Urbaine CM1 - Notes de cours 1 PDF

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ESPACES ET DYNAMIQUES URBAINES I - Introduction générale : les espaces de la ville sont à analyser, les dynamiques urbaines sont les dynamiques de la ville. Elles sont variées, induites par les espaces ou indépendantes. Importance de la qualité du traitement de l’espace et de la forme de l’espace qui est indépendante de l’attractivité. La ville et ses définitions : INSEE (quantitative), Encyclopédie (généraliste), Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement (précise) L’urbanisme : origines et objectifs – XIXe siècle, urbanisme apparait comme un moyen de structurer la ville (Idelfonso Cerda, La théorie générale de l’urbanisation, 1867) Cités jardins, cités ouvrières : forme d’organisation sociale spatialisée II – Formes, échelle set temps de la ville La ville comme système (relation et interrelations) – nécessité d’une approche systémique de la ville (dans sa globalité). La ville est un système unitaire et complexe. « renouvellement perpétuel » des villes : jamais achevée Analyse de la double structure de la ville : matérielle et sociale – tissus urbains et formes urbaines. Echelle de la ville et du quartier. Pratiques sociales, appropriation ou refus, mobilité urbaine. Sentiment d’appartenance Qu’est-ce que la ville ? INSEE : les villes et agglomérations urbaines, désignées sous le terme unique d’unité urbaine, dont la délimitation est fondée sur le seul critère de continuité de l’habitat. -

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Ces unités urbaines peuvent être constitué de deux ou plusieurs communes (ville-centre et sa banlieue) sur le territoire desquelles une zone agglomérée contient plus de 2000 habitant. C’est une agglomération multicommunale. Une seule commune dont la population agglomérée compte plus de 2000 habitants. On parle de ville isolée ou plus simplement de ville.

Une première délimitation des villes et agglomérations urbaines a été réalisée à l’occasion du recensement de 1954. De nouvelles unité urbaines ont été constituée lors de recensements suivants. Une ville centre d’unité urbaine multi communale : si une commune abrite plus de 50% de la population de l’unité urbaine, elle est considérée comme la seule ville centre. Les communes urbaines qui ne sont pas villes centre constituent la banlieue de l’agglomération multi communale. Aire urbaine : territoire de la ville qui peut varier en fonction du découpage administratif et des définition statistiques. Selon le zonage de l’aire urbaine définie par l’INSEE, 44 millions de français vivent dans une aire urbaine. Depuis 1999, la nouvelle délimitation de l’aire urbaine prend en compte le déplacement domicile-travail (identification de pôles d’intensité). Ces mobilités créent de nouvelles zones de mobilité et donc de nouvelles aires urbaines. Aire urbaine : ensemble de commune d’un seul tenant, sans enclaves constitué par le pôle urbain, les communes rurales ou unité urbaines (couronne périurbaine) Encyclopédie Universalis : la ville déborde très largement du cadre qui était le sien il y a 200 ans. Le concept de base présidant la définition de l’espace urbain est celui de l’agglomération, reposant sur la continuité du bâti.

L’ONU définissait en 1978 les agglomérations comme un ensemble d’habitation tel qu’aucune ne soit séparée de la plus proche de plus de 200 mètre en Europe, de plus de 500 mètres dans les pays neufs où le système de peuplement est plus lâche. Avec le développement de l’automobile et des transports en commun, la population active des villes réside aujourd’hui loin des centres, dans un cadre de vie que l’on peut qualifier de rural mais tout en participant à la vie urbaine. Au-delà des agglomérations, il convient de définir des régions urbaines, voire région de ville. Les populations suburbaines sont d’abord citadines. La dimension sociale de l’urbanisation tend à imprégner, au-delà des seules populations urbaines, toute la société. Dictionnaire de l’urbanisme : trois conditions sont indispensables pour qu’un établissement humain constitue une ville : -

L’agglomération des constructions Certains traits sociaux de la population, le statut ai XVIIIe siècle, la diversité aujourd’hui, et les activités de relations Une certaine dimension

Difficulté de trouver un critère universel et satisfaisant pour établir le départ entre villages et bourgs d’une part, villes de l’autre. Rien ne peut distinguer le village et le bourg de la ville car c’est une question d’urbanité (de comportement urbain) Seuil de population : 2000 habitants agglomérés, 5000 dans la plupart de comparaisons internationales, une gamme d’activité, un caractère de l’habitat etc… La ville est un objet d’étude et d’analyse intéressant géographes, démographes, sociologue, ethnologues, économistes et historiens… La ville nait des besoins d’interactions des gens et des avantages que celles-ci procure. C’est un support de rencontre sociale. La ville nait fondamentalement de fonctions centrales d’échange, de confrontation ou de rencontre collective (forum romain…). Les motifs d’interactions varient à l’infini ce qui expliquent l’extraordinaire diversité des villes. La ville comme système : il y a un système de relations. Aménager, transformer c’est créer des perturbations. C’est un ensemble hétérogène. -

Entre temporalité différentes qui subsistent à la fois dans son espace (patrimoine ancien, ville moderne, pratiques sociale s : heure de pointe…) Entre espaces différents par fonctions et usages (zonage ou mixité ?) Entre personnes par l’intermédiation des espaces (mixité sociale)

C’est un phénomène unitaire et complexe à analyser. -

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Entité unique définie par ses limites administratives Hétérogénéité spatiale et sociale (toutes sortes d’espaces et d’architectures auxquels on a accès, création d’espaces publics multifonctionnels avec une grande hétérogénéité sociale et spatiale) Espace concret qui se prête à des interprétations multiples, des représentations sociales Dimension sociale et culturelle de la ville = espace d’interactions sociales

La ville change selon le temps (centre anciens, faubourg, nouvelles constructions…) et fait la synthèse du passé, du présent et du futur.

Analyse de la structure de la ville : Matérielle : tissu urbain et forme urbaine (échelle de la ville et du quartier). Elle s’analyse avec : -

Les tracés (système de voirie à l’origine de la ville) Les parcellaires (découpage des terrains en lot à bâtir, limite des propriétés foncières – fixateur d’enjeu économique : remembrement) Le bâti (immeuble de forme et fonctions différentes selon le parcellaire sur lequel ils sont bâtis).

Mais aussi à travers son histoire : les tracés s’inscrivent dans la longue durée (origine même de la ville : cardo et decumanus à l’époque romaine). La forme des parcelles est aussi une forte permanence (ex : parcellaire en lanière rue des Guignols dans le XXe renvoyant aux usages originels). Le bâti est soumis à des changements permanents. Sociale : analyse des pratiques spatiales = comment les gens vivent et bougent dans cet espace -

Tracés : voie publique, espace public Parcellaires : acquisitions, remembrement, passage d’un parcellaire agricole à un parcellaire urbain Bâti : diversifié selon les fonctions, les quartiers, les types d’habitats, le peuplement…

CONCLUSION : Les mot urbanisme (de urbs : ville) fait son apparition à la fin du XIXe siècle. En France, le terme d’urbanisme est introduit entre 1910 et 1914 dans le milieu des praticiens qui gravitait autour de - . Première théorie de l’urbanisme de Idelfonso Cerda qui le définie comme une science universelle de l’ménagement. Les villes sont saturées. A Barcelone le centre est trop dense et vu comme un élément pathogène par sa surpopulation, sa dégradation. Afin d’éviter les maladies, il doit être assaini. L’extension de Barcelone selon le système de diagonales sur une grille orthogonale, permettra à la ville de s’agrandir et de prendre de la respiration. Prolongement des voiries déjà existantes. Les ilots sont l’unité servant de base à Cerda pour construire la ville de Barcelone telle qu’elle est aujourd’hui sans toucher au centre ancien.

Les cités-jardin : aménagées pour une vie saine, ce sont des logements avec beaucoup d’espaces verts. Elles sont autonomes et ont leurs propres activités économiques basée sur trois principes selon Howard : -

Pas de spéculation sur les terrains Contrôle de la croissance de la population Limitation de la population

Elles doivent être entourées de terrains agricoles atteignant le triple de la surface urbanisée mais peuvent aussi être des ensembles de petits habitats annexes d’une ville lorsqu’il y a beaucoup de terres. Elles ressemblent aux cités ouvrières. Exemple des villes closes en Russie basées sur le génie de la population avec un contrôle social fort. Dialectique centre/périphérie : Développement des industries tel qu’il faut construire autour de ces usines pour intégrer la population y travaillant : expansion urbaine forte en « tache d’huile ». Les urbanistes s’interrogent sur la relation entre le centre ancien compact et organisée et ces nouvelles constructions plus lâche et désorganisée. Le centre renvoie à des valeurs historiques et

esthétiques (monuments, beauté, meilleure qualité de vie : prix plus élevés donc lieu ségrégatif). A partir de ce constat, les urbanistes identifient les caractéristiques du centre ancien et ce qu’il offre aux sociétés (dimension esthétique ? historique ? lien culturel ?) Camillo Sitte, L’art de bâtir les villes => ville ancienne, sorte de catalogue de l’espace beau de la ville qu’il faut répéter dans la ville nouvelle. La périphérie doit ressembler à la ville au niveau du social. La planification : l’urbanisme implique la nécessité de planifier selon des critères codifiés et des normes réglementaires (instrument juridique, de contrainte, de zonage : défini l’utilisation du sol, demande logement, bureau, défini les densités…). L’urbanisme est l’étude de la ville dans tous ses aspects. Unwin r : plan de ville ---- f choay : urb utopie et realité...