2) LES Caractéristiques socio démographiques PDF

Title 2) LES Caractéristiques socio démographiques
Course Sociologie
Institution Université Côte d'Azur
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2) LES Caractéristiques socio démographiques...


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LES CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES Définition de la socio démographie Cela regroupe 2 disciplines qui sont -la sociologie qui étudie les phénomènes humains et les faits sociaux. Ils font des études scientifiques sur les relations sociales des sociétés humaines. -la démographie qui est un état quantitatif de la population humaine dans une région ou un pays déterminé. Ils utilisent des statistiques pour décrire la population humaine.  La socio démographie quantifie donc les phénomènes sociaux auprès d’une large population. Cela aboutit à un ensemble de pourcentages associés au groupe étudié qui donne lieu à des classifications qui se nomment des stratifications sociales c’est-à-dire une distribution de la population qui se réalise à travers des groupes hiérarchisés.

Les stratifications sociales Il y a 3 types de stratifications sociales : -les castes qui sont des groupes sociaux hiérarchisés à partir de principes religieux. Elles sont déterminées par certains critères comme la manière de manger, de parler, de s’habiller. Ces castes sont séparées c’est-à-dire qu’elles ne sont pas perméables (on y reste de la naissance à la mort). Ex : les castes indiennes où en haut de l’échelle il y a les brahmanes qui sont des prêtres et qui sont végétariens. -les ordres qui sont des groupes sociaux hiérarchisés. Il s’agit d’une reconnaissance statutaire des valeurs en fonction des activités sociales. Il y a le Tiers Etat/ le Clergé/ la Noblesse. Leur statut est héréditaire avec aucune perméabilité. Ex : A Rome, les ordres sont reconnus comme des groupes contrôlés par des magistrats et sont dotés d’un statut juridique. Ils ont des activités qui sont déterminées dont ils sont chargés. -les classes sociales : il y a une détermination beaucoup plus ambigüe. Cela se réfère à un groupe social qui fait partie de la hiérarchisation plus large. Elle émerge de faits et non de droits (il n’y a aucune hérédité) : il n’y a aucun statut juridique c’est-à-dire que les droits dans la société sont les mêmes pour toutes les classes sociales. Pour autant, il y a un ordre tacite (sous-entendus). Il n’y a aucune culture des classes, aucune religion de classe mais une distribution de la population dans la même culture.

Les classes sociales (zoom)    



Les classes sociales apparaissent en France lorsque le système de valeurs change, où le travail, la quête et un meilleur statut social se valorisent. Aucun privilège est accepté. Les frontières sont perméables et on peut changer de classe sociale avec le temps. Alexis de Tocqueville parle de « comparaisons envieuses » pour exprimer la mobilité entre les classes et qu’on peut utiliser l’ascenseur social pour grimper dans la société. Karl Marx dit que « les individus isolés ne forment une classe sociale que pour autant qu’ils doivent mener une lutte commune contre une autre classe ». On ne peut donc pas penser une classe sans son rapport à une autre classe c’est-à-dire qu’une classe est relative à une autre. Quand on parle de classe sociale, il faut directement penser à Karl Marx. En effet, il a travaillé sur la lutte des classes en se basant sur le salaire, le profit et la rente foncière. Il établit 7 classes :

-l'aristocratie financière -la bourgeoisie industrielle -la bourgeoisie commerçante -la petite bourgeoisie -la paysannerie -Le prolétariat -Le sous-prolétariat 

En 1850 il écrit « les luttes des classes en France ». A partir de cette date, on commence à s’intéresser à la population par socio démographie. On parle de nomenclature pour décrire ces classifications.

Evolution de la nomenclature 

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En 1851, la différenciation se fait sur la base des professions des acteurs et l’extension de la division du travail ouvrier qui engendre la création des CSP (catégories socio professionnelles). En 1947, il y a la NAI (Nomenclature des Activités et des Métiers individuels) qui regroupent 800 rubriques elles-mêmes distribuées en 91 catégories (91 classes sociales). En 1954, l’INSEE ne fait que 9 groupes de 30 catégories. En 1982, l’INSEE ne fait plus que 6 groupes tels que les agriculteurs exploitant, les artisans, les cadres, les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers. Cette nomenclature est celle actuelle et on peut voir que dans ces groupes il y a eu une évolution. En effet, les agriculteurs représentaient 4,05% de la population en 1990, et aujourd’hui ils ne représentent que 1,84% de la population. Pareil pour les cadres qui sont passées de 10,74% à 15,4% de la population. Pour l’INSEE, les CSP ont pour objectif de classer l’ensemble de la population en un nombre restreint de catégorie avec une homogénéité sociale. Pour cela, l’INSEE se base sur 7 critères pour faire cette classification : -La profession individuelle -Le statut (salarié ou non salarié) -La qualification (pour les non salariés) -La position hiérarchique -La taille de l’entreprise -L’activité économique -L’opposition fonction publique / secteur privé

Par la suite, les stratifications sociales servent aussi à une segmentation de marché. En effet, c’est une étude quantitative des groupes pour anticiper leur demande d’achat. On découpe donc la population en sous marché homogène selon des critères quantitatifs et qualitatifs. Cela regroupe donc des gens qui ont les mêmes besoins et qui font des achats identiques.  Les différences entre les segments doivent être grandes pour pouvoir identifier et agir sur les groupes. La taille des segments doit être suffisamment grande pour être une cible identifiable.  Il n’y a plus de fins descriptives mais des fins mercantiles.  Depuis une trentaines d’années, il y a un développement des pratiques sportives en France avec une augmentation des achats des articles de sport et une augmentation de la consommation des services sportifs. D’après Hiverno en 2004, en 2003, 71% des personnes de plus de 15 ans ont pratiqué au moins une fois une pratique sportive.  Les critères sociodémographiques sont donc des critères essentiels de la segmentation de marché.



On utilise pour cette segmentation, des caractéristiques sociodémographiques telles que l’âge, le sexe, le revenu, l’adresse ainsi que d’autres critères tels que le niveau d’étude, le nombre d’étude, le sport pratiqué, la profession… Ex : les chaussures de sport : on peut découper en 4 segments de marché tels que les enfants, les adolescents, les femmes et les hommes. 

Dans de nombreux domaines, les critères sociodémographiques ont été remplacés par des critères psycho démographiques qui permettent l’obtention de segments plus homogènes en terme de comportements des consommations.  Ils renvoient au style de vie et les personnalités sont plus ciblées. Ex : Pour la pratique des APS, on va prendre en compte la population active, celle qui les pratique que le week-end etc.…  Pour Jacques Antoine et Marie Thèrése Antoine Paille, au-delà des segmentations qui demeurent, il faut en prendre de nouvelles qui sont plus subjectives et plus focalisées sur les perceptions des achats.

L’espace des positions sociales 

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Pierre Bourdieu est le précurseur du structuralisme génétique. Dans son postulat sur les sociétés, il met en avant 3 types de classes sociales : -inférieures : ouvriers, paysans -moyennes -supérieures : cadres, PDG Pour lui, ces classes se reproduisent de génération en génération. Cette image de la société, ne montre pas l’ascenseur social qui est possible. Il met en avant un concept d’habitus c’est-à-dire que les comportements sont stables.

Les classes sociales s’organisent en fonction du volume du capital et de la structure du capital (économique et culturel). Cela montre l’ensemble des ressources que possèdent les individus au niveau économique, culturel et social. On peut remarquer que plus on monte dans le schéma et plus on accumule des connaissances et plus on agrandit nos réseaux sociaux.

Ex : à droite du schéma il peut y avoir les commerçants, et à gauche il peut y avoir les professeurs du secondaire.  Le concept dépend du processus de prédétermination qui réalise en fonction de notre environnement social : il découle des choix préétablit. Il n’y a pas de liberté mais une reproduction sociale.  Les gens qui réussissent dans la vie appartiennent à des classes sociales élevées et qui ont des cultures légitimes. 

Christian Poccielo a produit des sports qui se basent sur les théories de Pierre Bourdieu. Pour lui, on pratique tel ou tel sport en fonction de ces caractéristiques sociales et de son environnement.  Il se base par rapport à 2 catégories pratiques qui sont informationnelles (golf, voile) qui dépendent de beaucoup de paramètres techniques et énergétiques (sports contacts, sports collectifs) qui dépend de la dépense énergétique de la pratique.  Pour lui, plus on monte dans la hiérarchie sociale et plus on pratique un sport individuel ou un sport nécessitant du matériel.  La place que l’on occupe dans la société conditionne le type de rapports que l’on entretient avec son corps et détermine grandement les usages notamment sportifs que l’on en fait c’est-à-dire la force, l’énergie, la grâce et les réflexes.

La stratification sportive et les structures sociales  Certains sportifs arrivent à un statut d’élite alors qu’ils sont à la base très peu aisé.  La mobilité sociale est permise par le sport ainsi que l’ascenseur sociale pour exprimer l’atteinte d’une strate supérieure dans la société.  Depuis 1967 jusqu’à aujourd’hui, les plus grands écarts se réduisent entre les ruraux et les urbains à mesure que les pratiques prises en comptent pour les enquêtes se sont diversifiées et que les loisirs et l’entretient sportif dominent.  La croissance globale du nombre de pratiquants se traduit par une augmentation de pratiques parmi les femmes, les plus âgées, les moins riches et les ruraux. Ex : la course et l’athlétisme : 6% d’agriculteurs, 30% cadres supérieurs, 18% d’employés ; pêche : 20% agriculteurs, 8% cadres supérieurs.  Suivant le niveau pratiqué, les origines sociales sont différentes. En effet, pour le tennis, plus on est investi dans la compétition et plus le recrutement se fait dans la strate supérieure.  Ces différences engendrent des appellations différentes suivant le niveau de pratiques. Ex : Faire du vélo et pratiquer le cyclisme.  

La distribution des APS augmente avec le niveau de vie. Il y a de plus en plus de pratiquants hommes et jeunes.

On attribue aux 2 genres (homme et femme) des qualités différentes comme par exemple les hommes sont forts et les femmes intelligentes.  Cela entraine un phénomène d’auto exclusion des femmes aux pratiques masculines qui sont jugées comme rudes ou viriles.  Dans les sports de masse, la mixité est presque atteinte  Pour la pêche, la chasse, la pétanque ou bien pour les sports collectifs, on comptabilise plus de 75% d’hommes.  En revanche, les femmes privilégient les activités autonomes :75% femmes contre 25% d’hommes....


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