1. taylorisme, fordisme, fayolisme PDF

Title 1. taylorisme, fordisme, fayolisme
Author Laura Jadot
Course Principes généraux d'organisation et de gestion
Institution Université Libre de Bruxelles
Pages 19
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Professeur : Philippe SCIEUR...


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Principes généraux d’organisation et de gestion 1.1. Taylorisme, Fordisme, Fayolisme : La société industrielle en apogée I.

Le contexte socio-historique

« Il est nécessaire d’établir un ordre uniforme dans toutes les places que l’on fortifiera, qui en instruise et en sépare les fonctions de ceux qui en sont chargés, et qui en règle et en distribue les emplois selon la nécessité des ouvrages, et la capacité d’un chacun, afin de n’y employer que les gens utiles et nécessaires, et de ne charger personne de ce qu’il ne fait pas, ni de plus qu’il ne peut faire, ce défaut étant ordinairement l’origine et la source de tous les désordres dans la conduite des fortifications. Pour parvenir à l’établissement de cet ordre, il est nécessaire d’entrer dans le détail des principaux emplois, et d’en donner une idée, qui fasse connaître à ceux qui en sont pourvus, quel doit être le dû de leur charge, et jusqu’où peut s’étendre leur fonction » (Vauban, La Haye, Henri Van Bulderen, 1685, p. 20-21.) Vauban → Fortification Comment déterminer les compétences de chacun ? → Définition des fonctions → Définir les capacités → Autonomie → Autonomes : Construire ses propres règles Gestion : Ceux qui instruisent, ceux qui instituent, ceux qui pensent le travail (définition des spécialisations des travailleurs, définition des tâches en fonction de leurs compétentes), ceux qui le font L’ouvrage et son délai est défini par un individu qui ne réalise pas le travail + Spécialisation des travailleurs + Définition exhaustive de leurs tâches + En fonction de leurs compétences (savoirs) + Prise en compte de la variable temporelle + Structure de gestion appropriée à la situation et au contexte = Efficience et productivité Deux principes majeurs d’organisation :  

La division technique du travail : Spécialisation La division sociale du travail : Un organisateur-gestionnaire et un exécutant

● Société industrielle : Forme organisée du système social qui prend racine au 16ème siècle 1. La confusion entre pouvoir public et privé disparaît → Régulation par l’État / Régulation par le marché 2. Apparition d’une administration, l’intermédiaire entre le suzerain et le peuple → Perte d’autonomie pour le vassal (par rapport à l’impôt et à la justice) 3. Le fractionnement féodal des institutions fait place à l’unification géographique (pays, nation) 

Le principe d’État Nation = Pas de région → Cesser le fractionnement féodal

4. Disparition du métier (production artisanale de biens), limite des relations économiques de proximité → Dérégulation du marché = Marché qui s’internationalise ≠ Marché de proximité 5. Apparition de la figure sociale du négociant, non fabricant → Importance de l’argent (valeur d’échange) → Développement du commerce 

Le négociant est mal considéré car il n’est pas fabriquant, il fait du bénéfice sur quelque chose qu’il ne produit pas = IN/OUT = Il fait partie de l’échange mais en dehors de la production

6. Importance du salariat, concentration ouvrière, production intensifiée, technologisation, développement du capitalisme, nouvelles formes de vie collective (tissu familial) ↓ Institutionnalisation de l’entreprise → Je contribue = Je suis rétribué     

« Tout travail mérite salaire » Contribution : J’effectue une tâche et j’en suis rétribuée Rétribution : Ce n’est pas seulement un salaire mais aussi une salutation pour la tâche ainsi que pour le bien être Exposition Universelle : Vitrine puissance économique du pays Belgique : 2ème puissance économique après l’Angleterre

● Des perspectives théoriques Saint-Simon (1760-1825) : Une société nouvelle gérée par les industriels et les savants   

Société régie par une élite composée d’industriels et de savants Semblable à Trump C’est une idée qui est arrivée très tôt, en recrutant des Business Men dans l’administration pour mieux comprendre et gérer une société publique comme une entreprise

Spencer (1820-1903) : Une société industrielle autour du contrat (marché et libertés individuelles)  

Elle favorise la liberté intellectuelle La somme des intérêts personnels crée un intérêt global

Tönnies (1855-1936) : De communauté à société 

La communauté devient une société

Durkheim (1858-1917) : La solidarité mécanique et la solidarité organique  

La solidarité dans une communauté Solidarité organique → Solidarité organisée

Weber (1864-1920) : Communalisation et sociation Smith (1723-1790) : Intérêt particulier et général Marx (1818-1883) : Capital, prolétariat 

Les individus sont la force collective

L’industrialisation suscite changement, mais aussi conflit, avec une focalisation des tensions et des enjeux autour de la question du travail, des rapports sociaux qu’il génère et des formes d’organisation

II.

Le modèle de gestion dominant jusqu’au début du 20ème siècle : Le paternalisme en deux figures

Frédéric Le Play (1806-1882), le théoricien d’une des formes de paternalisme, conditionne le développement économique à un équilibre social, qui n’est possible qu’en référence à des mœurs industrielles strictement respectées Celles-ci reposent, selon lui, sur des valeurs centrales chrétiennes, qui sont institutionnalisées au sein d’une cellule particulière et significative, la famille, et – par extension – l’entreprise, à l’intérieur de laquelle la fonction principale est dévolue, par principe et suite à une observation empirique rigoureuse, au chef de famille, le patron dans le contexte organisationnel Relevons que le paternalisme a aussi été porté par des entrepreneurs laïques pour lesquels le référentiel de valeurs se situait en dehors de toute religion   

Faire appel aux mœurs industrielles → Respect des valeurs centrales chrétiennes : La famille → L’entreprise doit ressembler à la famille Le chef de famille est le représentant et porteur des valeurs → Le patron Cela peut s’inscrire dans l’entreprenariat laïque → Valeurs humanité

● Le paternalisme Le patron : Vecteur de cointégration entre le système industriel et le système familial L’entreprise fonctionne comme une famille, le chef de famille (père) devient le chef d’entreprise L’entreprise : Un cercle familial élargi qui accroît l’espace d’intervention du directeur-propriétaire audelà du cadre fini de l’organisation Ce paternalisme patronal, outre son dessein social homéostasique, vise essentiellement trois objectifs :   

Fidéliser la main-d’œuvre qualifiée qui dispose encore à l’époque d’une certaine maîtrise du rythme individuel de son activité La sédentariser = Maintenir la main d’œuvre (≠ Un turn over) Répondre aux questions sociales de la misère ouvrière et de l’amélioration générale du niveau de vie et des conditions de travail pour les catégories défavorisées → Empêcher la misère : Ressource insuffisante pour survivre ≠ Partage des richesses

Donc, pour le patronat, concilier des objectifs de contrôle social et de développement économique, avec une conception du monde qui exclut la misère et non la pauvreté, sans pour autant éliminer les distinctions entre classes, considérées comme naturelles par essence Comment ? La religion catholique joue un rôle fédérateur, à la fois parce qu’elle est la détentrice des valeurs familiales, mais aussi par l’universalisme d’un propos moralisateur réellement puissant à ce moment, orientant les conduites individuelles et collectives, et contribuant à la stabilité du système social. C’est d’ailleurs dans ce sens mais en proposant une perspective critique qu’il convient de comprendre Marx lorsqu’il évoque la religion comme « l’opium du peuple » Pour Frédéric Le Play, l’organisation (comme la société) se doit d’être stable et il convient de mettre en œuvre et valoriser certaines pratiques susceptibles de favoriser l’harmonie réelle dans

l’entreprise. Il les classe en six catégories qui, comme le rapportent Bernard Kalaora et Antoine Savoye, sont autant de titres de son ouvrage paru en 1870, L’Organisation du travail :      

Permanence des engagements réciproques du patron et de l’ouvrier Entente complète touchant la fixation du salaire Alliance des travaux de l’atelier et des industries domestiques, rurales ou manufacturières Habitude d’épargne assurant la dignité de la famille et l’établissement des rejetons Union indissoluble entre la famille et son foyer (c’est-à-dire de son habitation) → Dénonce les patrons qui ne visent que le profit Respect et protection accordés à la femme → Assure la gestion de la famille = Rôle social dans le foyer

Ces principes de gestion témoignent de cette volonté politique aux accents utopiques, caractéristique de l’auteur, d’évacuer tout conflit social au profit d’un consensus qui assurerait à tous bien-être et bonheur, dans le respect de la morale religieuse

● Max Weber Max Weber (1864-1920), lorsqu’il explique l’avènement (l’émergence) du capitalisme aux USA, met en exergue un cadre organisationnel structurant autre que la cellule familiale : L’espace de la communauté religieuse protestante Le changement radical des règles du jeu et la mise en place d’une vive concurrence modifient la forme du capitalisme et suscitent l’émergence de nouveaux entrepreneurs, issus de la classe moyenne. Ce sont des novateurs, des audacieux, qui disposent d’une capacité indéniable d’action et qui participent pleinement aux transformations de la société. Calculateurs, ils agissent et manifestent des références constantes à des valeurs qui autorisent et justifient le développement économique, et son effet premier : L’accumulation de richesses personnelles. L’argent reste leur premier souci mais il acquiert une valeur de finalité de type éthique. L’enrichissement n’est pas personnel, les bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise, favorisant ses fonctions sociale et financière. La communauté religieuse d’appartenance bénéficie ainsi de la renommée de ses membres, les « compagnons de croyance », qui travaillent, qui réussissent : Elle devient le reflet de leurs succès individuels L’éthique est devenue un système de gestion. Les valeurs deviennent des objectifs et non plus des moyens « Un éthos spécifiquement bourgeois de la besogne avait pris naissance. Ayant conscience de se tenir dans la plénitude de la grâce de Dieu, d’être manifestement une créature bénie, aussi longtemps qu’il demeurait dans les limites d’une conduite formellement correcte, que sa conduite morale était irréprochable et que l’usage de ses richesses n’était en rien choquant, l’entrepreneur bourgeois pouvait veiller à ses intérêts pécuniaires ; mieux, son devoir était d’agir de la sorte. En outre, la puissance de l’ascétisme religieux mettait à sa disposition des ouvriers sobres, consciencieux, d’une application peu commune, faisant corps avec une tâche considérée comme un but voulu par Dieu. Enfin, elle lui donnait l’assurance réconfortante que la répartition inégale des biens de ce monde répond à un décret spécial de la Providence qui avec ces différences comme avec la grâce particulière, poursuit ses fins pour nous secrètes. Calvin lui-même n’avait-il pas émis l’assertion citée que ce n’est qu’autant que le peuple – c’est-à-dire la masse des ouvriers et des artisans – demeure dans la pauvreté qu’il reste dans l’obéissance de Dieu […] ? » Relevons que Max Weber se positionne dans ses recherches sur un plan davantage scientifique que Frédéric Le Play, ce dernier oscillant entre le registre analytique et le registre normatif

Soulignons encore que Weber pose son analyse comparative entre l’essor du capitalisme et du calvinisme (protestantisme) sur un plan idéal typique, c’est-à-dire modélisateur et conceptuel et non sur celui de la réalité Il avance d’ailleurs à la fin de son ouvrage que l’ascétisme semble perdre, au début du 20 ème siècle (Max Weber réédite ce livre en 1920), de son influence sur un capitalisme qui s’autonomise, fonctionnant de manière très mécanique. Il signale même (op. cit., p. 226) qu’« aux États-Unis, sur les lieux même de son paroxysme, la poursuite de la richesse, dépouillée de son sens éthico-religieux, a tendance aujourd’hui à s’associer aux passions purement agonistiques, ce qui lui confère le plus souvent le caractère d’un sport »

III.

Le modèle de F.W. Taylor en cinq points

Il est le premier à proposer un système de gestion, le premier à être différent du modèle paternaliste (= Communautaire)

● L’intention « Ce qui est nouveau, c’est l’emploi simultané d’une combinaison de ces éléments. Ce n’est pas un seul élément, mais plutôt la combinaison de tous ces éléments qui constitue la direction scientifique et que l’on peut résumer comme suit : »     

La science et non l’empirisme : La science est une méthode scientifique de gestion. Il a presque une vision « humaniste » → Tout le monde doit être heureux L’harmonie et non la discorde : A la fin du 19ème siècle apparaissent les syndicats → Conflits L’esprit d’équipe et non l’individualisme Le rendement optimum et non un rendement volontairement limité : Un rendement décidé par les penseurs ≠ Dans la main des travailleurs Le perfectionnement de chaque homme jusqu’à ce qu’il atteigne l’efficience et la prospérité la plus grande : La réussite par l’efficience

● Le contexte : La société industrielle de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle C’est le début des grandes entreprises qui prospèrent → Une petite entreprise devient une grande entreprise Entreprise familiale → Le propriétaire est aussi le gérant Urbanisation et innovation industrielle : Gratte-ciel (sky scraper, Chicago post 1871, …), métro (Londres, 1863 ; Paris, 1900 ; New York, 1904, …), tramway, éclairage électrique, Paris, 1878 expo universelle, …, art nouveau (Victor Horta, 1893, hôtel Tassel à Bruxelles, Alfred Frère, 1899, maison dorée Charleroi, …), … USA en développement : Démographie (+ 13 millions émigrants entre 1902 et 1915), production industrielle (Décuple entre 1860 et 1890), modèle de la grande entreprise, banque, magasin, … (Paris, « Bon marché », 1852 ; N.Y. « Macy’s », 1858 ; BXL, « l’innovation », 1897, …) Un monde de l’entreprise en transformation :    

Montée du syndicalisme et du socialisme, des rapports sociaux tendus, des grèves nombreuses 12h à 14h de travail quotidien Un patronat familial et patrimonial en tension Développement considérable de l’industrie de la transformation (Verre, métallurgie, …) et diminution de la portée de l’agriculture sur l’économie, …

● La biographie

Frederick Winslow Taylor (Germantown 1856 – Phliadelphie 1915) est issu d’une famille bourgeoise. N’ayant pu pour raison de santé suivre ses études à Harvard, il fait un apprentissage d’ouvrier modeleur pendant quatre ans dans un atelier avant de poursuivre ailleurs son activité professionnelle comme manœuvre mécanicien. Il entreprend alors des études d’ingénieur par correspondance, tout en gravissant les échelons hiérarchiques. Cela lui permet, diplôme acquis, de devenir à 28 ans, ingénieur en chef. En 1890, il quitte l’entreprise pour se consacrer pleinement à une activité d’ingénieur-conseil en organisation, profession qu’il va largement contribuer à légitimer et à médiatiser Par ailleurs, ainsi, il va contribuer à la mythologie américaine : Tout y est possible pour qui veut entreprendre et je peux me « faire » moi-même si je le veux (self made man) → Processus classique de storytelling → Raconter son histoire

● Le modèle L’OST ou l’organisation scientifique du travail  

→ Arrêter de gérer l’entreprise de cette manière Définition et fondement

Deux postulats 



L’Homme est bête et paresseux, la flânerie est systématique : Elle est due à la passivité des patrons et l’absence de stimuli financiers au travail bien fait (Méritocratie). L’Homme n’est pas éduqué, le boulot fait est fatiguant donc il n’a pas envie d’en faire plus Critique des patrons → Si le travail est bien fait, il y a un salaire à la clé, sinon non. C’est la méritocratie Le patron reste en place, mais celui qui pense, c’est l’ingénieur Une bonne entreprise est une entreprise rationnelle

Cinq principes     

La division du travail technique et l’OS (Ouvrier Spécialisé) Une division sociale du travail : Celui qui pense, celui qui exécute L’efficacité est liée à l’ergonomie : L’individu physiquement doit pouvoir s’adapter à son activité, sans se fatiguer → Se former est donc utile La centralisation des décisions : Le bureau des méthodes → Si l’individu n’a pas à penser, s’il travaille bien il sera payé et donc il n’y aura pas de grève L’intégration fonctionnelle des individus : La coopération découle automatiquement de la coordination

6 constats

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La rationalité du modèle est absolue : Principe du « one best way » universel et adapté à toute organisation de n’importe quel secteur d’activités Taylor, en mettant en œuvre l’OST, fonde les sciences de gestion : L’entreprise se gère scientifiquement, théoriquement et non intuitivement ou sur la base de l’expérience Le modèle est censé pacifier les rapports sociaux et mettre un terme aux grèves, grâce à la satisfaction de l’O.S. qui ne doit pas penser et qui peut gagner davantage s’il travaille davantage (Méritocratie) Le modèle doit apporter ainsi plus de bonheur « sur terre », pour tous, selon son milieu social Le modèle est adapté particulièrement pour des manufactures, là où le rythme de travail est dicté par la décision humaine Le pouvoir structurellement dans l’organisation est pris en main par le bureau des méthodes et donc les ingénieurs. Le rôle du directeur propriétaire est minorisé

● Conclusions sur le Taylorisme Taylor propose, comme le souligne opportunément Armand Hatchuel, trois discours, à vocation universelle et de vérité absolue, aux statuts épistémiques différents :   

Celui de l’expert qui combine logique technique et gestionnaire et qui oriente, voire conduit concrètement les opérations Celui du théoricien qui se distancie de l’opérationnel pour proposer une forme explicative argumentée du fonctionnement de l’organisation Celui du doctrinaire, qui plaide pour un modèle de société

Trois questions : 1. Quelle actualité de ce modèle ? 2. Quelle influence sur d’autres modèles ? 3. Un modèle humaniste ?

● Perspectives critiques épistémologiques Taylor est le fondateur des sciences de gestion : Il est le premier à avoir observé et étudié le travail Taylor propose une démarche comparative et non expérimentale Le management n’est pas une science de l’ingénieur : C’est un savoir empirique qui s’appuie sur les mathématiques, l’économie, la sociologie, la psychologie, … (cf. Drucker P., La nouvelle pratique de la direction des entreprises, Paris, Les éditions d’organisation, 1977) Taylor « (…) n’est qu’un contremaître ayant utilisé son expérience de chien de garde » (Weil S., La condition ouvrière, Paris, Grasset, 1951)

● Perspectives critiques fonctionnelles

Confusion entre la coordination (système) et la coopération (acteurs) L’individu confiné dans des tâches subalternes (pas de promotion, résistance au changement, peu de satisfaction au travail, …) Système concentré sur la production en minimisant les autres fonctions, une double ligne hiérarchique Système pensé pour les manufactures, impensé pour les modes de production automatisés

IV.

Le modèle fordiste : Un nouveau modèle économique

● La biographie Henry Ford est né à Greenfield (Dearborn/Michigan) en 1863 et mort à Dearborn en 1947. Fils d’immigrants irlandais devenus fermiers. Il quitte l’école et la ferme à 15 ans pour sa passion : La mécanique        

1879 : Apprentissage durant 3 ans dans un atelier d’usinage de Détroit ; retour à Dearborn et étude de la comptabilité ; réparation de machines à vapeur 1891 : Ingénieur chez Edison Illuminating 1893 : Ingénieur en chef 1896 : Création de son premier modèle automobile, le quadricycle 1899-19...


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