TD3:4, organisation, Casas, démographie, Séville PDF

Title TD3:4, organisation, Casas, démographie, Séville
Author Inès Philippe
Course Les Européens et le monde, XV-XVIII siècles
Institution Sorbonne Université
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Summary

Cours de Julien Wilmart...


Description

Organisation et administration de l’Empire Espagnol Double système : conservation de l’institution, ces institutions ne vont pas être appliquées telles qu’elles. Les espagnols vont vite se rendre compte qu’il va nécessiter une adaptation. C’est le premier empire colonial de l’histoire. Il est centralisé à Madrid, le roi à la tête, puis en dessous le conseil des Indes (1520 ) et la Casa de Contratación (1503). En dessous trois chambres appelés Salas (de la vice royauté du Mexique, de la vice royauté du Pérou et la chambre servant de cour suprême) et les Conseils (Juntas). La casa de contratación est installée à Séville, sera transférée à Cadix en 1917. Elle va gérer avant tous les questions économiques et commerciales. Au niveau de l’Empire des colonies, tout d’abord les possessions sont subdivisées en vice-royauté, 2 au XVIè (Nouvelle Espagne donc en gros Mexique en 1536 et le vice royaume du Pérou, appelé aussi Nouvelle Castille en 1542) au XVIIIè siècle on va en ajouter deux, la vice-royauté de Nouvelle Grenade au nord et Vice-royauté de Rio de la Plata. L’histoire de l’empire espagnol en trois temps = XVIè âge d’or, XVIIè siècle est le déclin et XVIIIè siècle est la phase de reprise en main de l’Empire. Charles Ier d’Espagne donc Charles V, Philippe II d’Espagne puis Philippe III, Philippe IV, Charles II d’Espagne qui va léguer son trône à Philippe V d’Espagne, dynastie des Bourbons et Philippe V décide de reprendre l’Empire en main et va réorganiser cet empire en y ajoutant deux vices royautés. Un empire subdivisé en vice royauté, elles mêmes divisées en Audience (audiencia) ,trois types d’audience : vice royale, présidentielle et subordonnée. À la fin du XVIè siècle, l’essentiel du territoire est administré et organisé. Chaque audience est elle même subdivisée en gouvernements locaux ou corregidores. Les gouvernements locaux sont plus présents dans les marches. Par exemple, l’actuel Texas et la Californie sont des marches espagnoles. Les corregidores agissent principalement dans les zones conquises. Ce sont des fonctionnaires qui arrivent immédiatement après la conquête pour prendre la place des conquistadores. Il y a les conseils municipaux (concejo) ils ont conservé la structure ancienne. On remplace l’empereur aztèque mais au niveau local on conserve la structure de base, avant tout le chef traditionnel du village, ce sont les caciques. Ils sont assistés de fonctionnaires espagnols mais on évite les soulèvements. On a une transposition du système espagnol, on a une caisse centrale à l’échelle de chaque royauté. Chaque vice royauté est subdivisée en caisse royale. Il y a 4 fonctionnaires importants : trésorier, comptable, factor, veedor qui lui surveille qu’il y a bien le 1/5 des bénéfices qui repartent au roi, appelé le Quinto Real. Il y a une vérification des comptes pour qu’il n’y ait pas de malversation ou autre même si les agents sont corrompus notamment dans les rutas de haciendas. évidemment, tout ce système est tenté d’être contrôlé mais il y a énormément de fraudes, Pierre Ragon a écrit un ouvrage sur la corruption dans les Indes Espagnoles. La défense des Indiens par Bartolomé de Las Casas. Quelques éléments bibliographiques : Nathan Wachtel, La vision des vaincus Thomas Gomez Bernard Lavallé, biographie de Bartolomé de las Casas Todoror, La conquête de l’Amérique Manh-lot Las Casas : Las Casas est originaire d’une famille de marchand de Séville, il est en contact très tôt avec l’Amérique pour deux raisons : il est à Séville, c’est le coeur des relations avec l’empire. Tous les navires passent par Séville. Deuxièmement son oncle et son père ont fait parti du deuxième voyage 1  de 6

de C.C. de 1493. En 1502 il a 18 ans et part avec son père pour Hispaniola dans l’expédition de Nicolas de Ovando. Ovando est le nouveau gouverneur, remplaçant de C.C. Las Casas s’embarquent pour Hispaniola et va recevoir une encomienda. Concession faite à un particulier espagnol d’un ensemble de terres, y compris le contingent d’un bien qui vit dessus. Ces indiens dans le principe encomienda sont obligés de travailler pour l’encomendero et de lui payer un tribu. En échange l’encomendero doit les protéger et évangélisation. En 1511 il assiste au sermon d’un Dominicain Montesinos, où il dénonce les abus sur les indiens dans ces encomiendas. Montesinos est rappelé en Espagne, mais il va beaucoup marquer Las Casas. En 1512 il s’embarque comme aumônier militaire dans l’expédition de Velazquez. Las Casas va donc assister à la conquête violente et brutale de Cuba. On va lâcher les chiens de guerre espagnols, déjà touché par les serments de Montesinos il va être touché par la cruauté contre les indiens. C’est à partir de là que s’opère la conversion de Las Casas. En 1515, Las Casas renonce à son encomienda et se met à prêcher dans le même sens que Montesinos. Il rentre en Espagne pour défendre la cause des indiens devant le roi. Il arrive en 1516 en Espagne et rencontre le régent d’Espagne qui est le cardinal Cisneros. L’idée est de libérer les indiens des abus des Colons. La méthode adoptée est la suppression des encomiendas et deuxième élément de méthode c’est développer l’immigration des paysans espagnols en Amérique pour développer l’agriculture. Le régent valide, rédige les instructions, et les envoie dans les colonies. Il sera nommé procureur et procureur universel de tous les indiens des Indes. Il s’embarque à ce titre vers les Amériques. C’est décidé en Métropole mais ne sera pas appliqué sur place. En 1519 il constate que tout le monde s’oppose à ses idées, que les instructions ne sont pas appliquées et donc il rentre en Espagne. Il fait une tournée, revient en Amérique en 1521 et 1523 il entre à Hispaniola dans l’ordre dominicain. Il va écrire pour propager ses idées. Il écrit plusieurs livres, la historia de las Indias, qui traite surtout de la conquête et de la colonisation de l’Amérique et l’apoleogetica historia. Traite surtout du monde indien, et cet ouvrage est considéré comme la première grande étude anthropologique de l’Amérique. Ce sont des appels en faveur d’une réforme de l’administration coloniale. => se développe à l’université de Salamanque, autour de Francisco de Vitoria. La question était de savoir est-ce que les indiens méritaient le même droit que les espagnols et est-ce qu’ils avaient une âme. 1537/1539 va faire une série de leçons agressives envers le pouvoir royal, dénonce la conquête, pour lui présence des espagnols en Amérique ne peut avoir d’autres fondements que la conversion des indiens. Il le fait de manière tellement agressive que Charles Quint va faire confisquer tous ses écrits. En 1540/1541 las Casas revient en Espagne, il prend connaissance des textes de Vitoria, et commence la rédaction d’un ouvrage, dans lequel il va dénoncer les horreurs coloniales et leurs conséquences. Il va proposer des remèdes dont surtout la suppression de l’encomienda. Las Casas va être plus subtile que Vitoria car Las Casas va évoquer le fait que l’autorité royale est en faite non pas responsable des excès mais est bafoué et trahi par les encomenderos. 1542 Las Casas rencontre Charles Quint à Valladolid et va convaincre Charles Quint de procéder à une réforme. Las Casas va être invité à exposer ses idées, ses témoignages devant des intellectuels, série de loi en 1542 appelée les lois nouvelles. Les lois remplacent les lois de Burgos de 1519. Une large place est réservée aux indiens. Elles s’appuient sur deux principes : restauration de l’autorité du roi et de l’Eglise dans les colonies, rétablissement de la suzeraineté directe sur les indiens, deuxième principe extension des zones de protection des indiens. Différentes mesures sont prises dans ces lois : tout d’abord la prohibition du recours aux esclaves, autre loi interdiction de soumettre les indiens, et série de lois avec la suppression du système de l’encomienda. 1/3 des lois sont destinés à améliorer le sort des indiens. En 1542 on est dans le triomphe des idées de Las Casas, il va être nommé évêque de Chiabas. En 1544 il arrive et revient en Amérique. Il y a un conflit violent donc en 1547 décide de rentrer en Espagne pour faire appliquer de manière plus sure les lois nouvelles. Il ne reviendra plus jamais en Amérique. La réaction aux lois nouvelles : provoque la colère des colons car se sont sentis lésés par 2  de 6

la couronne. Avait reçu les encomiendas comme service à la couronne donc comme récompenses, elles étaient perpétuelles et héréditaires. On les prive de leurs revenus. Au Mexique l’administration va maintenir le succès mais au Pérou plus compliqué. Encomenderos se rassemblent derrière le frère de Pizarro au Mexique et montent une armée pour affronter les troupes royales. Les colons ont poussé Pizarro à se proclamer roi du Pérou et faire sécession. On envoie une armée sur place et l’armée royale va écraser les troupes d’encomenderos, donc ils sont vaincus mais le soulèvement reste marquant. La couronne va réaffirmer les lois nouvelles en les adoucissant. L’encomienda ne sera plus perpétuelle et héréditaire, mais elle sera attribuée pour deux générations à des encomenderos. Au bout des deux générations la famille des encomenderos peut déposer un dossier pour redemander l’attribution de l’encomienda pour deux nouvelles générations. À partir de 1546 on a l’encomienda pour deux générations, si il n’y a pas d’abus on lui renouvelle. Les deux partis sont gagnants : couronne garde un droit de regard et les encomenderos eux se voient garantir une possible perpétuité. De fait ça n’a pas supprimé le servage. En Espagne, un courant opposé aux idées de Las Casas s’organise notamment avec Sepulveda qui lui se base sur Aristote en 1543. Aristote soutenait l’idée que les peuples inférieurs doivent être soumis aux peuples supérieurs par la loi de la nature. Les guerres contre les indigènes sont donc autorisées voire souhaitable pour leurs biens. C’est ce qu’il évoque comme argument contre les idées de Las Casas. En 1550/1551 controverse de Valladolid contre 14 théologiens, Las Casas et Sepulveda vont échanger leurs arguments et finalement c’est Las Casas qui va gagner, on reconnaît que les indiens ont une âme mais l’opposition demeure. C’est une victoire purement théorique. L’opposition s’est solidement construite avec des idées, des appuis politiques, des seigneurs. Il va continuer à écrire et va mourir en 1566. Les idées de las Casas vont faire leur chemin. On a besoin de main d’oeuvre, on va faire appel aux esclaves africains. En 5 temps, les indigènes vont être maltraités, ensuite le roi va adopter des lois nouvelles en 1542 mais lois vont être mal reçues par les Colons, en parallèle en Espagne se développe une opposition intellectuelle, quatrième temps la couronne va soutenir les indiens mais cinquième temps à la mort de las Casas rien ne va changer. À noter que en 1537 une bulle papale reconnaissait que les indiens étaient capables d’être évangélisés. On va continuellement rappeler l’existence des lois mais le fait qu’elles soient constamment rappelées montre qu’elles ne sont pas appliquées. Le désastre démographique Qui dit guerres dit aussi morts sur les champs de bataille mais ça n’explique pas tout. Il y a les massacres et les mauvais traitements perpétués par les Espagnols. Troisième raison les maladies apportées par les Espagnols qui avaient des microbes circulant sur les trois continents. Les indigènes étaient isolés depuis des siècles. Quand les microbes européens sont arrivés ils étaient plus fragiles. 1520 épidémie de variole qui a décimé une bonne partie des aztèques. 1530 c’est une épidémie de Rougeole, 1545 épidémie de Tifus, 1557 épidémie de grippe européenne et entre 1585 et 1591 épidémie de Variole, de grippe et de rougeole dans toutes l’Amérique du Sud. Ensuite il y a de moins en moins d’épidémie en raison de la disparition des indigènes et du renforcement biologique de leurs ancêtres, quatrième cause de le système de l’encomienda, du travail forcé etc, des conditions de travail difficiles. Les indiens des Antilles disparurent presque totalement en 25 ans. 5 millions d’indigènes périrent, presque la totalité des habitants. La plus grosse chute s’observe entre 1500 et 1505, dû aux conquêtes, massacres, maladies. Sur la période étudiée on est passé de 3 000 000 d’habitants en 1500 à environ 100 000 habitants en 1520. En Nouvelle Espagne, 25 000 000 d’habitants en 1520, 1/3 restent fin XVIè siècle, 10 000 000 de morts en une vingtaine d’années, puis environ 500 000 habitants indigènes vers les années 1550. Pérou pour terminer, première chute avec la conquête de 10 000 000 à 2/3 millions, Pérou moins terrible, de 10 000 000 à 3  de 6

1 million au final, sur la côte Péruvienne seul 5% des indiens vont survivre car Espagnols sont les plus présents. Les missions Jésuites au Paraguay (aller sur moodle, fiche sur le sujet) Le cas de la mission ressemble au système d’adaptation des jésuites au Japon. L’idée de l’adaptation est toujours présente. Ils essaient de créer une petite société. Ces réductions vont être critiquées en Europe, les jésuites essaient de créer un état propre. Autre menace est qu’à côté il y a le Brésil, peuplé de bandits qui faisaient des razias, capturaient des populations et les ramenaient au Brésil pour les vendre en esclavage. Séville et l’Atlantique Mise en exploitation commerciale après la conquête et la découverte avec l’autre. Séville et l’Atlantique est le coeur de la thèse de Pierre Chaunu. Pour écrire sa thèse il s’est appuyé sur des sources comptables. Les produits américains reviennent à Cadiz et sont redistribués dans l’empire. Le thème de ce commentaire est le flux commercial entre l’Amérique, l’Espagne et l’Europe. Deuxième élément de contexte, établissement de l’Amérique, conquête et rapidement après on est dans la phase d’exploitation. Organisation administrative puis phase d’exploitation. Instauration du Quinto real etc… un dernier point de contexte : Séville, coeur économique de cet empire. Séville n’est pas sur la mer, c’est la capital de l’Andalousie, ville importante, elle compte environ 50 000 habitants en 1530, 90 000 000 en 1594, ce qui en fait la ville la plus peuplée d’Espagne. Il y a une solides infrasctures banquières à Séville, il y a un bon réseau de communication qui la réduit au reste de l’Espagne. Il y a une forte tradition maritime puis surtout une protection naturelle, fait qu’elle soit reliée à la mer par ce long fleuve, 90km dans les terres. Inconvénient nécessite une rupture de charge, ils ne peuvent pas remonter jusqu’à Séville si les navires sont trop gros. C’est le lieu de départ et de retour de toutes les flottes. Lieu incontournable. En 1717, à la suite des réformes de Philippe V, on préférera déplacer la Casa de Contratación à Cadiz. Le monopole espagnol : contrôle direct de l’état, du royaume sur tout le trafic commercial entre la métropole et ses possessions coloniales. Également question de l’exclusif. C’est le système par lequel la métropole se reserve l’exclusivité des relations avec ses colonies, ce qui engendre du coup un système de dépendance des colonies envers la métropole. Ce monopole a été institué et voulu par la reine Isabel la Catholique en 1504. Le 15 janvier 1529, le cédule de Tolède établit le monopole royal sur le commerce avec l’Amérique en l’ouvrant à tous les sujets espagnols. Il n’y a pas que Séville, exceptionnellement 8 autres ports espagnols ont pu commercer avec l’Amérique. Cependant le retour tout se faisait par Séville puis autorisation interdite par la suite. Monopole engendre une double contrainte : un privilège exclusif par les espagnols et une concentration exclusive à Séville, modèle extrêmement fermé. La Casa regule, surveille. Chambre de commerce chargée d’administrée ce monopole, gère l’ensemble des liaisons. Système de la carrera de Indias. Elle a plein pouvoir sur toutes les questions commerciales. La carrera de Indias est l’ensemble des routes officielles du monopole espagnol entre la métropole et l’Amérique. Il faut détenir une licence royale pour emprunter la carrera. Il devait se soumettre à trois inspections pour être sur qu’il n’y avait pas de fraude. D’où la raison pour laquelle les chiffres évoqués par Pierre Chaunu ont été critiqué. Relation commerciale uniquement entre des ports autorisés. En Espagne, les ports du monopole c’est Séville, puis Cadiz, se sont les seuls ports qui peuvent commercer avec l’Amérique. Centralisation de tous les produits venus d’Europe. En Amérique, plusieurs ports faisant partie des ports autorisées sont le port de Veracruz, en Amérique du Sud il y a Cartagène, également Nombre 4  de 6

de Dios abandonné au profit de Porto Bello. Ensuite rupture de charge jusqu’à Panama, il y a aussi Lima. Dans tous ces ports il y a des foires organisées qui permettent de rassembler les produits qui viennent de l’Europe et de l’Empire. Cela est pour mieux contrôler le trafic. Toutes les liaisons entre l’Espagne et les Amériques se font grâce au système de la Carrera de Indias, qui dit existence de flotte pour assurer ces liaisons, on commence par une série de 4 dates : 1526 interdiction faite aux navires de traverser sans protection, volonté de protéger le trafic, présence des pirates barbaresques, 1543 la couronne espagnole impose la navigation en convoi, 1564 la couronne organise le système des deux flottes annuelles. Système une destinée à la nouvelle Espagne et l’autre destinée à la terre ferme c’est à dire Amérique du Sud. Les 2 flottes partent en même temps de Séville, traverse l’atlantique et une fois arrivée au port elles se séparent. Première flotte passe par la mer caraïbe, passe par le Mexique et va à Veracruz. Deuxième s’arrête à Porto Bello. Les 2 flottes vont hiverner dans ces ports américains et à la belle saison elles repartent chacune vers la Havane, font la jonction à la Havane et repartent ensemble vers l’Europe. Objectif clair est d’assurer une meilleure protection en rassemblant les forces => sous entend un cout, des frais, qui sont fournis par la couronne et sont payés par les marchands et les armateurs via un impôt appelé la Averia. Grâce à cet impôt, la couronne va financer la construction des navires, protection des fleuves. Ces deux flottes vont chacune prendre un nom “flottes galeones” terre ferme et du Mexique “las Flotas”. Systématisation du système des flottes. Autre point : les conditions de voyage, navires de tête qui s’appelle la Capitane ou la Capitaine et en queue le navire amiral qui ferme la marche. On a d’autres navires de protections autour. Tous les navires marchands composent la flotte. Ce mode de navigation c’est ce qu’on appelle la navigation de conserve. Vers le milieu du XVIè siècle on est à peu près à 15/20 navires marchands, à la fin du siècle entre 30 et 75 navires en fonction des années et au XVIIè siècle réduction, 10 à 15 navires avec une baisse constante jusqu’à la fin. On navire moins rapidement dans cette méthode là. Le navire le plus rapide doit s’aligner sur le navire le plus lent. Autre type de navires : ce sont les navires des avisos. Il s’agit d’une petite embarcation qui va servir de télécommunication. Entre mi XVIè et XVIIè siècle, durée du trajet entre Séville et Veracruz on est en moyenne à 2 mois et demi, avec des variations énormes, peut aller de 2 à 6 mois. Dans l’autre sens, Veracruz Cadiz c’est 4 mois de moyenne et du plus court 2 mois et demi à 10 mois. Quand la flotte est en retard, on reste dans une totale incertitude on ne sait pas si elle est en retard ou si elle a sombré. Il y a donc une non maitrise de la mer par les espagnols à cause de différents éléments : tout d’abord la concurrence hollandaise qui ont développé une compagnie sur le modèle de la VOC, c’est la WIC pour les Indes occidentales. Objectif est double : chasser et capturer les flottes espagnoles et faciliter l’établissement des hollandais en Amérique, au nord du Brésil notamment. Amiral jambe de bois, Cornelis Jol, amiral de la WIC et qui a attaqué de nombreuses flottes espagnoles durant la guerre de 180 ans. Exemple du fait de la concurrence hollandaise qui écrase les espagnols. Concurrence portugaise à partir de 1640 des portugais car c’est la fin de l’union des couronnes. Également une concurrence anglaise, on a un exemple dans le texte 1641, autour des iles de la providence. Quand situation économique devenait critique, monarchie n’avait plus beaucoup d’argent et que les flottes avaient d...


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