APP 4 M Denis Drouin - APP PDF

Title APP 4 M Denis Drouin - APP
Course Fondements en sciences biomédicales lll
Institution Université Laval
Pages 11
File Size 272.9 KB
File Type PDF
Total Downloads 41
Total Views 150

Summary

APP...


Description

APP 4 M. Denis Drouin DOULEUR Nociception = processus physiologique déclenché par un stimulus provoquant l'activation de récepteurs et de fibres nerveuses qui transmettent l'information liée aux lésions tissulaires au SNC Douleur = expérience consciente en réponse à ce processus de nociception Transduction

 

Transmission



Perception

 

Modulation

 

conversion d'un stimulus nuisible en un signal électrique appelé potentiel d'action stimuli nuisibles entraînent libération dans tissus endommagés de nombreuses substances chimiques → activent nocicepteurs qui réagissent aux stimuli nociceptifs → produit un potentiel d'action qui est conduit des nocicepteurs vers moelle épinière processus par lequel les signaux nociceptifs sont relayés de la périphérie vers la moelle épinière, puis au cerveau se produit lorsque douleur est reconnue, définie et exprimée dans le cerveau, le signal nocicepteur entrant est perçu sous forme de douleur douleur peut être ↑ ou ↓ par différents mécanismes internes nommés mécanismes endogènes de modulation de la douleur inhibition douleur permet de limiter transmission des afférences nociceptives et peut s'effectuer à différents niveaux (moelle épinière, périphérique, tronc cérébral, cortex cérébral)

Douleur aiguë/chronique Aiguë

 

peut durer ad 30 jours normalement, se résorbe avec le temps, à mesure que guérison survient

Chronique

  

perdure au-delà de la résolution anticipée d'un dommage tissulaire aigu douleur qui persiste + de 3 mois douleur aiguë non traitée risque d'entraîner douleur chronique

*Chaleur/froid Traitement par le froid est + efficace que la chaleur pour diverses affections douloureuses, notamment douleur aiguë découlant d'un traumatisme ou d'une intervention chx, les poussées aiguës d'arthrite, les spasmes musculaire et maux de tête

SQUELETTE : COLONNE VERTÉBRALE

Ensemble de 26 os formant une structure souple et ondulée 1. Courbure cervicale (C1-C7) 2. Courbure thoracique (T1-T12) 3. Courbure lombaire (L1-L5) -Courbure sacrococcygienne : 4. Sacrum (5 vertèbres fusionnées) 5. Coccyx (4 vertèbres fusionnées) Ligaments

-Ligament longitudinal antérieur :  large  fixé aux vertèbres et aux disques intervertébraux  rôle de maintien  empêche hyperextension de la colonne -Ligament longitudinal postérieur :  + étroit et moins résistant  fixé uniquement aux disques  s'oppose à l'hyperflexion de la colonne -Ligaments jaunes :  courts  unissent lames des vertèbres adjacentes entre elles  tissu conjonctif élastique, particulièrement résistant  s'étirent quand on se penche en avant et se rétractent quand on se redresse

Disques intervertébraux

 

constitué de 2 parties amortisseurs

-Nucléus pulposus :  occupe zone centrale  agit comme une balle de caoutchouc pour procurer élasticité et compressibilité  entouré d'un anneau fibreux qui limite expansion nucléus pulposus lorsque colonne comprimée Vertèbres

-Cervicales :  C1-C2 = atlas et axis -Thoraciques :  s'articulent toutes avec les côtes -Lombaires :



soumis à une forte compression

-Sacrum :  os de forme triangulaire  sur les côtés, s'articule avec os des hanches

Articulations

Muscles

-Coccyx -Symphyses (articulations cartilagineuses) :  os reliés par cartilage fibreux  agit comme amortisseur et assure certain degré de mouvement  exemples : articulations intervertébrales + symphyse pubienne  quand muscles abdominaux se contractent avec diaphragme et que glotte est fermée (manoeuvre de Valsava) = ↑ pression intraabdominale

SYSTÈME NERVEUX -3 fonctions : 1. information sensorielle 2. intégration 3. réponse motrice SNC

  

encéphale + moelle épinière centre de régulation et d'intégration interprète information sensorielle et élabore réponses motrice

SNP

  

partie du SN situé à l'extérieur du SNC formé principalement de nerfs lignes de communication qui relient organisme au SNC

-Voie sensitive (afférente) :  se compose d'axones qui transportent vers le SNC les influx provenant des récepteurs sensoriels disséminés dans organisme -Voie motrice (efférente) :  axones qui transmettent aux organes effecteurs les IN provenant du SNC  comprend 2 parties :  SN somatique (volontaire) : achemine IN du SNC aux muscles squelettiques  SN autonome (involontaire) : règlent activité des muscles lisses, du muscles cardiaque et glandes → SNAS, SNAP

Histologie -Névroglie (gliocytes) : cellules qui entourent et protègent neurones Névroglie du SNC

   

Astrocytes; nourrit microglies épendymocytes oligodendrocytes → constituent les gaine de myéline

Névroglie du SNP

 

gliocytes ganglionnaires neurolemmocytes → constituent les gaines de myéline qui enveloppent les gros axones situés dans le SNP

-Neurones : cellules nerveuses excitables qui produisent, conduisent et transmettent signaux électriques Structure

 

corps cellulaire du neurone prolongements neuronaux : dendrites, axones

Type de neurones : Neurones sensitifs : capter Interneurone : pont sensiti – encéphale Neurone moteurs : effecteur. Prennent du cerveau pour faire action

Potentiels de membrane Potentiel de repos Potentiel d'action



différence de potentiel dans un neurone au repos

Brève inversion du potentiel de membrane, d'une amplitude totale (le potentiel d'action résulte d'une dépolarisation) -Production : 1. État de repos : tous les canaux à Na+ et K+ voltage dépendants sont fermés 2. Dépolarisation : canaux Na+ s'ouvrent 3. Repolarisation : canaux à Na+ sont inactivés et canaux à K+ s'ouvrent 4. Hyperpolarisation : certains canaux à K+ restent ouverts et les canaux à Na+ se réactivent -Propagation :



pour qu'il serve à des fins de signalisation, le potentiel d'action doit être propagé tout le long de l'axone

-Période réfractaire :  période qui s'étend de l'ouverture des vannes d'activation des canaux à sodium jusqu'à la fermeture de leurs vannes d'inactivation -Vitesse de transmission :  vitesses les + élevées se rencontrent dans les neurofibres qui doivent transmettent les IN très rapidement  repose sur 2 facteurs :  diamètre de l'axone (+ il est grand, + achemine rapidement)  gaine de myéline (transmission lente dans axones amyélinisés) conduction saltatoires.

Synapses Permet le transfert de l'information d'un neurone à un autre ou d'un neurone à une cellule effectrice Électriques



Chimiques



jonctions ouvertes entre les membranes plasmiques de 2 neurones adjacents. Échange via ions. se caractérisent par leur capacité de libérer et de recevoir des neurotransmetteurs chimiques

Moelle épinière     

enfermée dans la colonne vertébrale s'étend du foramen magnum jusqu'à la 1ere ou 2e vertèbre lombaire, juste sous les côtes achemine les IN provenant de l'encéphale et ceux qui se dirigent vers lui constitue centre des réflexes spinaux protégée par os, méninges et LCR

SNP et activité réflexe Récepteurs sensoriels

Nerfs

Structures chargées de réagir aux changements qui se produisent dans l'environnement (stimulus) -Classification :  mécanorécepteurs  thermorécepteurs  photorécepteurs  chimiorécepteurs  nocicepteurs Organe en forme de cordon qui appartient au SNP  tous formés de faisceaux parallèles d'axones périphériques entourés d'enveloppes superposées de tissu conjonctif -Classification :  nerfs mixtes  nerfs sensitifs (afférents)  nerfs moteurs (efférents) -Réparation : 1. axone se fragmente 2. macrophagocytes nettoient axone mort 3. filaments d'axone croissent dans un tube de régénérescence 4. axone se régénère et se remyélinise

Nerfs spinaux

juste si le corps cellulaire demeure intacte -31 paires :  8 paires nerfs cervicaux (C1-C8)  12 paires nerfs thoraciques (T1-T12)  5 paires nerfs lombaires (L1-L5)  5 paires nerfs sacraux (S1-S5)  1 paire minuscules nerfs coccygiens

-Dermatome :  correspond à la surface de peau innervée par les branches cutanées d'un nerf spinal (ses neurofibres sensitives) Arc réflexe 1. récepteur ( sur lequel le stimulus agit) 2. neurone sensitif ( achemine IN afférents au SNC) 3. centre d'intégration (dans la moelle épinière) 4. neurone moteur (achemine IN efférents du centre d'intégration à un organe effecteur) 5. effecteur (myocyte ou cellule glandulaire qui répond aux IN efférents) Reflex acquis : auto lumiere, frein Reflex inné : response motrice rapide.

LOMBALGIES   

lombalgie aiguë dure 4 semaines ou moins résulte d'un type d'activité responsable d'un stress excessif sur les tissus du bas du dos il arrive que symptômes n'apparaissent par au moment de la lésion, mais + tard en raison de ↑ progressive de la pression exercée sur le nerf par un disque intervertébral ou par l'inflammation

-Manifestations :   

 

mouvement prudent ↓ ou absence réflexes achilléens ou rotuliens test de Lasègue + (flexion de la cuisse vers le bassin, la jambe restant en extension (en position allongée) → si + = douleur apparaît dans fesse, très vive, arrêtant immédiatement mouvement → douleur causée par compression du nerf) muscles paravertébraux tendus à la palpation ↓ amplitude des mouvements de la colonne vertébrale

HERNIE DISCALE Étiologie

Physiopathologie

Manifestations

Tableau 26.4 LEWIS

dégénérescence naturelle à l'âge stress répété traumatisme sténose spinale noyaux pulpeux commence à former une saillie, qui peut éventuellement se transformer en hernie et exercer pression sur nerfs adjacents  lombalgie : apaise sur les terminaisons nerveuses.  douleur radiculaire qui irradie vers les fesses et sous le genou, suivant le trajet du nerf sciatique  test de Lasègue +  réflexes ↓ ou absents  paresthésie ou faiblesse musculaire dans les jambes, les pieds ou les orteils : diminution de l’influ nereux sencitif.  incontinence intestinale/vésicale  dysfonction érectile douleur : compression de racine de nerf - spasmes. Quand une region est atteint par des petits muscles. Spasme de protection

    

EXAMEN PARACLINIQUES IRM 

peut mettre en évidence lésions moelle épinière, causes d'une compression de la moelle, hernie discale et sténose spinale

Myélographie  

étude radiographique de l'espace sous-arachnoïdien dans la colonne vertébrale se réalise grâce à l'injection, par ponction lombaire, d'un produit de contraste dans espace sous-arachnoïdien

Électromyographie  

enregistrement de l'activité électrique de groupes musculaires squelettiques aide à préciser si cause d'une faiblesse muscuaire est attribuable à myopathie (maladie des fibres musculaires squelettiques) ou à une neuropathie (maladie du SNP)

Électroneurographie  

enregistrement de la vitesse de conduction nerveuse contribuant à l'évaluation d'une maladie ou d'une lésion des nerfs périphériques utile pour distinguer une perte anoxique d'une démyélinisation

APPROCHES THÉRAPEUTIQUES Pharmacologie -Traitements pour les spasmes musculaires :     

immobilisation du muscle affecté application de compresses froides bains tourbillons thérapie physique médicaments : AINS + relaxants musculaires

-Relaxants musculaires : Mécanisme d'action Usage thérapeutique Effets secondaires

 

la relaxation des muscles serait résulterait des propriétés sédatives du médicament et non d'une action spécifique sur le SNC soulager les spasmes résultant d'une blessure d'un muscle

 dépression du SNC  hépatotoxicité  dépendance physique Pas prendre avec antidepresseurs. Dautre med. Car augmentent effets du snc -Analgésiques opiacés : *3 récepteurs opioïdes :   

mu → réponse à l'activation de ces récepteurs = analgésie, dépression respiratoire, euphorie, sédation. Associés à la dépendance physique kappa → leur activation peut aussi créer analgésie et sédation delta → analgésiques opioïdes n'interagissent pas avec ces récepteurs

Morphine Analgésique opioide

-Mécanisme d'action :  soulage douleur en immitant l'action des peptides agonistes opioïdes endogènes, principalement au niveau des récepteurs mu -Usage thérapeutique :  analgésie + cause somnolence, ↓ anxiété et créer sentiment de bien-être -Effets secondaires :  sédation

Codéine

      



euphorie hypotension orthostatique dépression respiratoire suppression de la toux suppression du péristaltisme indiqué pour douleur légère à modérée dans le foie, environ 10% de chaque dose de codéine est convertie en morphine (forme active de la codéine) → enzyme responsable de la conversion = CYP2D6 est aussi un suppresseur de toux très efficace

augment le fait analgésique. Augment pas les effets secondaires codeine agit comme opioide. Fait co analgésie. Lehne p.285 Co analgesique pas sur mm mecanisme daction. Augment effet de soulager. Pas augmenter les effets secondaires.

Triatec

Robax platine

Metacabamole avec le ibuprofene. Relaxant musculaire. Mecanisme daction ; inconnu. Diminution des spasmes musculaire.

-Antagoniste des opioïdes (Narcan/Naloxone) :  

analogue structurel de la morphine qui agit compétitivement comme antagoniste aux récepteurs opioïdes, où il bloque l'action des opioïdes peut renverser les effets des opioïdes

Chirurgies -Indiquée si :  

tests diagnostiques confirment que traitement conservateur est sans effets client présente douleurs constantes ou un déficit neurologique persistant

Laminectomie

Excision chirurgicale d'une partie de l'arc vertébral postérieur (désigné comme la lame) pour accéder à une partie ou à tout le disque saillant, puis pour le retirer

Discoïdectomie

Permet décompression des racines nerveuses...


Similar Free PDFs