2. Les colorations différentielles PDF

Title 2. Les colorations différentielles
Author Afifa Oaf
Course MICROBIOLOGIE
Institution Université de Franche-Comté
Pages 2
File Size 64.6 KB
File Type PDF
Total Downloads 51
Total Views 126

Summary

Download 2. Les colorations différentielles PDF


Description

J. RADOM

Les colorations différentielles Les techniques de coloration différentielles divisent les bactéries en deux groupes distincts basé sur des propriétés de coloration. I. La coloration de Gram Développée en 1883 par un médecin Danois, C. GRAM. Cette méthode est la méthode la plus largement utilisé en bactériologie. Ce procédé divise les bactéries en Gram + et en Gram -. Dans la première étape du procédé de coloration de Gram le frotti est coloré avec le cristal violet (colorant basique). Ensuite la préparation est traitée avec une solution d’iode qui agis comme mordant, cad qu’elle augmente les interactions entre la cellule et le colorant pour que la cellule soit plus fortement contrastée. Le frotti est alors décoloré par lavage avec de l’éthanol ou de l’acétone. Cette étape engendre l’aspect différentielle de la coloration de Gram. Les bactéries Gram + gardent le cristal violet tandis que les bactéries gram – le perdent et se décolorent. Enfin le frotti est contre coloré à l’aide d’un colorant basique de couleur différente, la safranine, contre colorant le plus commun, colore les Gram – en rose ou en rouge tandis que les grams + restent violet foncé. Mécanisme de la coloration de Gram : Bien que plusieurs explication a été donnée au résultat de la réaction de coloration de Gram, il semble que la différence entre les bactéries Gram + et gram- soient dû à la nature de leur paroi cellulaire. Si on enlève la paroi cellulaire de Gram + elle deviennent Gram -. Le peptidoglycane n’est pas coloré. Il parait plutôt agir avec les Acides lipoteichoïques. Comme une barrière de perméabilité empêchant la perte du cristal violet. Au cours de la coloration les bactéries sont d’abords coloré avec le cristal violet puis traité à l’iode qui fixe le colorant. Les bactéries Gram+ sont ensuite traité à l’éthanol qui réduis la dimension des pores du peptidoglycanes. Le complexe colorant iode est donc maintenu durant la décoloration est la bactérie reste pourpre (violet foncé). Au contraire le peptidoglycane des bactéries Gram – est très mince et peu ponté, de plus contient de large pore. Le traitement à l’alcool extrait ces lipides. C’est pour ces raisons que l’alcool élimine plus facilement le cristal violet combiné à l’iode des bactéries gram -

II.

La coloration acido-alcoolo-resistante

Cette technique est une autre technique importante de coloration différentielle. Quelque espèce en particulier du genre Mycobacterium, ne fixe pas facilement les colorants simples. Et doivent être traité par un traitement sévère/drastique. Chauffage avec un mélange de fuchsine basique et du phénol. Une fois que la fuchsine basique est entrée dans la cellule grâce à la chaleur et au phénol, les cellules acido-alcoolo résistante ne sont pas facilement décolorées par le lavage à l’aide de l’alcool acide et restent rouge. Ceci est du au contenu en lipide très élevé de la paroi de la cellule. L’acide mycoloique apparait responsable de la résistance à l’acide. 1

J. RADOM Les bactéries non acido-acloolo résistantes sont décollé par l’alcool acide et sont pas conséquence colorée en bleu par le bleu de méthylène. Dans ce cas c’est un contre colorant. Cette méthode est employée pour identifier mycobacterium tuberculosis et mycobactérium leprae. Ces bactéries sont responsables respectivement de la tuberculose et de la lèpre. III.

Les colorations simples

De nombreux procédés spéciaux de coloration ont été développé au cours des années pour étudier des structures bactériennes spécifiques, à l’aide du microscope optique. Un des plus simple est la coloration négative, technique qui révèle la présence des capsules diffusent entourant de nombreuses bactéries. Les bactéries sont suspendues dans de l’encre de chine ou de la nigrosine. Et étalé en un fin film sur lame après séchage à l’air, les bactéries apparaissent comme des corps plus claires sur un fond bleu foncé parce que l’encre de chine ou le colorant pénètre dans la cellule ou la capsule. L’étendu de la région lumineuse est déterminer par la dimension de la capsule et de la cellule ellemême. Il y a une faible distorsion de la forme bactérienne et la cellule peut même être contre coloré pour une plus grande visibilité. Les bactéries du genre Bacillus et Clostridium forme une structure exceptionnellement résistantes capable de survivre durant de longue période dans un environnement défavorable. Cette structure dormante est appelée endospore. La morphologie de l’endospore varie selon les espèces et sont souvent précieuses dans l’identification. Elles peuvent être sphérique, elliptique, plus petite ou plus grande que le diamètre de la bactérie parental. ENDOSPORE : On les observe au microscope à contraste de phase ou par coloration négative. Les endospores ne sont pas bien colorées par la plupart des colorants, cependant une fois coloré elles résistent à la décoloration. Dans ce procédé les endospores sont d’abords coloré par le chauffage des bactéries avec le vert de malachite, ensuite les cellules sont lavées à l’eau est contre coloré à la safranine. Grâce à cette technique l’endospore apparait verte dans une cellule rose ou rouge. FLAGELLE : Les flagelles bactéries sont des organites de locomotions fin comme des filles tellement minces (10-30 nm de diamètre) qu’on ne peut les voir qu’en microscope électronique. Pour les observer en microscope optique on épaissit les flagelles avec l’acide tannique ou l’alum de potasse. Elles sont alors colorées à l’aide de pararosaniline ou de fuchsine basique. La coloration des flagelles apporte des informations taxinomiques importantes au sujet de la présence et de la localisation des flagelles.

2...


Similar Free PDFs