krugman, R. Wells, De Boeck Supérieur, 2019, pp. 244-246 1. Définissez le PIB Krugman définit le PIB comme la valeur totale de tous les biens et services finaux produits dans une économie sur une période donnée (habituellement l’année). Classiquement, on définit souvent le PIB comme la somme des valeurs ajoutées. 2. Donnez des exemples de biens finals et de biens intermédiaires Bien final : bien et/ou service vendu à l’utilisateur final  Exemples : Voiture, téléphone, ordinateur … Bien intermédiaire : bien et/ou service qui sont utilisés dans le processus de production d’un bien final  Exemples : Acier, écran, processeurs … 3. Définissez la valeur ajoutée Krugman définit la valeur ajoutée pour un producteur comme la valeur de ses ventes (biens finaux produits et vendus) moins la valeur de ses achats d’input (biens intermédiaires utilisés lors de la production). 4. Quelles sont les méthodes qui permettent de calculer le PIB ? Krugman présente trois façons différentes de calculer le PIB : 

Le PIB comme la valeur totale de la production des biens et services finaux au sein d’une économie (pas de biens intermédiaires dans le calcul car des biens intermédiaires pour les uns représentent des biens finaux pour d’autres)  Point de vue de l’offre



Le PIB comme la valeur totale des dépenses en biens et services finaux produit nationalement (évite aussi les doubles comptabilités)  Point de vue de la demande



Le PIB comme la valeur totale des revenus de facteurs versés par les firmes aux ménages dans l’économie. Dans cette définition, on peut comparer le PIB à une sorte de revenu national (Y).  Point de vue du revenu

Ce dernier point de vue peut se représenter schématiquement comme l’équation suivante : PIB = C + I + G + X – M Cette équation sera développée dans les TDs suivants comme l’équation de base permettant d’expliquer la formation du revenu national (même concept que le PIB) et nous servira de base pour étudier le fonctionnement de l’économie à l’échelle nationale....


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